Disclaimer : SE.

Un troisième chapitre de disponible.

Comme toujours, si vous voyer des fautes, merci de m'en avertir, je les corrigerai au plus vite ! ^^

Réponses aux reviews :

* mimi-chibi : merci ! Mais tu pourrais préciser quel passage ? Juste pour savoir si c'est que toi ou pour retoucher le texte. ^^

* Heaven : Quand tu veux tu postes des reviews ! Ne te prive surtout pas ! XD Ca me ferais plaisir de te voir suivre la fiction... Angeal/Genesis, un couple superbe... *bave* Merci pour celle-ci (de review).


III : Colère ?

« Seph' ! Je t'en prie, aide-moi ! C'est pas la mort c'que je te demande, si ? »

L'argenté ne leva même pas les yeux de ses papiers. Il écoutait depuis plusieurs heures, maintenant, Angeal lui débitait ses problèmes, non pas de 'cœur' a proprement dit, mais presque.

« Oy ! C'est au Général Sephiroth que je parle ! S'il voudrait bien ne serait-ce que lever les yeux de sa paperasse inutile et aidait un de ces meilleurs amis qui est dans la merde, ce serait une super preuve d'amitié et de soutient... »

Silence.

« OK, c'est juste le énième vent que je me prends ces jours-ci. Ecoute, c'est pas parce que t'as été promu Général blablabla que tu dois prendre la grosse tête, je suis dans la mouise, tu comprends ça ? Ou tu ne m'écoutes vraiment pas ? Genesis ne m'adresse plus la parole depuis une semaine et demie. Pas quelques heures ou un jour, une semaine et demie ! Je fais quoi, moi là ? En plus, j'en peux plus, libido ou pas, même pas envie d'aller voir ailleurs, t'imagines ? Je n'ai absolument pas envie de faire jouer mon grade envers les petits pour qu'ils se mettent à genoux etc. Bon, ok, je les jamais fait, je trouve ça horrible, mais même la simple idée d'aller dans un bar quelconque et draguer un autre type juste pour tirer un coup, ça me révulse. Puis...

_ Angeal. Tais-toi. »

Un silence de courte durée s'en suivit.

« Mais tu ne m'aides pas, là !

_ Et tu veux que je te dise quoi. S'énerva Sephiroth, d'un ton froid et sec. Parle avec lui et essaie de te réconcilier et de trouver la cause de cette énième discorde ? Mima l'argenté avec un ton ironique. Va voir ton élève adoré pour ça.

_ Mais Zack, il y connait rien.

_ Dans tous les cas, fous-moi la paix. Il est hors de question que tu repasses le pas de cette porte si c'est pour continuer à m'emmerder avec tes histoires ! Le ton froid du Général monta légèrement, visiblement à bout. »

D'un geste las, il leva le bras en désignant la sortie, regardant le brun droit dans les yeux, la deuxième main sur la garde de Masamune. Angeal déglutit et sortit doucement, injuriant Sephiroth d'être « un faux ami qui ne comprend pas la détresse des autres. »

Après la sortie en pompe du brun, Sephiroth poussa un long soupir de dépit. Ils ne changeraient vraiment jamais tout les deux. Genesis et Angeal. Drôle de couple, « qui n'en est pas un » dixit les deux concernés. Quoi qu'il en soit, il ne pouvait plus supporter les jérémiades du brun dès que le roux décidait tout à coup de ne plus lui adresser la parole, et surtout, de lui interdire l'accès à sa chambre. Il devenait vraiment insupportable. Il avait déjà eu le droit à tous les souvenirs communs aux deux, puisqu'ils venaient tout deux de Banora. Ca avait déjà été assez long... Et maintenant, il fallait qu'il lui récite tous ses malheurs. C'était tout juste si le Général ne lui disait pas d'aller se faire foutre ! Se rasseyant, il se calma et resta un moment, les yeux rivés sur la pile de papiers qui ne semblait jamais diminuer.

« Yo ! Général ! Z'avez b'soin d'aide ou non ? Angeal fait semblant que tout va bien, mais il est à la limite de craquer. 'Fin, bon, c'est pas mes affaires, mais je me demandais si vous..

_ Non, merci. Pas besoin. »

Le jeune élève d'Angeal eut un rire.

« C'est l'hiver qui vous met tous dans cet état ? On dirait vraiment que vous allez me bouffer. Pas que ça me dérangerait...

_ Fair. Je te remercie de ta demande, mais je devrais m'en sortir.

_ Dans ce cas, donnez-moi quelque chose à faire. J'm'ennuie. On est en stand-by depuis bientôt deux semaines... »

Sephiroth daigna lever la tête pour regarder le brun. Les lèvres tirées en un sourire, les mèches qui volaient devant ses yeux, il devait avouer qu'il était quand même pas mal foutu. L'argenté soupira et réfléchit sérieusement au travail qu'il pourrait effectuer.

« OK. Une seule condition : te taire, tout le long de ta tâche, c'est clair ?

_ Oui, chef !

_ Les dossiers à ta droite, rangés par ordre alphabétique du demandeur. Au boulot. »

Zack sourit pour lui-même, se tourna sur sa droite, eut un mouvement de recul devant la grandeur de l'espace pris par les différents dossiers, mais il s'attela en silence à sa nouvelle tâche. Oui, oui, en silence.

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Et comment veux-tu que je lui parle ? Fichu Seph' ! Il est toujours accompagné d'un de ses hommes ou de ces espèces d'imbéciles qui nous servent de supérieurs hiérarchiques. Dès que je pointe le bout de mon nez, il m'ignore totalement... En parlant du loup.

Genesis apparut à l'angle du couloir où errait Angeal. Il était accompagné de Heidegger. Pas un regard du roux pourtant, Angeal savait qu'il savait qu'il était là. (XD) Le rire de Heidegger résonnait dans le couloir silencieux. L'envie de tuer ce bon portant avait furieusement pris possession de rares pensées du brun. Il s'avança tranquillement jusqu'à la paire, saluant le chef du département de l'ordre et du maintient de la paix. Sans un mot, il se positionna en face du roux, le regardant droit dans les yeux. Il s'adressa à Heidegger maintenant son regard dans celui du roux.

« Je vous prie de m'excuser d'interrompre votre précieuse conversation, mais il faut absolument que je m'entretienne avec mon collègue.

_ Oh... Mais faites donc, ne vous inquiétez pas pour moi, répondit aimablement l'obèse avant de laisser un rire gras sortir de sa bouche. »

Il a le regard qui tue... Si c'était le cas, je crois que je serais déjà mort un certain nombre de fois... Angeal empoigna le poignet du roux et l'entraîna dans une salle inutilisée. Ce simple contact lui avait manqué, juste pouvoir le tenir, toucher sa peau, il se sentait euphorique et le désir s'empara insidieusement en lui.

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« Pfiou. Ma tâche est finie, je peux parler non ? »

Etrangement, le silence s'était maintenu, jusqu'à maintenant. Sephiroth se laissa aller contre le dossier de sa chaise. Il lança un regard amusé au visage quémandeur de la jeune recrue, et se reprit rapidement.

Pendant quelques heures, la présence de Zack ne l'avait absolument pas dérangé, presque au contraire. Sa présence avait été agréable. Il avait senti les efforts fournis par le brun pour se taire, respectant un silence qui n'avait rien de pesant. Pour une fois... A plusieurs moments, il s'était laissé aller à le regarder et à avoir un sourire en voyant le jeune homme penché sur les dossiers, les examinant un à un, jurant sans qu'aucun son ne sorte de sa bouche, replaçant ses cheveux, manipulant les fragiles feuillets avec ses grands doigts de bretteur.

C'est en le fixant droit dans les yeux que le Général lui répondit.

« Non. A moins que tu n'aies des choses très intéressantes à dire, ce qui m'étonnerait. Si du moins, l'amour d'Angeal pour les ragots a déteint sur toi.

_ Euh... Je ne suis pas sûr que ce ne soit que de la déteinte, mais je l'ai, si. Bon, sinon, vous me laissez trouver un sujet intéressant ?

_ Et si tu ne cherchais pas, tout simplement ?

_ J'peux quand même rester ?

_ Si...

_ Me tais, promis ! Coupa le brun en souriant. »

S'attendant à une plaisanterie de la part du jeune homme, c'est avec méfiance que le Général le laissa dans son coin, sans plus faire attention à lui après quelques minutes. Étonnement, Zack sut se taire pour la deuxième fois, laissant l'argenté à ses papiers. Cependant, il ne perdit pas une miette du spectacle qui s'offrait à lui. Attachés en queue de cheval, les longs cheveux restaient à leur place, libérant le visage du Général. Tout en long, les yeux couleur Mako se détachaient, tout en conservant la finesse de l'ensemble de la face. Si l'on prenait une vue d'ensemble, tout son corps était fin, ciselé de muscles, mais fin. C'est avec envie que ses yeux descendirent sur son torse, sur ses mains, ses doigts qui tenaient le stylo, même la plume qui frottait contre le papier suffisait à l'exciter. Il se leva, doucement, s'approcha du bureau. Au culot, il a dit, le mentor... Pensa-t-il en se souvenant des paroles d'Angeal. Ses mains se posèrent sur la table, il sentit la surprise du Général, vit sa tête se relever et le fixer. Impassible. Aucune émotion ne perçait ce visage. Juste un ordre, un ordre venant de ce regard. Message tacite, message implicite : Ne me touche pas. Zack interrompit son geste, sa main vint se reposer doucement sur le plat du bureau. Un fauve blessé, c'est ce que le grand Sephiroth lui faisait penser, en ce moment précis. La tension ne dura que quelques secondes. Le brun recula, s'inclina et repartit, sans demander son reste.

Au culot, hein ? Etait-ce possible qu'Angeal n'ait jamais compris son ami ? Ou est-ce ce dernier qui avait brutalement changé ? Perdu dans ses pensées, il ne remarqua pas le professeur qui arrivait, il ne le sentit juste que quand il le bouscula.

« Fair ! Vous n'êtes pas capable de regarder devant vous ? Si vous n'avez rien d'intéressant à faire, accompagnez-moi, j'ai besoin d'un cob... D'un assistant. Se reprit le chef du département scientifique avec ce sourire qui ne prévoyait rien de bon. »

Complètement hors temps, le brun se surpris à hocher la tête et à le suivre sans un mot.

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Il n'en pouvait plus. Tout son être se tendait juste à cause de ce poignet dans sa main. Il entendit à peine la porte se refermer, tirant toujours derrière lui un Genesis passablement énervé. Celui-ci se laissait faire, mais dès qu'ils eurent franchi la porte, il se transforma en un bloc de pierre, arrêtant net Angeal dans sa marche. Le brun se retourna, le tenant toujours par le poignet. Les deux se jaugèrent du regard pendant un long moment . Tout était immobile, les respirations se faisaient à peine entendre. Une mouche (et oui, un p'tite mouche) finit par passer devant eux. Temps de flottement, surprise qui remplaça la colère dans les yeux turquoise injectés de Mako du roux. Son dos rencontra brutalement le mur, son premier réflexe fut d'envoyer son poing dans le visage du brun qui le surplombait. L'étreinte qui le maintenait se relâcha. Angeal recula, portant la main à sa bouche pour essuyer le filet de sang qui s'écoulait déjà. Lèvre fendue, il dut faire un pas en arrière. Ce coup agit comme un régulateur de ses pulsions, il ne relégua le désir qu'en deuxième position, mettant en premier celui d'écouter son vis-à-vis.

« Salut. Commença-t-il, détaillant toutes les expressions du rouquin.

_ ...

_ OK, t'as décidé de ne pas me parler. Le problème c'est que ça va faire deux semaines que je subis ton humeur, et je ne sais même pas pourquoi . Laisse-moi au moins te le rappeler. Ecoute, Gen', j'ai le droit de péter un câble, non ?

_ Retourne voir ton élève.

_ Tu vas pas remettre ça sur le tapis, bordel !

_ Non, ce n'était pas mon intention.

_ Alors t'accouche ton problème !

_ Oh. Angeal Hewley qui s'énerve... Ironisa Genesis.

_ Te fous pas de moi.

_ Jamais de la vie... »

Le combat du je-te-tiens-tu-me-tiens-par-la-barbichette commença une fois de plus. Malgré la situation qui n'avait rien de spécialement excitant, Angeal ne put s'empêcher de se sentir durcir. Ses yeux ne pouvait pas se détacher de celui de son compagnon, il fit un pas en avant. Ce ne fut pas son poing mais la lame rouge de son ami qui vint rencontrer la peau de son cou, elle l'entailla, doucement, comme une douce caresse, caresse qui pouvait très bien être mortelle. Le regard du roux s'adoucit, il s'était ciblé sur la coupure et eut l'air plus apaisé en observant ce filet rouge s'écouler, descendre jusqu'à tâcher le pull du brun. Contraste du rouge sur le teint légèrement buriné. Rouge. Un sourire étira les lèvres du brun. Léger et vivant. C'étaient ses ressentis, étrangement calme même. Il se rapprocha encore, laissant le fil de la lame continuait à trancher sa peau. Arrivé à mi-chemin du sabre, il s'arrêta, détaillant intensément le regard de plus en plus calme du roux. Le sang qui descendait semblait le fasciner au plus haut point.

« Et là, tu comptes faire quoi ? Demanda narquoisement le brun, brisant cette étrange bulle de silence. »

Il n'obtient en réponse qu'un regard irrité.

« OK, désolé de t'avoir interrompu... »

Et il continua à s'approcher, jusqu'à poser sa main sur celle qui tenait la garde de l'épée rouge. Lentement, il décala la lame. Les yeux du roux revinrent se ficher dans ceux du brun. Plus aucun bruit ne troublait ce moment. Ni l'un, ni l'autre ne savait ce qu'ils faisaient. L'étrange fascination de Genesis se transmettait par une vague de bien-être dans tout le corps d'Angeal. Celui-ci vint poser le plat du fer froid contre sa bouche. Toujours délicatement, comme s'il manipulait une porcelaine ou un trésor, il lécha consciencieusement le sang qui s'y trouvait. Il sentit son vis-à-vis trembler. Il réussit en même temps à se retrouver à quelques petits centimètres du corps du rouquin. Genesis ne bougeait plus, totalement hypnotiser par ce manège, c'est à peine s'il sentit les lèvres d'Angeal se poser sur les siennes, les regards ne cillaient pas, ancrés l'un dans l'autre. Ce n'est que lorsque le brun demanda un passage plus intime avec la langue que le Première Classe sortit de sa stupeur. Ressentant tout à coup, cette main dans son dos, cette autre sur son flanc, une jambe entre ses cuisse, ce sexe contre le sien, il reçut une décharge puissante, le réduisant à un pauvre pantin. Il arrivait tout juste à respirer, se laissant totalement aller contre le corps de celui qui le retenait. Sa bouche fut libérée de sa voisine, tandis qu'une ne se préoccupait même pas de tout les sons qui pouvait sortir, alternant entre soupirs de soulagement ou gémissements de plaisir, l'autre retraça méticuleusement sa mâchoire, descendant dans le cou, en passant par le lobe. Rien ne fut laissé à l'abandon. Il finit coincé entre un angle de mur, une table et le corps du brun. Il ne demandait rien, ne donnait rien. Pathétique marionnette, pauvre être, objet entier de luxure. Le moindre des effleurements le laissait pantois, c'est pourquoi lorsque son sexe fut emprisonné presque brutalement dans une prison douce et chaude, il sortit un gémissement, ses jambes tremblèrent, ses appuis semblaient si lâches... Cette fébrilité ne s'arrêta pas, au contraire, même quand les deux mains de son compagnon vinrent l'aider à ne pas tomber, tenant ses fesses. Un cri, poupée de chiffon, il glissa le long du mur, étreint contre son ami. Celui-ci haletait juste de le voir dans cet état. Le goût du sperme encore dans sa bouche, il embrassa avidement cette bouche si tentante, réduisant à néant tout les efforts possibles du roux pour se reprendre. Il sombra à nouveau dans un cycle de plaisir. Suçant minutieusement les doigts qu'on lui présentait, la respiration saccadée, il partit de nouveau loin. Angeal s'amusait comme un fou. Le brun ne savait pas si c'était l'abstinence qui rendait si sensible son compagnon, mais si c'était le cas, il voulait bien se forcer à ne plus le toucher pendant une semaine et demie. A la moindre caresse, au moindre baiser répondait un gémissement, l'enveloppant totalement dans ce désir qui lui brûlait les reins depuis qu'il l'avait approché. Il finit d'enlever le pantalon et tout ce qui allait avec du roux, prenant conscience de la pression que le sien exerçait sur son sexe. La vision d'un Genesis totalement plongé dans un monde où la luxure était maîtresse, lèvres entrouvertes, adossé au mur, le corps secoué de frissons de plaisir n'arrangeait absolument pas la situation. Il suréleva le postérieur de sa chère victime, il se fit un plaisir de malmener l'anneau de chair qui pulsait déjà. Alternant les tortures buccales à ses doigts, il donnait tout. Les hanches du rouquin se mouvaient toutes seules, s'empalant elles-mêmes sur ces doigts, voulant accélérer la cadence. Sa respiration devint presque erratique.

« 'Geal. Souffla-t-il faiblement.

_ Oui ? Murmura le brun à ses oreilles.

_ Arrête ça...

_ A tes ordres. »

Le brun sourit, retira ses doigts et arrêta, conformément aux désirs du roux.

« Te fous pas de moi.

_ Jamais de la vie... Chuchota-t-il, reprenant les propres mots du roux, sa main glissa vers l'aine dessinant des cercles concentriques.

_ Prends-moi. »

Ce ne fut qu'un faible souffle. Un ordre.

Angeal porta le roux sur la table, enleva précipitamment son pantalon, libérant cette virilité si douloureuse. Sans avertissement, il s'enfonça profondément, le roux se tendit d'un coup, se raccrochant au pull, se rapprochant de ce corps, les jambes entourant la taille qui lui faisait face. Les coups s'enchaînait, sans douceur, presque sauvagement. Plus de sourdine, plus de poignet à mordre, la tête renversée en arrière poussait de si jolis sons. Gêné par celui qui s'accrochait à lui comme à une bouée, Angeal le décrocha, le retourna, et le prit encore plus fort. Le sexe de Genesis frottait contre le bureau, ses hanches enserrées dans les mains du brun qui les utilisait comme pilier, il n'avait absolument pas conscience des cris qu'il poussait, se contentant de recevoir avec avidité. La vague venait et refluait, jusqu'à atteindre un sommet de plaisir jamais ressentit encore. Il se libéra sur le bureau, très vite,
Angeal en fit de même à l'intérieur de lui. Le brun resta un moment pantelant à se retenir au dos qui se présentait devant lui puis sortit de son compagnon, se laissant aller contre le mur. Genesis continua à se laisser guider par ses émotions et finit par s'endormir, allongé de moitié qu'il était sur la table. Le brun le remarque et sourit. Il finit par se relever, quelque peu titubant, puis entreprit de se rhabiller, de nettoyer collègue et de l'envelopper dans les siens. Personne dans le couloir, il ramena un Genesis endormi qui pour une fois, s'était totalement lâché. Il l'allongea dans son lit, ne trouvant pas la carte pour ouvrir la chambre du rouquin. L'avoir de nouveau dans son lit, pouvoir à nouveau l'observer, le toucher, le remplissait de joie. Au final, il ne comprit même pas la colère de celui-ci et n'était pas sûr que le principal concerné savait qu'elle en était la cause. Il s'allongea à ses côtés, caressant doucement le torse de son « sex friend ». Non, amant, amoureux, aimé...

« 'Geal... Baka.

_ J'ai même le droit de me faire insulter par un endormi... La vie est injuste. »

La fatigue vint le prendre, l'enveloppant d'un voile de bien-être. Il se glissa sans difficulté dans les bras de Morphée. Pour une fois en une semaine et demie.


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