Auteur : Akarisnape.

Fanfiction : La Psychologie selon Bouddha.

1er chapitre : L'élu des dieux

Genre : à l'heure actuelle, je sais pas…

Pairing : …Shakka dans ce chapitre. Mention d'Aiolia/Marine.

Pitch : Vous avez lu l'Instant X ? Non ? Ce n'est pas grave. Venez donc voir les aventures de celui qui est le plus loin des hommes et qui décide de les étudier. Quoi de mieux que de se mêler de leur histoire de cœur ? L'histoire commence avant l'instant X mais fan du Shun/Ikki pas d'inquiétude !

Disclaimer : les personnages malheureusement ne sont pas à moi. (ni à vous !) L'histoire de cette fanfic par contre...^^

Note : je compte mettre Aphrodite avec un spectre, mais je ne sais pas encore lequel et j'aimerais bien avoir votre avis^^

Note 2 : voila le premier chapitre ! J'attends vos review avec impatience ! Et si vous avez des propositions de couples, faites le moi parvenir !


Incipit : L'élu des dieux

Il y a des hommes n'ayant pour mission parmi les autres que de servir d'intermédiaires; on les franchit comme des ponts, et l'on va plus loin. [Gustave Flaubert]


Je me trouve soudainement sur la terre ferme. La vérité saute alors à mes yeux. La déesse Athéna a trouvé le moyen de forcer Hadès –ou la quelconque instance chargé de nos âmes vu qu'il est censé être mort- à nous ressusciter. Normalement, tout humain lambda devrait sauter de joie quand il apprend qu'il a le droit d'avoir une nouvelle vie. Moi je ne pouvais.

Premièrement, je m'apprêtais à rejoindre les autres Bouddha et mon guide Siddhartha Gautama dans le nirvana. Moi qui ai résisté aux trois poisons de l'esprit : l'avidité, la colère et l'ignorance ou l'indifférence. Moi qui allait quitter le Samsara, ce cycle de renaissances qui prolonge indéfiniment la souffrance. Moi qui allait me réveiller de ce cauchemar, de chasser la confusion et l'illusion pour être illuminé par la réalité, briser le cycle éternel pour atteindre la délivrance du nirvana. Moi qui m'efforçait de ne pas nuire aux être vivants, ne pas prendre ce qui n'est pas donné, de garder la maîtrise de mes sens, de ne pas mentir ou d'user de paroles inutiles ou calomnieuses, de ne rien convoiter et de ne pas haïr. J'étais interdit de le rejoindre pour le moment. Etait-ce ma punition pour ne pas avoir découvert la vérité sur les actions de Saga ?

Deuxièmement, quand on ressuscite ce n'est pas forcement dans la douceur. Voir son âme arrachée au repos tant attendu, se retrouver dans un corps physique alors que juste avant on étendait notre corps psychique le plus loin possible sans entrave et sans limite à de quoi énerver. Mais je ne m'énerve pas, je dois rester étranger à tout sentiment. Retrouver les cinq premiers sens est perturbant. Même pour un adepte de leur suppression. Surtout sans cosmos.

Tout d'abord l'ouïe. Les oreilles qui se débouchent, on entend les lugubres cris des corbeaux, les envoyés de la mort. On a envie de leur dire de se taire, qu'il nous faut du calme, mais on ne peut pas.

Puis l'odorat et le gout se remettent à fonctionner. Il y a une drôle d'odeur de cendre dans ma bouche, contrastant avec le vent glacial de la nuit que j'inspire. Oui le vent porte une odeur, mais il est très changeant. Pour le moment, c'est une forte odeur de marbre souffrant et de terre meurtris. La vue est un peu embrouillée, mais elle reviendra. Je remarque que je suis entouré de débris et qu'il y a quand même de jolis cratères autours de moi. Je peux voir aussi un caisson lumineux et auréolé de lumière. L'armure de la vierge. Je dois être dans les restes du temple de la vierge, c'est le dernier endroit ou elle peut se trouver après tout. Des deux côtés se trouvent deux autres caissons dont la lumière de la lune illumine d'argent. Lotus et Paon…Shiva…Aghora. Mes disciples…Je me demande si eux aussi ils ont été ramené à la vie.

J'essaie de bouger la tête. Et la…la douleur…Elle revient…La sensation du toucher. Le corps qui exprime sa souffrance, le cerveau jusque la un peu atrophié éveille tout ses signaux de détresse. Le cœur qui bat frénétiquement, comme si qu'il voulait sortir de ce corps mortel. Les entrailles qui se tordent. Les muscles tétanisés, encore meurtris par la violence de nos actes. Le vent qui brule les poumons de son glacial souffle. La terre et les cailloux qui meurtrissent le dos.

Avant de sombrer encore dans l'inconscience, j'entends et je sens des serviteurs me transporter.

« Ne vous inquiétez pas seigneur Shakka, vous irez bientôt mieux. »


Cinq jours plus tard, nous sommes dans une infirmerie du palais popal. Plus ou moins mal en point, tout le monde se remet difficilement de la renaissance. Surtout ceux qui ont eu affaire a mon Ten Ma Kô Fuku. La privation de leurs cinq sens a été douloureuse, leur retour est pire. Ça fait cinq jours que nous sommes la et j'ai toujours l'impression d'être passé dans un broyeur. C'est assez étrange d'expérimenté la douleur, car avec mon entrainement de chevalier de la vierge, je ne suis normalement pu censé l'éprouver. Certains d'entre nous on vu leur apparence changer. Shion et Dohko par exemple malgré leur 260 ans on retrouver leur corps de jeunesse tandis qu'Aioros qui était censé être mort à quatorze ans à son apparence adulte. Les serviteurs s'occupent tant bien que mal de nous quand notre déesse Athéna arrive, majestueuse avec son sceptre et décalée dans cette infirmerie un peu délabrée. On peut voir son puissant cosmos s'échapper du corps de son hôte et nous enroulé dans un cocon bienfaisant. La déesse de la sagesse prend alors la parole :

« Bon retour parmi les vivants chevaliers, grand pope. Vous vous demandez certainement comment votre retour à la vie a pu avoir lieu. Et bien c'est un assez beau concours de circonstance. Mon père Zeus et la plupart des dieux qui l'ont accompagné, sont de retour de leur long voyage de dimension. Bien entendu, il nous a un peu tiré les oreilles à Poséidon, Hadès et moi. Et oui, Hadès est bien vivant, on a besoin de lui pour l'au delà. Bref, étant la gardienne de la terre, j'avais besoin de chevaliers pour m'aider à sa sauvegarde. Père a accédé à ma requête et vous voila de retour à la vie. Bien entendu, Poséidon étant le gardien des eaux, ses marinas sont bien vivant en Atlantide, Kanon aussi est là bas vu qu'il est le dragon des mers. Et il en est de même pour les spectres d'Hadès. Père a demandé un cessé le feu général et un pacte de paix entre nos trois sanctuaires. Quiconque s'attaque à l'autre se verra sévèrement sanctionné par Zeus lui-même. Bien entendu, nous n'avons pas vraiment d'ennemi pour le moment et c'est essentiellement pourquoi j'ai demandé à ce que vous soyez ressuscité. Je me suis rendu compte que vous n'avez pas vraiment eu votre propre vie alors je vous offre une seconde chance de la vivre pleinement ! »

Sur les bonnes paroles de la déesse, son cosmos décru considérablement et Saori nous fit alors face.


Peu de temps après, je peux sortir de l'infirmerie. J'ai encore du mal à me déplacer et je ne sens plus mon cosmos. Porter mon armure est une véritable épreuve, j'ai l'impression d'avoir le monde sur mon dos. Je suis obligé d'ouvrir les yeux pour ne pas me cogner, la perte de mon cosmos ne me permet plus de reconnaître les obstacles. Mais je ne me plains pas. J'essaie de méditer mais je n'y arrive pas. Mu aussi est déjà sortit. Avec lui je suis apaisé. La déesse nous a accordé une nouvelle vie pour qu'on puisse en profiter et je compte bien lui faire honneur.

J'ai pu serrer dans mes bas mes plus puissants disciples : Shiva et Aghora qui était réapparus en Inde. Pour plus de faciliter, Saori a fait revenir tout les chevaliers au Sanctuaire. Je lui en suis très reconnaissant.

Quelques jours plus tard, la plupart des Ors et un pope plus ou moins cabossés ont quitté les lits.

N'ayant presque plus de cosmos, j'ai pu observer à loisir mes compatriotes. Pas seulement les Ors, j'ai analysé le comportement des bronzes, des argents, des gardes, mais aussi des serviteurs. J'ai pu constater une grande fracture au sein du sanctuaire.

Les Ors restent cloitrés dans leur demeure ou au palais du pope quand celles-ci sont trop endommagées. Les tensions sont très vite montées. Tous reprochant à l'autre quelques choses. Je ne me fais pas de soucis. Pour les Ors, un bon règlement de compte avec les poings et ils se calmeront.

Je m'inquiète surtout pour les castes inférieures. Les argents méprisent les autres. Les bronzes en veulent à Saori de favoriser les chevaliers divins et se sentent délaisser. Les gardes se terrent dans un coin quand ils ne doivent pas travailler, les serviteurs rasent les murs pour éviter d'être pris entre deux feux. On critique ceux qui sont revenus en temps que spectres d'Hadès-même les ors !-, une hérésie pour les fanatiques.

Ikki m'a vaguement parler des films de western et j'ai l'impression qu'il se passe quelque chose dans ce genre là au sanctuaire. Ils se tirent dans les pattes et s'énervent en mettant à sac le saloon, sans prendre en compte le pauvre avis du gérant.

Les chevaliers sont des dynamites et il ne manque plus que l'étincelle pour que le sanctuaire s'embrase. J'ai essayé d'en parler à Saori, mais celle-ci a préféré partir du jour au lendemain du sanctuaire avec ses petits chéris. Shun n'a même pas eu le temps de serrer dans ses bras son ancien maître. Shiryu a vaguement eu le temps de parler avec Dohko, et Hyoga n'a même pas eu un moment pour voir Camus, celui-ci étant encore en soins. Marine était triste que son élève ne vienne pas la voir, celui-ci restant toujours avec Saori pour combler la moindre de ses demandes. Ikki lui, ne veut même pas voir son maître, l'entrainement à Death Queen Island lui est encore au travers de la gorge.

J'ai essayé d'en parler à Shion, mais celui-ci est débordé, il doit rattraper les bourdes de Saga et rendre les comptes du sanctuaire –pas fait depuis des lustres- au véhicule terrestre de notre déesse.

Pour la première fois, j'ai comme qui dirait lâchement fuit –je préfère plutôt le terme de replis stratégique- dans un bois le plus éloigné de la tension du sanctuaire –assez difficile quand on est sur une île. C'est peut être la peur de revenir aux temps incertain après la mort de Shion ?

Bien enfoncé au creux d'un trou sous les racines d'un arbre millénaire, je tentais vainement de retrouver la paix intérieure et mon cosmos. Et je l'ai brièvement senti…C'était quand Aiolia et Marine, jeune couple heureux de s'être avoué leur sentiment sont passés à côté de mon nouveau sanctuaire. Ils étaient enchantés et riaient. Mon cosmos a faiblement pulsé mais je l'ai bien senti, fragile mais vaillant. J'ai constaté alors que je l'avais déjà ressenti. C'était quand Mu regardait son disciple avec fierté, mais il était tellement chétif à ce moment la que je n'avais pas remarqué.

J'ai compris…pour retrouver mon cosmos, pour retrouver ma paix intérieur, pour pouvoir accéder au nirvana, je me devais d'aider mon prochain et de le guider vers la libération de la souffrance. Moi qui croyait avoir esquivé un des trois poisons du bouddhisme je m'étais tromper, j'avais appliqué pendant des années l'indifférence. Je n'avais pas non plus appliqué la Mudita, cette faculté à se réjouir du bonheur d'autrui, j'étais fermé à cette époque qui me semblait lointaine.

Je sentais que je m'éveillais, comme quand Ikki m'avait vaincu et ouvert les yeux.

Ma mission était simple, faire en sorte que le sanctuaire retrouve sa gloire d'avant et sa joie de vivre. Je me devais de connaître les moindres secrets des habitants du sanctuaire, de résoudre leurs problèmes et si je constate bien de les mettre en couple pour qu'il puisse être heureux !


voila premier chapitre bouclé, je ne pense pas faire une fiction avec que les pensées du futur bouddha, mais il le fallait pour mettre en place l'histoire dans ce premier chapitre.