Disclaimers : Mon imagination n'appartient qu'à moi mais pas les personnages

Non vous ne rêvez pas, voilà enfin la fin de Reviens-Moi !

J'avais d'ailleurs déjà publié ce chapitre sous un autre nom donc c'est normal si certain d'entre vous reconnaissent le texte.

J'y ai changé pas mal de chose mais, c'est ce chapitre (écris depuis longtemps) qui m'a permis de tracer la ligne directive de l'histoire.

Merci à JTFLAM, à Nounou, à Cathyet à tous ceux qui m'ont laissé des reviews en se connectant !

Bonne Lecture !


Reviens-moi

Son père avait vraiment des idées farfelus, parfois.

Fallait dire que depuis plusieurs mois, une lourde et profonde tension régnait au sein de la demeure des Cullen. En fait, c'était depuis que Bella et lui s'était séparé.

Il croyait qu'elle l'aimait et était rapidement venu à son chevet en lui demandant de quoi elle souffrait.

La cruelle lui avait répondu qu'elle avait eu une fausse couche mais que tout allait bien pour elle.

Une fausse couche...

En ces trois mots, toutes ses illusions d'une vie heureuse s'étaient évanouies.

Bella l'avait trompé avec un autre.

Bien sûr, elle avait clamé son innocence et attesté qu'il avait été le seul mais ce n'était que des mensonges.

Il était connu que seul les vampires de sang-pur pouvait avoir des enfants. Ceux qui comme lui et les autres membres de sa famille avaient été mordu devenaient stériles.

Ce ne pouvait donc pas être son enfant !

Edward avait passé des jours à rester enfermé dans sa chambre, ne voulant parler à personne et déprimant sur la trahison de celle qui avait dis l'aimer.

Ses frères et sœurs avait tout essayé pour lui changer les idées, sans succès, mais là Carlisle avait fait fort à l'obliger à s'infiltrer dans un hôpital dans lequel il avait travaillé deux siècles plus tôt pour y retrouver son vieux bloc-note contenant toutes ses réflexions sur les us et coutumes des vampires.

Trois semaines qu'il parcourait le pays pour retrouver ce vieux machins, sans le moindre espoir.

S'accroupissant avant d'ouvrir le dernier tiroir du bureau poussiéreux, il en révéla lentement son contenu, soit une pile de notes griffonnées impeccablement empilées dans un dossier et un ou deux stylos recouvert par la paperasse.

Toujours aucune trace de ce maudit bloc-note !

Las, il laissa ses doigts effleurer doucement les tubes de verres sur l'étagère en se rappelant le discours de Carlisle lorsqu'il avait décidé d'accepter une mutation et ainsi quitter l'Amérique pour l'Angleterre.

C'était soit-disant une bonne occasion pour changer d'air. Il avait d'abord cru à une blague mais vu l'enthousiasme de sa famille il avait dû accepter l'idée de leur départ.

Humant un parfum qui commença petit à petit à lui tourner la tête, il quitta le bureau et en suivit les effluves jusqu'au moment où il vint s'arrêter devant une porte à battant où il était écrit PSYCHIATRIE.

La poussant, il poursuivit son chemin, se fiant à son odorat et finit par ouvrir la porte de la chambre d'hôpital d'où provenait cette douce senteur. Étonné, il y découvrit un enfant assit dans un coin de la pièce en train de feuilleter un magazine. Celui-ci s'arrêtait de temps en temps, déchirait une image et la posait sur un tas de feuilles à côté de lui, sans remarquer la présence d'un intrus.

Edward s'approcha doucement de lui, bridant ses pulsions avant de prendre la parole.

"Heu, bonjour."

Le garçon le regarda un moment, puis se replia doucement contre le mur pour créer un plus grand espace entre eux deux. Il voulut s'approcher une autre fois mais l'autre lui lança un regard qui l'en dissuada. C'était un mélange entre le dédain qu'elle semblait lui inspirer et la colère d'être dérangé.

Il arrêta son mouvement et se mit à observer les objets présent dans la pièce. Outre le magazine et le tas d'images déchirées il y avait une boite en carton. Peut-être que l'odeur qu'il recherchait venait de là ? Intrigué, il tendit la main pour l'ouvrir tout en guettant la moindre réaction du gamin. Celui-ci surpris, leva instantanément la tête vers lui, se désintéressant momentanément de son découpage pour suivre ses mouvements. Il le regarda sortir plusieurs magazines et une chemise en carton d'où s'échappait quelques images. A cette vision, sont regard se durcit et il arracha la chemise des mains de l'inconnu. D'un air désapprobateur, le garçon le regarda en coin.

"Par…pardon… Je ne savais pas que je ne pouvais pas y toucher."

Edward s'attendait à une réaction plus virulente et fut surprit de constater que le regard colérique de l'autre s'était adouci d'un seul coup.

"Brille..."

Le garçon quitta ses découpages et se releva brusquement afin de lui faire face. Edward resta étonné quelques secondes en voyant celui qu'il prenait pour un enfant se retrouver quasiment à sa taille et observer attentivement son visage.

"Brille."

Edward baissa doucement le tête, triste pour cet être innocent enfermé dans ce lieu. Il sentit soudain quelque chose de différent. C'était chaud et ça l'obligeait à tourner la tête. Il la releva et ses yeux s'agrandirent en comprenant à quoi était ce mouvement. Il sentait la chaleur qui irradiait de l'autre et elle semblait le réchauffer. Le jeune avait posé sa main sur sa joue pour l'obliger à le regarder et approcha doucement son visage jusqu'à être à quelques millimètres d'Edward qui n'y comprenait décidément rien.

"Brille."

Front contre front, il plongea son regard doré dans les émeraudes du brun qui après quelques instants poussa un cri de joie et se jeta à son cou. Se redressant, il observa longuement les deux perles d'or qui le fixait en retour puis replaçant sa main sur la joue glacée de son vis-à-vis, il laissa ses doigts sillonner cette douce peau en poussant un long soupir de soulagement et en se lovant à nouveau dans le cou d'Edward.

Celui-ci figé, se laissa petit à petit dominé par son instinct lorsque l'odeur entêtante réapparu et entraîna à terre la masse vivante serrée contre lui. Le temps se figer lorsque ses canines s'allongèrent.

Fébrile, il se pencha et lécha langoureusement le cou de sa future victime, avant de l'embrasser tendrement et d'y plonger ses dents voracement. Le fumet appétissant du sang de cet humain le faisait frissonner de délice. C'était de là que provenait l'odeur qui le narguait, de ce garçon.

Plus il buvait, plus il en voulait. Il en perdait limite la raison face à ce parfum qui noyait ses sens, en le forçant à en devenir accro. Il en désirait plus, toujours plus. Il continua à pomper goulûment ce liquide vital en sentant une douce chaleur commença à naître dans son bas ventre. Ce ne fut que lorsque le corps dans ces bras se fit mou qu'il finit par être repus et entreprit de lécher avec application la morsure, complètement perdu mais entièrement satisfait. Les yeux fermés et le souffle légèrement coupé, il savourait les restes de ce plaisir intense.

"Pourquoi es-tu si bon ?" murmura-t-il en fixant les yeux vert qui s'ouvrirent avec la plus grande difficulté pour se révéler vide et perdu, jusqu'à ce qu'il se fixe sur la personne assise à ses cotés et qu'un sourire illumine le malade.

"Brille."

Edward laissa échapper un mince soupir. Il avait l'impression d'être face à un enfant, qui regardait le monde avec stupidité et ignorance. Doucement, il s'approcha de lui et lui demanda d'une voix tendre et inquiète.

"Ça va ?"

Leurs yeux se recroisèrent, doré contre émeraude. Edward s'empressa de retenir sa respiration, l'odeur était enivrante depuis tout à l'heure et les yeux de celui qui dégageait ce parfum n'étaient pas pour l'aider. Tout ce qu'il réussit à obtenir en réponse fut un sourire innocent du garçon. Il avait presque pitié de voir une personne comme ça enfermé ici. Trop innocent, empli de solitude et de quelque chose d'autre qu'il n'arriva pas à identifier, ce gamin n'était pas méchant, ni même fou. Juste un petit ange innocent perdu dans ce monde.

"Je m'appelle Edward. Edward Cullen, et toi ?"

Il n'y eut pas de réponse mais l'éclat brillant dans les yeux émeraude lui fit savoir que le brun avait comprit sa demande.

"Si tu veux pas me donner ton nom, ce n'est pas grave."

"24."

Il écarquilla les yeux à cette réponse, ce numéro. C'était celui de la chambre. Ainsi personne ne lui avait jamais dit son nom, pauvre enfant. Ce dernier, loin de se préoccuper des pensées qui secouait son visiteur, jouait avec ses mains. Il semblait s'amuser à les déplier doigt par doigt, puis à les replier, à tirer un peu sur un, à parcourir la paume du bout des doigts et poussa un cri de joie quand par réflexe Edward bougea l'un de ses doigts.

Il passa ses doigts dans les cheveux noirs du garçon, balayant ses mèches brunes pour lui dégager le visage.

« Je vais prendre soin de toi. »Promit-il doucement en coinçant les cheveux de '24' derrière son oreille droite.

La tête de '24' arrivait juste sous le nez d'Edward, et inconsciemment il sentit l'odeur qui se dégageait de ces cheveux. C'était quelque chose de légèrement boisé, de frais, c'était son odeur. Fermant les yeux pour mieux se concentrer sur cette odeur, il perdit complètement la notion du temps et baissa sa garde.

"C'est l'heure de la piqure !"

Edward sursauta au son de cette voix, poussant involontairement l'être dans ses bras et lui faisant perdre l'équilibre. La porte s'ouvrit sur une infirmière qui en le voyant déclara d'un ton professionnel que les visites étaient finis pour aujourd'hui. Lui lançant un regard d'excuse, elle l'observa prendre la direction de la sortie et commença à s'avancer vers le malade.

"Brille !"

'24' paniquait de plus en plus en plus en voyant l'autre partir. Il s'arracha à la prise sur son bras qu'avait l'infirmière pour aller se réfugier dans un autre coin de la chambre. Le voyant si désemparé, le vampire voulut le rejoindre mais l'infirmière l'en empêcha en le retenant à son tour.

"Pourquoi ?"

Pour toute réponse, elle lui montra '24' qui commençait à se bercer d'avant en arrière les mains sur les oreilles.

"Sortez calmement, il est en train de faire une crise."

Il tenta de protester mais elle le devança.

"Une telle crise peux devenir extrêmement violente et j'aurais de nombreux problèmes si vous étiez blessés. Sortez à présent."

A regret, il accepta d'obéir afin de ne pas trop attirer l'attention sur lui et laissa l'infirmière et '24' seuls dans la chambre.

''Je reviendrais.'' Significativement, il plongea une dernière fois son regard dans les yeux émeraude brillant d'étincelles qu'il se sentait capable d'admirer pendant des heures.

Oui, c'était sûr, il reviendrait.

'24' voulut suivre son nouveau compagnon hors de la chambre, mais l'infirmière le lui interdit doucement en le repoussant par la poitrine.

Les yeux du jeune homme la fixèrent, se plissant avec colère et accusation tandis que l'infirmière alors qu'elle se rapprochait de lui, se demandait si elle ne devait lui préparer un sédatif.

Ce patient était avec eux depuis un an maintenant, ayant été transféré d'un autre hôpital après avoir été trouvé inconscient dans la rue. Le jeune homme avait fini par avoir confiance en elle et généralement quand ces crises survenaient, elle arrivait à le calmer sans avoir recours à une quelconque médication.

« Aller, calmes-toi. Tout va bien. »

Elle constata avec joie qu'il se calmait.

« Il est temps pour toi de prendre tes médicaments et de dormir. »Dit-elle doucement, alors qu'elle lui montrait un plateau contenant un petit gobelet de pilule et un verre rempli d'eau.

Elle observa avec un froncement de sourcil le visage du patient se plisser alors qu'il se concentrait.

Allait-il faire une nouvelle crise ?

'24' était loin des pensées de la femme. Il avait une drôle d'impression. C'était comme s'il y avait quelque chose dans son esprit qui se débattait pour être saisit. Un souvenir lui revint. C'était flou mais il pouvait entendre la voix de l'homme à la peau si froide qui lui avait dit s'appeler Edward.

Il parlait, appelant un nom qui sonnait suavement à ses oreilles. Sans savoir pourquoi, il savait que c'était le sien. Son nom...

«A... Ri... S... On... » Bégaya-t-il concentré dans sa tâche.

« Harrison ? »Devina étonné l'infirmière. « C'est ton nom ? »

Lorsque le jeune homme sourit et hocha la tête, elle répéta lentement : « Harrison. »

« A...Harri…Son. »Répondit joyeusement le patient, se pointant du doigt.

« C'est très bien ! Tu te souviens de ton nom, mon chéri. »

Elle sentait l'excitation monter. C'était bien la première fois depuis son arrivé qu'il était capable de se souvenir de son passé.

« C'est magnifique ! »

Le garçon, Harrison comme il semblait s'appeler, engloutit les comprimés qu'elle lui avait indiqué avant de les faire passer avec un verre d'eau.

Puis une fois que les lumières furent éteintes, il bondit presque aussitôt dans son lit , tira les couvertures jusqu'à son menton et se blottit contre le coin du mur.

« Dors bien, petit. »

Refermant la porte derrière elle, elle ne remarqua pas que le tatouage sur le cou de son patient, représentant une croix avec une rose enroulée autour, brillait d'un éclat écarlate.

Le sceau de revendication s'était réactivé.

F.I.N


Voilà, voilà...

Heureux ?

Merci à vous d'avoir aimés et soutenus cette histoire ! Je vous adoreuh !

Mes autres histoires seront reprises durant les vacances. Là je suis en stage à l'étranger.

IMPORTANT : J'ai pensé qu'il serait bien d'écrire une préquelle à cette histoire pour que vous découvriez la vie d'Harry, d'Edward et des autres avant le drame (le bûcher).

La fiction portera le nom suivant : Aimes-moi.

Seulement, le voulez-vous ?

Si c'est oui, je commencerai à poster dès cette semaine (ce sera mon défi fiction durant mon stage pour décompresser).