Bonjour à tous,
C'est le cœur lourd que je viens vous poster mon dernier chapitre. Vous n'imaginez pas comme il m'a été difficile de me dire que c'était la fin. Je n'arrive pas à accepter cette idée et j'ai un mal fou à laisser mes personnages. En plus, j'ai décidé de ne pas faire d'épilogue, donc c'est un réel déchirement de les laisser vagabonder tout seul sur les Terres Sauvages que je leur ai crées.
Comme on dit, toutes les bonnes choses ont une fin et croyez-moi, cette aventure a été une excellente chose pour moi et du bonheur 99 % du temps. Le 1% restant, étant lié au fait que parfois j'ai galéré pour livrer mes chapitres dans les temps... ou la déception de pas pouvoir vous publier des chapitres pour diverses raisons.
Mais je retiens surtout les bonnes choses... c'est à dire, vos commentaires géniaux, vos encouragements sans faille, votre présence, les échanges que j'ai eu avec certaines, les brainstormings avec Dri et Lu, le soutien d'Aurore, Caro et Val pour la correction... enfin tout cela... je vous joins quelques chiffres, les stats de Terre Sauvage, pour que vous compreniez pourquoi je me sens si triste de quitter tout ça !
06/04/2010 : Date de la publication du premier chapitre
30/11/2010 : Date de la publication du dernier chapitre
Soit presque 9 mois d'aventure
26 : le nombre de chapitres, dont un bonus
75 : la moyenne de review par chapitre
327 : le nombre de mise en favoris
368 : le nombre de mise en alerte
1955 : le nombre total de reviews
101648 : le nombre de mots
J'espère que ce dernier chapitre vous plaira, à priori, la tournure que prennent les derniers évènements vous conviennent, donc je pense que ce tête à tête final vous satisfera.
J'ai une petite requête à faire... étant donné qu'il s'agit de la fin, serait-il possible que toutes les personnes qui viennent lire mon histoire et donc son point final, puissent me laisser une review, pour me dire ce que vous avez pensé de cette histoire ? Merci d'avance.
Avant de laisser place aux réponses aux anonymes... qui n'en sont plus vraiment après tout ce temps, je veux vous remercier d'avoir été là chaque mardi, à chaque publication ! Je n'ai pas de mot suffisamment puissant pour vous faire comprendre ce que vos commentaires m'ont procuré, c'était du bonheur à l'état pur ! Alors je vais devoir utiliser un modeste Merci pour vous montrer ma reconnaissance.
Une petite dédicace à mes petites fées qui travaillent dans l'ombre depuis le premier chapitre !
Dri et Lu : je vous adore mes choupettes et cette fic n'aurait pas était ce qu'elle est sans vous.
Aurore et Caro : j'ai appris à vous connaître en partie grâce à cette histoire, et je ne regrette rien.
Val : tu m'as tiré de mauvaises passes ces derniers temps et je te découvre petit à petit, donc merci à toi
Petit mot tout particulier pour ma maman et ma sœur qui lisent, pour l'une depuis le début et pour l'autre depuis quelques semaines... Je suis heureuse d'avoir partagé ça avec vous, je vous aime.
Je crois que le sentimental a été assez fort là, donc place aux réponses pour les personnes sans compte :
Anne-Laure : Je suis ravie que ce chapitre t'ait plu. Eh oui, tu avais raison, les garçons sont de retour.
Majea : Contente de réussir à t'étonner encore après 25 chapitres... Ed et Bella posés... ça fait bizarre hein !
Anna-Maria : Merci, ravie que tu ais aimé. Oui ils sont à nouveau ensemble et tu vas bien voir la réaction d'Alice... tu seras peut être surprise !
Aussidagility : Bon l'histoire te convient, je suis soulagée ! Et je vois que je ne suis pas la seule triste de quitter cette aventure !
Twilight0507 : Tu vois, tu as bien fait de te montrer patiente... tu as obtenu ce que tu voulais !
PatiewSnow : Oui ça s'arrange, j'aime les happy end !
Avant de retomber dans la guimauve, je vous laisse lire ce chapitre et je vous retrouve en bas pour une petite annonce !
Bisous
Charlotte
Chapitre 26 : Promesse d'avenir
POV Bella
Edward me suivait sur la route pour retourner au ranch. J'étais sur un petit nuage, car j'avais bon espoir pour l'avenir mais aussi, car Texas rentrait à la maison.
Une fois les véhicules garés dans la cours, j'aperçus Alice et Jasper sortirent de l'hôtel. Ma sœur affichait un sourire époustouflant et ses yeux me gratifiaient d'un « j'en étais sûre ». Elle s'avança vers nous, ne pouvant se retenir plus longtemps de nous questionner sur ce qu'il s'était passé entre nous.
Je l'esquivais agilement, et me cachais derrière Ed, comme si j'étais effrayée par mon petit lutin. Il éclata de rire, suivit de Jasper, face à la scène que nous leur offrions. Un coup à l'intérieur du van, nous signala que Texas s'impatientait et qu'il voulait sortir de sa remorque. Je le remerciais intérieurement de repousser l'interrogatoire d'Alice.
Nous ouvrîmes les portes et fûmes accueillis par un hennissement, qui se répercuta sur les parois du van. J'entendis Naïade répondre du milieu du parc et la vis arriver au galop vers la clôture. Elle semblait ravie elle aussi de voir revenir son copain chez nous. Ils étaient proches et étant une jument sociable et aimant la vie en troupeau, lui enlever son compagnon devait être un déchirement.
Edward sortit un Texas surexcité de la remorque, mais le maîtrisa parfaitement, sans l'ombre d'une hésitation. Il lui retira les protections de transport et le ramena vers l'enclos, où Alice, Jasper et moi le suivîmes. Ma sœur crocheta son bras au mien et nous avançâmes côte à côte, dans un silence absolu. Elle savait que j'étais heureuse et me signifiait son soutien de cette façon.
Une fois le cheval lâché au parc avec Naïade et les autres, nous les observâmes un moment se renifler, se mordiller et se chamailler, avant qu'ils ne repartent dans une course effrénée jusqu'à l'autre bout de la pâture.
- Maintenant, je veux TOUT savoir ! Commença Alice, nous sortant de notre contemplation.
- Dans ce cas, nous ferions peut être mieux de nous asseoir, cela risque d'être long. Répondit Jasper.
- Comment le sais-tu ? Tu es au courant de quelque chose et tu ne m'as rien dit ? Je te déteste. Grogna-t-elle en croisant les bras sur sa poitrine et en affichant une moue vexée.
- Je sais certaines choses, mais pas tout, rassure-toi. Se défendit-il en déposant un petit baiser sur sa joue.
Il n'en fallut pas plus pour qu'elle affiche son sourire enjôleur et que sa bonne humeur ne revienne. Nous allâmes nous mettre sur la terrasse derrière ma maison, afin d'avoir un maximum d'intimité. Alice et Jasper s'assirent sur une chaise longue, ma sœur calée entre les jambes de son amoureux, dos contre torse et Edward et moi, nous installâmes confortablement dans les bras l'un de l'autre, bercés par le rythme lent du hamac.
- Je constate que pour vous deux, c'est reparti comme en quarante ! S'amusa ma sœur.
- Eh bien, pour être plus précise, nous avons mis les choses à plat, nous avons posé des bases et maintenant nous voulons tenter de voir si nous réussissons à construire quelque chose de solide.
- Je suis trop contente, c'est génial ! S'enthousiasma Alice.
- Je suis fier de vous, vous avez enfin trouvé un terrain d'entente... ça aura été compliqué ! Rigola Jasper.
- Eh oui mon pote, ça n'aura pas été simple, mais vu nos caractères, ça n'aurait pas pu en être autrement ! Intervint mon amoureux.
Songer à nouveau à Ed de cette manière, me gonfla le cœur. Je sentis tout mon être réagir à ces pensées, mon sang pulsa dans mes veines et je ne pus retenir un frisson qui s'aventura sur toute la surface de ma peau. Edward s'en aperçut et raffermit son étreinte autour de moi, en déposant un baiser dans mes cheveux.
- Alors c'est quoi la prochaine étape ? Nous interrogea Alice.
- Hum... eh bien ça je pense que ton cher et tendre pourrait te la donner. Dis-je.
Ma sœur se retourna vivement vers Jasper, lui écrasant le bras au passage, ce qui le fit grimacer. C'était tout elle ça, dans ce genre de situation, tout dans la précipitation et rien dans la douceur.
- Comment se fait-il que tu puisses me renseigner toi ? Et pourquoi tu n'as rien dit ?
- Je devais attendre quelques confirmations, mais maintenant que c'est fait, il est temps que je t'en dise un peu plus.
- S'il te plaît oui ! S'impatienta-t-elle.
- Je voulais te faire la surprise en fait, et je crois que le moment est tout choisi pour ça, surtout maintenant que nos deux tourtereaux se sont retrouvés.
- Accélères veux-tu ! Lui ordonna Alice.
- Vous n'êtes pas sœurs pour rien ! Me chuchota Edward, ce qui nous fit sourire tous les deux.
- Mais tu es d'une impatience déconcertante ! Tu mériterais que je ne te dise rien et que je te laisse mariner encore un peu. La menaça-t-elle sur le ton du défi.
- Si tu joues à ça Jasper Hale, je te jure que je fais lit séparé jusqu'à ce que tu me dises ce que tu mijotes. Est-ce clair ? Le fixa-t-elle
Jasper déglutit difficilement face à la menace de ma sœur, et Ed et moi ne pûmes nous retenir d'éclater de rire, devant la mine déconfite de mon beau frère. Quand Alice voulait quelque chose, elle savait trouver le bon argument pour l'obtenir. Et à en juger la réaction de Jazz, elle avait visé juste.
- Tu es très dure en affaire ma chérie ! Reprit-t-il tout sourire. Alors, Ed et moi avons décidé depuis quelques mois, d'ouvrir notre propre journal.
- Quelques mois ! S'égosilla Alice.
- Bon écoute, oui je t'ai caché cela pendant plusieurs mois, mais pour te faire une bonne surprise je l'espère, donc arrête de me couper, c'est agaçant. Ecoute et tu me reprocheras tout ce que tu veux une fois que j'aurais terminé. Ça te va comme deal ?
- Ça me va !
- Bien ! Donc nous attendions l'accord pour la vente des locaux, que nous avons obtenu il y a deux jours.
Alice fronça les sourcils, prête à intervenir à nouveau, mais Jasper la contra.
- Tut tut tut ! Dit-il en agitant le doigt de droite à gauche. Ne dis rien. Je voulais attendre d'être en face de toi pour t'annoncer cette nouvelle. La maison que nous avons achetée se situe à Frio Town, ce qui signifie que je viens m'installer ici... si tu veux encore de moi après mes cachoteries.
- A Frio Town ! Mais c'est génial... je... je... je sais plus quoi dire ! Pleura ma sœur, heureuse par cette nouvelle. Donc c'est terminé les allers retours à New York, tu viens définitivement t'installer avec moi ?
- Oui, je ne veux plus être loin de toi, c'est trop difficile.
Alice regardait Jasper comme s'il venait de lui offrir la plus belle chose au monde. Elle le fixait, un sourire béat accroché sur son visage. Elle s'accrocha au cou de son homme et l'attira contre elle, avec délicatesse cette fois, comme s'il était la chose la plus précieuse pour elle. Je pouvais observer le visage de mon beau frère, qui affichait le même air épanoui que ma sœur. J'étais plus qu'heureuse pour eux, leur amour était puissant, il aurait pu soulever des montagnes, et la solution qu'Alice cherchait depuis plusieurs mois pour souscrire à cette séparation entre eux, s'ouvrait à elle, simple et facile.
Elle se recula de son amoureux, non sans échanger un dernier regard intense et un baiser qui scellait leur avenir. Il lui essuya les quelques larmes qui avaient perlées au coin de ses yeux, puis elle se retourna face à nous, nous regardant de son air d'enquêteur.
- Et... et toi Edward ? Tu fais quoi dans tout ça ?
- Il vient ici aussi quelle question ! Intervins-je, sans laisser le temps à Ed de répondre. Si... si tu es d'accord bien sûr. Me radoucis-je en le fixant.
- Bien sûr que je veux venir ici avec toi, je n'avais osé espérer autant.
- Et si vous ne vous étiez pas rabibochés, comment auriez-vous fait tous les deux avec votre affaire ? Ed, où aurais-tu vécu ? Demanda Alice avec pertinence.
Je regardais Ed, m'apercevant que je n'avais pas envisagé cette possibilité. Sa réponse m'intéressait, de ce fait, énormément.
- Le journal aurait vu le jour quoiqu'il arrive. Tout était prévu, puisque je n'espérais plus que ta sœur revienne vers moi. Expliqua-t-il à Alice. Je comptais vivre au dessus des bureaux du journal, et en attendant que la maison soit rénovée, j'aurais pris une chambre d'hôtel à Frio Town. Concernant Texas, il avait une place au Yorki's family ranch.
- Chez Eric ! S'étonna ma sœur. C'est là que vous vous êtes retrouvés ?
- Oui, lorsque je suis arrivé ici, Bella m'avait informée qu'elle se rendait dans ce ranch. Donc, j'ai chargé Texas dans le van et je suis parti directement là-bas. Désolé Alice, je n'ai pas vraiment eu le temps de t'expliquer, mais c'était pour la bonne cause. Se justifia-t-il.
- T'es pardonné t'en fais pas. Quand je vois le sourire qu'affiche Bella, je ne peux pas t'en vouloir. Ajouta ma sœur.
- Quand comptez-vous vous installer ici ? Demandais-je.
- Je dois terminer mon préavis auprès du journal, préparer mon déménagement et j'arrive juste après, c'est à dire dans un mois et demi environ. Répondit Jasper.
- Un mois et demi... mais c'est encore long. Moi qui croyais pouvoir profiter de toi chaque jour dès aujourd'hui. Je suis déçue. Intervint ma sœur.
- Moi aussi ça me paraît une éternité, mais au moins nous savons quand je pourrai venir et ne plus repartir. Donc il faut juste attendre et ensuite, je serai tout à toi, nuit et jour.
- Tout à moi... hum j'ai hâte ! Sourit Alice.
Il savait toujours trouver les mots pour réconforter ma sœur et lui rendre le sourire en quelques secondes. J'aimais cet aspect de la personnalité de Jasper, car je savais qu'il ferait tout pour satisfaire les désirs d'Alice. Et c'était l'une des choses les plus importantes pour moi.
- Et toi Ed ? Repris-je.
- J'ai rendu mon appartement hier, mes meubles sont en route pour Frio Town, où ils seront stockés à l'étage de la maison. Ce qui fait que je suis libre comme l'air dès aujourd'hui.
- Oh la chance ! Murmura jalousement ma sœur.
Pendant une minute, le temps sembla s'arrêter autour de moi. Je prenais conscience que j'allais partager mon quotidien avec Edward. Autant j'étais certaine de mes sentiments à son égard, autant cela m'angoissait, car le seul homme qui avait fait parti de ma vie, m'avait fait souffrir et je n'avais jamais plus laisser quelqu'un d'autre accéder à l'intimité de ma vie. J'angoissais réellement et je devrai prendre sur moi pour lui faire la place qu'il fallait et lui donner l'importance qu'il avait à mes yeux.
Mon silence dut être un peu long, car les doigts d'Ed le long de ma joue, me sortirent de mes pensées. Je relevais les yeux vers lui et c'est un visage inquiet qui m'apparut.
- Qu'y a-t-il, pourquoi as-tu l'air si soucieux ? Lui demandais-je.
- Eh bien, je t'annonce que je peux rester dès aujourd'hui à tes côtés et tu t'es enfermée dans un mutisme plus que perturbant. J'ai l'impression que cela ne te fait pas plaisir.
- Oh mais si, pardonne-moi. Bien sûr que je suis contente que tu t'installes de suite ici, mais... pour être parfaitement honnête avec toi, j'ai... peur. Soufflais-je avant de me cacher contre son torse.
- Mais enfin ma belle, tu as peur de quoi ? M'interrogea-t-il en serrant ses bras autour de mon corps.
Je me redressais pour lui faire face et avant de commencer, je demandais à Alice et Jasper de nous laisser seuls. Je voulais que notre relation se passe bien, donc j'avais décidé de jouer cartes sur table et pour cela, j'avais besoin d'être seule avec mon homme. Lorsqu'Al et Jazz furent partis, je regardais Ed, hésitante.
- Tu peux tout me dire, et si je peux faire quelque chose pour t'aider, alors je le ferai. Me rassura-t-il.
Je soufflais un bon coup et commençais mes explications.
- Je n'ai qu'une seule expérience de vie à deux et comme tu le sais, elle n'a pas été des plus bénéfiques. Alors je n'ai pas peur que tu te comportes comme Jacob, j'ai confiance en toi, bien plus que je n'ai jamais eu confiance en lui, mais au fond de moi, il y a une angoisse qui reste tapie et j'ai du mal à la combattre.
- Dis-toi que jamais je ne te ferai de mal comme il t'en a fait, je suis là pour t'épauler et pour t'aider à surmonter tes craintes et non pour te faire souffrir d'avantage. Je constate cependant que tu me fais confiance et tu n'imagines pas à quel point cela me fait plaisir. J'ignore comment j'ai réussi à la récupérer, mais je ne la laisserai plus filer, je te le garantis.
- Disons que les derniers évènements ont aidé à me rendre compte que je ne t'ai pas jugé à ta juste valeur et j'ai révisé mon jugement. J'ai compris que tu as été honnête avec moi, et ce depuis le début. Tu as maquillé la réalité à cause de moi, mais depuis le départ, tu avais fait la chose que je te demandais et celle qui ferait que j'aurais foi en toi. Donc oui, j'ai confiance et je suis heureuse que tu restes ici avec moi. Je vais juste avoir besoin de toi pour avancer vraiment, car je suis paralysée de l'intérieur tant j'ai peur. Et il y a une dernière chose que je dois te dire, chose qui elle n'a jamais changé depuis tout ce temps.
- Laquelle ?
- Je t'aime à un point que tu n'imagines pas et c'est grâce à cet amour que j'ose tenter à nouveau une vie à deux.
Il me regarda, les yeux brillants, ému par ma déclaration. Il se pencha sur moi, m'obligeant à m'allonger dans la toile du hamac et m'embrassa comme si j'étais la chose la plus fragile du monde. Lorsqu'il rompit notre étreinte, il recula son visage, me détaillant et retrouva la parole.
- Je t'aime, je ne veux plus être loin de toi et je te promets que je ferai tout pour t'aider à te sentir bien avec moi, dans notre vie à tous les deux.
Il s'allongea à nouveau sur moi, repartant à l'assaut de mes lèvres, tout en caressant mes flancs, de ma cuisse jusqu'à mon épaule. Son baiser devint plus sauvage et je sentis une bosse se former dans son pantalon. Il était dans le même état que moi, nos souffles se faisaient irréguliers et le désir montait en nous. Il essaya de bouger pour se fondre encore plus contre moi, mais l'équilibre précaire du hamac nous rappela que ce n'était pas l'endroit parfait pour continuer notre exploration.
- Et si on allait chez nous ? Lui proposais-je.
- Chez... nous... Articula-t-il.
- Oui, ma maison est la tienne dorénavant. Souris-je.
- J'ai l'impression de rêver, que tous les espoirs que j'avais eus sont en train de se concrétiser. Promets-moi que je ne dors pas, que je ne vais pas me réveiller et que... aïe ! Grogna-t-il. Pourquoi m'as-tu pincé ?
- Pour te prouver que c'est bien réel, et que tout cela est vrai.
Il me regarda amusé, puis se leva, s'extirpant laborieusement du hamac. Il m'aida à me redresser et accrocha mes doigts derrière sa nuque. Il me souleva, crochetant ses mains sous mes fesses, et j'enroulais instinctivement mes jambes autour de sa taille. A peine installée dans ses bras, je l'embrassais dans le cou, mordillant son oreille de haut en bas, terminant ma course sur la chair tendre de son lobe. Il étouffa un gémissement et nous dirigea précipitamment vers la porte d'entrée. Une fois sur son pas, il actionna la poignée et poussa difficilement le pan de bois. J'arrêtais ma douce torture et tournais la tête vers l'intérieur de la maison.
- Bienvenue chez nous ! Lui soufflais-je en me retournant pour croiser son regard emplit de désir.
- J'aime quand tu dis ça ! Répondit-il la voix rauque.
Il entra et d'un habile coup de pied, referma la porte. Il se débarrassa de ses chaussures et m'ordonna de faire de même.
- Peut être pourrais-tu me poser au sol, ce serait plus pratique ! M'amusais-je.
- C'est hors de question !
Aussi, il me fit basculer dans ses bras, me portant comme une mariée, afin que je puisse plus facilement retirer mes bottes. Une fois débarrassés de nos chaussures, il avança dans le salon avant de me déposer délicatement sur le canapé et me surplomber.
Il commença à déboutonner ma chemise, tout en embrassant mon épaule, mon cou et la naissance de mes seins. Je profitais qu'il ait les mains occupées, pour m'aventurer sous son t shirt et redessiner son torse, du bout de mes doigts. Il écarta les pans de ma chemise et m'obligea à arrêter ma progression, car il se pencha sur mon ventre pour atteindre mon nombril. Ses bras puissants emprisonnaient ma taille, m'empêchant de bouger. Il traça des lignes sur mon ventre, avant de remonter sur ma poitrine, qu'il cajola avec douceur.
- Ta peau m'a tellement manquée, je n'osais espérer pouvoir à nouveau la toucher. Souffla-t-il en mordillant mon oreille.
- Pareil pour moi ! Dis-je à bout de souffle.
Il redescendit pour atteindre ma ceinture et la défit en me fixant dans les yeux. Je me mordis les lèvres, anticipant ce qu'il allait faire. Il détacha le premier bouton de mon jean, dans une lenteur exagérée, ce qui fit monter le désir en moi. Il recommença l'opération, avec le deuxième, puis le troisième bouton. Lorsque ce dernier sauta, un gémissement franchit mes lèvres et un sourire illumina le visage d'Edward, fier de l'effet qu'il me procurait.
Je voulus me dégager de son emprise pour le toucher moi aussi, mais je n'y parvins pas, car il laissait son corps peser sur moi, afin que je ne puisse bouger.
- Tu ne m'échapperas pas ma belle, maintenant que je t'ai récupérée, je ne te laisserai plus filer ! Me nargua-t-il.
- Je n'ai l'intention d'aller nulle part, rassure-toi. Je t'ai tellement voulu à mes côtés, que je ne suis pas prête à te laisser partir. Par contre, j'ai mon téléphone qui vibre dans ma poche, donc si tu voulais bien te soulever pour que je puisse le retirer et qu'on reprenne là où on en était... Lui souris-je.
Il se releva instantanément et je pus me dégager. Je me levais victorieuse et le regardais hilare.
- Qu'y a-t-il ?
- Tu t'es fais avoir !
- Comment-ça ?
- Je n'ai aucun téléphone dans la poche, je voulais juste pouvoir bouger. M'esclaffais-je.
- Ah oui... vraiment ? Me répondit-il sérieux et menaçant. Vous n'allez pas vous en tirer comme ça Mademoiselle Swan !
Il bondit du canapé, mais je fus plus rapide que lui et l'esquivais avant de contourner, en courant, le sofa. Il me suivit du regard, tel un félin qui surveille sa proie et fit un pas sur le côté. Au même moment, je fis de même, mais de l'autre côté. Aucun de nous ne voulait perdre la partie, alors ce petit jeu dura quelques secondes, avant qu'il ne fasse deux pas et m'offre la possibilité de fuir plus loin.
Je rigolais fière de moi et me protégeais derrière la table de la cuisine. Il s'approcha, doucement, la démarche assurée et son sourire en coin affiché aux lèvres. Il était diablement sexy et j'hésitais à me laisser capturer pour profiter de son corps, mais je décidais que la partie n'était pas finie. Plus je lui résistais et plus son regard s'assombrissait.
Afin de pimenter un peu cette récréation, je décidais de laisser glisser mon pantalon le long de mes jambes. Edward s'arrêta net face à mon audace. Je vis sa respiration devenir plus difficile et la bosse dans son pantalon gonfler encore un peu plus. Je passais ma langue gourmande sur mes lèvres gonflées par l'envie et reculais au ralenti vers le couloir qui menait à ma chambre.
Il se remit en mouvement, s'approchant de moi et en réponse à mon geste, il retira son t shirt. Cette fois-ci ce fut mon tour de m'immobiliser. Il était divin, son torse n'avait rien perdu de ses formes depuis la dernière fois que je l'avais vu. Je sentis mon bas ventre s'affoler et je dus me concentrer pour me contenir. Aussi, je repris ma progression et arrivais dans le couloir.
J'entrais dans ma chambre, mon prédateur ne me quittant pas des yeux, prêt à bondir. Au lieu de me diriger vers le lit, je décidais de pimenter un peu les choses et traversais les portes battantes qui menaient à la salle de bain. Edward alla s'asseoir sur le lit, se penchant légèrement en arrière, en appui sur ses bras et m'observa, la tête penchée sur le côté.
Cachée derrière les battants de la porte, je retirais mes sous vêtements que je laissais glisser à mes pieds. Les yeux d'Edward suivirent les bouts de tissus au sol et il ne put se contenir d'avantage. Il se redressa, et avant que je ne bouge, il avait poussé les pans de bois et m'avait collé à lui pour me pousser contre le lavabo, prenant mes lèvres entre les siennes, nous faisant rapidement suffoquer.
Je passais un doigt à l'intérieur de son jean et le crochetais, avant de tirer sur la taille de son pantalon et le faire avancer avec moi jusqu'à la douche. Il sourit et entra encore vêtu dans la cabine. Passant ses bras de chaque côté de mon corps, il alluma l'eau, et la laissa se répandre sur nos corps brûlants. Les premières secondes, le liquide était glacial, mais aux vues de la température de chacun, ce ne fut pas désagréable.
L'eau ruisselait sur nos corps en fusion. Je bouillais de l'intérieur et les doigts d'Edward caressant l'intérieur de mes cuisses, puis mon petit bouton, ne facilitaient pas les choses. J'avais voulu jouer, c'était sa façon de me torturer, m'amenant au bord de l'extase, mais s'arrêtant juste à temps pour ne pas que je bascule.
- Edward, je n'en peux plus, je t'en prie. Soufflais-je.
Il ne se fit pas prier et retira rapidement jean et boxer, avant de se retrouver nu devant moi. Il colla son corps au mien et instantanément, nos bassins s'activèrent, créant une agréable friction de nos parties intimes. La salle de bain était bercée de nos gémissements à la fois étouffés dans la bouche de l'autre et à la fois moins discrets.
Ne pouvant plus tenir, je reculais contre la paroi de la douche, sans me séparer de mon amant, et remontais ma jambe le long de sa cuisse. Il s'en empara, comprenant parfaitement ma demande et s'engouffra en moi.
Il ne nous fallut que quelques secondes pour atteindre l'extase, nos corps étant en parfaite communion. Je m'agrippais fortement à ses épaules, alors que lui n'avait pas lâché ma cuisse.
Une fois submergés par notre plaisir, nous nous laissâmes glisser le long de la paroi. Nous nous assîmes côte à côte dans la douche, adossés au mur en faïence, ma tête reposant contre son torse et son bras entourant mes épaules. Nous ne parlâmes pas un instant, le temps que nos respirations deviennent plus régulières et que nos cœurs ralentissent leur cadence infernale.
- Eh bien... quelle entrée en matière ! Souris-je, brisant le silence. Je crois que c'est un bon départ pour la vie à deux non ?
- En effet. Si tout se passe aussi facilement que ça, je pense qu'on n'a aucun souci à se faire. Rit-il.
- Merci de dédramatiser la situation comme ça. Tout me semble si simple à tes côtés, tu m'apaises et tu arrives à réduire mes doutes et peurs, rien que par ta présence. Je ne pensais pas que ce serait possible après ce que j'ai vécu, mais finalement, je suis rassurée de partager ma vie avec toi, j'ai le sentiment qu'après les difficultés qu'on a rencontré pour être sur la même longueur d'onde, les choses vont paraître plus simples maintenant.
- Je pense que tu as raison, on a eu un démarrage chaotique, maintenant ça va bien aller pour nous et j'en suis ravi. Tout ce que je te demande, c'est de me dire lorsque quelque chose te fait peur, t'inquiète ou t'angoisse. Promets-le-moi !
- Je te jure de te dire les choses et de les partager avec toi.
- Et je ferai de même, c'est une promesse. Dorénavant, c'est toi et moi ensemble pour construire un nous solide.
Je l'embrassais délicatement, c'était un baiser doux, sans urgence, juste pour prouver notre amour et sceller cet engagement que nous prenions l'un envers l'autre. Désormais, l'avenir serait heureux pour nous, tout comme pour ma sœur. Et après ces dernières années difficiles, j'étais heureuse de me sentir légère et j'avais foi en le futur au cœur de mes terres sauvages.
Le point final de Terre Sauvage est posé et j'espère que vous aurez apprécié jusqu'au bout. J'espère aussi avoir répondu à toutes vos questions... une perdure peut être... qu'en est-il de notre chère Tanya ? Si c'est le cas... eh bien je n'ai qu'une chose à vous dire... continuez de me suivre et vous le saurez !
Oui oui, vous avez bien compris... le clap final de la première partie de mon histoire vient de retentir, mais comme je suis incapable d'abandonner mes personnages et mon univers, je vous annonce officiellement qu'une suite est en préparation.
Je ne peux pas encore vous dire quand le premier chapitre sera posté, mais dans quelques temps, une seconde partie de mon aventure verra le jour, mais je vous informerai ici même. J'espère donc vous retrouvé nombreuses sur cette suite et je vous dis à bientôt !
En attendant, donnez-moi vos idées ou suppositions et bien sûr votre dernière review pour cette histoire.
Bisous
Cha