Et voilà le dernier chapitre de cette fiction. Je sais que c'était relativement court, mais j'avais prévenu dès le début que ça ne serait pas du gabarit de Bienvenue à Phoenix High School. J'espère que cet épilogue vous plaira autant que le reste de l'histoire.

Un grand merci à Ocania, halay, sandrine, Nonni, petitefilledusud et Laurie pour leurs reviews qui m'ont fait très plaisir !

Je vous rappelle que le dernier chapitre de Pour de Faux a été mis en ligne et que vous pourrez trouver le fichier pdf de cette fiction, ainsi que celui de Mademoiselle Swan, sur mon blog dont le lien est sur mon profil.

Twilight et ses personnages appartiennent à Stephenie Meyer. Cette histoire et les modifications apportées au sujet d'origine sont entièrement miennes.


- Chapitre 29 -

- Épilogue -

J'avais appris beaucoup de choses depuis mon réveil entant que vampire. Tout d'abord une immense vague d'informations de premier ordre dans les premières semaines, puis d'autres détails au cours des années.

La première chose que j'appris réellement, après avoir constaté de moi-même la force et la vitesse qui étaient à présent miennes, fut que les vampires étaient profondément dominés par leurs instincts. Lorsque je me retrouvai face aux quatre autres, je restai sur la défensive et je sentis que eux aussi l'étaient. Le fait que je connaisse Esmé et Carlisle et que je leur fasse entièrement confiance n'aida qu'à amoindrir légèrement la réserve que j'avais vis-à-vis d'eux. Jasper et Alice étaient de complets inconnus et j'eus, face à eux, l'impression de réagir en simple animal. Edward me rassura en me confirmant que c'était une réaction tout à fait normale pour un vampire.

Faire confiance à Edward était une chose que j'avais rapidement assimilée et que je ne remettais plus en question. Je croyais fermement en sa promesse d'être toujours à mes côtés et de m'aimer éternellement. J'étais convaincue que ses sentiments pour moi égalaient au moins ceux que j'éprouvais pour lui, et je savais que jamais je ne ferais quoi que ce soit qui puisse lui nuire. Et si moi je pensais ainsi, alors lui aussi devait voir les choses de cette façon à mon égard, je n'avais aucun doute la dessus.

Aussi, tout ce qu'il m'avait dit sur ma nouvelle nature de vampire se révéla vrai, particulièrement au sujet de la chasse qui était une chose instinctive chez moi, ou de la soif de sang qui se trouvait parfois être quasiment insupportable. M'entouraient, heureusement, une famille aimante capable de me retenir, et l'amour de mon existence qui m'épaulait dans chaque épreuve.

Lui faire accepter Alice, et surtout Jasper, dans notre famille était une de ses épreuves. Après les aveux qu'il m'avait fait lors de mon réveil, j'avais compris qu'il n'était pas dans les intentions d'Edward de procéder à mon changement. Et bien qu'Esmé m'ait plus tard confié qu'elle aurait tout fait pour trouver une solution, rien n'était garanti. Jasper, dans son acte d'égoïsme et de cruauté, m'avait rendu un grand service et pour cette raison je l'avais immédiatement pardonné et accepté. Edward avait eu bien plus de mal, mais après des années entières à vivre ensembles et à apprendre à se connaitre, il tolérait Jasper et passait même parfois de bons moments avec lui.

En plus de mon apprentissage entant que vampire nouveau-né, j'avais poursuivis mon éducation à l'école de la vie. Il n'y avait rien de plus étrangement fantastique que de voir les progrès du monde et d'apprendre chaque jour un peu plus dans tous les domaines connus de l'homme. La mémoire sans limite des vampires me rendait incollable sur quasiment tous les sujets et m'avait permis, des années plus tard, une fois mon contrôle sur ma soif acquis, de poursuivre et réussir toutes les études que j'entreprenais.

Mais les études n'étaient pas non plus ma seule préoccupation. Ma force nouvelle était apparue comme un remède à la retenue d'Edward. Peut-être mes instincts incontrôlables étaient-ils eux aussi un peu responsables, mais peut importe les raisons … Le fait était que, une fois ma première chasse passée et ma soif provisoirement apaisée, lorsque je me retrouvai seule avec Edward, un désir plus brûlant que celui que j'éprouvais pour le sang s'empara de moi et me poussa vers mon compagnon. Je savais de quoi il s'agissait pour l'avoir déjà éprouvé à bien plus faible dose dans les dernières semaines de ma vie humaine, et je savais aussi que les convenances voulaient que je ne cède pas à ce désir, mais les convenances tenaient une place bien basse dans le classement des priorités du vampire que j'étais.

Nous n'avions échangé que des baisers, Edward restant le gentleman respectable et respectueux qu'il avait toujours été en ma présence, ces baisers furent néanmoins bien plus passionnés et sans retenue que ceux que nous avions partagés dans le passé.

Cette retenue n'avait pourtant duré qu'un temps et, Edward souhaitant absolument faire les choses comme il se doit et sachant qu'il ne pourrait, comme moi, plus longtemps résister à ses pulsions charnelles, m'avait demandé de l'épouser.

Le mariage dans un couple de vampires paraissait dérisoire. L'amour ressentit était si fort et éternel qu'un acte aussi simple et un petit bout de papier me semblaient ridicules. Au cours d'une longue conversation, il m'avait expliqué que son éducation du début du siècle était encore très présente en lui ; qu'il souhaitait, dans ses actes quotidiens, rendre ses parents biologiques aussi fiers de lui que possible, et que le mariage était une de leurs attentes ; et, pour finir, que même si le bout de papier n'était pas important, il tenait à ce moment solennel au cours duquel nous promettrions notre amour mutuel et sans fin. Après une telle plaidoirie, je n'avais eu d'autre choix que d'accepter.

Il m'était impossible de résister à l'appel du sang en la présence d'un humain, et un mariage au cours duquel la mariée était retenue comme une forcenée n'était pas concevable. Ce fut Carlisle, fils de pasteur dans sa lointaine vie humain, qui officia nos premières noces -premières car nous les renouvelâmes régulièrement au fil des années.

Après un peu plus de cinq mois, lorsqu'à force d'entrainement et d'habitude je réussi à tenir plusieurs jours de suite sans chasser, nous prîmes un avion pour traverser l'Atlantique. Le 13 septembre 1945, jour où j'aurais dû atteindre mes vingt ans qui ne viendraient maintenant jamais, je quittai la France ne sachant pas à ce moment là que je n'y remettrai pas les pieds pendant plus de vingt-cinq ans.

Nous n'avions pas pu rester à La Carneille, pas avec ma supposée mort et trois vampires incontrôlables -ou avec peu de contrôle- si près d'autant d'humains. Nous nous étions installés en plein milieu de la forêt de Rambouillet, ainsi plus éloignés des habitations mais tout de même proches de Paris et avec un buffet garnis à disposition.

Alice était celle de nous trois qui s'accommoda le plus rapidement du sang animal. Elle pouvait tricher avec son pouvoir, voyant à l'avance où il y aurait des humains, et donc, où elle ne devrait pas chasser. Jasper, lui, avait du mal car il s'était abreuvé de sang humain pendant plusieurs longues décennies. De plus, son pouvoir lui faisait ressentir notre soif à tous. Il était persuadé que la tâche était plus facile pour moi qui n'avais jamais connu l'arôme si délicieusement appétissant du nectar de vie qui coulait autrefois dans mes veines. Je n'en étais pas vraiment convaincue, me rappelant trop bien de la brulure que je ressentais à la gorge lorsque je venais en contact -même distant- avec un peu de sang.

Carlisle, Esmé et Edward nous encourageaient avec profusion dans notre lutte quotidienne. Enfin, Edward m'encourageait surtout moi et me félicitait de moult façons lorsque je remportais une victoire -quelque soit son importance- contre la bête sanguinaire en moi.

La vie aux États-Unis ne fut pas très différente de notre vie en Europe. Durant les deux premières années, Carlisle et Edward continuèrent à exercer la médecine dans une petite ville en bordure de Rochester, NY. Là, le climat nous permettait de vivre quasiment normalement et la faune était suffisamment dense et diversifiée pour satisfaire nos besoins de chasseurs. Alice et Jasper, encore trop instables, y restèrent cachés aux yeux de tous. Pour ma part, j'étais la jeune épouse d'Edward, atteinte d'une grave maladie qui me forçait à garder le lit. Cette excuse permettait d'excuser l'absence de mes deux médecins personnels lorsque le soleil décidait de faire une apparition. Apparitions qu'Alice prévoyait toujours avec minutie.

Au bout de ces deux ans, nous -les trois vampires nouvellement végétariens- parvînmes à nous contrôler suffisamment pour être mêlés au monde. La famille Cullen plia bagages et déménagea à l'autre bout du pays. Nous nous installâmes tous les six officiellement à Hoquiam, WA, où Esmé nous inscrivit pour la première année de nos interminables études. Les trois années qui suivirent furent les pires de ma vie. Il était impossible pour nous d'agir en couples alors que nous étions sensés être une famille, les gens nous prenaient juste pour une fratrie très proche et solidaire. Heureusement, un évènement inattendu annonça la fin prochaine de ma souffrance.

Lors d'une partie de chasse, nous trouvâmes un homme qui venait de se faire attaquer par un ours et était en trop mauvais état pour que Carlisle puisse tenter quoi que ce soit d'humain. C'est ainsi qu'Emmett McCarthy, un brun colossal de trente-neuf ans, entra dans la famille Cullen. Nous déménageâmes une nouvelle fois pour lui permettre de s'adapter à sa nouvelle vie et l'éloigner de ceux qui auraient pu le reconnaitre. Après trois ans dans le Dakota du Nord, Emmett était prêt à vivre normalement. Nous pliâmes encore une fois bagages direction Barnstead, NH, où les deux jeunes fils Cullen purent à leur guise courtiser les sœurs McCarthy élevée par leur père veuf.

En 1956, nos diplômes en poche -encore une fois- nous pûmes renouveler nos vœux pour la première fois. Alice tint à organiser une double cérémonie qui époustoufla la société alentour. Après ça, nous partîmes chacun en voyage de noces prolongé, alors que tous nous croyaient à l'université.

Tout en gardant contact avec ceux que nous considérions notre famille, Edward et moi voyageâmes autour du monde pendant près de deux ans. J'appris six langues supplémentaires et découvris tout un tas de nouveaux paysages magnifiques.

Quand Carlisle et Esmé annoncèrent qu'il était temps de bouger une nouvelle fois, nous prîmes la décision de rentrer au pays.

C'est en débarquant dans un petit coin du Wisconsin que nous apprîmes l'existence de Rosalie Hale King, à présent McCarthy. Malgré ses quarante-deux ans, et grâce aux atouts vampiriques, elle était une beauté envoutante à la longue chevelure blonde. Son histoire était pourtant tragique. Comme beaucoup de jeunes filles de son âge, Rosalie s'était vu arranger son mariage. Promise à un bon parti, elle vivait sur son petit nuage jusqu'à ce que l'union soit prononcée. Elle découvrit ensuite la nature d'un mari abusif et violent qui finit par la mépriser lorsqu'elle se montra incapable de mettre au monde un héritier. Comme si ses deux fausses couches et son enfant mort-né ne suffisaient pas à son malheur … Poussée par le désespoir, elle avait tenté de mettre fin à sa vie après plus de vingt ans de malheur conjugal. Emmett l'avait trouvée et ramenée à Carlisle, complètement sous le charme et incapable de la laisser mourir. Rosalie avait eu beaucoup de mal à s'adapter, elle qui tenait tant à quitter cette terre, mais l'amour profond que lui portait Emmett changea du tout au tout sa vision de la vie en général, et de la vie de couple plus précisément.

Après ça, notre vie fut plus ou moins la même à chaque déménagement, avec pour seul variable le monde qui nous entourait.

Le docteur Carlisle Cullen, sa femme, son fils Edward et sa fille Alice, étaient très proches de la famille McCarthy. Leurs enfants respectifs vivaient une histoire d'amour depuis l'enfance et aucune des deux familles ne prenait la décision de déménager sans en parler à l'autre. Du moins, c'est ce qui était raconté aux habitants des petites villes dans lesquelles nous nous installions.

Que Jasper, celui qui m'avait mordu et avait failli mettre fin à ma vie, soit connu de tous comme étant mon frère avait quelque chose de légèrement ironique.

C'est ainsi que les choses se passèrent durant les quarante années suivantes. De temps en temps, nous nous éloignions des autres pour des voyages en couple, mais rarement plus de quelques mois.

Ce soir, c'était le bal de promotion de notre énième année de terminale à Edward et moi et, comme nous avions prévu de nous marier au cours de l'été -pour la douzième fois- il nous paraissait normal de jouer le jeu et de passer pour n'importe quel couple d'ados amoureux.

Très soucieux du détails, mon fiancé-mari avait tenu à venir me chercher sur le pas de la porte, et mon père adoptif s'amusait encore une fois à essayer de le torturer.

J'aimais beaucoup Emmett, même si je le considérais parfois plus comme un ami ou un frère que comme mon père. Bien que comique il savait, lorsque cela était nécessaire, prendre son rôle de patriarche très au sérieux. Carlisle restait néanmoins notre chef de famille, dû à son ancienneté et à sa sagesse.

Rosalie, elle, était une vraie mère pour moi. Comme Esmé l'avait fait dans les premières années après ma rencontre avec les Cullen, Rose m'apportait tout l'amour et l'attention dont une fille a besoin. Je n'avais, et depuis longtemps, plus l'esprit d'une adolescente mais c'était toujours plaisant d'être maternée. De plus, je savais que cela faisait très plaisir à ma mère adoptive qui avait cruellement manqué d'un enfant de son vivant.

Rose finissait de dresser mes boucles en chignon quand nous entendîmes la voiture d'Edward tourner à l'autre bout de la rue. Nous avions beau passer tout notre temps ensembles, nuits et jours, je ne pouvais empêcher l'enthousiasme qui me prenait dès que je le sentais approcher. Rosalie rit doucement et acheva son œuvre avant de me laisser me lever alors qu'Edward tapait à la porte. Il fallait préserver les apparences vis-à-vis des voisins. Nous, les McCarthy, vivions en ville à côté du garage que tenaient Emmett et Rosalie, alors que les Cullen étaient installés en bordure de Forks, au milieu de la forêt.

Je commençais à descendre les marches quand j'entendis mon père donner une énième fois à Edward d'inutiles recommandations.

« Et méfis-toi, si tu touches à ma petite fille de manière déplacée, je viendrai te casser les bras Cullen. » Lança-t-il.

« Pour ça il faudrait déjà m'attraper beau-papa. » Le taquina Edward, car il savait qu'Emmett était agacé de ne pas pouvoir l'atteindre. Edward entendait ses pensées et le voyait toujours venir.

« Ouai, ouai fais pas le malin et garde tes mains dans tes poches. » Grogna-t-il alors que je les rejoignais.

« Ne t'en fais pas papa chéri. » Souris-je niaisement avant de lui coller un baiser claquant sur la joue. « Tu sais que nous avons décidé de nous abstenir jusqu'au mariage. »

« Jusqu'à leur premier mariage. » Commenta Rosalie depuis le milieu de l'escalier.

« Autant dire que ça fait longtemps qu'il a été consommé. » Se moqua Jasper depuis l'étage où il était enfermé dans sa chambre avec Alice.

« Laissons le passé où il est. » Grommela Edward. « Il faut qu'on y aille. » Dit-il ensuite en me tendant le bras.

Les taquineries furent oubliées et mes parents nous saluèrent jusqu'à ce que nous rentrions dans la Vanquish. Edward avait encore sorti sa voiture des grandes occasions pour frimer devant nos camarades.

J'avais appris, avec l'aide d'autres vampires installés en Alaska ayant le même style de vie que nous, à contrôler mon bouclier, l'étendant ou l'effaçant à volonté. Je permis à Edward un aperçu de mes pensées et il rigola avec moi.

« Mike Newton espère encore que tu vas changer d'avis et refuser de m'épouser pour te jeter dans ses bras. » Expliqua-t-il.

« Incroyable ! » M'exclamai-je. « Non seulement il a une petite-amie mais en plus il est sensé croire que nous sommes amoureux depuis près de dix ans ! »

« Ça fait bien plus que ça. » Souligna Edward en se garant dans le parking de l'école.

Il fit rapidement, mais humainement, le tour de la voiture pour venir m'ouvrir la portière en gentleman qu'il était.

En souriant, nous rejoignîmes le gymnase où se tenait la fête, Edward m'occupant en me racontant les pensées de untel ou d'untel. Ces soirées, et ces adolescents, étaient toujours les mêmes et nous évitions de participer aux bals de fin d'année.

Ici à Forks, où nous vivions depuis quatre ans maintenant, nous n'aurions encore une fois pas dû y aller mais notre mariage prochain avait déclenché des rumeurs sur ma possible grossesse. Moi je m'en amusais, sachant que c'était impossible, mais Edward n'en riait pas autant et voulait démentir, d'où notre présence et ma robe extra moulante. Le fait que je ne puisse pas avoir d'enfants était une des choses pour lesquelles il se sentait coupable d'être entré dans ma vie. Autant dire que ces dernières semaines avaient ravivé la tension entre Edward et Jasper et ils évitaient de se voir plus que nécessaire. Je trouvais cela stupide et avais décidé d'organiser un voyage en tête à tête avec Edward, nous partirions juste après le mariage.

Finalement, il m'invita à danser pour faire taire les questions que notre public se posait et nous partageâmes un slow.

« Ces soixante dernières années ont été les plus belles de ma vie Edward. » Lui dis-je suffisamment bas pour que personne n'entende. « Et pas seulement parce que j'avais dix-neuf ans tous les jours. » Plaisantai-je.

« Tu sais qu'elles ont été merveilleuses pour moi aussi. » Répondit-il.

« Alors pourquoi toujours en revenir aux regrets et à la culpabilité à un moment ou à un autre ? Jamais je n'aurais été heureuse sans toi et la vie aurait été si difficile si tu ne m'avais pas changée. Cesse de toujours en vouloir à Jasper, Edward. »

« Tu sais que ça n'est pas volontaire. Je t'ai déjà dis il y a des années que j'étais heureux que tu sois comme moi finalement. Je pense seulement à ce que tu ne connaitras jamais à cause de moi. »

« Je ne connaitrai jamais la mort ou la maladie, je n'aurai pas le cœur brisé d'avoir perdu l'amour de ma vie, je … »

« Tu n'auras jamais d'enfant et ne vieillira pas. » Me coupa-t-il.

« Je vieillis chaque jour à tes côtés tout en sachant qu'il n'y aura jamais de fin. Et en prime j'évite les rides et les cheveux blancs. » Rétorquai-je en souriant fièrement.

« Tu ne prends jamais rien au sérieux. » Grommela-t-il.

« Tu es suffisamment sérieux pour nous deux Edward. Et puis ce n'est pas parce que je suis optimiste que je ne suis pas sérieuse. » Contrai-je. « J'ai ton amour et c'est tout ce qui m'importe. Ca me suffit pour vivre éternellement. »

« Oui tu l'as. » Acquiesça-t-il.

« Alors je suis heureuse. Je n'ai besoin de rien d'autre. » Soupirai-je en laissant ma tête tomber contre son torse. « Je t'aime Edward Cullen. »

« Oh, je vous aime aussi Mademoiselle Swan. »


J'espère que cet épilogue vous a plu.

Merci à vous tous de m'avoir lue, et j'espère avoir vos dernières impressions dans une petite review !

Pichou1490