Princess Princess
Et voici le dernier chapitre! Merci à toutes celles qui ont suivi cette fic. Je vous souhaite un joyeux noël à toutes! J'espère vous retrouver lors de la publication de ma prochaine fic sur Gravitation, Le prince maudit(si vous voulez en savoir plus allez sur mon profil)!
Chapitre 15: Les vacances d'été
En se levant ce matin, Shûichi regarda le calendrier. Il poussa un hurlement de joie. Eiri poussa un grognement impressionnant. Il se leva et plaqua Shûichi à terre.
-Non mais tu vas la fermer! Rugit-il, les yeux flamboyants. Me réveiller brutalement est passible de la peine capitale!
-Pardon, Yukiki! Couina Shûichi d'une toute petite voix.
Eiri émit un grognement écoeuré.
-M'appeler par ce surnom débile aussi, ajouta-t-il.
Il prit une profonde inspiration, le temps de se calmer et relâcha Shûichi. Shûichi se redressa en s'époussetant. Eiri poussa un profond soupir exaspéré.
-Pourquoi diable t'es-tu mis à hurler à réveiller les morts?
Shûichi lui montra le calendrier, enthousiaste.
-C'est le dernier jour avant les vacances, dit Shûichi. Les vacances d'été, en plus! Deux longs mois à ne rien faire, sinon se baigner, faire de la musique, déguster des glaces et siroter des milkshakes à la fraise...
Eiri consentit à sourire.
-C'est vrai que ça va me faire du bien, admit-il. Je vais pouvoir me consacrer à l'écriture à temps plein.
Shûichi tourna sa tête rose et joyeuse vers lui.
- Dis moi, Eiri, tu rentres chez tes parents, pendant les vacances?
-Certainement pas! S'exclama Eiri.
-Tu vas aller où, alors?
Eiri haussa les épaules.
-Je ne sais pas encore. Peut-être chez Hiro.
Shûichi hésita. Il se sentit rougir.
-Je me disais...tu pourrais peut-être venir chez moi, lâcha-t-il.
Eiri haussa les sourcils.
-Chez toi? Répéta-t-il. Tes parents seraient d'accord?
Shûichi acquiesça, tout sourire.
-Oui. Je leur ai dit que je viendrais peut-être avec un ami. Ils étaient ravis.
Un sourire désabusé se dessina sur le visage d'Eiri.
-Un ami. Tu n'as pas dit un petit-ami, fit-il remarquer.
Shûichi s'empourpra.
- Tu es beaucoup plus grand que moi, marmonna-t-il.
Eiri leva les yeux au ciel.
-Tu sais très bien ce que je veux dire, grommela-t-il.
- Sérieusement, je préférais attendre d'avoir ton avis, expliqua Shûichi. Je voulais savoir si tu étais d'accord pour que je te présente à eux comme mon petit ami officiel.
Le visage d'Eiri s'éclaira.
-Cela change tout, dit-il. Tu as bien fait.
-Alors, tu es d'accord? Demanda Shûichi en s'agrippant à sa chemise noire, brodée de roses rouge sang. Il était beau à se damner avec cette chemise.
-Rien ne me rendrait plus heureux, dit Eiri. Mais tu crois que tes parents vont l'accepter?
-Ils sont très cool et très ouverts, dit Shûichi. Je pense que cela devrait aller. Mais je ne peux rien te promettre.
Eiri prit son visage entre ses mains, ce qui déclencha de minuscules frissons dans ses joues et dans sa nuque.
- Alors prenons le risque, dit-il.
Shûichi lui sourit, heureux qu'il ait accepté. Si jamais ses parents réagissaient mal, la présence d'Eiri lui donnerait du courage. Il alla prendre son petit déjeuner comme d'habitude, en compagnie de Shaolan et Suguru. Il se réjouissait à l'idée que bientôt, il pourrait prendre son petit déjeuner tous les jours en compagnie d'Eiri. Enfin, peut être. Si ses parents acceptaient.
-Vous êtes de bonne humeur, Shindô-san, aujourd'hui, remarqua Suguru.
-Un peu que je suis de bonne humeur! Demain, c'est les vacances!
-C'est vrai, dit Shaolan. Moi aussi, j'ai hâte d'y être.
-Surtout quand on sait que vous allez retrouver votre petite Sakura, gloussa Suguru. Tomoyo et elle nous ont invités à partir une semaine à Londres avec elles.
-La chance! S'exclama Shûichi en les regardant avec envie. Alors, Fujisaki, entre Tomoyo et toi, c'est officiel?
Suguru fit une moue gênée.
-On peut dire ça, avoua-t-il.
-Génial! Alors on peut dire que tout le monde est casé! Enfin, sauf Hiro. Même s'il drague souvent les jolies filles, au fond, il m'est fidèle.
Suguru secoua la tête en signe de dénégation.
-Pas exactement. En fait, il sort avec Eri Sawachika, la cousine d'Eiri.
Shûichi avala son chocolat chaud de travers.
-Quoi? Mais il ne m'en a rien dit! Il est censé tout me dire! S'exclama-t-il.
Suguru esquissa un sourire moqueur.
-Vous aussi, vous avez tardé à lui dévoiler votre relation avec Yuki-san!
À la mention d'Eiri, Shûichi se sentit rougir.
-Parle moins fort! Chuchota-t-il.
Il regarda autour de lui. Manifestement, personne n'avait entendu. Il se détendit.
-Nous sommes convoqués par l'association des élèves, dit Suguru.
-Quand? Demanda Shûichi.
-Tout de suite, après le petit déjeuner.
Après avoir fini leur petit déjeuner,ils se rendirent au siège de l'association des élèves. À leur grande surprise, un mini studio de photographie y avait été aménagé, avec un décor représentant une plage. Tôru, Yûjirô et Mikoto étaient présents, ainsi qu'un homme grand de taille aux longs cheveux châtains clairs. Il s'avança vers eux.
-Bonjour. Je m'appelle Akira Hara (1), c'est moi qui vous photographierai aujourd'hui.
Yûjirö s'approcha d'eux avec trois sacs.
-Tenez, dit-il. Enfilez ça, ensuite Michiru vous maquillera.
Shûichi commença par mettre la longue perruque rose qui était dans le sac et s'aperçut avec étonnement que la tenue consistait en une queue de poisson mauve et argentée et des coquillages blanc nacré qui se collaient sur la poitrine. Il y avait également une couronne faite de perles nacrées à mettre dans les cheveux. Il s'habilla et se déplaçant tant bien que mal avec sa queue de poisson, alla se faire maquiller par Michiru. Elle semblait avoir de meilleures dispositions envers lui, aujourd'hui.
-Ne t'en fais pas, Shû-chan, je vais te rendre aussi ravissant qu'une vraie sirène! Lui promit-elle.
Shûichi lui sourit. Il n'était pas rancunier et au fond, cette petite était mignonne et attachante.
-Je compte sur toi, dit-il alors qu'il la voyait appliquer des paillettes mauves et argentées sur son visage.
- Au fait, tu as été super, au concert! Dit-elle. Je suis devenue fan de Bad Luck!
-Ca me fait très plaisir, se réjouit Shûichi, sincère.
-Au fait, ton ami, le guitariste aux cheveux longs, comment s'appelle-t-il?
-Hiro, répondit Shûichi.
-Est ce qu'il a une petite amie? Demanda-t-elle, les joues rougissantes.
-Oui, désolé. De toute façon, il est un peu vieux pour toi, tu ne crois pas?
Michiru fit la moue.
-Tu as raison, admit-elle. Tiens, regarde, j'ai terminé, dit-elle en lui montrant un miroir.
Shûichi en eut le souffle coupé. Il ressemblait à une magnifique princesse des mers. Il jeta un oeil à Shaolan et Suguru. Ils n'étaient pas mal non plus. Suguru arborait une perruque d'un noir bleuté qui lui allait à ravir. Shaolan était tout aussi ravissant avec sa queue de poisson vert foncé.
Tôru, Yûjirô et Mikoto s'approchèrent d'eux et les regardèrent d'un air émerveillé.
-Nos nouvelles princesses sont merveilleuses, n'est ce pas, Yûjirô? Dit Tôru.
-C'est vrai!Nous, nous n'avions pas fait les sirènes, dit Yûjirô. Allez, mettez vous devant le décor!
Shûichi, Shaolan et Suguru se mirent devant le décor et se firent photographier par monsieur Hara. Ils prirent une vingtaine de poses différentes.
-Qu'allez vous faire de ces photos? S'enquit Shûichi lorsque la séance fut terminée.
-Quelle question! Nous allons les vendre parmi les produits de la Princess Shop! Dit Yûjirô.
-Avec ces ravissantes poupées sirènes! Dit Tôru en leur montrant une boîte de poupée sirène aux cheveux roses, à l'effigie de Shûichi. Elle était ravissante.
-Je l'achète! Dit Shûichi, émerveillé.
Peu après, les photos, ainsi que les poupées, se vendaient comme des petits pains dans la Princess Shop. Michiru avait acheté une poupée à l'effigie de son frère et Shaolan avait acheté une poupée le représentant pour l'offrir à Sakura. Elle aimait beaucoup sa première poupée-Shaolan, avait-elle dit. Les princesses durent faire leurs adieux aux élèves en leur faisant des sourires rayonnants. Certains avaient même sorti les mouchoirs.
-Passez de bonnes vacances et révisez bien! Dirent les princesses.
Ils se rendirent à la princesse Shop où se trouvaient Tôru, Yûjirô et Mikoto. Ce dernier s'apprêtait à partir.
-Notre Miko-chan nous délaisse pour sa copine! Geignirent Tôru et Yûjirô en faisant mine de sangloter.
Mikoto rougit et grimaça.
-Ah,non! Vous n'allez pas me faire le même cinéma que la dernière fois! Protesta-t-il.
-Tu as une copine, Mikoto? C'est chouette! Dit Shûichi.
-Oui et ces deux là n'arrêtent pas de m'embêter car ils sont jaloux, répondit Mikoto en jetant un regard agacé à ses deux amis.
-Nous, jaloux? Dirent Tôru et Yûjirô d'une même voix.
-On pourrait très bien avoir une copine, si on veut! Dit Yûjirô.
-C'est clair! Renchérit Tôru.
À ce moment là, Mitaka passa près d'eux.
-Alors pourquoi êtes vous encore seuls, dans ce cas? Persifla-t-il.
-La ferme! rétorqua Yûjirô.
-Toi non plus, tu n'as pas de copine, d'abord! Ajouta Tôru.
-J'ai Akira, cela me suffit, dit-il en prenant Akira Sakamoto par la taille.
Cela fit rougir ce dernier et agaça Tôru et Yûjirô au plus haut point.
-Laisse Akira tranquille! S'énerva Tôru.
-Il n'est pas gay comme toi!S'exclama Yûjirô.
Mitaka eut un sourire moqueur.
-Cela n'a pas l'air de le déranger, fit-il remarquer. Et moi, au moins, j'assume. Je n'en dirais pas autant de vous.
Sa remarque mit le feu au poudres.
-Nous ne sommes pas gays! Hurlèrent Tôru et Yûjirô.
Certains lycéens s'arrêtèrent, les regardant d'un air inquiet.
-Arrêtez, tout le monde nous regarde, intervint Akira.
Tôru et Yûjirô se turent, rouges de colère et de honte. Akira jugea bon de changer de sujet.
-Qu'est ce que vous avez prévu, pendant les vacances? S'enquit-il.
-Je rentre chez mes parents et on va faire une virée à Tokyo, avec mes amis, dit Shûichi.
-Pareil, dit Suguru.
-Et toi, Shaolan? Demanda Akira.
-Je rentre en Chine au mois d'août.
-Bon, alors je vous souhaite de bonnes vacances, dit Akira. Félicitations, vous avez fait de l'excellent travail en tant que princesses.
Tôru et Yûjirô acquiescèrent.
-C'est vrai! Dirent-ils en choeur.
Shûichi esquissa un sourire, flatté.
-Merci, dit-il. Et moi, je suis content d'avoir fait votre connaissance. Ainsi que celle de Shaolan et Suguru, ajouta-t-il en regardant ses amis.
-Moi aussi, dit Shaolan en souriant.
-C 'est pareil pour moi! Dit Suguru.
Sur ces mots, ils firent leurs adieux à l'association des élèves et regagnèrent le dortoir pour faire leurs valises.
XXX
Le premier jour des vacances était enfin arrivé. Eiri conduisait en suivant les indications de Shûichi, une main sur le volant, l'autre dans celle de son amant. Il était anxieux, même s'il tentait de le cacher à Shûichi avec son habituelle désinvolture. Et si ses parents ne l'acceptaient pas? Que ferait-il? Serait-il obligé de passer deux mois sans voir sa précieuse tête rose? Non. Il ne pouvait le supporter. Si jamais ses parents ne voulaient pas qu'il reste avec eux, il kidnapperait Shûichi pendant les mois de juillet et août. Shûichi lui pressa la main, interrompant le fil de ses pensées.
-Ca va, Eiri? Tu as l'air préoccupé! S'enquit-il.
Eiri lui adressa un sourire.
-Non, tout va bien, mon chéri.
Il ne lui confierait pas ses craintes. Il tenait à rester maître de lui même devant ses parents, pour que Shûichi sente qu'il avait une épaule sur laquelle s'appuyer. Shûichi lui pressa à nouveau la main.
-On est arrivés, dit-il.
Eiri inspira profondément pour garder son calme et se gara. Il prit le bouquet de roses qu'il avait acheté et sortit de la voiture, en compagnie de Shûichi. Celui ci sonna à la porte. Peu de temps après, une femme d'une quarantaine d'années, encore jolie, leur ouvrit. Elle ressemblait beaucoup à Maiko, avec ses cheveux bruns et surtout ses grands yeux bleus. Son visage s'éclaira lorsqu'elle reconnut son fils.
-Shûichi, mon chéri! Tu as embelli! Maiko est déjà arrivée, elle...
Elle s'interrompit en apercevant Eiri, qui lui adressait son plus beau sourire, celui qu'il offrait à ses conquêtes et qui tenait son magnifique bouquet de roses. Elle lui adressa un regard émerveillé. Manifestement, elle était sous le charme.
-Bonjour, madame Shindô, dit-il d'une voix séduisante. Je suis enchanté de faire votre connaissance et je vous remercie de m'accueillir.
-C'est un plaisir! Dit-elle, séduite. Entrez donc!
Eiri et Shûichi obtempérèrent. Eiri donna le bouquet à madame Shindô et elle le mit dans un vase. Eiri salua le père de Shûichi, un bonhomme à l'air sympathique et s'assit sur le canapé à côté de lui. Madame Shindô leur servit à chacun une part de cake au citron avec un verre de jus de fruits.
-Hé, hé, ces petits jeunes! Alors, qu'est ce que vous faites dans la vie? S'enquit le père de Shûichi.
-J'écris. Mes histoires sont publiées dans le Papillon noir.
-Le Papillon noir? Répétèrent monsieur et madame Shindô d'une même voix.
-Oui, répondit Eiri. Vous connaissez?
-Un peu que l'on connaît! S'exclama la maman de Shûichi. Votre roman feuilleton a connu un succès incroyable! Vous êtes bien Eiri Yuki?
Eiri lui sourit.
-Oui, c'est bien moi, dit-il.
-J'aime beaucoup ce que vous faites! S'enthousiasma madame Shindô.
-Hé, hé,hé. Vos histoires sont très bien écrites, renchérit monsieur Shindô.
-Hé bien, je suis content que cela vous plaise, dit Eiri.
Shûichi prit une profonde inspiration et prit la main d'Eiri.
-Papa, maman, j'ai quelque chose à vous annoncer. Cela risque de vous choquer. Eiri est mon petit ami. Nous sommes amoureux l'un de l'autre, lui et moi.
Pendant un instant, tout le monde resta silencieux. La mère de Shûichi écarquilla les yeux de surprise, tandis que son père restait imperturbable.
-Hé bien, c'est...surprenant, finit par dire madame Shindô. Mais cela ne nous dérange pas. Pas vrai, chéri?
-Hé, hé, hé. Bien sûr que non, dit le père de Shûichi.
Eiri se détendit. C'était comme si un poids venait de lui être ôté des épaules. Il était immensément soulagé.
-C'est vrai? S'étonna Shûichi. Cela ne vous dérange pas?
Sa mère le regarda affectueusement.
-Bien sûr que non. Nous sommes ouverts d'esprit et ton ami a l'air tout à fait charmant. Nous serions ravis de l'accueillir dans la famille.
Eiri songea que Shûichi avait beaucoup de chance d'avoir une telle famille. Son père à lui avait beau idolâtrer Shûichi, il était dur et sévère avec lui. Même si ces derniers temps, il s'était radouci.
XXX
Eiri et Shûichi déposèrent leurs affaires, prirent Maiko et reprirent la route pour Tokyo. Le trajet dura une heure. Ils retrouvèrent leurs amis devant le café Cat's eyes. Eri et Hiro étaient là, main dans la main, ainsi que Shaolan et Sakura, Suguru et Tomoyo, Karasuma et Tenma, ainsi que Tatsuha. Maiko le rejoignit pour l'embrasser.
-Karasuma-kun vient juste de faire sa déclaration à Tenma, gloussa Eri. Il lui a dit qu'il était revenu des Etats-Unis exprès pour elle.
-C'est vrai, confirma Karasuma.
Maiko interrompit ses embrassades avec Tatsuha.
-C'est super! Je suis contente pour vous! S'exclama-t-elle.
Eiri et Shûichi s'installèrent à côté d'eux et ce dernier commanda une coupe guimauve, tandis qu'Eiri avait choisi une coupe thé vert, avec des boules de glace au thé vert, nappées de fromage blanc et de gingembre. Ils se firent mutuellement goûter leurs glaces. Ensuite, ils se promenèrent en ville. Maiko et les autres filles dévalisèrent les boutiques de vêtements. Eiri et Shûichi disputèrent huit parties de DDR. Shûichi gagna quatre fois, ainsi qu'Eiri. Il était très fort, autant que Shûichi. C'était la première fois qu'il se retrouvait face à un adversaire aussi coriace.
Ensuite, en sortant, à leur grande surprise, ils aperçurent une boutique dont l'enseigne rose était Princess Shop.
-Vous voyez ce que je vois? S'exclama Shûichi.
-Ouais, dit Eiri.
-C'est incroyable! S'exclama Suguru. Ils n'ont pas pu ouvrir une boutique aussi grande, à Tokyo en plus!
-Apparemment, si, dit Hiro.
-On va y jeter un oeil? Dit Shûichi, enthousiaste.
Ils traversèrent la route et entrèrent dans la boutique. C'était impressionnant. Les murs étaient roses pâle et il y avait un étage. Il y avait toutes sortes d'objets, ainsi que des uniformes de princesses et même des mangas sur lequels il y avait marqué Histoires de Princesses. Shûichi prit un manga, Maiko et les autres filles choisirent des uniformes de princesses et ils allèrent à la caisse. Tôru et Yûjirô les encaissèrent.
-Salut les gars! Dit Tôru avec un sourire de princesse. Alors, vous passez de bonnes vacances?
-Super! Dit Shûichi. Mais comment avez vous pu ouvrir votre boutique?
-Notre stand au lycée a eu tellement de succès que nous avons décidé d'ouvrir notre site web de vente en ligne. Il a eu énormément de succès, à tel point qu'on nous a proposé d'ouvrir notre boutique à Tokyo. Nous profitons des vacances pour y travailler et après la terminale, nous allons nous consacrer à cette boutique. Mais nous avons d'autres employés, en attendant.
-C'est génial! S'exclama Shûichi. Je suis content pour vous!
Eiri le prit par la main.
-Bon, nous on va vous laisser, dit-il. On revient.
-Ok! Dit Tôru. À tout à l'heure!
Eiri et Shûichi sortirent de la boutique, main dans la main.
-Qu'est ce que tu voulais me montrer? Demanda Shûichi, intrigué.
-Tu verras, dit Eiri avec un sourire mystérieux, qui le rendait plus séduisant que jamais.
Ils se rendirent à la librairie la plus proche. Là, Eiri chercha et trouva un roman. Il y avait écrit La princesse écarlate, en lettres argentées sur fond noir. Une rose rouge était représentée sur le livre.
-La princesse écarlate...mais c'est ton roman! S'exclama Shûichi.
Eiri lui sourit.
-Ouais. Et regarde un peu ça.
Au bas du roman, il y avait un ruban sur lequel était écrit « plus de deux cent milloins d'exemplaires vendus. »Shûichi releva la tête vers Eiri, émerveillé.
-C'est merveilleux! Dit-il, ravi.
-Maintenant, je peux vivre de mes écrits, dit Eiri. Je n'ai plus besoin d'être surveillant. D'ailleurs, je ne te l'ai pas dit mais je me suis trouvé un appart. Voudras tu vivre avec moi?
Shûichi se jeta à son cou.
-Avec plaisir! Dit-il.
Ils s'embrassèrent et main dans la main, retournèrent à la Princess Shop.
FIN
(1) Ceux qui ont lu hankimi reconnaîtront le charmant pot de colle du terriblement sexy docteur Uméda!