Auteur : Marmel

Titre : Les gènes Potter

Résumé : Etre un Potter signifie avoir un aimant à problème mais ce que Harry ne savait pas c'est qu'en vainquant Voldemort il allait réveiller un gène dormant, celui de Veela… Bien évidement tous appartient à JK Rowling.

Spoiler : Tome 7

Pairing : HP/DM Classé M

Note de l'auteur : Me revoilà. Je sais, je sais, je sais. J'ai un mois de retard et je m'en excuse ! Mais après ce qui m'est arrivé j'ai sérieusement eu envie de stopper cette fic' tellement je n'arrivais plus à écrire. Etant une lectrice je n'apprécie pas qu'un auteur abandonne et je veux savoir aussi le dénomment de cette histoire. Je ne vais pas vous accaparé plus longtemps juste deux derniers points. Ce chapitre n'a pas encore était corrigé par ma bêta et merci pour les reviews qui m'ont beaucoup aidé ! Bien maintenait bonne lecture…

Temps de parution : Tous les mois sauf cette exception et je promets de plus faire cette écart.

Nombre de chapitre : aucune idée ! Pour l'instant, y'en a huit donc celui là mais je promets d'aller plus vite.

Chapitre 8 (POV Draco) : …. Tiens !

La rentrée des classes. Moment honnis des élèves car il signifie reprendre la route vers les bancs de l'école et l'achèvement de leur saison préféré, les vacances d'été. Cependant cette année un élève avait hâte. Très hâte. Et cette élève n'était autre que Draco Malefoy. Pour retourner en cours me dirais-vous. Pour Poudlard. Pour ressortir de son manoir après quasiment un an confiné. Et bien la réponse était tous autre. Il n'y avait qu'une seule raison a cette envie, celle de revoir sa Némésis, Harry Potter.

Les élèves affluèrent vers les diverses tables, toutes années confondues provoquant une cohue massive empêchant Draco Malefoy de trouver l'objet de sa convoitise. Lorsque le flux se calma, le blond eut une vue impérissable de la table des Gryffondors. Mais pas de Potter, pas de Weasley et pas de Granger. Les journaux ayant fait un foin du retour de notre Sauveur à Poudlard et il ne doutait pas un seul instant de la présence de Potter entre ces murs. L'absence de la Miss Je Sais Tout National le conforter dans son idée, comme si, elle louperait sa dernière année. Impossible. Il ne lui restait donc plus qu'à attendre. Les minutes passèrent, lentement, chaque secondes paraissant de plus en plus longue. Et toujours pas de Potter. Draco se surpris même à ne pas lâcher la porte du regard attendant le moment où il entrerait. Lorsqu'il réalisa la mièvrerie de son comportement il se détourna de celle-ci et tenta de fixer son attention sur d'autres sujets. Scruter les visages connus et inconnus. Capter des brides de conversation susceptible de lui permettre de manipuler son monde. Bref, ce qu'un bon Serpentard ferait habituellement. Son stratagème ne sembla que peu fonctionner puisque à peine son oreille eut-elle capté le son d'une porte s'ouvrant que son entière attention se refixa sur les nouveaux arrivants. Quelle déception eut il en apercevant qu'il ne s'agissait que des premières années qui entraient pour être repartis. Après un an confiné dans le manoir Malefoy, revenir et assisté à cette scène avait quelque chose de surréaliste.

En le voyant là agglutiné, incertain, attendant de coiffer le choixpeau et de savoir à quelle maison ils allaient appartenir, il crut se revoir sept ans en arrière. Enfin, presque. Rien chez lui à cette époque ne laissait paraitre sa nervosité. De son port altier à son langage, tous le montrait comme un enfant fort peut être même de glace, alors qu'intérieurement il tremblait littéralement de peur. Peur d'être dans un endroit inconnu. Peur d'être seul. Peur d'être rejeté. Peur de décevoir son père en n'allant pas à Serpentard. Ses appréhensions avait quasiment toutes étaient balayé sauf une. Il avait été rejeté, par Potter, et publiquement qui plus est. Hors un Malefoy n'est pas rejeté. On en fait un allié ou un ennemi. Le Sauveur avait choisit d'être son ennemi alors il l'avait haï, même s'il aurait voulu en faire un allié. Il avait nourrit sa rancœur de tous les sentiments positifs qu'il aurait pu avoir envers Potter. Il transforma ses qualités en défauts. Ses aventures en sujets de railleries. Il avait tiré partie de ses mauvais moments. Draco était comme un drogué, en manque s'il ne provoquait pas son ennemi. Cette haine était sa drogue. Sa raison de se lever chaque matin. Et il s'en était nourrit pour avancer. Même dans les profondeurs de la guerre, cette haine l'avait maintenu hors de l'eau. Mais Potter avait tous bouleversé en le sauvant lui et sa famille. Les mots de Bones l'avait touché comme jamais. Il lui avait sauvé la vie deux fois. Attenté à celle-ci une fois certes mais surement pas intentionnellement. Il est une personne rare. Sa Némésis. Il lui devait la vie. Il lui devait d'avoir encore des parents. Il lui devait sa place à la table des Serpentards, certes un peu déserte mais il était là. En bref, il lui devait beaucoup. Et peut importe tout Malefoy qu'il était, il allait lui rendre la pareil si cet imbécile se décidait à pointer son nez.

Le choixpeau chanta son eternel boniment sur l'importance du choix de sa maison et sur le fait de rassembler les maisons, reconstruire la communauté magique, etc. Un a un les élèves s'approchèrent à l'appel de leur nom, revêtirent la célèbre coiffe en attentent du jugement. Draco se rappelait avoir entendu une voix dans sa tête lui murmurer :

« Malefoy. Draco Malefoy. Je vois. Arrogant et fière. Un grand désir de faire ses preuves. Une couardise infinie. Je vois ta place est à…. SERPENTARD ! »

Sa répartition n'avait durait que quelques secondes, une fraction même, mais elle lui avait paru en durée beaucoup plus. Le Sang pur pouvait donc se mettre à la place de ces nouveaux et imaginé la terreur qui les habitaient. D'autant plus qu'une guerre venait d'avoir lieu. La peur de se retrouvait dans sa maison devaient les habiter. Il pouvait aisément les comprendre, après tout quasiment tous les Mangemorts avaient appartenu à Serpentards. Du moins la plupart. Mais qu'y pouvait il si on y retrouvé l'ensemble des sangs purs ? Les préjugés, les traditions. Un cercle vicieux qui avait eu pour conséquence leurs enrôlements aux quasis complets auprès de face de Serpents.

Les premières années enfin installés, la nouvelle directrice se leva pour faire l'eternel discourt de début d'année. Il eut un petit, tout petit, pincement au cœur en pensant au vieux citronné.

« Bienvenue. Aux nouveaux comme aux anciens. Tous d'abord laissé moi vous présentez le nouveau professeur de Défense Contre les Forces du Mal, Sirius Black qui a été acquitté car jugé à tord il y a plus de dix sept ans »

Il eut quelque faible applaudissement.

« Ensuite laissez-moi-vous dire que cette année sera atypique. Puisque nous avons deux fois plus de septième année, ainsi que des élèves qui reviennent après cette année plutôt obscure. C'est pourquoi le système suivant à été instauré. Toutes les années seront sous le régime habituel avec si nécessaire des cours supplémentaires. Pour ceux qui aurait du avoir leur diplôme, les cours seront toutes maisons confondus et varieront selon les intérêts de chacun. Pour le reste les règles de Poudlard ne varient pas. Le non respect de ces règles entrainera des sanctions et je compte bien les faires respecté… »

Le silence solennel dans laquelle furent prononcées ces paroles cessa lorsque des portes s'ouvrirent sur le célèbre Trio de Gryffondor. Granger et Weasley était en tête main dans la main, un couple assez intéressant selon le Serpy. Ils n'avaient pas changé depuis leur visite au manoir Malefoy, du moins physiquement. Psychologiquement la chose était différente. Weasley sembla plus sur de lui, imposant même, ce que sa stature n'arrangeait pas et Granger semblait le guidait tel un maitre tenant son fauve en laisse, à la fois flexible mais ferme. Légèrement en retrait, Draco put voir Potter, s'avançant tel un roi au milieu de ses sujets. Mais quel choc reçut-il devant l'apparence de celui-ci. C'est qu'il avait changé le petit Potty, un corps svelte et souple, un déhanché qui ferait pâlir d'envie quiconque, même la plus belle des créatures. Ses cheveux avaient poussés lui arrivaient milieux du dos. Peut être plus étant donné que ceux-ci étaient tressés, laissant entrevoir un postérieur tous à fait délectable. Lorsque son regard s'était posé sur l'ensemble de la salle, Draco avait remarqué l'absence de ses binocles, laissant enfin voir ses magnifiques yeux émeraude.

Les rumeurs les plus folles les unes que les autres au sujet du Sauveur avaient circulé. Certain le disait blessé. Difforme. D'autres en état de choc. Ou encore partie vivre sa romance avec la belette junior. Le seul point qui concordait dans toutes les versions restait son séjour à l'infirmerie. Le reste n'était que fabulation car le résultat qu'il avait devant les yeux était tous simplement fatal. Et il n'était pas le seul à la penser, s'il en croyait le nombre de personne qui l'observer également c'est-à-dire l'ensemble des élèves.

« Mademoiselle Granger, monsieur Weasley et monsieur Potter ont eu un contre temps mais referont leur septième année parmi nous. Je vous prierez de ne pas les déranger dans leurs études. A présent toutes les paroles sont inutiles, place au banquet »

Comme un signal suite à ces paroles, des plats apparurent, tous plus succulents les uns que les autres, par magie. La magie de Poudlard. Habituellement elle était la source de toutes les conversations en ce jour de rentrée. Découverte, redécouverte. Peu importait les origines tous se retrouvaient sur un pied d'égalité à parler de l'univers à part de ce célèbre collège. Mais pas aujourd'hui. Pas ce soir. Le sujet que tous le monde avait au bord des lèvres n'était pas la guerre, ni la paix. Vous aurez deviné ils parlaient tous de… Harry Potter. Il y a quelque temps Draco aurait pestait, maudit, injurié ce foutu Gryffondor pour cela mais que pouvait il dire alors que lui-même ne le lâchait pas des yeux. Observant chacun de ses gestes, de ses attentions, de ses regards. Pour son bien pensait-il. Pour le protéger se disait-il. Belle illusion. Le Sauveur avait ce regard. Vous savez celui avec lequel on regarde les autres sans réellement les voir. Son intérêt se fixa cependant sur la table des professeurs. Sur qui il ne pouvait pas exactement le déterminer. Sur son cousin ? Il était son parrain la chose pouvait paraitre évidente s'il n'y avait pas ce soupçon de je ne sais quoi qui le dérangeait. Comme si le regard n'était pas que filiale. Mais qui sinon ? Son parrain ? Il ne pouvait rien y avoir entre eux à part une haine infinie.

« C'est pour cela qu'il a pris sa défense devant le Seigneur des Ténèbres » dit une petite voix dans sa tête.

Ses yeux se plissèrent. Cette voix mettait en lumière ses doutes. Il observa avec attention l'actuel professeur de potion et il crut entrevoir une chose peu commune. Une alchimie entre le terrible Severus Rogue et l'ancien fugitif Sirius Black. Un bref instant. Il n'eut pas le temps de s'appesantir dessus, à peine eut le temps de se détourner que le regard tant convoité s'était posé sur sa personne. Sans avoir croisait le regard, celui-ci semblait le transpercer de façon si intense qu'il en eut des frissons. Il devait luttait de toutes ses forces pour ne pas lever les yeux et croiser les yeux émeraudes qui semblait le chambouler jusqu'à sa propre magie.

Soudain, l'atmosphère de la salle changea. L'air devint plus lourd, rempli de magie et de quelque chose d'inconnu qui lui fit tourner la tête. La curiosité l'emporta cependant sur la prudence. Et qu'elle surprise ce fut pour le sang pur de découvrir que le responsable de ce phénomène était, ironiquement parlant, Potter. Cependant il laissa sa morve au placard quand son regard croisa celui du coupable pour ne plus le quitter. Mais comment se détourner ? Comment se détourner de cette couleur si pur ? Comment se détourner de cette couleur dorée ? Si belle… Si semblable à du métal en fusion… Potter ne semblait pas réellement le voir lui mais son âme. C'était à la fois troublant et excitant. Alors comment oser ne serait ce que penser à s'en détourner ? Alors qu'en cet instant il avait l'impression de s'éveiller pour la première fois, comme après une première bouffée d'oxygène. Comment ? Comment ? Comment s'en détourner ? La question était rhétorique mais il eut cependant la réponse lorsque son parrain se saisit de Potter et le traina hors de la salle. Et peut être aurait-il voulu ne jamais avoir la réponse à cette question puisque ce fut l'une des sensations les plus désagréable de sa vie. Comme si on le privait d'une partie de son être. Comme si un Détraqueurs était venu et il avait pris tous ce qu'il possédait, ne laissant que le désespoir. Ce désespoir glaçant et opprimant.

« Il suffit ! J'ai dit… IL SUFFIT ! » hurla la nouvelle directrice.

Le cri de la vielle harpie sembla le sortir de sa torpeur. Potter ? Son âme ? Il divaguait sérieusement. Pourtant son regard ne semble pas vouloir lâcher la porte qu'avait franchit quelque instant plus tôt le Gryffondor, comme s'il voulait en arraché chaque morceau un à un afin de voir la personne derrière.

« … Les préfets occupez vous des blessés ! Granger ! Malefoy ! MALEFOY ! » fit la McGonagall.

Cette phrase résonna dans sa tête un moment avant qu'il n'en intègre le sens. Des blessés ? Draco observa alors la grande salle. Des tables étaient renversées, des assiettes cassées, de la nourriture étalée sur le sol et le décor semblait être la chose la moins préoccupante. Les élèves pouvaient être répertoriés en deux catégories. Des élèves étaient au sol justement dans ce bric à bras ou sur les tables, à se battre. Et les autres, bien que peut nombreux, semblaient tenter de retenir leur camarade et certain s'étaient fait embarquer dans la mêlé.

Trop occupé à regarder Potter il n'avait pas remarqué les bagarres qui s'étaient déclenchés et surtout leurs origines. En voyant Granger s'avancer vers la table des professeurs il en fit de même. Rôle de préfet en chef oblige. Pas du tout un moyen de découvrir ce qui se tramait. Et absolument aucun rapport avec Potter…. Non pas du tout !

« Je suis navré professeur McGonagall, Harry a pourtant prit la potion avant de venir et elle fonctionnait parfaitement… Du moins jusque là… Je suis sincèrement confuse… » s'excusa Granger.

« Laissez Miss Granger, cela n'est en aucun cas votre faute. Laissons Severus nous en dire plus. Justement le revoilà » dit la directrice alors que son parrain revenait près d'eux. Bien que curieuse, McGonagall le laissa se réinstaller avant de demander : « Alors Severus qu'en est t-il ? »

« La potion a cessé de faire effet pour une simple raison l'âme sœur de Potter est dans la grande salle » dit Severus en lançant des regards imperceptible dans sa direction.

Si même son parrain jouer aux devinettes avec lui, il n'allait décidément jamais s'en sortir. D'après les brides d'information qu'il venait de rassembler. Potter était la cause de ce cirque, que normalement cela n'aurait pas du ce produire car il prenait une potion. Potion dont les effets avaient cessé de fonctionner et que le tous étaient liés à une âme sœur. Bref toutes ces réponses n'apportaient que plus de question et pas la moindre miette d'éclaircissement.

« J'aurais du me douter que Potter ne me simplifierais pas la tache… Miss Granger je vous confie la tache de faire protéger Potter car je suppose que même si nous lui redonnons de la potion, les effets s'annuleront si Potter recroise la personne ? »

« En effet. Un veela fera tous ce qui est en son pouvoir pour trouver son compagnon ou sa compagne »

Si Draco avait tiqué lorsque son parrain accentua ces deux mots bien précis. Ainsi donc le mystère de la beauté de Potter résider en cela. Un veela. Potter était un veela. Il était une de ces créatures magnifiques dont on ne pouvait qu'admirer la beauté. Ce n'est pas pour rien qu'on attribuer à la famille Malefoy tant de distinction, après tous un de ses ancêtres avait fricoté avec une vélane. Cependant ces créatures sont réputées pour autres choses, de plus subtil mais qui a toute sont importance, mis à part leur beauté. Il est de notoriété public que les authentique veela n'on qu'un seul et unique amour. L'âme sœur pourrait-on dire. Deux âmes totalement et purement compatibles. L'union parfaite. La symbiose absolue. Un rêve pour beaucoup de jeune fille. Très recherché mais si peu acquis. Après tous qui ne voudrait pas d'un amour si pur, si total. Avoir une personne si dévoué, un amour si absolu qu'il en est presque dangereux, à la fois pour les veelas que pour les humains. C'est pourquoi il existe une loi qui prohibe aux humains de refuser l'amour veela car les risques sont minimum dans ce sens plus que d'en l'autre. Après tous que risque une personne à se lier à son âme sœur alors qu'un veela par un rejet meurt. Il se meurt d'amour. Il fut cependant tirer de ses réflexions par la vielle chouette :

« Bien. Vous savez quoi faire tous les deux »

« Que veux tu que je fasse, Granger ? » demanda Draco, un plan s'échafaudant dans son esprit. Il avait une stratégie, un but à atteindre et pour y parvenir il allait devoir faire comme dans une partie d'échec : manipuler ses pions. Et sa docilité était sa première manœuvre.

« Occupe doit de séparer ses idiots et de commencer à les envoyer à l'infirmerie. Je règle un détail et j'arrive »

Il la vit s'éloigner en vitesse vers sa table et murmurer des paroles à la va-vite à son petit ami avant que tous deux ne sorte précipitamment de la grande salle, surement pour rejoindre leur meilleur ami. Parfait Miss Je Sais Tout n'avais pas mis en doute sa parole. Mais était ce de son fait ou Potter avait il plaider en sa faveur auprès de ces amis comme à l'audience ? Cette histoire devenait un casse tête ou peut être l'était-il depuis le début. Tout était une question de point de vue. Bref. Il était temps pour Draco de recentrer son attention. C'est-à-dire de s'occuper de cette bande d'adolescent pré-pubère étalé au sol.

« Toi ! » dit le blond en pointant un élève robuste et poursuivit : « Est tu en état de transporté ton camarade jusque l'infirmerie ? »

Lorsque celui-ci hocha la tête positivement il ajouta : « Alors fait le ! »

Rapidement le préfet organisa les choses de cette façon, un élève robuste emmenait un autre blessé. Le tout ne s'était pas fait sans quelques heurtes car même si les effets de la magie veela s'étaient évaporé, ne laissant qu'une impression étrange, certain avec sauté sur n'importe quel prétexte pour recommencer la bagarre. Rien ne pouvant être résolu par des points en moins, des menaces de retenus, le tout sur un ton glaciale façon il géra la situation avec une main de maitre si bien que quand Granger revint le ménage avait été refait et chacun se restaurait, le tout sous le regard scrutateur du jeune Malefoy.

« Je te remercie Malefoy » fit la née moldue une fois à sa hauteur.

« Pas de quoi, Granger » lui répondit-il et quand elle fut sur le pont de s'éloigner il ajouta : « Si tu as besoin d'aide pour gérer les problèmes que va occasionner Potter, demande »

« Ron et Neville vont s'en occuper » dit Hermione, stopper par les paroles du blond mais elle poursuivit, après une courte réflexion : « Mais je n'ai rien contre un coup de main à distance ! Je doute que ces deux là réussisse à contenir toute l'école »

Draco acquiesça et se dirigea vers sa table, il entendit la brune demander :

« Malefoy pourquoi ? »

« C'est le devoir d'un préfet en chef ! Et j'en dois une à Potter » dit le blond, la dernière phrase dite à voix basse mais suffisante pour que son interlocutrice l'entende.

Ces paroles avaient statufiés la préfète en chef, il le savait. Nul besoin de se retourner pour s'en assurer. Un sourire diabolique vint orner ses lèvres. Phases numéro une réussite. Il avait l'accord de Granger pour suivre plus ou moins Potter, tous en paraissant sympathique aux yeux de la brune. Il allait pouvoir le suivre comme son ombre, le sauvé de lui-même ou de la horde de ses fans. Avoir un accès illimité à son espace vital sans que personne ne proteste. L'idée le transperçait de joie de part en part. Et pourtant il se devait de la contenir. Marché calmement. Ne pas sautiller. S'assoir tranquillement. Ne laissait aucune émotion transparaitre. Ni colère, ni joie, ni impatience. Rien. Rependre son repas et faire fit du regard scrutateur qui semblait vouloir démasquer sa fourberie.

Non Granger, tu ne trouveras aucune faille. Je joue la comédie à la perfection.

La jeune fille abandonna son inspection et partit après un haussement d'épaules, synonyme de victoire pour Draco. Elle ne le soupçonnerait pas. A condition qu'il se montre discret.

A partir du lendemain la phase deux de son plan commença. La première étape consista à connaitre les options choisies par le Sauveur pour suivre les mêmes. La démarche fut aisée lorsque Rogue lui apporta la liste la veille. Potions, DCFM, Botanique, Soins aux créatures magiques, Etudes des runes, Métamorphose, Sortilèges. Il n'aurait aucun problème à les suivre sachant qu'il s'agissait de son cursus. Bien que le nom de Potter et Weasley soient étranges pour l'étude des runes. Ces deux là ne s'y étaient jamais intéressés. Surement ont-ils subit l'influence de Granger. Problème numéro régler. Le second consisté à savoir où se situer Potter en permanence.

« Merde » fit Draco en sentant son médaillon le bruler, signe de mouvement de Potter.

Il se dépêcha donc de quitter sa salle commune, laissant pêle-mêle ses devoirs sur la table et se laissa guider. Bien mal lui en prit puisque dans la précipitation il n'aperçu pas l'ombre qui le suivit. Draco devait se rapprocher de son objectif quand il se fit interpeler :

« Malefoy »

Et quelle surprise eut-il en reconnaissant Pansy. Depuis son procès celle-ci s'était tenu à carreau mais la lueur dans ses yeux ne présageait rien de bon. Une femme à l'amour bafoué n'était jamais bon surtout quand l'amour devenait obsession puis haine. Il aurait du s'enfuir. Il aurait vraiment dû. Mais un Malefoy ne montre pas sa peur et surtout pas devant une femme. Fierté oblige.

« Draco Malefoy. Traitre à ton sang. Traitre à ton rang. Trahir le maitre pour ce sang mêlé j'aurais pu pardonner mais trahir ton engagement envers moi pour lui… C'est impardonnable. Cela réclame une punition, sale chien »

« Et que va tu faire Pansy. Tu n'as pas réussit à me faire condamner. Je suis libre. Je suis ici à Poudlard, libre de tous mes mouvements et plus aucune charge ne pèse contre moi » son arrogance ressortant par tous les ports de la peau.

Draco avait oublié une donnée dans son équation. Il avait en face de lui une femme certes bafoué qui le haïssait mais aussi une ancienne mangemorte. Ce fut donc sans surprise que la jeune femme le désarma avant de lui lancer le sortilège Doloris. Il y avait quelque temps qu'il n'avait goûté à cette douleur. Trois mois peut-être. Et même si le sortilège de son ancienne fiancée n'était pas comparable à ceux du maître, la douleur était présente. Une douleur poignante et agressive, à l'image de celle qui le lançait. Plus le sort se prolonger, plus son maintient faiblissait. Il posa un genou à terre puis un deuxième avant qu'un cri ne s'échappe de ses lèvres. S'était indigne de son rang mais que pouvait il faire seul et désarmer contre elle. Il pensait ou plutôt ne pouvait plus penser tant la douleur devenait insoutenable. Etait ce la fin ? Allait-il mourir ou devenir fou ? Cependant la douleur cessa avant qu'il n'arrive à ce point fatidique. Chance ou répit. Le blond mis quelque seconde à percevoir de nouveau son environnement et quel surprise eut il quand il aperçut non une personne mais deux. Et que l'une d'elle était au sol se faisant rouer de coups. Le dos de son sauveur lui était familier. De long cheveux noirs, une heure tardive, même blessé Draco savait additionner deux et deux. Potter était donc venu le sauver, encore une fois.

« Potter! Potter! » appela Draco, en se relevant difficilement, ses muscles hurlant de douleur.

Au rythme où le Gryffondor faisait pleuvoir les coups sur sa camarde celle-ci se retrouverait bientôt six pieds sous terre et il serait dommage que le Sauveur se face enfermer juste pour cela. Voyant que ses paroles n'avaient aucun effet, Draco tenta une approche plus physique diront nous. Alors qu'il réduisait la distance il put remarquer que quelque chose clochait. Cela allait de la posture un peu sauvage du Veela en passant par de longues griffes. En cet instant Harry Potter semblait plus animal que humain. D'autre aurait eu peur d'approcher un veela en colère, ou simplement fou de le tenter, mais pas lui. Il était un couard né mais il avait une confiance absolue en Potter. C'est sans crainte qu'il s'avança vers le lion et posa une main sur son épaule, ce qui sembla l'apaiser. Un Harry sortit de sa bouche sans même qu'il s'en rende compte. Potter se tourna vers lui et il eut le temps de le voir une fraction de seconde avant de se retrouver dans une étreinte possessive. Draco aurait du être dégouté par tant de proximité, lui qui n'avait jamais aimé les contacts des autres. Mais là l'étreinte était possessive certes mais si agréable et ce souffle dans le cou lui donnait des frissons.

« Mr. Potter, veuillez lâcher Mr. Malefoy » fit son parrain.

Lui, si réserve habituellement, s'écarta de Potter, tout du moins il tenta car celui ci ne semblait pas vouloir le laisser partir. Bien au contraire il sembla le tenir à lui plus fermement comme si Severus représentait un danger.

« Potter… Harry… Je ne veux aucun de mal a votre compagnon…. »

Compagnon ? Moi ? Le compagnon de Potter ? Son âme sœur ? C'était…. Impossible….. Ou peut être pas… Si on y réfléchissait tout semblait logique. Dans la grande salle, ce fut à partir du moment où leurs regards s'étaient croisés que son coté Veela s'était manifesté. Et a partir de là, à chaque pas que faisait le Sauveur hors de sa tour était bordé de midinette lui jurant un amour éternel… mais à chaque fois, lui, était aussi là… Et son parrain qui ne cessait de lui faire des sous entendu depuis ce moment… Comment lui, un Serpentard, n'avait-il rien venir ? Alors que si son parrain avait pris une pancarte avec écrit dessus « Draco Malefoy compagnon de Harry Potter » cela aurait été pareil. En parlant de Potter, il réalisa que l'étreinte s'était desserré apparemment il avait saisi que leur professeur n'était pas une menace. Ce qui n'était pas logique étant donné que celui-ci était un vampire et sans compagnon… A moins que ? Son regard se porta sur Sirius Black puis sur son parrain. Il voyagea entre les deux avant qu'un petit hochement imperceptible de la terreur des cachots ne vienne confirmer sa pensée. Severus Rogue avait effectivement trouvé un compagnon et calice en la personne de l'ancien fugitif. Et apparemment le vampire n'était pas au bout de ses peines, si les dires étaient vrais, avec son caractère.

« Draco ! Tu aurais pu me prévenir » fit la voix si connue de sa mère.

La blonde s'avança, les poings sur les hanches, signe de colère. Draco avait beau réfléchir il n'avait pourtant rien fait qui puisse la mettre en colère, surtout au point que tous la voie. Il ne lui avait rien caché.

« Etre averti par cette vielle chouette de McGonagall. Alors qu'il s'agit là de la plus belle des nouvelles. Mon bébé va se marier » continua t-elle.

Hein ? Ce fut la seule pensée qui lui vint.

« Mais enfin ne faite pas cette tête tous les deux. C'est la tradition. Mais que leur apprend-on dans cette école ? Severus ? » demanda la sang pure.

« Les Veelas ne sont plus au programme car étant une espèce devenu rarissime » répondit Severus.

« S'il faut en plus tous leur enseigné alors que le temps nous manque déjà…. Bref ! Mon chéri, mes chéris plutôt. Lorsqu'un Veela trouve son compagnon la tradition exige que le mariage soit effectué dans les semaines qui suivent, de préférence avant la prochaine pleine lune. Et celle-ci est dans moins de deux semaines ! Ce qui signifie que nous avons moins d'une semaine pour planifier ce mariage »

« Ma…. Maria…. Mariage ? » demanda Potter, apparemment celui-ci avait récupérer ses facultés mental et semblait aussi surpris que lui.

« Bien sur, Harry. Vous permettais que je vous appel par votre prénom ? Vous n'allait tous de même pas concevoir un enfant hors mariage. C'est inconcevable ! Quant à la possibilité que Draco vous rejette elle est nulle. D'abord parce que la loi l'exige et parce que je suis convaincue que Draco a un béguin pour vous depuis des années. Après tous c'est Potter par ci, Potter par là… »

« Mère » fit le blond indigné par les révélations de sa mère.

« Ne t'en fais pas nous sommes tous passé par là ! Il n'y a aucune gène à avoir dans une semaine vous allez être mari et mari ! Il ne nous reste d'ailleurs plus une minute à perdre. Et vous deux vous ne devez plus vous voir jusqu'au moment de la cérémonie» dit Narcissa en l'agrippant et l'entrainant dans les couloirs en débitant une liste de chose à faire :

« Il faut faire une liste d'invité. Faire venir un marimage. Préparer le manoir pour la réception. Décider du menu, des fleurs. Commander vos robes… »

Draco n'écouter plus vraiment. Etait ce le fait d'être à nouveau séparer de Potter ? Ou celui d'apprendre son mariage imminent ? Cette réponse il ne l'aurait que d'ici une semaine.

TBC