JE SUIS REVENUE :) !

Après une petite absence, j'ai eu une idée farfelue que je m'empresse de mettre en pratique ( en fait, je suis en vacances, c'est juste ça..). voici donc un Oli/marcus qui, j'espère, vous plaira :D ! Reviews?

Synopsis : Marcus et Oliver ont couché ensemble, lors d'une soirée bien arrosée. Le serpentard aurait demandé a l'autre de sortir avec lui. Oliver, décidé a l'emmerder avec ça, le titille, et comme d'habitude joue le jeu du brun, se mettant dans une situation problématique par sa seule faute. Mais Marcus ne cherchait t-il vraiment QU'A embêter le Gryffon ?( le résumé est nul :) dommage)

Auteur : Misro

Rating : M

Disclaimer : les persos ne sont pas a moi blablabla..

Genre : YAOI : OLI/MARCUS.

P.s : bonne lecture :3


Mes yeux s'ouvrent douloureusement. Je rencontre la lumière, et une pelote d'épingle semble me perforer le crâne, m'obligeant a refermer mes paupières. Doucement, je fais le point, et retente l'expérience avec méfiance. Bon, je distingue des draps, je dois être dans un lit. Je sais que j'ai trop bu, hier, mais jusqu'à ne plus me rappeler de là où je suis allé, ça devient grave, Percy va me tuer ... Me redressant, je gémis alors qu'une nausée me fait frémir, et réussi tout de même à me lever. Oula, je ne suis vraiment pas frais, et ma tête me semble aussi lourde que mes livres de cours. Un boxer ! Je le mets, et le vois aussitôt dégringoler au sol. Ce n'est apparemment pas le mien. La gorge nouée, je me retourne , et vois un autre garçon, presqu'un homme, allongé sur le ventre, dont la respiration régulière m'informe qu'il dort encore. Par merlin, qu'ais-je fais comme folie, encore ? Il est brun, grand, et sa chute de reins est un véritable plaisir visuel. Un dos musclé, un cou plus fin, je devine le reste sans problème. Souriant, je contourne le lit, et blêmi en voyant le visage de mon apollon. Et merde. Je me jette sur mes vêtements, chancelle un peu et me rue ensuite vers la sortie. Pourquoi moi ? Pourquoi lui, surtout ? S'il se souvient de cette soirée, ma vie est fichue. Ouch, mon postérieur me fait souffrir, il n'a pas du y aller de main morte. Sale connard de mes deux, tu me le paieras !

"..."

Lorsque je finis par émerger, je ressens comme un vide a mon côté. Je me redresse, baille, fais jouer mes articulations et me rends compte avec amusement que mon partenaire nocturne s'est fait la malle. Bah, je le retrouverais une fois que son identité me sera revenue en tête. C'était un bon coup, en tout cas. Je me lève, vais dans la salle de bain présente dans chaque chambre Serpentard, et commence par une bonne douche. Le parfum qui flotte dans l'air me dit vaguement quelque chose.

« Marcus, puis je entrer ou ta conquête est à poil ?

-Ma conquête s'est tirée, tu peux venir, Dray. »

J'esquisse un sourire en le voyant se pincer le nez :

« Ca sent la mort la dedans, vous avez baisés combien de fois au juste ?

-Plus que ne le supporterait ton petit cul, j'en ai peur…

-Ah ah, très drôle… Attends, c'était un garçon ? »

N'allez pas croire qu'il me fait une crise de jalousie, ou qu'il est homophobe. Non, Draco Malefoy est l'être le plus ragoteur que je connaisse. Pire qu'une fille, il connait tous les potins possible et inimaginable. Je pense même que c'est lui qui en colporte la majorité. Je lui explique en deux mots que je ne sais pas qui a occupé mon plumard une bonne partie de la nuit, et il éclate de rire, se mettant à chercher quelque chose trahissant son blaze. Sincèrement, je me contrefous de ce genre de détail inutile. Je reprends ma douche, découvrant avec une légère surprise de nombreux suçons au niveau de mes cuisses.

« Marcus, je crois avoir trouvé un objet intéressant ! »

Je passe la tête par la porte, vaguement agacé, et pousse un sifflement étonné en voyant ce que tient le blond a la main : une cravate rayée rouge et or. Je ne sais pas qui est le Gryffondor en question, mais à cet instant il doit se sentir bien mal…

"..."

« Je me sens tellement mal ! »

Et je broyais du noir. Je m'en voulais terriblement d'avoir fais une chose aussi stupide, et j'en voulais surtout a Angélina de pas avoir été mon filet de sécurité habituel.

« Tu étais en train de t'engueuler avec lui, Oliver, comment aurais-je pus deviner que deux heures plus tard vous… »

Elle rougit et s'éclaffe. C'est la qu'on voit les vrais amis, tiens. Mais elle marque un point, je n'aurais pas du boire autant : l'alcool et moi, c'est finit ! Soudainement sérieux, je resserre le nœud de ma cravate. Merde. Ou-est-ma-cravate ? Paniqué, je me rends compte qu'elle doit être restée dans la chambre de l'ennemi. Je hais le destin. Soupirant, je quitte le dortoir pour m'aérer les idées, et tombe nez-a-nez avec cet imbécile musclé :

« Tiens, Woodie.

-Tiens, Flint. Casse toi, veux tu, tu empuanties mon air.

-Comme ta chambre ce matin, Marcus ! »

Malefoy. Cette petite teigne. S'il ne se faisait pas mon attrapeur après les entraînements, je lui aurais déjà montré ma façon de penser. Alors que je travaille activement à m'empêcher de rougir, Flint sors de sa poche une jolie cravate. MA cravate, évidement. J'hausse les sourcils comiquement, et lui demande s'il compte se pendre avec, mais ma remarque le faire juste sourire. Il a l'air deux fois plus méchant, comme ça.

« Non, Wood, non, cette cravate appartient à celui qui s'est fait pété le cul cette nuit, et je compte bien le retrouver… »

La délicatesse incarnée, n'est-ce pas. Je fais une mimique dégoutée, pleins a voix haute le malheureux qui a eu à souffrir pendant une nuit en sa compagnie, puis tente une retraite stratégique en l'insultant discrètement sur sa mémoire de poisson. Je sais, la mienne n'est guère mieux, mais je suis la victime, donc j'ai tous les droits. Mais, alors que j'allais réussir à descendre les escaliers, une main s'abat sur mon épaule :

« Hey, mais dis moi, Wood, ce ne serait pas la tienne ? »

Je me retourne d'un bloc, lui braille qu'il peut toujours rêver, qu'il prend ses désirs pour la réalité et qu'il me fait perdre mon temps, et ceci dit je m'enfuis courageusement vers les étages inférieur. J'ai peur d'avoir signé mes aveux.

« C'est moi ou…

-Ce n'est pas toi, Dray, oh que non… »

Je sers la cravate de Wood, et sens un frisson d'excitation m'envahir. WOOD. J'ai donc couché avec lui. De meilleur humeur, je me rends à mon prochain cours en sifflotant, suivis d'un blond qui secoue la tête en soupirant. Après midi, je serais deux heures en compagnie de mon cher amant. Je vais le rendre fou, recoucher avec lui, et ensuite je le jetterais comme un vulgaire mouchoir. Ah, je suis diabolique. Mais j'aimerais bien me souvenir de la nuit passée, quand même, histoire de pouvoir le torturer avec les détails graveleux.

« Marcus, tu ricanes tout seul, je sais que tu prépares un mauvais coup… »

Quel intérêt malsain, quand même ! Je m'empresse de l'informer de mon plan, qui, aussi simple soit-il, sera dévastateur, et le laisse trottiner jusqu'à un groupe d'élèves. Les rumeurs vont débuter, cela ne rendra la chose que plus facile pour moi. Je vais d'abord le harceler mentalement : cela va être rapide vu la faiblesse apparente de Wood. Ensuite, je le prends par surprise, dans tous les sens du terme, et ce sera terminé. Avec un sourire mauvais, je me rends en Métamorphose, l'esprit occupé. Je dois le faire craquer.

"..."

« Il ne me fera pas craquer ! , braillais-je, les nerfs a vif, cette chose hybride se croit tout permit, mais je t'assure que je céderais pas ! »

Regard inquiet d'Angélina. Vive la confiance. Je sens une mauvaise aura se répandre dans la salle de cours, une demi-heure après la pause déjeuné. Ma gorge se noue, alors que j'aperçois l'objet de mes pensées en train de me fixer dangereusement. Je passe devant lui avec une démarche mécanique, et entends un sifflement détestable, probablement destiné a me rendre furieux. Je joue au sourd, me pose a côté de Percy qui m'observe avec curiosité, et lui expose mon problème. Mon ami nettoie ses lunettes, et je le sens réfléchir avec une rapidité choquante.

« Avant tout, tu me dois un détail..

- Lequel ?

- C'était bien ? »

PERCY ! Me demander une telle chose ! J'ouvris la bouche, m'étranglant avec ma langue, perdis mes mots, et pour conclure bafouillais un oui gêné que j'étouffais un maximum. Par merlin, c'était vrai. J'avais apprécié cette nuit. Me collant la table, je coulais mon regard vert Flint, qui s'amusait a taper dans le tabouret de son voisin dans l'évidente idée de le faire choir. Quel crétin. Je grimace, et ouvre la bouche pour quémander de l'aide a Percy quand..

« .. Haa, oui, plus… Plus… Haaaaa.. »

" Son corps se tendit comme un arc, alors que ses doigts empoignaient durement les fines mèches constituant son cuir chevelu. Il avait chaud, mais il en voulait plus. Flint le pénétra brutalement, et il cria en griffant son torse, ses jambes se nouant autour de sa taille pour profiter de la puissance du Serpentard. Son souffle, rapide, était brûlant. Il n'en pouvait plus. Sa bouche dévorait la sienne avec empressement, sans en être satisfait.

« Sors avec moi ».

La voix de Flint était rauque, chaude, sombre, et divinement excitante. Le châtain l'embrassa, sa langue caressant la sienne, alors qu'il le poussait en arrière pour s'empaler de lui-même sur le sexe de son amant. Le moment de jouissance avec moi. Mais Flint prit son visage entre deux doigts, sérieux a mourir, et se lécha les lèvres :

« Sors avec moi .Je te veux.

- Alors force-moi. »

Et ils avaient basculés de nouveau. "

« … Oliver, arrête de me taper dessus ! Que se passe t-il ? »

Tel un autiste, je continuai a mettre des coups dans l'épaule de Percy, le regard vague et la bouche grande ouverte. Ce flash back, aussi rapide qu'intense, venait de lever un voile absolument grotesque sur cette partie de jambe en l'air. Flint, ce sale porc pervers, m'avait demandé de sortir avec moi, ni plus ni moins. Et je l'avais encouragé ! Pas le saint Quidditch ! Peu importait. Il m'avait demandé deux fois, et j'avais refusé. Voila l'important.

« .. Oliver ?! Cesse donc !

-Percy ! Percy il m'a demandé de sortir avec moi ! »

Je lui expliquais le détail, et je crus un instant qu'il allait succomber a un infarctus. Mais les Weasley sont coriaces, et il s'en tira pour un gros rire hystérique. Mc Gonagall sonne l'intercours, et je me lève, prêt a aller humilier Flint devant tous ses amis. Cette chose une fois faite, il me laissera forcément tranquille. Courage, Olli ! Je fis deux pas dans sa direction, les poings serrés, et me planta devant lui:

"Flint. On DOIT parler.

- Du soir ou je t'ai fais grimper aux rideaux ?"


TADAM. Un premier chapitre qui est légèrement nul, sachant que j'y vais a tâton, et je m'en excuse! De plus, je ne sais pas si mes coupures sont bien visibles : le texte normal,c 'est quand Oliver pense, en italique c'est Flint, et en gras italique , c'est le flash back.

voila, j'espère que ce n'était pas trop mauvais non plus :) !