Voici le dernier chapitre de ma fiction de Maladresse (une petite larmes ^^)

Milles merci pour tous les reviews que vous m'avez laissés tout le long de ma fiction. Je remercie toutes les personnes qui ont collaboré de près à ce projet : Merci, merci…

Je remercie partuculièrement : Sailorslayer et à Luna ^^

Épilogue : 7 ans plus tard

Neville se trouvait en haut des escaliers de l'entrée de Hall du Manoir des Nott. Il sourit en voyant la fille de Théo et d'Hermione bouder, Ambre Nott. Elle avait hérité des magnifiques yeux bleus de son père et de la longue chevelure brune de sa mère outre bien sûr son tempérament de feu qui faisait d'elle une pure rouge, pensa Neville.

Il vit Hermione s'avancer vers son mari. Elle était simplement magnifique avec sa robe brune. A la sortie de Poudlard, elle avait entrepris des études de Médicomagie qu'elle avait réussi parfaitement même si elle avait du interrompre ses études pour mettre en monde sa fille et pour s'en occuper pendant quelques mois. Elle fut aidée par la mère de Nott. Les parents de Hermione avaient accepté l'émancipation de leur fille mais au grand étonnement de celle-ci, ceux-ci s'étaient aussi impliqués dans l'éducation de leur petite fille. Ils avaient longuement discuté de la relation malsaine qui s'était installé entre eux et avaient réussi après quelques années à recréer un lien assez fort. Elle avait pu compter sur Théo qui avait suivi un cursus pour faire de la politique. Il fut l'un des plus jeunes Ministres de la magie grâce à ses idées novateurs. Pour une fois, même Harry alla voter…

Hermione portait dans ses bras, le dernier de la famille Nott, Dylan. Le petit était le portrait craché de son père avec ses cheveux blonds et ses yeux bleus ciel. Il était aussi malin que sa mère et aussi observateur que son père. Sans aucun doute, il finira chez les Serpentards.

- Sourit ma puce, murmura Théo à sa fille tout en saluant ses invités

- Je ne fais que ça, père, répondit sa fille en se forçant à sourire, mais ce n'est pas toi qui porte une nouvelle paire de ballerine et une stupide robe blanche. Le jour où vous les porterez, vous pourrez me demander de sourire bêtement.

Soudain Théo se remémora :

« -Souris Granger, siffla Théo tout en saluant les invités.

- Je ne fais que ça, sourire, Nott, répondit froidement Hermione, mais ce n'est pas toi qui porte ces talons aiguilles. Le jour où tu les porteras, tu pourras me demander de sourire bêtement. »

- Telle mère telle fille, dit-il avant de poser un baiser sur le front de sa fille.

- J'espère que c'est un compliment Monsieur le Ministre, fit une voix que Théo reconnaitrait entre mille, celle de sa tendre femme, Hermione Nott.

Il se tourna et sourit.

Elle portait une magnifique robe brune qui mettait en valeur ses yeux et sa silhouette. Elle portait dans ses bras son fils qui était son portait craché, Dylan Nott âgé de deux ans.

- C'était un compliment Madame la Médicomage, lui répondit Théo tout en lui prenant son fils des bras. Vous devriez faire plus attention, ajouta-t-il avant de poser une de ses mains sur le ventre de sa femme. Je ne voudrai pas qu'ils vous arrivent quoi que ce soit.

- Je n'ai rien à craindre, le rassura-t-elle avant de poser tendrement ses lèvres sur la joue de son époux.

- Papa, fit leur fils, Dylan. Pipi.

- Je vais l'amener, fit Ambre instantanément tout en prenant la main de son petit frère.

- Ambre, gronda son père.

- S'il-te-plait papou, j'en peux plus, argumenta sa fille. Personne ne verra mon absence vu que maman est là.

Elle supplia du regard sa mère qui soupira. Sa fille était aussi manipulatrice que son père, pensa Hermione.

- Laisse-la donc, fit Hermione tout en posant sa main sur l'avant bras de son époux.

Théo soupira.

- Bien mais soit à l'heure pour le début de la réception.

- Promis, fit sa fille tout en tenant la main de son frère.

Les parents se fixèrent avant de dire en même temps

- Elle finira chez les verts, dit Hermione en souriant à son époux

- Elle finira chez les rouges, dit Théo en souriant à son épouse.

Hermione tourna la tête et elle vit la famille Malefoy père. Remus travaillait, au grand dam de son époux Lucius Malefoy, en tant que professeur de défense contre les forces du mal. Chaque année, il essayait de convaincre Remus d'abandonner son travail car jamais on n'avait vu un époux Malefoy travailler, ce qui entrainait à chaque fois une dispute où Remus finissait vainqueur et où Lucius réapprenait la joie de dormir seul pendant deux semaines. Cette année, Teddy était parti à Poudlard et avait fini, au grand désarroi de Remus, chez les Serpentards. Néanmoins Remus avait le grand espoir de voir leur fille, Morgane Malefoy, finir chez les rouges. Morgane avait hérité des fameux cheveux blonds et des yeux gris des Malefoy mais également du caractère doux et tendre de Remus. Ce qui expliquait sûrement que tant Lucius que Draco, sans parler de Teddy, s'étaient mis en tête d'apprendre à Morgane tous les sorts de magie blanche et noir pour empêcher tous les garçons de s'approcher d'elle.

- Cela ne serait pas Remus et Lucius ? lança Théo tout en reprenant sa place d'hôte.

Le bal de Nott devait être parfait comme chaque année.

- Remus, je m'excuse, répéta Lucius tout en jetant des coups d'œil à Morgane et Teddy qui marchaient devant eux.

- Mmm, grogna Remus.

- Je ne le referai plus.

- C'est ça, lança ironiquement Teddy en tournant la tête à son père. Et moi, je suis à Gryffondor. Tu le referas, je le sais, Morgane le sait et papa le sait.

- Je ne crois pas que cette conversation te concerne, fils, siffla Lucius tout en jetant au coup d'œil à Remus qui avait hoché la tête tout le long de la tirade de son fils adoptif.

- Si tu avais arrêté comme je te l'avais demandé, murmura Remus à son époux. On n'aurait pas eu mentir avec notre fille et encore moins mentir à Teddy.

- On ne peut pas dire que tu étais très convaincant avec tes arrêtes tout en te mouvant sous moi, répliqua Lucius avant de se mordre les lèvres.

Remus le foudroya du regard.

- Père n'a pas tord, papa, lança Teddy. Si tu ne voulais pas, tu n'aurais pas enlevé la chemise de père.

Là, à cette instant, il était fier de Teddy Malefoy son fils adoptif, nouveau membre de la grande maison de Salazar Serpentard, pensa Lucius en faisant un petit sourire tout en voyant Remus rougir.

- Mais je t'ai dit d'arrêter, répéta Remus en boudant.

- Mais tu…fit Lucius avant d'être interrompue par sa fille.

- Ce n'est pas grave que tu ais perdu contre père, papa, fit Morgane qui prit la main de Remus. Je sais qu'avec beaucoup d'entrainement tu pourras battre papa. Pour moi, tu seras toujours aussi fort que père.

Remus rougit. Lorsque Teddy et Morgane les avaient surpris dans une fâcheuse posture, Teddy les avait couverts en lui disant que Lucius et lui s'entrainaient au corps à corps. C'est dans ces cas-là qu'il n'avait aucun doute sur le choix du chapeau magique, Teddy était aussi rusée qu'un Serpentard.

- Tu entends notre fille, il faut qu'on s'entraine souvent pour que tu puisses me battre, fit Lucius tout en fixant avec désir droit dans les yeux Remus.

- Ton père va s'entrainer seul pendant une semaine, dit Remus, avant de reprendre nos entrainements.

Remus dépassa Lucius et Teddy tout en tenant la main de sa fille.

- Tu ne peux pas me faire ça, gémit Lucius tout en suivant du regard son époux.

- Père un Malefoy ne supplie jamais, lança Teddy mais il observa son adversaire jusqu'à trouver sa faille. Papa ne résiste pas au chocolat. Il te faut seulement une soirée en tête à tête.

- Qu'est-ce que tu veux en échange d'un tête-à-tête? demanda Lucius tout en souriant à Teddy.

- Le nouveau balai que papa a refusé de m'acheter.

- Il est à toi.

Tant Teddy et Lucius avaient un sourire sur leurs visages. Lucius entendit des cris de joies et il fit la petite famille de son fils, Draco Malefoy.

Son fils et Po-Harry s'étaient installé dans l'ancienne maison des Potter après la rénovation de celle-ci. Peu de temps après cette rénovation, Harry avait mis au monde ses deux petits fils, James et Sirius Potter-Malefoy. Au grand désarroi de Lucius, les jumeaux avaient tout hérité de Harry, tant les cheveux bruns indomptables que les yeux verts. Il avait même suggéré d'une façon innocente de faire un test de paternité vu qu'il ne tenait rien de Draco. Avec le temps, Lucius comprit vite son erreur. Certes, les petits ne ressemblaient pas à des Malefoy mais ils avaient hérité la ruse et la classe des Malefoy. Aucune nourrice n'avait pu résister plus d'une semaine avant de donner sa démission. Jamais, personne n'arrivait à remonter à eux. La seule personne qui arrivait à garder les monstres était Madame Molly Weasley. Elle avait de l'entrainement avec ses propres jumeaux. Ils étaient la grande fierté de Draco. Deux ans plus tard, Harry mit au monde une petite fille, Lylie en hommage à sa mère. Elle était blonde aux yeux gris, aucun doute que cet ange était une Malefoy.

Harry avait ouvert une boutique de balai au chemin de travers qui était connu dans le monde entier et Draco avait suivi un cursus en économie pour prendre sa succession dans l'entreprise. Il n'avait aucun doute sur l'avenir prospère de la compagnie d'import-export Malefoy si son fils était là. Il avait hâte de voir Teddy rejoindre son frère, Draco. Ces deux-là à la tête de la compagnie, il pourrait prendre sa retraite et faire le tour du monde avec Remus et lui faire l'amour dans toutes les plages du monde.

- Cela ne serait pas Draco et Ry ? lança Teddy.

- Je suis désolé, fit Draco tout en portant sa fille dans ses bras.

- La ferme, siffla Harry tout en serrant les poings.

- Qu'est-ce que tu as encore fait papa ?, demanda sa fille âgée de 4 ans, Lylie.

- Mais rien, se justifia Draco tout en regardant à tour de rôle ses fils, sa fille et Harry. C'était un accident.

- Un accident, un accident, grogna Harry tout en mettant ses mains sur ses hanches.

Les jumeaux se fixèrent avant de reculer car lorsque leur papa avait ce regard, il fallait mieux ne pas être dans les parages. Sirius prit la main de leur sœur pour que leur père la fasse descendre. Lorsqu'elle toucha le sol, ils se mirent à distance raisonnable.

- Un accident, c'est le fait de me renverser un verre d'eau sur ma nouvelle chemise, ça c'est un accident, continua Harry, Draco mais le fait de faire tomber ma potion contraceptive et la remplacer avec du jus d'orange pour passer du bon temps, ce n'est pas un accident. Ça c'est de l'égoïsme.

- Mais tu as toujours voulu avoir une grande famille, essaya d'argumenter Draco en lui faisant un sourire charmeur.

- Draco, ce jour là, ce n'est pas l'envie d'avoir une grande famille qui t'a poussé à ne pas me dire la vérité mais c'est plus ta bi…

- Harry les enfants, le coupa Draco tout en montrant les enfants de la main.

- Je ne t'aurai jamais laissé me toucher si j'avais été au courant. Tu savais que je voulais attendre encore un peu. C'est pour ça que tu ne m'as rien dit.

- C'est de ta faute, répliqua Draco. Si tu n'avais pas mis, Draco fixa ses enfants, tu sais quoi. Tu sais que quand tu mets ça, je ne peux te résister.

- Crois-moi Draco c'est la dernière fois que je mets ce que tu sais, siffla Harry tout en tournant le dos à Draco et se dirigeant vers le manoir Nott.

Draco soupira. Il attrapa Harry et l'enlaça. Celui-ci avait bien essayé de se dégager mais Draco l'avait bien enlacé.

- Je t'aime mon amour, murmura Draco au creux de l'oreille de Harry. Et cet enfant est la preuve de notre amour. Il est un petit bout de toi et de moi. Je ne regrette aucun de nos enfants et toi ?

- Non, bien sûr, répondit Harry qui commençait à se calmer. Je les aime tous. Ils sont mon tout.

Draco posa ses mains sur le ventre de son époux.

-J'aime déjà l'enfant que tu portes.

- Moi aussi, avoua Harry avant de se retourner et faire face à son mari.

Il l'embrassa passionnément.

Draco sourit de victoire. Il avait calmé son rouge. Harry se pencha au creux de l'oreille de Draco et lui murmura d'une voix suave.

- Deux semaines sans câlin t'apprendront à être honnête avec ton époux.

Harry se détacha de Draco avant de faire signe à ses enfants de se diriger vers le manoir.

Draco soupira. Il s'en tirait assez bien. Lui qui avait imaginé une peine plus lourde par exemple les neufs mois suivant sans pouvoir toucher son époux. Deux petites semaines, cela n'était rien.

-Cela ne serait pas Ron et Blaise ? lança Harrytout en se dirigeant vers le manoir Nott.

Blaise et Ron avaient eu la même année leur diplôme, Ron son diplôme de comptabilité et Blaise son diplôme dans le même cursus que Draco. Ron et Blaise travaillaient dans la chaine d'hôtellerie de la famille Zabini. En moins de trois ans, celle-ci fut connu pour associer charme et luxure. Leurs trois petites filles naquirent un mois avant la date prévu, Jennifer, Josy et Jessica Weasley-Zabini. Celles-ci étaient de magnifiques métisse, la peau caramel, les yeux bleus de Ron et les cheveux onduleux noirs. Tant Jennifer et Jessica avaient hérité le don de faire des bêtises de Ron tant Josy avait hérité de Blaise son calme et sa ruse. Les petites étaient devenu les mascottes des deux familles vu que les filles était rares tant dans la famille Zabini que celle des Weasley.

Harry sourit en voyant Josy tenir son petit frère par la main, quelques mois après la naissance de Lylie, Ron avait mis au monde, au grand étonnement de tous, un petit garçon, Marcus Junior en hommage du grand-père de Blaise. Hermione, qui l'avait aidé à accoucher, lui avait dit qu'il avait fait un déni de grossesses. Ron avait reconnu avoir pris un peu de poids mais rien de plus. Blaise accueillit la nouvelle avec joie. Il avait un petit garçon pour l'aider à protéger ses grandes sœurs contre tous les pervers qui allaient courir derrière ses petites princesses. Harry aurait dit diablesse car sous leur visage d'ange, les filles Zabini étaient redoutables. Leur grand-père avait pris en charge leur éducation lorsque Ron et Blaise était occupé par leur étude et puis leur travail. Ces gamines maitrisaient le Stupéfix, le Doloris et bien d'autres sorts à l'âge de 4 ans. C'est ce qui avait donné l'idée à Draco d'apprendre à Lylie et Morgane les mêmes sorts. Remus et lui-même avait essayé de les empêcher mais à chaque fois, ceux-ci leur rappelait que lorsque leur petites princesses seraient à Poudlard, elles seraient sans défense face au nombre incalculable de pervers. Harry sourit en secouant la tête.

- Jenny, Jes , Jos , fit Ron en regardant ses filles droit dans les yeux à tour de rôle.

- Oui, papa, firent ses filles tout en lui souriant.

- Ron, on va être en retard, lança Blaise tout en regardant sa montre. J'ai promis à Théo de le sauver pendant quelques heures de son rôle d'hôte. Je les ai déjà inspectés.

Les trois filles hochèrent la tête tout en mettant les mains derrière le dos. Elles portaient des magnifiques robes bleues ciel qui mettaient en valeur leur peau caramel et leurs yeux bleus.

- Mon cœur, j'ai confiance en toi, fit Ron tout en se mettant au niveau de ses filles, mais moins en elles.

- Je sais mais je veux vérifier si nos charmantes filles n'ont pas pris avec eux quelques prototypes de leurs oncle Fred et George.

- Mais papa chéri fit Jennifer

- on a promis, poursuivit Jessica

- d'être sages, finit Josy, tout en le regardant avec ses petites yeux bleus.

Pour quelqu'un de non initié, cette personne serait même tenter de s'excuser de les avoirs accusé mais Ron connaissait bien sa progéniture. Il était la seule personne dans la famille Zabini et Weasley de voir au premier coup d'œil qui était qui. Et ses filles étaient trop mielleuses. Elles cachaient quelque chose. Il en était sûr.

Ron commença à fouiller les poches de chacune de ses filles.

Il leva un de ses sourcils. Ses yeux descendirent sur les petites chaussettes de ses filles et il vit Jessica trembler quelques secondes. Il sourit. Il demanda à ses filles de ses déchausser, ce qu'elles firent. Ron découvrit avec plaisir des pétards qui étaient caché dans les chaussettes de ces demoiselles.

- On ne sait pas, commença Jennifer

- qui a mis, continua Jessica

- ces pétards là, finit par dire Josy

- papou chéri dirent les triplets en lui faisant des sourires innocents.

Blaise essayait de cacher son sourire. Oh Mon dieu, il adorait sa famille. Avec eux, chaque jour amenait des émerveillements et surtout des surprises.

-Bien sûr, fit Ron en levant les yeux au ciel. Maintenant vous enlevez vos serre-têtes et vous me les donnez.

Les filles regardèrent Blaise avec leurs petits yeux bleus en suppliant leur père de leur donner un coup de main.

- Mon cœur, essaya Blaise mais Ron le coupa

- Si elles font encore des bêtises, ta famille va encore dire qu'elles tiennent tout de moi. Ta mère va encore me reprocher de ne pas être assez présent pour elles. Et je te préviens que si tu avais correctement vérifié nos filles, je ne serai pas de les inspecter dans le jardin des Nott.

- mais…fit Blaise.

- Continue encore mon cœur et cela sera une semaine dans la chambre des petites, menaçaRon tout en prenant les serre-têtes de ses filles.

Il y trouva d'autres pétards.

Ron observa attentivement ses filles. Logiquement, il avait tout vérifier. Puis il vit Jennifer jeter un coup d'œil à Jessica puis derrière lui. Ron se tourna vers Blaise qui tenait toujours leur dernier dans ses bras. Il leva les yeux au ciel. Elles n'avaient quand même pas osé. Ron prit son fils dans ses bras et lui déposa un baiser sur le front.

- Marcus est-ce que tes sœurs t'ont donné quelque chose ? demanda Ron tout en déposant au sol son fils.

- Non, fit le petit garçon tout en regardant ses sœurs.

Ron souffla. Il était content de voir que ses enfants se soutenaient mais cela lui donnait plus de travail. Il fouilla son fils du haut en bas.

Ron se leva et se tourna vers ses filles.

- S'il arrive quoi que ce soit lors de ce bal, je vous jure que vous passerez la semaine qui suivra à désherber le jardin de grand-mère Molly avec les mains alors je vous laisse encore une dernière chance de vous débarrassez de vos pétards ou autres trucs louches que vous avez pris avec vous. Je vais fermer les yeux et je vais compter jusqu'à trois, vous avez intérêt à mettre tout ce que vous avez apporté devant moi. Un…

Blaise vit Jennifer et Jessica courir vers leur petit frère et lui enlever des pétards qu'elles avaient collé sur le dos de celle-ci, puis enlever les boules de couleurs différentes qui devaient surement contenir un nouveau produit inventé par ses oncles.

Soudain, il sentit des petites mains se faufiler dans ses poches. Il regarda sa fille Josy.

- deux, continua Ron

- Désolé papa, dit-elle en lui faisant un sourire d'excuse.

Elle sortit d'autres boules.

Blaise aurait du être fâché mais ses filles avaient réussi à lui mettre à son insu des boules et pétards. Il était très fier de ses petites diablesses.

- Et trois, finit par dire Ron avant d'ouvrir les yeux.

Devant lui se trouvait une pile de pétards ou d'autres substances. Ron souffla. Il jeta un sort et tout disparu. Ron déposa un baiser sur chaque front de ses filles avant de leur rappeler sa menace.

- On va vraiment être en retard mon cœur, lança Blaise avant de reprendre son fils dans ses bras.

Ron lui sourit et toute sa famille se dirigea vers le manoir.

Blaise tourna la tête et vit le fameux médecin qui avait suivit Ron lors de sa première grossesse, Mark de Prince avec son époux.

Celui-ci était toujours médecin, il travaillait en grande collaboration avec Hermione Nott. Il s'était marié la même année que lui avec François de Montenier. Celui-ci avait quitté le monde de la mode pour être l'assistant personnelle de son époux à la grande joie de ce dernier. Les mois qui suivirent, François tomba enceint d'un petit garçon, Matt de Montenier-de Prince qui était la fierté de ses parents. Il avait hérité, outre des cheveux noirs des Prince et les fameux yeux bleus des Montenier, du sale caractère de son père Mark de Prince. Ce gamin ne supportait personne à part ses petits cousins et sa fille Josy. Nul ne savait le pourquoi et le comment de ce fait là.

- Cela ne serait pas Mark et François, lança Josy tout en se dirigeant vers le manoir.

- Mais mon ange, supplia Mark tout en tenant son fils par la main.

- Non, lui répondit François.

- Matt a grandi. Il lui faut un petit frère ou une petite sœur.

- J'ai dit non

- Mais Pourquoi ?

- Parce que je sais que Neville est venu te consulter et que lorsqu'il est sorti de sa consultation, il se tenait le ventre. Toi et moi on sait ce que cela signifie. Je ne veux pas faire un enfant car Neville est enceint.

- Mais c'est mon rêve de voir nos enfants en même temps à Poudlard, gémit Mark tout en se mettant à genou et en enlaçant par la taille François.

Celui-ci ne peut s'empêcher de sourire. Comment cet homme qui pouvait être considérer le meilleur dans son domaine pouvait se comporter comme un gamin immature ?

-Je te promets, je vais m'en occuper. Je serai là et puis pour te prouver que je ne fais pas un enfant parce que Neville Pourrait être enceinte, après la naissance de Mathieu ou deAngélique, on refera un autre enfant.

-Tu crois que je suis une poule pondeuse mais…Attend Angélique, fit François.

Mark sourit. Il savait bien que son ange voulait une petite qui portera ce nom. Il savait que c'était lâche de le faire mais depuis Matt, François se braquait pour avoir un autre enfant. La première grossesse s'était très mal passée. Il avait failli perdre Matt. Depuis lors, François refusait de faire l'amour avec lui avant de prendre une potion contraceptive.

- Je te donnerai un coup de main, fit Matt en se mettant à genou et en enlaçant son papa. Je serai sage à la maison. Je protégerai mon petit frère ou ma petite sœur.

François se disait que son fils tenait trop de Mark. De qui tiendra le suivant ? se dit-il. Est-ce qu'il aura une petite fille ? Et s'il perdait cette enfant ?

Mark croisa le regard de son époux. Il se leva et posa son front sur celui de François.

-On fera attention, murmura Mark. Je serai là du début à la fin.

François sourit avant de lui murmurer sensuellement :

-Tu devrais être très convaincant ce soir.

-J'accepte ton défi

-N'oublier pas de mettre le sort de silence autour de votre chambre, lança Matt en levant les yeux au ciel. Je suis trop petit pour entendre mes parents faire des cochonneries.

François rougit.

-On s'est déjà excusé gamin, fit Mark en caressant les yeux de son fils.

-Oui, lui répondit Matt avant de tourner la tête et de voir son oncle Neville.

Celui-ci était un des botanistes les plus réputés du milieu, la plupart des maitres en potion s'adressaient à lui. Il était marié avec son oncle Severus qui était toujours professeur à Poudlard. Elisa, la fille d'oncle Severus et lui, pouvaient rester des heures à regarder Severus faire ses potions. Elisa était comme lui, ils avaient les mêmes cheveux noirs mais Elisa avait hérité des fameux yeux noirs des Prince. Ethan, son frère jumeau, avait hérité tout de son second père, Neville Londubat, ses cheveux et ses yeux bruns et surtout sa maladresse. Mais Matt l'aimait autant qu'il aimait Elisa. Ils se soutenaient quoi qui arrive. Comme son père aimait dire, « eux contre le monde », les Prince contre le monde.

-Cela ne serait pas Neville, fit François tout en saluant de la main Neville.

Neville salua François de la main. Il sentit un torse se coller contre son dos. Il reconnu l'odeur de son époux.

- Est-ce que mon cousin s'est encore donné en spectacle ?, demanda Severus avant de poser un baiser sur les cheveux de son époux.

- A ton avis, lui répondit Neville en souriant tout en regardant ses amis se regrouper dans le hall. Où sont les enfants ?

- Ta grand-mère et Monsieur Frank se sont donnés comme devoir d'apprendre à nos enfants à faire du cheval, lui expliqua Severus tout en posant ses mains sur les hanches de son époux. Cela signifie qu'on aura toute l'après-midi pour nous.

Neville sourit. Le jour où sa grand-mère avait reçu sa lettre, elle avait débarqué dans les appartements de Severus pour lui dire sa façon de penser et savoir ses intentions envers sa personne. Severus l'avait rassuré sur ses attentions et ses sentiments. Sa grand-mère avait hoché la tête avant de lui rappeler que les Londubat étaient connu dans le monde des sorciers bien plus que les Prince et qu'elle avait le bras long. Severus avait souri face à cette petite menace avant que celle-ci ne lui rappelle que son propre frère était le chef d'un clan de vampire, plus précisément le plus grand de l'Europe. Neville était le neveu adoré de son grand oncle et qu'elle était sûr qu'il adorerait faire la connaissance de son frère, Frank, du clan de l'ombre. Pour Neville, oncle Frank était la personne la plus gentil du monde entier mais pour Severus, il fut la personne la plus terrifiante lorsqu'il le rencontra la veille de leur mariage. Surtout que celui-ci l'avait kidnappé et l'avait en fermé dans l'un des manoirs de son clan. Severus avait cru qu'il allait mourir sans connaitre ses enfants. Il s'était défendu comme il le pouvait mais face à dix vampires, qui aurait pu réussir ? Il avait pu assommer six d'entre eux avant de perdre conscience. C'est dans ses cachots qu'il fit la connaissance de Frank Londubat. Celui-ci lui menaça que s'il faisait du mal à Neville, ce cachot serait sa nouvelle demeure. Après ce fameux soir, la relation entre les Londubat et Severus s'améliora, surtout à la suite de la naissance des jumeaux. Frank craqua sur les jolis minois de ses enfants à tel point qu'il leur avait offert une maison près du manoir du clan de l'ombre, comme ça il pouvait voir ses petits anges.

Severus vit son cousin sauter autour de son époux.

- Qu'est ce qu'il a encore inventé ?, fit Severus tout en posant son menton sur l'épaule de son époux.

- Je crois que Mark a réussi à convaincre François d'avoir un deuxième enfant, lui répondit Neville en souriant.

- Encore une lubie de mon cousin, souffla Severus en souriant.

Il était content pour son cousin, sachant que celui-ci était vraiment triste de ne pas avoir d'autres enfants. Il avait toujours voulu avoir plusieurs enfants mais il ne voulait pas forcer son époux à avoir un autre enfant depuis la naissance de Matt, leur fils.

- Disons que je l'ai inspiré, fit Neville avant de prendre la main de Severus et la diriger vers son ventre.

Severus se figea. Il retourna Neville et le fixa droit dans les yeux.

- Tu es…

- Oui

- Combien ?

- Un mois

- Je t'aime, lui dit Severus avant de l'embrasser passionnément.

Ils s'écartèrent à bout de souffle.

- Moi aussi.

- Tu lui as dit, fit une voix que Severus et Neville reconnu parmi mille, Elisa Londubat-Snape

- Oui, je… mais Neville ne peut continuer. Mais qu'est-ce qui s'est passé ?

Severus se précipita vers son fils, Ethan. Il avait de la terre de la tête au pied. Son pantalon était déchiré.

- Ce… n'est pas… ma faute, gémit Ethan en essuyant ses larmes.

Elisa prit la main de son frère pour le consoler.

- On sait que ce n'est pas de ta faute, le consola sa sœur. Ce n'est pas de ta faute si tu es aussi maladroit que papa.

- Mais qu'est-ce qui s'est passé ? demanda Severus tout en inspectant son fils. Qu'est -ce que la maladresse de Neville à avoir dans l'état de ton frère ?

- On faisait tranquillement du poney mais celui de Ethan a perdu la tête et l'a fait tomber. C'est là qu'il a déchirer son pantalon. Lorsqu'il s'est mis debout, son pied était attaché à la scelle, raconta Elisa, et le poney l'a trainé pendant quelques secondes. Oncle Frank est intervenu. Il a pu arrêter le poney.

- Où sont votre oncle Frank et votre grand-mère ? demanda Severus.

- Il nous dit qu'on devait rentrer au manoir, qu'ils avaient deux mots à toucher à la personne qui était en charge de ces poney et aussi je crois qu'on aura du poney au diner, finit par dire Ethan. Ce n'est pas ma faute, finit-il au bord des larmes.

- Je sais bonhomme, fit Severus. Tu as vraiment hérité de tous les gènes de ton second père.

Neville rougit. Il en avait marre que chaque fois que son fils renversait quelques choses ou produisait un accident, on désignait sa maladresse comme une tare qu'il avait hérité de lui comme une malédiction.

- C'est quand même grâce à ma maladresse qu'on est ensemble, cria Neville en mettant ses mains dans ses hanches. Si je n'avais pas fait tomber cette fiole, on n'aurait pas conçu nos enfants et on ne serait pas ensemble vu que tu es doué pour refouler tes sentiments. C'est encore grâce à moi que Harry, Hermione et Ron ont du accompagner Draco, Théo et Blaise au bal de Nott et ont dû découvrir qu'ils s'étaient fait pour être ensemble. C'est encore grâce à moi que Harry a fait la connaissance de François qui a fini avec ton cousin, je te rappelle. Alors à la place de voir ma maladresse comme une tare, tu devrais la voir comme une bénédiction. Non mais…

Tant Severus que ses enfants avaient la bouche grande ouverte. Neville s'énervait très rarement mais quand cela arrivait, c'était impressionnant.

Soudain, on entendit des applaudissements, Neville se tourna rouge de gène et vit ses amis de toujours applaudir.

-Merci Neville, cria Harry en lui souriant avant de regarder tendrement son mari.

Neville vit Hermione articuler un merci avant de poser sa main sur son ventre. Ron lui faisait un grand sourire tout en tenant la main de son époux.

Mark lui faisait des signes tout en lui montrant du doigt François.

Neville sentit le torse de son mari sur son dos. Il lui murmura :

-Je bénis chaque jour ta maladresse, mon amour.

FIN !