Et les sorciers se cachent...

-Jeunes gens... Jeunes gens ! Essaya de s'exprimer l'un des tableaux de la salle commune des Gryffondors.

Mais personne ne l'écoutait. Tout le monde était, après tout, bien trop occupé pour faire attention à un tableau peint depuis plus de trois siècles, dont l'occupant était lui-même mort deux cent cinquante-six ans avant que la toile ne fut faite...

Mais, ce bon vieux sorcier barbu avait de la voix, et, quand cela s'avérait nécéssaire, il savait en user. Et, il fallait l'avouer, la situation était plus que grave !

-SILENCE !

Et c'est ainsi que, suite à ce cri surpuissant, il arriva à rendre silencieuse la salle commune qui abritait, selon les dires, la maison la plus bruyante de tout Poudlard.

-Bien, jeune gens, maintenant que j'ai toute votre attention... Il est temps pour moi de vous annoncer cette tragique nouvelle : les elfes de maison se sont révolté !

-Quoi ! Crièrent plusieurs élèves à l'unisson.

-Oui, vous avez bien entendu. Mais le pire est que, de toute évidence, ils ont décidé de s'attaquer à tous les habitants du château. Et vous en faite partie ! Termina t'il, avant de se réinstaller correctement dans le siège qui occupait plus de la moitié de son tableau, et de s'endormir...

-Vous avez entendu ça ? Demanda Ron, éberlué.

-Ho Ron ! Tu es vraiment stupide ! On était à coté de toi, je te signale ! Fit Hermionne sur un ton haut perché.

-C'est bon ! Pas besoin de m'emm... Entama Ron.

Mais Harry, dans l'intention d'éviter un énième dispute, décida d'intervenir.

-Ca vous dit d'aller voir ce qu'il se passe ?

Ses deux amis acquiescèrent, sans pour autant arrèter de se fusiller du regard.

-Bon, on y va ?

-Va d'abord chercher ta cape ! S'exclama Hermionne.

-J'l'ai déja. Sourit Harry, en la sortant de l'une des poches de sa robe de sorcier.

Et, sur ces mots, ils quittèrent en toute discrétion le repaire des Gryffondor. Enfin, avec discrétion, c'est ce qu'ils croyaient, mais Fred et George, qui les suivirent, n'auraient pas été d'accord sur ce fait...

-Hermione. Non ! Tu ne peux pas les raisonner. Tenta de la convaincre Harry.

Mais cela ne servit à rien, puisque la seconde d'après, Hermione n'était plus sous la cape. Elle s'avançait vers un petit groupe d'elfe de maison, et, arrivée à leurs hauteur, elle commença à leur expliquer que la violence ne servait à rien et qu'ils ne parviendraient pas à leurs fins ainsi.

À la fin de ce discourt, les elfes éclarèrent de rire et ensuite l'assomèrent à l'aide de quelques coups de poêle bien placé. Ron, voyant cela, s'élança vers les elfes, dans le but de leurs infliger une bonne correction. Mais à peine avait-il fait deux pas qu'il se fit paralyser par la magie elfique, et ensuite assomer par les petits êtres.

Harry, quant à lui, encore sous la cape, fultigeait contre ses deux amis. Non mais, quels imbéciles ! Voyant qu'il ne pouvait rien faire, il fit demi tour, pour retourner à la salle commune. Il avait besoin d'aide.

Mais à peine eut-il passé le coin du couloir que deux rouquins l'attrapèrent, chacun le tenant par un bras.

-Fred ! George ! S'exclama Harry, mi-surpris, mi-soulagé.

-On a tout vu...

-...et on doit...

-...avertir...

-...les autres.

-Heu... D'accord. Accepta Harry. Mais venez sous la cape.

Les jumeaux firent de suite ce qu'il leur dit.

-On voit nos pieds. Remarqua Harry.

-Pas grave, on...

-...se baissera si...

-...on croisent des elfes. Dirent-ils avant de retourner à leur salle commune.

Pendant le court trajet, tous trois ne firent que chuchoter sur l'étonnant comportement des elfes de maison et sur le caractère stupide du frère des jumeau et de la confiance érronée de Hermionne.

Arrivés au début du couloir menant à la Grosse Dame, il virent un spectacle affligeant : Tous les élèves se bousculaient pour se ruer vers la sortie. Les rares qui avaient déja réussis couraient à toute vitesse dans une direction quelconque.

La plupart de ceux-là se firent attrapé dans les quelques seconde qui suivirent. Mais, ce n'était rien à coté du reste. Du fait de leur brusque ruade et de leur manque d'entraide, les Gryffondor étaient maintenant coinçé dans le bouchon qui se formait à la sortie de la salle commune. Et les elfes n'avait plus qu'à attendre qu'ils sortent pour les assomer un par un.

Pendant ce temps, d'autres les prenait à revers ! C'était un véritable carnage.

Mais, par chance, quelques uns avaient compris qu'ils avaient un cerveau, et ils firent usage de celui-ci. Lee Jordan s'était emparé de l'une des malles contenant les produits de farces et attrapes des frères Weasley et bonbardait les elfes avec. Certains se retrouvèrent donc avec d'immenses dents, de minuscules têtes ou des cheveux jusque aux pieds. Si long qu'ils trébuchèrent dessus. D'autres s'endormirent simplement.

Harry chuchota une question à l'un des jumeaux :

-Qu'est-ce que c'est ?

-Notre dernière invention. Entama Fred.

-Les bombes à farces. Termina George.

Harry se tut quelques seconde avant de reprendre à voix basse :

-Je sais que c'est pas trop le moment mais... C'est cool !

Alors même qu'il disait cela, les membres de l'équipe de quiditch s'envolèrent par les fenêtres pour s'évader dans la nuit. Et ils se réfugièrent dans la forêt.

Voyant cela, les quelques"survivants" attirèrent les balais balais de l'école à l'aide d'un sortilège d'attraction et s'envolèrent à leur tour. Juste avant de partir, Lee laissa une dernière surprise aux elfes. Il actionna un marécage portatif et un lot de feux d'artifice "made in Weasley".

Harry et ses deux compagnons d'infortune firent, quant à eux, demi-tour et se dirigèrent vers la salle commune des Serdaigles dont il connaissaient tout trois l'entrée grâce à la Carte du Maraudeur.

Il arrivèrent enfin devant l'aigle sculpté posé en évidence sur un colonne de marbre et énnoncèrent d'une même voix le mot de passe : "Savoir, Connaissances et Labeur son Complémentaires".

La statue pivota sur elle-même et le mur s'ouvrit en deux tel des portes d'ascenseur. Une fois entré, il durent tous trois se jeter à terre, mais hélas, George ne fut pas assez rapide et se il fit toucher par l'un des nombreux sorts lancés. Il tomba alors hors du couvert de la Cape.

Alors que les sorts continuaient à pleuvoir, Harry se mit à crier :

-STOP ! C'est moi, C'est Harry, Harry Potter !

Aussitôt, les sorts cessèrent. Il ôta la Cape et tous purent alors le voir lui et Fred, qui demanda à ce qu'on ranime immédiatement son frère.

Une fois debout, les trois amis purent constater la métamorphose qu'avait subie la salle commune des Serdaigle. Elle était méconnaissable.

En face de la porte, un bastion avait été formé à l'aide de quatre divans. Ceux-ci formaient des murs autour du carré où s'abritaient les élèves qui les avait pris pour cible. Plus loin, l'accès aux chambres avait été barré à l'aide d'une lourde bibliothèque déplacée devant l'entrée du couloir y menant.

Un coin protègé avait été formé à l'aide d'autres bibliothèques couchées sur le coté. Chacune perpendiculaire à un mur et se rejoignant, formant un autre bastion et ne laissant qu'une mince ouverture. Les livres étaient toujours à leur place grâce à un sortilège les y maintenant.

Un grand tapis était suspendu dans les airs et plusieurs élèvre s'y reposait. Trois autres tapisseries survolaient la large pièce avec cinq élèves dessus. L'un guidant le tissu et les quatre autres surveillant la salle commune.

Plusieurs matela étaient entreposé dans le bastion-bibliothèque et les plus jeune élève y dormaient. D'autres barricade formée de tables et de bureau étaient disséminé dans la pièce et, dans chacun, quelques élèves s'abritaienqu.

Un sol mot sorti de leur bouche : Woaw !

Anthony Goldenstein eut un sourire indulgent face à cela et les fit vite entrer avant de refermer la porte.

-Comme vous le voyez, nous protègeons activement notre salle commune. Mais, dites-moi, qu'est-il advenu des Gryffondors. Leur demanda-t'il en les menant à l'un des tapis volant et en s'élévant, avec eux dessus, vers le plafond.

-Les elfes les ont quasiment tous eu. Commença Fred avec une mine triste.

-Mais quelques uns ont pu s'échapper. Continua George.

-Ils ont été dans la Forêt. Termina Harry.

-Hum, je vois, j'espère qu'ils sauront se débrouiller. Dit Anthony avec inquiètude. Mais, est-ce que l'un de vous sait ce qu'il se passe, pourquoi Ils se sont révoltés ?

-Non, aucune idée. Le tableau de... De quelqu'un nous a prévenu. Je suis alors sorti voir ce qu'il se passait avec Ron et Hermione. Hélas, ils se sont fait prendre. J'ai alors fait demi-tour et j'ai vu que Fred et George m'avaient suivis. On est retourné à la salle commune et c'était le Chaos ! Et vous, je remarque que vous vous êtes bien débrouillé. Expliqua Harry.

-Effectivement, La Dame Grise est venue nous prévenir. Elle a ensuite regroupé tous les fantômes de Serdaigle et a commencé à faire une ronde avec dans les couloirs, elle devrait bientôt venir nous faire un rapport. Après sa venue, j'ai été déclaré Chef des Opérations suite aux cours que tu nous as donné l'année passée.

-Et, comment comptez-vous repoussez les Elfes avec vos bastions ? Questionna George. Parce que, j'dis ça, j'dis rien, mais, ils savent transplaner...

-On a remédier à ce problème. Un sortilège empéchant les Elfes de transplaner a été mis en place. C'est la Dame Grise qui nous l'a enseigné d!squ'on lui a posé la question.

Alors même que son nom était prononcé, la Dame Grise traversa le mur et vint en face de Anthony.

-Les nouvelles sont mauvaises, j'en ai bien peur. Fit-elle avec son air éternellement triste. Tous les Poufsouffles ont été capturé et il en est de même pour la plupart des Gryffondors. Tous les professeurs, excepté Minerva McGonagall, Filius Flitwick et Severus Rogue, sont emprisonné. Et je n'ai aucune nouvelle concernant les Serpentard. Il semblerait qu'ils se soient caché et qu'ils aient installés bon nombre de piège dans les cachots.

Après ces quelques mots, le fantôme retourna à sa tâche sans plus de cérémonie.

Le silence qui suivit son départ fut pesant dans la salle commune des bleu et bronze...