Titre : Blue

Disclaimer : Ni l'histoire, ni les personnages, ni l'univers ne m'appartiennent, tout est à Russel T Davies et à la Bibici, et si les personnages m'appartenaient, ils passeraient beaucoup plus de temps nus :p. Je ne suis pas payée pour écrire cette fic.

Genre : Romance & Hurt/Comfort

Spoilers : Jusqu'à l'épisode 4 de la saison 3, c'est à dire Children Of Earth. Pitié, ne lisez pas cette fic si vous n'en êtes pas encore là. Vous allez vous gâcher la surprise.

Rating : T pour le moment, mais ça passera à M par la suite, pour celles qui sont intéressées (ou qui veulent éviter ce passage) ce sera au chapitre 5 pour le premier Lemon, et ne vous inquiétez pas, je préviendrais :)

Bon, j'ai conscience que cette introduction est extrêmement courte, ce sera le cas aussi pour les trois premiers chapitres qui feront moins de mille mots, mais ça s'allongera par la suite. Ne jugez pas au nombre de mots (même si je dois avouer que je le fais fréquemment.)

Reviews svp, la nourriture de l'artiste =)


Il est là, avec moi, dans cette pièce si sombre que seule une douce lumière bleutée vient éclairée, me permettant de voir seulement les reliefs de son visage.

J'ai plus que jamais conscience que ces animaux, ces serpents, ces 456 nous observaient tranquillement dans leur bocal, persuadés qu'ils auraient ce qu'ils voulaient, qu'ils volerait les enfants de notre Terre pour les transformer en drogue.

C'est de leur faute.

C'est de leur faute si la tête d'Ianto repose sur mes genoux, les yeux mi-clos, le souffle court et haletant.

Il tente de sourire, tente de survivre, il s'accroche, mon Ianto, il se bat comme un lion. Il n'a jamais été défaitiste. Et l'air empoisonné entre dans ses poumons, même s'il tente de l'éviter. Il commence à se rendre compte

Je le sens doucement glisser vers l'autre côté. Il se bat, pourtant, il se raccroche, pendant que je le supplie de rester, de ne pas partir, de s'attacher à moi. Il me murmure de douces paroles d'adieu et, me supplie de ne pas l'oublier.

Comme si je pouvais un jour l'oublier. Dans un milliard d'années, je me rappellerais toujours de lui.

Et alors que son souffle devient de plus en plus léger et que je me baisse vers lui, je me rend compte que ce baiser sera notre dernier. Le dernier baiser. Celui qui vient conclure notre histoire, celui qui referme notre livre, celui qui ne se finira pas par « Ils vécurent heureux et eurent beaucoup d'enfants. »

La dernière page se tourne, et je ne peux me résoudre à rabattre la quatrième de couverture, alors je tente de retarder l'inéluctable, de rouvrir le livre au début sans prendre le temps de lire la préface, de reprendre ma lecture au premier chapitre, celui que je connais par cœur.

Ce livre qui rassemble toutes nos premières fois, celles qui n'auront plus jamais lieu, celles qui nous ont ébloui, fait rire, fait haleter ou pleurer.

Et celles qui ne se réaliseront jamais.