Coucou tout le monde !

Comme vous le voyez, j'ai voulu commencer à traduire des fictions de Harry Potter et attention, pas n'importe lesquelles, hein.

J'ai décidé et j'ai eu l'autorisation de l'auteur – Ahja Reyn – de traduire les one shots faisant parti de l'univers de sa fiction, Harry Potter et les Enfants du Futur (que vous retrouverez dans mes favoris).

Il existe huit one shots écrits par Ahja Reyn et cinq autres écrits par d'autres auteurs. Trois OS sur cinq ont été supprimés et je n'arrive pas à contacter les auteurs des OS manquants. J'ai demandé la permission aux deux autres auteurs mais je ne sais pas si elles vont me répondre. Je demanderai à Ahja Reyn ce qu'elle en sait.

Il existe aussi quatre courtes histoires, dont des drabbles, écrites par Ahja Reyn.

Disclaimer : Tout ce que contient le(s) OS appartient soit à J.K. Rowling, soit à Reyn.

Seule la traduction m'appartient.

Note 1 : Tous les one shots concernant cet univers seront réunis ici, il n'y aura donc aucun problème pour retrouver les one shots voulus.

Note 2 : On m'a confirmé que j'avais bien besoin d'une bêta-traductrice et/ou d'une bêta-lectrice pour me corriger les petits OS.
Est-ce qu'une âme charitable qui aime Ahja Reyn, les OS, Harry Potter et le Yaoi voudrait bien me corriger pour rendre ce texte encore plus agréable, s'il vous plait ? =)

Je vous paierai en câlins virtuels, si vous voulez. (ou peut-être devenir votre bêta-lectrice, huum ?:D)


One Shot n°1

Titre anglais : Happy Father's Day
Titre français : Joyeuse Fête des Pères
Rating : K+, Harry et Draco doivent démontrer de leur autorité parentale.
Résumé : Les enfants savent mieux que quiconque comment réveiller leurs pères tôt le matin et sans bonne raison... quelle sera la leur ce jour-là ?
Note de l'auteur : Ce one shot n'a pas d'autre but que d'être amusant et mignon.
Note de la traductrice : Voici le premier OS de l'univers traduit.
Note bis : Correction et révision de ma part, en espérant que le texte soit plus fluide et moins « traduit ».

I'd like to thank Ahja Reyn for letting me translate her fanfictions! :)

Bonne lecture !


Joyeuse Fête des Pères.

Cela avait commencé comme un bruit de fond, qui n'avait pas été remarqué jusqu'à ce qu'une paire de yeux verts s'ouvrit brusquement. Harry resta allongé pendant que son cerveau traitait lentement le fait que oui, il était maintenant conscient, et que oui, il avait ouvert les yeux. Il allait se demander pourquoi il s'était réveillé quand la réponse devint évidente.

Des aboiements.

Renifleur(1) était en train d'aboyer. Et il avait dû aboyer depuis quelque temps car Harry se souvenait de l'avoir entendu dans son rêve.

Harry fit attention un petit moment et se dit que Renifleur était simplement excité par quelque chose, non pas parce qu'il essayait d'effrayer des intrus. Satisfait par sa réflexion, Harry se tourna pour dormir, pour être de suite réveillé par un bruyant fracas suivit d'aboiements encore plus forts.

« Potter, si tu ne vas pas faire taire ce chien, « amis de la famille » ou non, je vais le tuer. Les Weasley n'auront cas s'en acheter un autre, » grommela Draco, enfoui sous les couvertures aux côtés de Harry.

D'un soupir clairement audible, le Malfoy-Potter au cheveux noirs se tira en dehors du lit et réajusta la ficelle de son pantalon de pyjama.

« Ne te dérange pas, Draco. Je vais faire face à ce méchant intrus tout seul, complètement désarmé, et troquer la vie des enfants contre la mienne.
– Troque celle du chien. Ça apprendra à tes amis à le laisser avec nous quand ils voudront partir pour d'autres vacances, marmonna Draco en réponse.
– J'ai compris, tu détestes le chien. Tu n'as qu'à rester là et continuer à faire tes dix heures de sommeil. », dit Harry d'un geste de la main alors qu'il sortait de la chambre. « Merlin sait que tu en as besoin. »

Fermant la porte derrière lui, Harry sourit au bruit sourd d'un oreiller heurtant le bois. Il savait que son mari resterait encore allongé pendant quelques minutes avant de se lever et de se pomponner devant miroir sur pied, à taille humaine, s'assurant qu'Harry avait faux et qu'il n'avait pas besoin de sommeil en plus.
Un autre fracas tira Harry de ses pensées alors qu'il se dirigeait vers les escaliers. L'ex-Griffondor se demanda s'il devait aller voir les enfants mais il abandonna rapidement l'idée. Le soleil s'était déjà levé, ce qui voulait que s'il réveillait l'un d'entre eux par accident, ils refuseraient de retourner au lit et Harry ne se sentait pas capable de les amuser à heure aussi matinale.
Harry suivit donc le bruit qui le conduisit en bas des escaliers, puis il traversait le hall, descendit les seconds escaliers et arriva à la porte arrière qui menait à la cuisine. Poussant la porte, Harry s'arrêta et regarda à la vue qui se présentait à lui.

Quatre jeunes silhouettes se tinrent figées, chaque visage le regardant fixement d'un regard identique de choc et de culpabilité. Dans un coin, Renifleur était attaché, il remuait la queue, heureux du chaos qui s'était passé. A côté de lui, se tenait un Dobby l'air stressé à garder un œil sur les enfants et essayer de faire taire Renifleur.

Gabe, âgé de sept ans, se tenait sur un tabouret, derrière le comptoir de la cuisine, un large saladier en face de lui. A côté de lui, il y avait Lief, assis sur le plan de travail et couvert de tâches de farine et de jaune d'œufs. Près de le l'évier, Jasmine et Rose, âgées de trois ans, semblaient être en train de ramasser les restes de plusieurs plats.

Pendant près de trois secondes, le temps sembla se figer. Puis...
« Qu'est-ce– ?
– Nooon ! Papa ! Qu'est-ce que tu fais là ?, pleurnicha Gabe, descendant de son tabouret.
– Tu veux dire quoi par « qu'est-ce que je fais là ? » C'est ma maison, et donc ma cuisine, dit Harry. Maintenant, qu'est-ce que vous– ?
– Non ! Tu ne peux pas être ici !, cria Gabe, se précipitant vers son père et le poussant en arrière. Tu l'as ruiné !
– Ruiné quoi ?, demanda Harry en faisant deux pas en arrière.
– Juste pars !
– Ouais ! Juste pars !, renchérit Lief. Va-t'en !
– Gabe, vas-tu– »
A ce moment-là, Harry fut interrompu lorsque les jumelles décidèrent de s'y joindre elles aussi ; elles laissèrent tomber les plats qu'elles avaient réussit à prendre et se ruèrent vers leur père, s'attaquant à ses jambes. En plus des protestations, Renifleur aboyait de nouveau et Harry savait qu'il était surpassé en nombre.

« Très bien ! Très bien ! TRÈS BIEN ! Vous avez gagné ! Je m'en vais, dit Harry, levant les mains en l'air, en reddition.
– Bien. Et assure-toi – ne regarde pas ! – assure-toi que Père aussi ne vienne pas, ordonna Gabe en faisant sortir Harry par la porte.
– Harry, je te ferais savoir que je n'ai pas l'air d'être plus âgé que... »
Les mots de Draco moururent au moment où il entra dans la cuisine depuis la salle à manger.
« Que diable !
– PÈRE ! », firent plusieurs voix en chœurs.
Jasmine et Rose abandonnèrent les jambes de Harry et allèrent s'attaquer à celles de Draco.

« On regarde pas ! Sors ! Sors ! »
Encore une fois, le vacarme recommença alors que les deux pères essayaient de comprendre ce qu'il se passait, ce que les enfants ne voulaient pas. Décidant qu'il voulait les rejoindre et s'amuser, Lief se détacha du bord du comptoir et tenta de descendre.

« Papa ! Pars !
– Mais je vais juste–
– Dis-moi ce qu'il se passe !
– Waf ! Waf ! Waf !
– Non ! Va-t'en !
– C'est la cuisine !
– Fermez les yeux !
– Waf ! Waf ! Waf !
– Je ne vais pas regarder si tu me disais seulement–
– C'est une surprise !
– Waf ! Waf !
– Tu l'as ruiné !
– AAAAAAAAAH ! »

Toutes les disputes s'arrêtèrent quand tout le monde se retourna pour connaître la source de ce nouveau bruit. A côté du tabouret renversé, Lief se trouvait là, allongé.
L'histoire de la cuisine reléguée tout en bas de leurs inquiétudes, les deux pères se précipitèrent vers le garçon de deux ans, blessé. Atteignant son fils en premier, Draco prit rapidement Lief dans les bras et le porta en dehors de la cuisine, le reste de la famille à la suite.

Une fois dans la salle à manger, Draco commença à faire les cents pas, serrant près de lui Lief et chuchotant des mots de réconfort à l'oreille du jeune enfant. Harry chassa discrètement le reste des enfants dans la cuisine et s'approcha du père et fils. Entourant de ses bras Draco et Lief, Harry fixa de son regard celui de son mari. Beaucoup d'inquiétude et d'amour passèrent entre les deux hommes avant que Harry ne regarde Lief.
« Chuut. Tu vas bien, murmura Harry en pressant un doux baiser sur les cheveux blond de l'enfant.
– Bien sûr qu'il va bien, dit Draco de manière réconfortante jusqu'à ce que les pleurs de Lief deviennent de simple reniflements. C'est un Malfoy-Potter. Et un Malfoy-Potter reviennent toujours en force.
– Tu es sûr ?, demanda Harry, soudainement inquiet.
– Quoi ? Bien sûr que je suis sûr, dit Malfoy. Essaies-tu d'effrayer ce pauvre garçon ?
– Mais... et s'il s'était blessé à la tête ? Ou s'il avait une commotion ?, argumenta Harry. Nous ne le saurons même pas jusqu'à qu'il s'effondre plus tard.
– Potter, il est tombé du comptoir. Je suis certain qu'il y a eu plus peur que de mal.
– Comment le sais-tu ?
– C'est du bon sens !
– Mais il n'a pas rebondit ! »

Draco fit une pause.

« Quoi ?
– Il n'aurait pas dû rebondir ou quelque chose comme ça ? Pour montrer que sa magie le protégeait ?
– Où es-tu allé chercher ce putain de truc ?, demanda Draco.
– Eh bien. Quand Neville était enfant, il est tombé du second étage et il m'a dit qu'il avait rebondit jusqu'aux jardins, » dit Harry, soudainement embarrassé.

Draco regarda fixement son mari. « Longdubat ? Tu es en train de comparer notre fils à Longdubat? »

Harry lui lança simplement un regard furieux, pas sûr de savoir quoi dire.

« Premièrement, le niveau de magie de Longdubat surpasse à peine celui d'un vers de terre. Deuxièmement, Lief a atterrit sur le dos et pas sur la tête.
– Comment le sais-tu ?, contesta Harry.
– Je l'ai vu tomber, » dit simplement Draco.

Les deux hommes se fusillèrent du regard. Lief, qui se sentait mieux maintenant, devint vite ennuyé du concours de regard de ses parents et commença à gigoter, exigeant silencieusement d'être posé à terre. Cela ramena efficacement l'attention sur lui.

« Attends, toi, dit Harry, prenant Lief des bras de Draco. Nous avons quelques questions à te poser.
– Non, dit simplement Lief, s'asseyant immobile dans les bras de son Papa.
– Non ? Mais je ne t'ai encore rien demandé, » dit Harry.

Lief sourit et secoua la tête.

« Qu'est-ce que vous faisiez tous si tôt dans la cuisine ?, » demanda Draco, croisant les bras.
Lief eut l'air de réfléchir un moment.

« Préparer le petit-déjeuner !
– Préparer le petit-déjeuner ?, demanda Harry. Pourquoi vous le faites ?
– Oui, Dobby prépare le petit-déjeuner, pas vous, » ajouta Draco.
Lief sourit simplement et recommença à s'agiter.
« Attends un moment, tiens-toi tranquille, dit Harry, en essayant de ne pas faire tomber l'enfant. Gabe t'a-t-il réveillé ce matin ?
– Oui !, dit Lief, s'arrêtant momentanément pour répondre à la question.
– A-t-il dit pourquoi ?, demanda Draco.
– Pour préparer le petit-déjeuner !
– Pourquoi ?
– Nng, descendre, exigea Lief comme il continuait à se débattre.
– Draco, je ne pense vraiment pas que nous allons avoir plus de réponse de lui, dit Harry, forcé de laisser descendre le garçon.
– Bien. Mais ne pense pas que vous serez exemptés de punition pour m'avoir réveillé si tôt !, » cria Draco à la silhouette de Lief qui partait.

Avec un soupir, Harry se laissa tomber sur l'un des sièges autour de la table.
« Tu es sûr que Lief va bien ?
– Il va bien, affirma Draco, s'asseyant élégamment de l'autre côté de la table.
– Mais–
– Fais-moi confiance, Harry. J'ai eu un peu plus d'expérience que toi pour élever un enfant de deux ans.
– Je suppose, fléchit Harry.
– Je ne vois pas pourquoi tu es si inquiet. Tu n'avais pas montré autant d'inquiétude quand tu as laissé tomber Gabriel de ton balais à trente mètres d'altitude, et il avait à peu près le même âge que Lief à cette époque, dit Draco, fronçant les sourcils au souvenir.
– Je ne l'ai pas laissé tomber, il a glissé. Et je l'ai rattrapé avant qu'il ne s'écrase au sol, se justifia Harry. De plus, je ne savais même pas qu'il était mon fils à ce moment-là. »

Draco sourit d'un air suffisant. « Laisse ça à Gabriel d'inventer des plans étranges pour nous rendre encore plus proche tous les deux.
– En fait, à cette époque, il voulait seulement me voir. Je crois qu'il me voyait comme un héros, ce que j'ai trouvé étrange, considérant le fait qu'il soit ton fils, dit Harry, effrontément.
– Le monde sorcier entier te voyait comme un héros, idiot. N'essaie pas de le distinguer des autres, répondit sèchement Draco.
– Je vois. Et le fait que je t'obsède n'avait rien à faire avec ça.
– Je n'ai pas la moindre idée de quoi tu parles.
– Oh, allez, maintenant, Amour. Je ne te fascine pas ?
– Non, » fut la réponse, impassible.
Harry sourit simplement. « Donc, tu penses qu'ils font quoi là-bas ? »
Draco accepta le changement de sujet.
« Faire le petit-déjeuner. Honnêtement, Potter, tu ne faisais pas attention ? »

Harry leva les yeux au ciel comme réponse. Il avait depuis longtemps appris à faire la différence entre les moqueries de Draco et les tons condescendants, malgré les subtiles différences qu'il pouvait y avoir.
Il s'avérait qu'il taquinait beaucoup.

A ce moment-là, la porte battante de la cuisine s'ouvrit brusquement et Gabe entra, poussant un chariot à roulette, Renifleur et les trois autres enfants à ses côtés.
Dès que le chariot cogna le sommet de la table, les enfants se déployèrent autour de la pièce, chacun tenant quelque chose derrière leur dos, se tenant à leurs places respectives.

Les deux pères se lancèrent un coup d'œil.

Prenant une inspiration profonde, Gabe s'assura rapidement que tout le monde était là où il devrait être. Puis, avec un peu d'effort, il souleva la nappe du plateau d'argent et...

BANG ! BANG ! BANG !

« JOYEUSE FÊTE DES PÈRES ! »

Le nuage de fumée, qui accompagnait les pétards magiques, se dissipa et Harry et Draco jetèrent un coup d'œil à ce qui était manifestement étiqueté comme petit-déjeuner.

Une odeur étrange semblait venir de ce qui ressemblerait presque à du porridge. Ou était-ce de la soupe de petit pois ?
Le morceau cassé et carbonisé à côté avait dû être des œufs ou des tranches de bacon, peu avant. Harry se dit que son pari le plus sûr était les biscuits mais il changea rapidement d'avis puisqu'ils ne paraissaient être très cuit dû au fait qu'ils étaient aussi plat qu'une crêpe.

« Qu'est-ce que c'est ?, murmura Draco du coin de la bouche, la peur dans la voix.
– Je pense que c'est le petit-déjeuner, » dit Harry, sur le même ton que celui de l'ex-Serpentard.

Les yeux de Draco vola vers ceux de Harry, un regard paniqué sur le visage qui disait clairement : « Sommes-nous réellement obligé de manger ça ?»

Gardant la question tacite de son mari en tête, Harry regarda le visage joyeux et impatient de Gabe et son cœur fondit rapidement.

« Waouh... les enfants. Ça a l'air... délicieux, » dit Harry, essayant d'être enthousiaste.
Les enfants s'échangèrent des sourires fiers avant de tourner leurs visages radieux vers leur Père et d'avoir son approbation à lui aussi.
Draco chercha un compliment, son propre cœur joignant celui de son mari et qui fondèrent comme neige au soleil.

« Vous... avez manifestement fait beaucoup d'effort. Bien joué. »
Le silence tomba pendant plusieurs minutes.
« Vous n'allez pas le manger ?, demanda finalement Gabe.
– Bien sûr que si ! C'est juste que je... nous », désigna Harry, Draco et lui, « voulons faire une petite séance d'entraînement avant le petit-déjeuner.
– Séance d'entraînement comment ?, demanda Gave, suspicieux, examinant ses deux pères.
– Ah. »
Harry envoya un regard implorant au blond en face de lui.
« Quidditch !, dit rapidement Draco. Votre père est inquiet de perdre son touché et il voulait faire un match rapide d'un contre un avec moi ce matin.
– Génial ! Je vais prendre mon balais ! », s'exclama Gabe, disparaissant ; les jumelles et Lief le suivirent pour récupérer leur propre balais pour enfant.

Draco fronça les sourcils « Quelle partie de « un contre un » ce garçon ne comprend pas ?
– Perdre mon touché, vraiment ?, demanda Harry en se levant.
– Oui, et bien, tu n'as pas joué, à proprement parler, un match avec l'âge, affirma simplement Draco. Dobby ! »

L'elfe de maison se précipita de la cuisine, couvert de mousse de savon. Évidemment, il avait dû nettoyer le désordre que ses jeunes maîtres avaient laissé derrière eux.
« Oui, Maitre Draco ?
– Laisse Renifleur dehors avant qu'il ne mange le petit-déjeuner que les enfants ont fait et qu'il tombe malade ou quoi, ordonna Draco. Merlin sait que la dernière chose dont j'ai besoin est d'avoir Weasley sur le dos pour avoir essayer d'empoisonner son chien. Aussi, prépare un pique-nique et apporte-le au terrain de Quidditch dans quelques heures. Avec un peu de chance, ils seront ensuite trop affamés et ils se seront trop amusés pour se rappeler de ce qui se trouve dans la salle à manger. »

Dobby s'inclina, obéissant, avant d'attraper le collier de Renifleur et de le tirer vers la porte arrière.

« Tu sais, ça ne va te blesser d'être un peu plus gentil avec lui, sermonna Harry, se dirigeant vers le vestibule d'entrée.
– S'il te plaît, fit Draco d'une voix traînante. Si je devais être plus gentil avec lui, je devrais ensuite être plus gentil avec toi.
– Je ne vois rien de mauvais à ça, dit Harry, fronçant les sourcils.
– Mais Harry. »

Draco se tourna et avança lentement vers son amour, une lueur espiègle dans ses yeux. « Tu aimes ça quand c'est brusque. »
Harry s'étrangla, la température dans la pièce sembla soudainement s'élever de quelques degrés. Il aurait voulu faire marche arrière mais les mains du Serpentard avaient déjà attrapé ses hanches, le tenant immobile.

« D- Draco..., » avertit Harry.

Draco sourit d'un air suffisant et s'appuya, baissant assez la tête pour que le bout de son nez touche le menton de Harry. De là, il retraça légèrement la ligne de la mâchoire jusqu'à l'oreille où il effleura en taquinant la peau de ses lèvres.

« Oui, Potter? », vint la réponse murmurée

Un frisson parcourut la colonne vertébrale de l'ex-Griffondor, faisant automatiquement un pas en avant, pressant leurs deux corps ensemble. Prenant cela comme une réponse très positive, les mains de Draco glissèrent un peu plus vers le bas, ses pouces le caressant de haut en bas, le touchant à peine.

« Mais...
– C'est la Fête des Pères, Potter. Et la seule chose que je veux de toi là, maintenant, c'est ça. »
Draco attira les hanches de Harry en avant rencontrer fermement les siennes, il commença à bouger, fier que son Golden Boy était déjà excité.

Les doigts de Harry agrippaient étroitement les bras de son mari, un doux halètement s'échappant de ses lèvres entrouvertes. Les yeux émeraude remplis de luxure se levèrent pour rencontrer ceux d'un gris argenté comme du métal en fusion. Pas même une seconde ne fut autorisée de passer avant que deux bouches affamées se rencontrèrent à mi-chemin, des langues cherchant désespérément l'autre, se poussant l'une contre l'autre passionnément.

Les mains de Harry se levèrent pour se poser autour du cou de Draco, les mains du blond erraient aux endroits auquel il voulait le plus accéder. Une main alla lentement vers l'arrière et glissa sur les fesses douces et subtilement courbées de Harry. L'autre main fit prudemment son chemin vers l'avant, descendit un peu, prêt à saisir l'épais me–

« C'est bon ! Nous sommes prêts ! » cria la voix Gabe, venant d'un coin de la maison, accompagnée du martèlement de plusieurs pairs de petits pieds arrivant aux premiers escaliers.

Le baiser dense fut subitement brisé, les deux hommes lancèrent un regard coupable et paniqué vers les escaliers. Se souvenant que les chambres étaient au troisième étage, Draco se dit qu'il avait encore un peu de temps avant que leurs enfants n'arrivent à la limite de les voir et commença à attaquer le cou de Harry, voulant garder l'ardeur de ce moment vivace.

Les genoux prêts à lâcher face à cet assaut inattendu, Harry fut incapable de retenir le sifflement qui s'échappa de ses lèvres, ce à quoi Draco ne pouvait que gémir en réponse.

Mais comme le bruit des pas devenaient de plus en plus fort, l'assaut fut forcé d'être arrêté. Les deux hommes se séparèrent, légèrement à contrecœur et haletants.

« Salaud, tu as le plus mauvais timing, tu sais ça, hein ?, dit Harry d'une voix entrecoupée.
– Eh bien, si tu arrêtais d'être aussi sacrément sexy tout le temps », grommela Draco, sa tête au creux du cou d'Harry.
Harry gloussa.
« Tu n'es pas trop mal, toi non plus et encore, tu ne me vois pas en train d'essayer de te ravir dès que j'ai la chance de le faire.
– Oui mais c'est juste si facile de t'agacer, de te mettre à terre et de te faire pleins trucs mauvais. »

Harry fronça les sourcils mais il ne put répondre à cause de l'arrivée de toutes ces oreilles trop innocentes.

« Papa ! Tu m'enseigneras la Manœuvre de Bumbling ? Je promets que je ne tomberais pas de mon balais ou quoi ! », dit Gabe, tout excité, sautant les dernières marches du bas de l'escalier, atterrissant sur le sol brillant comme une grenouille qui se tapit.
« Euh... »
Le cerveau de Harry se battit pour comprendre ce qu'on venait de lui demander.
Gabe leva les yeux, attendant une réponse. Il fronça les sourcils quand il remarqua ses deux pères, le visage rougi.

« Hé, vous avez déjà fait la séance d'entraînement sans nous ?
– Bien sûr que non », dit Draco en poussant légèrement Harry pour qu'il puisse se tourner et aller vers la porte. « Maintenant viens avant que nous changions d'avis et que nous décidions de faire de l'exercice d'une autre façon. »

Gabe sourit simplement et se précipita vers son père, laissant Harry faire attention aux petits.

« Porte-moi ! », demanda Rose, les bras levés.

Harry sourit et souleva la petite blonde. Il s'assura que les deux autres étaient à ses côtés avant de se tourner et de suivre Draco et Gabe sur le terrain à l'extérieur. Juste parce que c'était la Fête des Pères ne voulait pas dire que Draco et lui ne pouvaient pas dédier cette journée à leurs enfants, malgré leurs propres besoins.

Après tout, ce serait impossible de célébrer ce jour sans ces petits monstres.

Fin.


(1) Renifleur a été un nom plutôt difficile à trouver. Je ne sais pas si ça serait la bonne traduction. Le nom original du chien était Snuffles et la traduction de l'anglais au français me donnait « renifler » donc, c'est comme ça que j'ai trouvé Renifleur. :)