Note : Ceci est le dernier chapitre de Echec et mat. Eh oui, nous arrivons ici à la toute fin. Elle est vraiment étrange, donc engueulez les personnages si vous n'aimez pas moi je leur ait dit "quartier libre" et ils ont craqué leurs slips dessus. Oui au sens propre aussi. Merci de m'avoir suivie jusque là, Echec et mat est l'avant dernière fic longue, si je me lance et que je publie mon crossover avec le seigneur des anneaux... J'espère que vous l'avez aimé =) (pour celles qui hurlent à l'arnaque parce qu'on a pas eu le threesome je ne spoilerais pas en vous disant que ben c'est le dernier chapitre, je ne suis pas une voleuse ;) )

Vous n'avez pas eu votre reply pour le chapitre précédent? Je m'y attelle là en ce moment en fait ^^

Pour le derier chapitre je vais faire mon blabla et surtout un clin d'oeil a miss Netellafim (oui gros bisous aussi Tania Slaavy et Elleay) :

Disclaimer : Vous savez dans la vie, on fait des choix. Parfois bons, et souvent pour nous pauvres raclures moyennes de la société, ce sont des mauvais choix qui nous conduisent à avoir une vie moyenne, avec des gosses moyens (et chiants), un mari moyen et un salaire qui te fait dire qu'on te met une belle quenelle sans vaseline, jusqu'à ce qu'on devienne une grand-mère moyenne qui va mourir d'une manière surprenante de banalité. Et pour d'autres, il y aura UN choix, un tout petit rikiki chieur de choix que NOUS on a pas fait et qu'on AURAIT DU et qui font qu'on reste des gens parmi les gens. Et JKR a fait ce choix. Celui de se sortit le fion du lit, de prendre sa mimine et d'écrire une histoire ORIGINALE. Et elle a eu des pez. Plein de pez. Assez pour en tapisser les murs et se torcher avec. Et moi, petite épargnante pas douée, je fait comme tout le monde. Je bave devant sa réussite en espérant qu'avec mes fictions avec des personnages qui m'appartiennent même pas je deviendrais quelqu'un de connu, à défaut d'être riche, et que tel VanGogh mes oeuvres pèteront le string de sa mémé plein d'années après ma mort. c'est beau le rêve.


Rar! (pour ce chapitre, je serais ravie de vous répondre sur mon profil!)

Makie : Elle? Je crois que tu parle de la petite. Un personnage qui n'existe pas, je voulais la mettre dans l'histoire =). En ce qui concerne Sirius, il est bien plus Serieu que Severus lui-même, et le cache avec sa bulle. Comme j'avais essayé de dire dans les chapitres précédents, Sirius est parfois dans ses pensées, dans son monde trop sérieu en présence de Severus qui le comprend. Et ce n'est pas le Lord qui comprend. Mais Tom (oui c'est complexe). J'ai compris ce que tu voulais dire sur le couple Lestrange xD c'est ça, c'est exactement ça. En tout cas merci pour ta review!

Audrey : Merci pour ta review! Voici la suite et fin ;)


Et pour la toute dernière fois... ENJOY!


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Chapitre XX / Échec et Mat Voldemort

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Note : Souvenez vous du titre du chapitre I... (Pour rappel aux échecs, le mat est ce qui désigne la défaite du roi adverse. La symbolique veut que l'on fasse tomber son roi lorsque l'on perd)

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Il se releva, seul au milieu des débris. Il avait gagné. Il avait enfin tout gagné. Le manoir était en en ruines, ses occupants morts, son honneur retrouvé. Dolohov se retourna vers elle, qui l'attendait, devant tous les rebelles qui avaient prit le manoir Malefoy avec lui, sa reine, sa fleur du mal.

Elle lui souriait.

C'était la seule chose qu'il avait toujours voulu.

Alors il se laissa tomber a genoux, et un rire contenu dans sa gorge s'éleva vers le ciel avant qu'il ne le hurle. Il était le nouveau Maître.

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Flashback.

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La petite Melody avait été soignée avec beaucoup de mal, la blessure moldue avait été résistante à beaucoup de potions. Elle avait cinq ans et demi, et deux parents mangemorts. Le soir de leur mission, elle les avait suivis, s'aidant de sa magie innée et de son chagrin d'être seule pour les retrouver, comme le font parfois les enfants sorciers.

Sauf que les villageois étaient trop nombreux et avaient réussi à renverser la situation. Melody ne se rappellera jamais cette nuit trop douloureuse pour elle. Seules deux prunelles grises lui viennent en mémoire, et le visage doux d'un homme qui lui parlait, qui lui disait que tout allait bien.

En tant que professeur, Remus l'avait prise immédiatement sous son aile, sans compte que l'enfant ne voulait pas décoller de lui ou Lucius. Voldemort avait donc accordée sa garde à son bras droit. Plongée dans son monde, elle regardait passer les nuages en écoutant, frustrée de devoir prendre une feuille et des crayons pour dire ce qu'elle voulait, la plupart de son entourage ne comprenant pas le langage des signes.

Jusqu'au jour où elle ouvrit une porte dans les appartements de Lucius. Le placard où les affaires de son fils étaient rangés. De surprise elle plaqua ses mains devant sa bouche, retenant difficilement ses émotions.

Elle appela alors les deux hommes, les tirant par la manche de toutes ses forces, trop ancrée dans ce qu'elle avait découvert pour être polie ou patiente. Devant eux, elle prit religieusement l'objet, et sous le regard approbateur du blond, s'assit à genoux sur le sol, et émit le premier son depuis longtemps, fermant les yeux, heureuse de pouvoir se faire enfin entendre.

Le violoncelle parlerait pour elle.

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...

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Ils avaient passé un temps interminable sur la plaque de granit, regardant au delà de la barrière, au delà de ce qu'ils pouvaient franchir. La pluie s'était arrêtée, laissant un vent frais mais doux leur garder les yeux ouverts. Rodolphus avait calé le dos de Lee contre son torse, enserrant sa taille, parlant doucement à son oreille, embrassant parfois son cou.

Le soleil s'était couché, et le ciel se grisait annonçant la venue de l'astre rouge. Ils n'avaient pas échangé beaucoup de mots, mais ils se comprenaient déjà bien mieux que beaucoup. Cette vie n'était pas pour eux, cette fausse liberté plus étouffante que la plus petite des prisons.

L'argent de la lune avait illuminé le rouge qui sillonnait la pierre. Jordan respirait doucement, laissant couler ce qu'il lui restait, sentant ses membres devenir froids. Pourtant il avait très chaud, tout contre lui, il ne demandait rien d'autre. Les mains du noble étaient gercées et bloquées par le froid, son souffle se matérialisait dans l'air.

Ils avaient passé les longues heures à la faveur de la lune sans se regarder, l'un contre l'autre, protégés par les dragons patients.

Et le jour s'offrait à eux à nouveau. D'abord timide, le soleil se montrait presque flou, incertain avant d'irradier la plaine au loin. Lee respirait plus fort, sa poitrine se soulevait dans un dernier effort, il sentit que Rodolphus accentuait sa pression sur son ventre. Le long de la montagne les rayons progressaient, ils arriveraient bientôt, ils montaient un peu plus chaque seconde.

La tache de lumière atteint le pied du métis, et doucement, comme une couverture, remonta sur son corps. Elle réchauffa les bras du noble, continuant sa course. Et Jordan leva la tête, respirant les dernières bouffées d'air, à la hâte avant de se laisser aller sur le torse du blond, plantant ses orbes dans celles du Serpentard.

Les yeux ouverts, Rodolphus vit le soleil marquer d'un éclat superbe les yeux chocolat qui se fermaient, avant de sombrer lui-même.

On ne retrouva pas les corps des deux sorciers.

On ne retrouva pas non plus les dragons. Certains auraient pu vous dire que les maître des airs et les légendes qui les entourent sont plus mystérieux que la vie elle-même.

Et que seuls quelques rares privilégiés avaient le droit d'accéder à leurs secrets, s'ils les estimaient dignes de cela.

Mais rares sont ceux qui sont revenus de là-bas.

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...

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- Draco... Tu crois que tout est terminé?

- De quoi tu parles?

- De la situation, de ce qu'il se passe. C'est au delà de ce que je peut comprendre. C'est juste trop difficile.

- Laisse le temps passer. Ça bougera forcément, Harry.

- Et après? Qu'est ce qu'il se passera après?

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Le blond ne répondit pas et prit le Gryffondor dans ses bras avant de le rapprocher de lui pour s'endormir. Après? Il ne savait pas. Il ne voulait pas l'imaginer. Il caressa le dos du brun et le rassura de son mieux avant de fermer ses yeux.

Dans l'embrasure de la porte, Edward baissa la tête et partit vers les appartements de son maître. Cela n'allait pas. Il entra sans frapper, trouvant Adam assis dans un fauteuil, buvant une tasse de thé. Il s'agenouilla simplement avant que le plus jeune commence.

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- Lorsqu'il se rendra compte qu'il a brisé leur espoir, alors ce sera le plus grand qu'ils puissent avoir.

- Pensez-vous qu'il se rendra compte à temps?

- Ce sera en tout cas le meilleur moment. Ils n'ont plus rien à apprendre de nous. Cela fait déjà trois jours, et il n'a montré aucun signe d'impatience, contrairement à eux. Nous ne pouvons rien faire de plus. Voici mon ordre, Edward. Tu les raccompagnera demain matin à l'endroit que je t'ai indiqué, selon mes instructions. Et tu l'obligeras.

- Yes, my Lord.

...

Janvier se présentait sous un froid mordant, et on avait du mal à croire que bientôt la nature fleurirait de nouveau. Les pierres de tailles étaient entassées dans ce jardin envahi d'herbes folles, abritant de petits animaux qui hibernaient. Quelques morceaux de murs étaient encore présent mais la place n'était plus habitable. L'orphelinat était en ruines mais le souvenir le gardait intact.

Edward avançait, les bras le long du corps, regardant au loin, l'air confiant. Un sourire fin était ancré sur son visage. Il évitait les pierres et les trous formés dans la terre comme un rien. Son but se rapprochait.

Là où se situait l'entrée de l'orphelinat, son allée pavée et son portail de fer, à présent rouillé et défoncé, se tenait un jeune homme brun, qui attendait patiemment.

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- Bonjour monsieur Jedusor.

- Ne m'appelle pas comme ça. Voldemort est suffisant, dit le lord d'une voix basse et lasse.

- Je suis venu vous ramener Draco et Harry, comme convenu, leur apprentissage est dès lors terminé.

- Et pourquoi ne pas être venu au manoir? Je déteste perdre mon temps.

- Les loups-garous sont peu enclins à venir sans protection au manoir où beaucoup de sorciers préfèreraient nous voir morts. Je me suis simplement dit que vous connaissiez cet endroit.

- Pourquoi pas un autre? Vous vouliez vous foutre de moi? Remettre le Lord sur les lieux de sa déchéance, peut-être?

- Non. Mon Maître l'a choisi, je ne fais qu'exécuter.

- Peu importe. Où sont-ils?

- Voulez vous réellement le savoir?

Tom dévisagea Edward quelques secondes avant de réagir, franchement énervé.

- Je suis peut-être venu ici pour admirer le paysage, selon vous?

- Ce n'est pas ce que je voulais dire. Je vous demandais si vous vouliez récupérer Draco et Harry. Ou simplement vos deux pions.

- En quoi cela vous regarde? Rendez-les moi.

- Je suppose donc que les pions vous suffiront amplement.

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Edward se tourna vers sa gauche, et derrière un petit muret, prit un ballot en velours rouge qu'il ouvrit. Pour en sortir deux têtes, l'une blonde, l'autre brune. Tom ne pouvait pas se tromper, c'étaient là les deux adolescents. Il leva sa baguette menaçant vers Edward.

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- Qu'est-ce que vous leur avez fait? Réponds avant que je ne te tue!

- Moi? Rien. Vous avez récupéré vos pions. Un simple sort d'inféri et vous pourrez leur donner le corps que vous souhaitez. Ils seront à vos pieds comme auparavant, exécutant vos ordres à la lettre.

- Cessez de vous foutre de moi...

- N'est-ce pas la ce que vous vouliez, Voldemort? De parfaits petits pions qui avanceraient au gré de vos envies? Si ces deux là ne vous conviennent plus, prenez-en d'autres, je suis certain que vous en avez encore beaucoup dans votre manche.

- Avada... Kedavra...

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Le corps d'Edward tomba au sol, lâchant les deux têtes qui roulèrent jusqu'aux pieds de Voldemort. Il s'accroupit près du visage de Draco, il semblait dormir. Et quelque chose le gêna. Il mit sa main délicatement sur son visage pour en tirer une larme. Une autre suivit.

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- Vous l'avez démontré vous même, Voldemort. Les coups physiques ne sont rien. Seule la psychologie compte pour détruire un homme. Nous sommes ici dans le sanctuaire de Tom, là où tout à changé pour lui. Et là où tout se termine pour vous.

Voldemort releva son visage sur le loup-garou qui s'était relevé en époussetant son manteau.

- Vous... vous êtes vivant? Comment...?

- Je ne suis qu'un diable de serviteur, Voldemort. C'est le moins que je puisse faire pour l'héritier de la couronne des loups.

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En une seconde le lycanthrope fut sur Tom et lui prit le visage de force dans une main, renversant le Lord au sol. Tom rencontra les deux obsidiennes du loup-garou qui souriait toujours. Et il se revit, disant à Draco que la « chose » n'était qu'un trophée, à Severus que son protégé n'était qu'une loque... Et ses paroles au blond, lorsqu'il lui démontrait avec toute l'assurance du monde que sa vie gardait son sens sans eux.

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- C'est faux... murmura-t-il.

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Mais Edward n'arrêta pas. Il força Voldemort à tout revoir, tout ce qui avait fait de lui cet être au sommet, au dessus de tout, puissant et seul. Si Tom avait tenté au début d'écarter les mains du loup-garou, il ne pouvait à présent que se soumettre et accepter sa propre vérité.

Et la dernière image arriva et resta longtemps, lui arrachant sans qu'il le veuille un faible gémissement. Draco lui tournait le dos, et emmenait Harry loin de lui.

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- C'est faux... répéta-il.

- Ce n'est que ce que votre inconscient vous cache, Voldemort.

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Il ferma les yeux et serra les dents. Il n'avais jamais eu de faiblesse. Jamais eu d'espoir, car il obtenait tout à la force de son pouvoir. Alors pourquoi se sentait-il aussi frustré? Pourquoi cette simple chose, ce simple passage de sa vie masquait-il les autres?

Il tenta de sonder le regard qui lui faisait face, mais au moment où il ouvrit les yeux, il tomba dans l'inconscience.

Douceur.

Quelque chose de lisse et d'incroyablement doux sur son corps. Quelque chose de chaud, une peau contre la sienne. Tom ouvrit les yeux, et vit le plafond blanc orné de gravures. Il tourna la tête à droite pour y voir Draco, ses yeux suivirent le corps du blond, le long de son bras pour y voir Harry, endormi de même.

Il fronça les sourcils, presque dérangé par la situation. Il tenta de se relever lorsque deux bras, de chaque côté lui intimèrent de rester là où il était. Il força le passage et se trouva assis, réveillant les deux jeunes hommes pour le coup.

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- Qu'y a-t-il?

- Qu'est-ce qu'il se passe?

Harry avait posé sa main sur le bras de Tom et le regardait avec appréhension. Le Lord avait couvert son visage de ses mains avant de dire d'une voix sourde.

- Vous êtes morts.

Et ce fut le silence. Voldemort attendit une réponse qui ne vint pas et se permit d'ouvrir les yeux. Il était... inquiet? À ses côtés, il n'y avait que deux grandes tâches sombres et froides. Il posa ses mains sur elles avant de murmurer.

- Assez. Edward arrêtez ça.

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Les tâches se réduisirent d'elles-même, disparaissant petit à petit. Tom gardait ses mains sur les artéfacts glacés, avec l'étrange impression de perdre la dernière chose qu'il lui restait d'eux. Il ne pouvait pas stopper ce qu'il ressentait comme avant. Lorsqu'une sensation se présentait à lui il n'avait d'autre choix que de la vivre, comme s'il était dans un rêve. Son cœur se serra et il ferma instinctivement les yeux.

Il les ouvrit de nouveau et se trouva dans un salon gentiment décoré, qui contenait un grand sofa. Sur celui-ci, Sirius, et à chacun de ses côtés, Draco et Harry. Non, c'était vraiment trop bizarre. Ils ne se souciaient pas de lui et Tom s'en sentit très vexé, presque blessé.

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- Harry... Draco...

Il n'eut pas besoin d'en dire plus. Les deux garçons tournèrent la tête vers lui, étonnés.

- Qui êtes-vous?

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Sans pouvoir se contrôler, Tom tourna la tête, et rencontra un miroir. Seul le visage reptilien de Voldemort le regardait. Il tourna à nouveau la tête vers le sofa pour découvrir que la pièce était devenue blanche, sans murs et sans frontières. À la place du sofa, Edward.

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- Pourquoi faites-vous ça? Sa voix était redevenue sifflante et difficile.

- Je vous l'ai déjà dit. Je ne suis qu'un diable de serviteur.

- Où sommes nous réellement?

- Vous voulez peut-être en fait savoir où VOUS êtes, Tom. Vous êtes endormi, chez vous, au calme. Pour répondre à la question que vous allez me poser, ils sont avec vous.

- Pourquoi Adam a-t-il commandité ça?

- Certaines choses sont trop éloignées de vous pour que vous puissiez les atteindre, Tom. Votre alter ego est devenu une puissance sur un monde, un monde fragile fait d'humains et de pions. Vous contrôlez une petite dizaine de pions dans votre partie du jeu qui en compte des millions. Je ne peut pas vous en dire plus que cela, mais sachez simplement que mon maître contrôle des milliers de jeux. Certaines personnes qui vous entourent ont un pouvoir plus grand que vous l'imaginez, Tom.

- Quel intérêt ais-je pour vous, dans ce cas?

- Vous? Aucun. Mais vous savez que vous êtes impliqué dans une prophétie, vous ainsi que Harry Potter. L'un ne pourra vivre tant que l'autre survit, n'est-ce pas? Les prophéties doivent être respectées, et vous n'avez pas accompli votre devoir envers le Destin, vous l'avez enrayé, mettant le temps en péril par vos actes. C'est pour cela que mon Maître tiens à rétablir ce qui doit l'être.

- Que va-t-il se passer?

- Nous ne pouvons revenir en arrière, même dans votre monde si simple. Mais nous pouvons éliminer certaines choses, cela aura ses conséquences, bien évidement.

- Éliminer?

- La prophétie. Elle ne peut plus être accomplie, alors nous allons la détruire. Ce qui signifie que vous n'existerez plus.

- Pourquoi cela ne m'atteint-il même pas? Personne ne se souviendra de moi, personne ne saura qui je suis. La vie est si peu de choses. Les idées n'ont pas de barrière ici, c'est ça? Les raisonnements sont beaucoup plus rapides.

- Cet univers est dénué de parasites, comme les doutes ou les sentiments humains. Vous ne pouvez que constater, en fait.

- Alors que faisons-nous ici? Si je n'existe plus vous n'avez aucune raison de rester.

- En fait, vous avez aidé mon Maître, en acceptant de bien traiter Remus Lupin, et en faisant une place aux loups-garous dans votre société. Il vous doit quelque chose, et vous le donne dès à présent. Je vous l'ai dit, vous êtes tranquillement... endormi... chez vous...

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La voix se perdit et un vent violent sembla le repousser du monde Blanc. Et il sursauta, s'accrochant, et s'éveillant d'un seul coup.

Le soleil inondait la pièce, et son lit. C'était différent pourtant il semblait très bien connaître cette maison, ces objets. Il était toujours au manoir Malefoy, son lit était moins grand mais plus chaud, plus douillet. Il se leva prudemment, appréciant la moquette, et vit que ce n'était qu'une chambre, avec son armoire, son bureau et son lit. Au fond, un miroir, en fait c'était la chambre d'origine qu'il avait transformée à son arrivée.

Il regarda son reflet, il avait le même visage que lorsqu'il avait terminé sa transformation. Un bas de pyjama noir et lâche cachait ses reins, une chemise était ouverte sur son torse. Il était le même, mais différent. Totalement différent.

Une chose qu'il n'avait pas entendue depuis longtemps parvint à ses oreilles. Un rire. Un rire franc, clair et distinct, un rire d'enfant. Il ouvrit la porte, et passé l'effet de surprise de retrouver le manoir dans son état d'origine, il descendit les grands escaliers, et arriva prudemment jusqu'à la porte coulissante du salon.

Il ne fit que regarder, laissant sa curiosité prendre le dessus. Lucius était assis dans un canapé, buvant un verre de quelque chose avec Severus. Plus loin, Remus au sol jouait avec un bambin blond comme les blés, le petit de Marvin s'il se souvenait bien. Marvin qui était sur un autre sofa monologuant avec une enfant qui avait un violon entre les mains.

Et il les vit. Draco sur une table jouant à la bataille avec Harry, retournant ses cartes vivement avec un beau sourire sur son visage. Le salon était empli de lumière. Pas seulement celle du soleil, se dit Tom. Mais où étaient tous ses mangemorts? Dolohov? Bellatrix?

Harry tourna la tête et lui sourit. Alors, se forçant à obéir à son corps qui semblait savoir quoi faire, Tom ouvrit la porte en grand et répondit machinalement au bonjour des personnes présentes.

Draco se leva et lui prit le cou pour l'embrasser possessivement. Il n'avait embrassé le blond qu'une fois, et il l'avait écrasé de sa domination. Mais là, Draco n'avait peur de rien, et le prenait comme s'il lui appartenait. Juste à côté, Harry lui fit un clin d'œil discret en rougissant, et Tom savait que les autres ne connaissaient pas leur « secret ».

Des photos étaient disposées sur la cheminée. Il y vit une femme brune aux cheveux longs, posant devant le ministère, souriant et faisant des poses d'enfant. Sur sa veste moldue, un badge qui la désignait comme la ministre de la magie, et une signature avec un cœur : Bellatrix. Tom secoua la tête, perdu et en vit une autre. La famille Weasley au grand complet , avec Harry, et Hermione, plus les Malefoy dans un grand diner donné au manoir. Il y lu « été 2001 ». Une autre, moldue, montrait Lucius « martyrisant » Remus, rouge de honte, les deux étaient en costume.

Les invités présents semblaient ne pas faire attention à lui. Était-il encore dans un rêve?

Sa tête l'obligea a se concentrer sur l'entrée du manoir, grande ouverte sur le salon et il remarqua une ombre. Il sut qu'il devait y aller et se dirigea vers le soleil.

Il fut aveuglé quelques instants, et vit Adam, Edward et Dumbledore face à lui.

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- Ce que tu vois ici, Tom, commença le vieillard, c'est ce que sera ta vie. Ta prochaine vie. Tu peut l'accepter ou la refuser, si tu estimes que cela ne te convient pas, mais alors tu disparaîtras. Tu n'auras jamais existé.

- Si tu te sens si différent, reprit Adam, c'est parce qu'effectivement tu l'es. Nous avons gardé Voldemort prisonnier de notre monde, il doit payer pour ses erreurs. Tom est en revanche libre de ses actes. C'est pour cela que tu as des réactions si humaines.

- Ça semble si évident. Tout ça, je veut dire.

- Parce que c'est réel, Tom, continua Dumbledore. Vous avez réellement vécu cette vie, ce n'est en rien une illusion ou un monde parallèle. Si vous l'acceptez, alors vous vivrez et vous nous oublierez. Du moins le moi que tu vois ici, fit-il avec un sourire amusé.

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Tom regarda dans le salon. Severus semblait déborder de sarcasmes, et envoyait piques sur piques à Lucius qui semblait en rire. Il se décida a accepter et leur dire, mais il n'y avait plus rien. Que cherchait-il déjà?

Une main attrapa son bras, et un Harry aux yeux pétillants le regardait avec envie.

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- Draco nous attend là-haut, souffla-t-il en l'emmenant à sa suite.

- Mais les autres?

- Le reste des invités ne viendra pas avant une bonne heure... On a le temps...

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Ils montèrent par l'escalier de service, et arrivèrent dans une chambre plutôt grande, avec un lit double a baldaquin, fraichement décorée. La chambre de Draco. Ce dernier était allongé sur le lit, un simple boxer noir cachant son anatomie.

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- T'es pressé, dis donc...

- Pas tous les jours qu'on se voit, fit le blond avec une mine boudeuse.

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Tom se retourna et prit Harry par la taille avant de l'embrasser. Les langues se caressèrent, tandis que le plus grand déshabillait le Gryffondor. Il découvrit son torse, le connaissant déjà par cœur, léchant avec adoration les deux pointes, continuant son ascension.

Derrière Harry, Draco était déjà là, retirant le pantalon et le sous-vêtement du brun, mordant sauvagement dans ses fesses avant de rire comme un gamin. Tom eut un petit rire en voyant le visage outré de la victime et le fit se reconcentrer sur le principal. Il passa d'abord sa main sur le sexe tendu à l'extrême avant de le caresser avec sa langue et ses lèvres.

Les gémissements emplirent la pièce, plus fort quand Draco écarta les lobes fermes pour y mettre sa langue. Tom se releva d'un coup, laissant Harry se mettre à quatre pattes pour apprécier son traitement, et se déshabilla sous le regard gourmand des deux autres. Draco s'écarta, bon prince, laissant la place toute prête.

Tom n'attendit pas et pénétra d'un seul coup le brun qui cria presque. Harry adorait ça. Il commença de suite a le prendre fort, et le blond lui présenta sa verge, lui enfonçant jusqu'à la garde, se retenant de jouir sur le coup.

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- Oh merde Harry va falloir que tu me montre comment tu fais ça.

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Tom sourit. Draco n'étais jamais sérieux lorsqu'ils étaient seuls. Surtout lorsqu'ils étaient seuls. Il sortit son sexe lentement, et replongea brusquement, claquant ses hanches contre les fesses du plus jeune. Et puis Draco vint vers lui et l'embrassa presque rageusement, avant de prendre la place. Il prit plusieurs coussins et les mit derrière lui avant de pénétrer Harry et de se renverser sur le dos, offrant une vue imprenable à Tom.

Ce dernier se baissa, et alors que Draco peinait à bouger, il lécha la verge trempée du brun de la largeur de sa langue, le rendant encore plus fou si c'était possible. Et puis avisant les cuisses ouvertes du blond et la proposition qui lui était faite, il se mit assis, juste à la bonne hauteur, et pénétra le blond avec douceur.

Il commença rapidement les va-et-vient, aidant pour le coup Draco à prendre Harry, et dans un rythme chaotique, gémirent et atteignirent le point de non-retour.

Tom accéléra le mouvement, se sentant proche de la délivrance n'avait pas conscience de crier ni de la violence de sa prise.

Harry fut le premier à jouir, couvrant son ventre de sperme, puis Tom, et enfin Draco.

Il se tombèrent dessus, essoufflés mais satisfaits, chacun s'accrochant aux autres comme ils pouvaient. Le lit était bien trop loin pour le reste de leurs forces. Harry avait son torse tout contre le dos de Tom, il se poussa légèrement pour caresser ce dernier.

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- Alors?

- Il est magnifique, fit le brun en passant ses doigts sur la peau.

- Je te l'avais dit, fit le Serpentard brun.

- Tu n'as pas eu mal? Demanda Draco.

- Pas vraiment. Et puis ça en valait la peine.

- Ce n'est pas parce que tu sors de Poudlard que tu dois tester tout ce qui t'étais interdit avant... reprit Harry.

- Oui maman, fit Tom en souriant.

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Harry fit courir ses doigts le long de l'immense serpent noir qui ornait la peau si blanche. Magnifique, pensa-t-il encore.

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...

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Dumbledore se tourna vers Edward.

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- Voldemort, enfermé?

- Vous savez comme moi qu'il n'aurait pas compris autrement, si il avait su que la prophétie avait vraiment été réalisée. Voldemort à été vaincu par Harry Potter. Indirectement.

- Vraiment? Vous m'avez encore eu, Adam.

- Harry a touché le cœur de Tom. Et Tom a voulu se débarrasser de Voldemort. C'est à ce moment précis que nous l'avons « aidé ». Au final cela revient au même, même si la manière est peu conventionnelle.

- Je vous soupçonne tout de même d'y avoir ajouté votre touche personnelle, s'amusa le vieillard. Notamment par le biais de Severus et Sirius. Et puis ils auraient pu continuer leurs vies d'avant, n'est-ce pas?

- Mais c'est plus amusant ainsi, n'est-ce pas?

- Que comptez-vous faire de lui? Albus regarda explicitement un corps étendu, endormi.

- Je lui laisse son rêve. Dolohov n'a pas souhaité de vivre dans le monde réel, mais il restera plongé dans son imagination. Triste vie.

Albus regarda sa montre avant de dire sur un ton joyeux.

- Eh bien je dois y aller, moi...

- Des affaires en cours?

- Non, juste un érudit à voir. Enfin deux. Ils m'ont promis quelques écrits anciens des dragons sacrés si je passais avec des nouvelles d'ici. (1)

- Bonne chance, Albus.

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Le vieillard sourit et partit dans la brume. La vie peut être douce, quelques fois.

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FIN


Ils m'ont promis quelques écrits anciens des dragons sacrés si je passais avec des nouvelles d'ici... (1) : d'après vous, de qui s'agit-il? ;)

Petite précision, il ne s'agit pas d'un monde parallèle, juste le monde normal, sans la prophétie.


Humblement je vous demande si vous avez aimé mes écrits. Merci à tous de m'avoir lue.

N'cha!