Dernier chapitre de Dead end...
Merci de m'avoir suivie. Je suis vraiment heureuse que ça vous ait plu, et je n'oublierai jamais tous les merveilleux coms qui m'ont été laissés ici. Du fond du coeur, merci !
Belette2911 : comme tu dis, c'est mieux d'arrêter les frais. Faut espérer que les plus belles histoires d'amour ne finissent pas toujours mal. Je ne désespère pas de trouver un jour l'exemple qui infirmera cette théorie déprimante. A bientôt, j'espère, et merci encore.
Bye
.
...
.
Jour après jour, les amours mortes
N'en finissent pas de mourir
Serge Gainsbourg
.
...
.
Il était tard... Si tard... Ou si tôt...
Sherlock alluma une énième cigarette à la flamme vacillante de la dernière bougie et se passa une main sur le visage.
Les souvenirs des jours passés lui arrachèrent de nouvelles larmes.
Il n'y avait plus une part de lui qui ne fût endolorie. Sa tête, sa peau, ses membres... Trop de vie coulait dans ses veines pour que la souffrance s'arrêtât ainsi, par sa simple volonté. L'existence engendrait la douleur, l'existence ETAIT la douleur. Continuer dans la douleur, vivre dans la douleur, tel était l'avenir de ceux qui choisissaient la passion plutôt que la raison. Dire qu'il s'était un jour promis de ne jamais faire cette erreur...
Les volutes de fumée dansaient d'une bien belle façon à la lueur de la chandelle.
C'était la fin.
Malheur à ceux qui osaient défier les dieux.
Il continuerait de vivre, par fierté, par orgueil. Il serait excellent, merveilleux, prodigieux même. Son travail deviendrait celui d'un génie, sa science frôlerait la perfection. Bien bel ouvrage pour une bien piètre vie. Ce serait le tableau qui recouvrirait les scories et cacherait aux yeux du monde la pauvre chose qu'il allait devenir.
John.
Cet homme qui aurait pu tout changer. Cet homme qui l'avait finalement abandonné...
Et, pour la première et dernière fois de son existence, Sherlock Holmes accepta une leçon de philosophie.
L'amour était comme une voie sans issue qui, par la mort ou la solitude, finissait toujours dans un mur.
Une leçon inscrite au fer rouge. Une leçon qu'il retiendrait toute sa vie.