Chapitre #10 – Never Gonna Give You Up

/Message de l'auteuuur\\\

Ah ah, bah voilà le dernier chapitre! J'ai beaucoup aimé écrire cette fic. xD Le YEMEP (Yaoi Entre Miles Et Phoenix !) vaincra ! Au fait, est-ce que vous avez reconnu toutes les chansons des titres de chapitres ? Réponse à la fin pour ceux qui voudraient des chansons YEMEP. :D Merci d'avoir lu jusque-là, c'était ma première fic depuis trèèèès longtemps, et vive Capcom pour nous avoir donné des supers personnages et des supers jeux !

/Retour à la fic :D\\\

Si jamais je me retrouve à nouveau sur une île déserte, je promets de ne jamais mettre les pieds dans un quelconque manoir se trouvant dessus. Même si au final ça m'a apporté quelque chose d'assez… intéressant.

Ils étaient sortis de ce maudit manoir, et s'étaient tous retrouvés au campement de départ. Assis dans le sable, ils s'étaient regardés, se demandant quoi faire. Larry s'était fait mettre un bandage autour de son torse entier, puis s'était endormi près de Pearl. Trop d'émotions.

Miles et Phoenix n'avait toujours pas échangé un seul mot depuis que Maya était entrée comme une furie pour écraser Von Karma de toute sa puissance de jeune fille hystérique. Ils n'avaient pas osé se parler devant les autres, et n'avaient pas eu cinq minutes d'intimité pour continuer leur discussion. Phoenix mourait d'envie de l'attraper par le bras et de l'emmener à l'autre bout de l'île en semant tout le monde, mais ce serait décidément trop louche.

Franziska se leva et annonça qu'elle allait chercher des fruits, car son estomac criait famine. Miles prononça alors ses premiers mots depuis le manoir :

« Il faudrait construire un radeau pour quitter cette île. Je vais aller chercher du bois et des lianes. »

Il jeta un regard discret à Phoenix, qui se leva et poursuivit :

« Je vais avec lui. Ça ira plus vite. »

Personne ne fit d'objection (ç'aurait été un comble), et les deux avocats partirent parmi les arbres. Phoenix était trop gêné pour lui adresser la parole, même s'ils étaient seuls.

C'est plus facile de dire tout ça quand on est à deux doigts de la mort…

Tout ce qu'il lui avait dit, son désespoir, son amour, avait maintenant des conséquences réelles. Ils n'étaient pas morts, et Phoenix allait devoir assumer ses sentiments. Son cœur se mit à battre beaucoup trop vite, si bien qu'il s'arrêta de marcher pour essayer de reprendre son souffle. Miles se tourna vers lui, mais resta devant, sans s'approcher de lui.

On ne peut pas s'être dits des choses pareilles et ne plus s'adresser un seul mot… Comme si c'était terminé pour toujours, une simple parenthèse, des trucs dits à la va-vite sans les penser, juste parce qu'on avait peur de mourir… C'est faux, je ne pourrais pas supporter de continuer comme si de rien n'était.

« Miles, je pensais tout ce que j'ai dit, tout à l'heure. »

Le procureur ne répondit pas, mais s'avança de quelques pas.

« Je ne veux pas qu'on continue à vivre comme avant… Je veux t'aimer, je veux… »

Sa voix se brisa, il n'osait pas continuer, mais Miles fit à nouveau un pas vers lui. Il détourna les yeux et murmura :

« Je ne sais pas si j'assumerais de t'aimer en… public. »

« Ça peut rester notre secret… »

Phoenix lui sourit, et Miles rougit. L'avocat de la défense s'approcha de lui et posa les mains sur ses épaules. C'était à peu près tout ce qu'il osait faire pour l'instant. Ils se regardèrent quelques secondes, mais le procureur était écarlate, visiblement très gêné par la situation. Phoenix descendit sa main droite le long du bras de Miles, le faisant réellement détourner les yeux de gêne, et il prit son poignet dans sa main. Il pouvait sentir son pouls, dont la vitesse était critique.

Il va s'évanouir dans mes bras, si ça continue.

Phoenix était également très embarrassé, mais il essayait de ne pas le montrer. Peut-être que Miles aurait été rassuré de voir qu'il ne maîtrisait pas la situation, et l'avocat le trouvait très mignon à rougir comme ça, mais il préférait lui faire croire que tout allait bien dans son propre esprit. Qu'il assumait tout ça sans aucun problème. Il ne se passa rien pendant quelques secondes, jusqu'à ce que Phoenix prenne l'autre main de Miles dans la sienne. Celui-ci finit enfin par le regarder, visiblement à peine rassuré, et lui offrit un maigre sourire. Mais bon, c'était déjà ça, pas vrai ?

« Depuis seize ans, murmura Phoenix, je ne pense qu'à ça, te prendre les mains. Marrant, non ? »

« Marrant… je ne sais pas. Destiné, oui. »

Eh ben ! Il est romantique ! Finalement, tout va bien se passer, il pensait réellement ce qu'il m'a dit.

Phoenix sourit aux anges et lui chuchota :

« Viens. »

Ignorant le visage de Miles qui redevenait écarlate, Phoenix l'emmena près d'un arbre au tronc lisse. Il invita le procureur à se mettre dos à l'arbre, et Miles se mit à bafouiller :

« Euh, je ne sais pas si… »

« Laisse-toi faire… » chuchota Phoenix en le prenant par la taille.

Le simple contact entre ses mains et les vêtements de Miles lui arracha un énorme frisson, mais qui n'avait aucun lien avec celui que le procureur ne put retenir. On aurait dit qu'il avait été électrocuté, et il ne paraissait pas parvenir à choisir entre regarder ailleurs et fermer les yeux. Pour lui éviter ce choix difficile, Phoenix l'enlaça de façon à ce qu'il ne voie plus que le bout de ses cheveux. Décidant que c'était le moment de se lâcher un peu (enfin, pas trop quand même), il enfouit son visage dans le creux du cou de Miles, et commença à embrasser tout ce qui était à sa portée : pas mal de fois le col de sa chemise, mais aussi une petite parcelle de son cou. Il pouvait entendre la respiration de Miles s'accélérer, et il chuchota :

« Non, n… stop… »

« Non… ça fait trop longtemps, Miles, trop lon… »

Il ne termina même pas sa phrase et recommença à l'embrasser, essayant de rester doux et de ne pas craquer, car les frissonnements ininterrompus de Miles lui donnaient envie de…

« Je… Phoenix… tu vas arracher ma chemise… »

« Mouiii… Hein, quoi ? » s'exclama-t-il en reculant d'un pas, es mains toujours sur la taille de Miles.

Il avait en effet retiré trois boutons de la chemise de Miles, et on pouvait voir des marques prouvant qu'il n'avait pas pris soin de retirer les autres pour essayer de le déshabiller.

Du calme… tu vas le traumatiser !

Phoenix murmura un vague mot d'excuse, puis sourit à Miles, embarrassé. Il n'osait pas recommencer à l'embrasser dans le cou, mais Miles chuchota sans le regarder :

« J'aime bien quand tu… quand tu fais tout ça… »

« Ah oui ? dit-il en riant doucement. Mais ce n'est pas terminé, tu sais ? »

« Oh… » bafouilla le procureur en rougissant de plus belle.

Comment peut-on garder son calme en toute circonstance et être une quiche pareille en amour ? Il est tellement… adorable…

Il entendit une sorte de petit gémissement. Phoenix n'avait pas exactement décidé d'approcher son visage de celui du procureur, et Miles était visiblement en train de reculer sa tête au maximum pour éviter ce qui allait bientôt se passer. Dans un souffle, Phoenix murmura :

« Tu ne veux pas ? »

« Je ne sais pas, j'ai peur qu'on nous voie… » supplia-t-il.

« Il n'y a personne, je surveille. Et on pourra toujours dire que je voulais inspecter le bois du tronc. »

« Oui… oui, c'est vrai. »

En fait, c'est une excuse minable… Mais tu en as vraiment envie, hein ? Le grand Miles Edgeworth, capable d'accepter une explication pathétique pour se faire embrasser…

Oh là là. Il allait vraiment l'embrasser ? Il en rêvait depuis seize ans. Même en classe quand il était petit… Et à chaque fois qu'il entendait parler de lui, il ne pouvait s'empêcher de rougir et se sentir triste. Et puis venaient les rêvasseries dont il sortait le cœur battant, incapable de penser à autre chose qu'à Miles dans ses bras… Et tout cela arrivait en vrai ! Il ne pouvait pas y croire, c'était presque impossible… Un vrai rêve…

« Miles… je veux que tu restes toujours avec moi. »

« Moi aussi, Phoenix… »

Le procureur avança légèrement son visage vers celui de Phoenix, et celui-ci comprit qu'il s'agissait d'une invitation. Il ferma les yeux, priant au passage pour bien viser, et entendit Miles lâcher un tout petit rire lorsque leurs lèvres se rencontrèrent. La respiration coupée, Phoenix n'arrivait pas à réaliser ce qu'il venait de faire. Il passa ses mains autour des épaules de Miles, et prolongea le baiser pendant au moins une minute. Il n'arrivait plus à se détacher. Il réussit finalement à reculer et regarder Miles dans les yeux, puis celui-ci rougit et l'embrassa à son tour, très vite et tout doucement. Phoenix ne savait plus si c'était son propre cœur qui battait aussi vite, ou si c'était celui de Miles qu'il sentait contre lui, mais il souriait radieusement, plus que dans toute sa vie réunie. Il aurait pu l'embrasser toute la journée, et ils durent bien y passer une heure entière. Ils avaient tellement de temps à rattraper… Miles lui caressait les cheveux, Phoenix passait sa main contre sa joue, et peut-être que Phoenix aurait pu passer gentiment sa main sous sa chemise s'ils n'avaient pas entendu une voix un peu trop reconnaissable.

« Ah, les gars, je savais bien qu'il se passait un truc ! »

Miles devint aussi écarlate que son costume d'avocat habituel, et se tassa contre le tronc de l'arbre, l'air prêt à tomber dans les pommes. C'était évidemment Larry.

« Alors, ça bosse dur, à ce que je vois ! » s'exclama-t-il en éclatant de rire.

Phoenix ne savait absolument pas comment réagir à cette intrusion.

« Vous avez raison, les mecs. Les filles sont trop compliquées. Au fait, n'oubliez pas de ramasser un peu de bois, j'aimerais qu'on parte d'ici… »

Il leur fit un petit signe de la main et repartit comme il était venu : trop discrètement.

Miles et Phoenix échangèrent un regard gêné, puis Phoenix embrassa Miles sur la joue en murmurant :

« Allez, il a raison. »

« Phoenix, il va tout répéter… »

« Peut-être, c'est Larry, hein. Mais peut-être pas. Dépêchons-nous de ramener du bois… »

..

..

..

Ils revinrent au campement quelques heures plus tard, les bras chargés de bois et de lianes, et le pas hésitant. Ils observèrent tout le monde à tour de rôle, attendant les réactions horrifiées ou les moqueries, mais rien ne vint. Seul Larry s'approcha d'eux et leur murmura :

« Eh, je ne suis pas un salaud. Mais en échange, tu dois me présenter ta cliente, Nicko. »

Ouh là oui, j'étais en train de préparer un procès ! J'avais complètement perdu la notion du temps…

« Evidemment, Larry, dès qu'on quittera cette île. »

« A la bonne heure ! » s'écria son ami en sautant de joie.

N'importe quoi en rapport avec les filles pouvait le rendre heureux.

Ils passèrent le reste de la journée à construire le radeau (du moins à essayer), et mirent en tout quatre jours à le terminer. Miles et Phoenix n'allèrent plus se promener en forêt, car malgré leur envie grandissante de se retrouver tous les deux, le sourire amusé que Larry leur lançait de temps à autres les refroidissait très vite. Ils n'arriveraient pas à s'embrasser à nouveau avant de se retrouver chez l'un ou chez l'autre, encore une bonne raison de ramer jusqu'au continent le plus proche.

Après avoir construit leur radeau géant (enfin, pas si géant que ça, mais disons qu'il ne coulait pas avec le poids de Gumshoe), ils s'installèrent tous dessus et le mirent à la mer. Ramer n'était pas si facile, car porter autant de monde sur un même radeau ne le faisait pas avancer très vite. Larry proposa à Maya et Pearl d'invoquer deux écureuils pour que l'embarcation ait moins de poids à supporter, mais elles lui expliquèrent que ce n'était pas possible, mais que sinon elles pouvaient aussi invoquer Von Karma, par exemple, uniquement pour l'énerver. Larry ne se plaignit plus.

La mer était décidément très calme. Tous se relayaient à la rame, sauf Pearl qui n'avait pas assez de force, et au bout de deux jours ils durent commencer à pêcher des poissons de surface pour survivre. Gumshoe n'avait aucune objection à manger du poisson cru, mais Maya voulait des mets plus sophistiqués. Elle finit cependant par faire comme tout le monde, et mangea son poisson en grimaçant.

Phoenix et Miles se regardaient de temps à autres, n'osant pas se parler. Ils avaient peur de faire comprendre aux autres leur nouvelle relation, et devaient se satisfaire de quelques sourires discrets, rapides. Combien donneraient-ils pour seulement se prendre la main ? Dès que Miles bougeait de trois centimètres, Phoenix avait envie de se glisser vers lui et de le prendre dans ses bras. Il ne tiendrait pas très longtemps… Mais Franziska interrompit ses pensées.

« Bon. Aucun bateau ou hélicoptère ne sera là pour nous chercher, car mon… père avait simulé le naufrage. Il ne nous reste plus qu'à atteindre un continent, une île, n'importe quoi du moment qu'ils y a des habitants. »

« Vivement qu'on puisse se laver. » grommela Maya, les genoux rassemblés sous son menton.

« Je confirme. J'en ai plus qu'assez de vivre comme une sauvage. »

« Vivre comme un sauvage a ses avantages. » murmura Miles.

Tous le regardèrent, mais seul Phoenix continua de le fixer en souriant après que les autres reprennent le fil de leurs pensées. Décidément, ils étaient partis pour s'aimer pour toujours…

Qu'est-ce que je peux être fleur bleue, des fois…

/Deux semaines plus tard\\\

Phoenix avait enfin pu se débarrasser des journalistes. Il alluma la télévision, et tomba sur les informations.

« Un groupe de sept personnes retrouvé sur un radeau près des côtes de Floride… »

Eh oui, c'était bien lui. Ils avaient ramé sec jusqu'à trouver une côte, puis s'étaient écroulés sur une plage, sans pouvoir se relever. Apparemment, ils étaient tombés sur une plage pleine de touristes, et avaient été amenés à l'hôpital le plus proche. Après avoir passé quelques tests, ils avaient été hébergés dans un hôtel floridien. Phoenix était à présent assis sur son lit, avec des vêtements propres (il avait pu voir Miles en pyjama dans le couloir, une scène qu'il n'oublierait jamais). Il éteignit la télé, ne voulant pas écouter le résumé de sa propre vie. Les journalistes étaient enfin partis, et il avait dû répondre à beaucoup de questions pour les satisfaire.

Il s'allongea sur sa couette, heureux d'être enfin dans un vrai lit, et pas par terre ou sur des feuilles. Il croisa les jambes et allait s'endormir, lorsque quelqu'un frappa à sa porte. Plein d'espoir, il se précipita vers la porte et l'entrouvrit.

« Phoenix, c'est moi… »

« Ah, Miles, essaya-t-il de dire calmement. Entre ! »

En réalité, il était bouffi de bonheur. Tentant de ne pas refermer la porte précipitamment, il la ferma le plus calmement possible puis se tourna vers Miles. Il l'enlaça, avec moins d'hésitation que la première fois, et lui chuchota à l'oreille, le faisant frissonner :

« C'est génial que ce soit enfin fini… Nous sommes tranquilles, maintenant. »

« Oui…, dit-il avec sa gêne habituelle. Est-ce qu'on pourrait, euh… reprendre là où euh… »

« Là où on en était ? »

« Oui… »

Il était toujours aussi timide.

Phoenix lui prit la main et l'amena près du lit, quand soudain une envie bizarre le prit. Il poussa Miles sur le lit, qui eut une exclamation de surprise, et lui sauta dessus pour le chatouiller. Miles essaya de se débattre, se retenant d'hurler de rire, et Phoenix était plus qu'amusé de le voir se contorsionner en gloussant le moins fort possible. Lorsqu'ils en furent au point où Miles ne pouvait plus émettre un son, Phoenix arrêta de le chatouiller et le serra dans ses bras en riant.

« Phoenix, tu es complètement malade. »

« Je sais. Mais tu aurais dû voir ta tête ! »

Ils rirent tous les deux, et Phoenix l'embrassa tendrement. C'était autre chose que contre un tronc. Il sentit Miles lui caresser le dos, et se remit à l'embrasser dans le cou, comme la première fois. Visiblement, le procureur adorait cela, car il se mit à gémir doucement. S'il continuait comme ça, Miles allait le rendre complètement dingue… si ce n'était déjà fait.

Phoenix hésitait à lui passer une main sous sa chemise (l'image du pyjama lui revint à l'esprit, mais il se retint de rire), et il se redressa pour mieux regarder Miles. Celui-ci avait l'air déçu que les baisers aient cessé, mais Phoenix avait l'intention de faire mieux. Enfin, il avait plutôt intérêt à trouver quelque chose, et vite. Il eut une idée, et commença à déboutonner la chemise de Miles, qui rougissait à la vitesse de l'éclair, de plus en plus fort. L'avocat de la défense n'avait jamais vu le torse du procureur, et ne s'était pas attendu à ce qu'il soit musclé. Il tenta de ne pas avoir l'air crétin, mais Miles avait remarqué son expression de stupeur et lui dit :

« J'aime bien m'entretenir… »

« Oui, j'avais remarqué… La vache ! »

Il aurait pu trouver plus classe, comme expression. Avant que Miles ne pût dire un seul mot pour commenter sa répartie, il se mit à couvrir de baisers le torse du procureur. D'après sa respiration chaotique et ses frissons répétés, Phoenix comprit que Miles allait craquer, qu'il n'en pouvait plus. Et pourtant, ce n'était pas encore fini ! Même s'il n'avait pas d'idées pour la suite… Il n'avait pas tellement envie de passer à l'étape supérieure, pas ici, dans un hôtel, alors que n'importe qui pouvait les entendre. Il le ferait beaucoup plus classiquement, à la Edgeworth, après un dîner aux chandelles où il aurait essayé de cuisiner convenablement. Miles rirait de son faible talent culinaire, et ils iraient dans sa chambre…

Cela lui faisait bizarre de penser à des fantasmes réalisables. Avant, lorsqu'il osait imaginer des scènes pareilles avec Miles, il pleurait de dépit. Maintenant, il essayait de savoir ce qu'il pourrait lui faire à manger…

« Phoenix, ne descends pas si bas ! »

Il se redressa. Il avait poursuivi ses baisers jusqu'à la ceinture de Miles, qui avait apparemment réagi à temps. A chaque fois que Phoenix pensait à autre chose, il faisait des choses… dangereuses. Il fallait qu'il se concentre !

« Désolé, je pensais à… trop de choses. » conclut-il en souriant.

« Personnellement, tu as vidé mon cerveau. » murmura Miles avec un sourire timide.

« J'espère qu'il se remplira à nouveau pour le procès. Même si je pense qu'on ne s'occupera pas de cette affaire… J'ai entendu à la télé hier que ma cliente avait été relâchée, il y avait une faille dans la procédure, ils ont trouvé une preuve irréfutable de son innocence… »

« Dommage pour Larry. » répondit Miles.

« Oui, c'est vrai. Mais tu penses à Larry, là ? »

« Et toi, tu penses à ta cliente ? »

Ils se regardèrent avec un air faussement indigné, puis éclatèrent de rire en s'embrassant à nouveau.

« Miles, lui dit Phoenix en rougissant un peu. Je t'aime vraiment, tu sais. »

« Et moi, tu ne pourrais même pas rêver du degré de… »

La porte s'ouvrit soudain, et une silhouette entra dans la pièce en braillant :

« Ah, ces fichus grooms ! Ils ne laissent personne entrer dans ce fichu hôtel ! De mon temps, on laissait entrer les vieilles dames, on était gentil, on se prosternait devant elles ! Je n'ai jamais vu un domestique aussi insupportable ! C'est impensable, m'empêcher de monter jusqu'ici alors que j'ai fait des milliers de kilomètres pour retrouver mon Edgey chéri ! Ils n'ont même pas été fichus de me dire dans quelle chambre il était, c'était celle-là ou la 207, qu'ils disaient, quelle honte ! Domestique ? Non ! Tortionnaire ! Et je n'ajouterais pas non plus que… mais… MAIS… MAIS QU'EST-CE QUE VOUS FAITES ? »

Ow. Flavie Eïchouette. La seule. La vraie.

« Edgey-poo, qu'est-ce que ça veut dire ? » s'écria la vieille femme, proche de la crise d'hystérie.

/FIN\\\\\

Ah là là, c'est fini. xD J'ai donc mis un an pour écrire cette fic ! (et 5 heures pour le dernier chapitre) Merci de m'avoir lue jusqu'à la fin, je vous aime tous, merci pour les reviews ! Bon alors, voilà les chansons des chapitres :

Noir Désir – Aux Sombres Héros de l'Amer

Eels – I Need Some Sleep

Keane – Love Is The End

Une chanson des Libertines dont j'avais mal compris les paroles :D

The Beatles – Across The Universe

Lady Antebellum – Need You Now

Placebo – Because I Want You

Muse – Time Is Running Out

Within Temptation – The Cross

Rick Astley – Never Gonna Give You Up

Voilà, c'est vraiment fini, à plus tard pour une prochaine fic, j'espère!

Le YEMEP vaincra !