Re-bonjour tout le monde !

Non, vous ne rêvez pas ! Voilà un nouveau chapitre !

Bon, trêve de blabla, passons de suite à la lecture ! ^^


Chapitre 18

Quand Hermione regagna son studio, il était près de dix neuf heures. Elle était épuisée, et sentait l'odeur caractéristique du préparateur de potion. Elle poussa la porte de son appartement et lâcha son sac dans l'entrée. Elle pénétra dans le salon et sourit à la vue de McGonagall, corrigeant des copies. Le professeur avait attaché négligemment ses cheveux et raturait avec fureur un parchemin.

- J'espère que ce n'est pas mon devoir… fit remarquer l'élève avec une grimace.

McGonagall leva la main sans détacher son regard de la copie, ratura encore deux phrase et annota la feuille d'un « P » bien senti.

- C'est bon, j'ai terminé… dit le professeur en s'étirant. Rassure-toi, ton devoir était parfait. Cela mérite une récompense.

- Si ça ne te dérange pas de dîner avant… dit la jeune femme en s'approchant sensuellement de son amante.

- Tout est déjà prêt dans le four, répliqua Minerva avec un sourire.

- Tu sais faire fonctionner un four ? demanda la Gryffondor, étonnée.

- Je sais lire, rétorqua le professeur. J'ai trouvé la notice.

Hermione éclata de rire et fila dans la salle de bain pendant que la directrice adjointe mettait la table. Un quart d'heure plus tard, elles dînaient tranquillement, regardant du coin de l'œil la télévision en sourdine, se racontant mutuellement l'après midi passée.

Alors qu'Hermione faisait la vaisselle pendant que Minerva nettoyait la table, la lumière fut coupée brutalement.

- Pas encore ! s'exclama la préfète en grognant.

La jeune femme ôta ses gants dans le noir et se saisit de sa baguette. Elle jeta un lumos et partit dans l'entrée pour bricoler son compteur. Cependant, après avoir changé tous les fusibles possibles, rien n'y faisait, elles étaient toujours plongées dans le noir.

- Cette fois, j'en ai assez ! grommela la gryffondor. Demain, je pose mon préavis et je cherche un nouvel appartement.

- Ne fais rien dans la précipitation, répliqua Minerva. Tu sais, j'ai un logement de fonction à Poudlard. Tu y es la bienvenue.

La lune pleine éclairait de sa douce lumière le studio. Hermione s'approcha de son amante et l'embrassa doucement.

- Ce serait avec plaisir, mais avec le professeur Bibine et les élèves, ce serait un peu délicat, ne crois-tu pas ?

- Effectivement, réfléchit McGonagall. Mais on trouvera une solution.

Hermione acquiesça, glissa sa baguette dans sa poche arrière et déverrouilla la porte.

- Il y a un disjoncteur au bout du palier à l'étage inférieur. Je reviens de suite…

Elle s'engagea dans le couloir, descendit les escaliers et avança à tâtons au deuxième étage. Elle fit quelques mètres et trouva le boitier métallique qu'elle ouvrit d'un geste souple.

- J'y vois rien… grogna-t-elle en approchant son visage.

Elle fronça les sourcils en remarquant que le levier était toujours bien positionné.

- Mais qu'est-ce qui se passe ? murmura-t-elle.

Elle referma le boitier et trouva l'interrupteur le plus proche. Elle appuya dessus et sursauta quand la lumière se fit. Un frisson lui parcourut l'échine. Elle avait un mauvais pressentiment, et courut en direction des marches qu'elle gravit deux à deux. En pénétrant sur le palier, elle entendit des bruits de casse venant de son appartement. Elle sortit rapidement sa baguette de sa poche et se dirigea vers son studio. La porte était à moitié ouverte et un grognement retentit. Hermione tendit la fine tige devant elle et donna un coup de pied dans la porte qui s'ouvrit complètement sous le choc.

Elle perdit un dixième de seconde à comprendre la situation. Que faisait un loup garou chez elle ? Elle secoua la tête et reporta son attention sur McGonagall qui envoyait sort sur sort, évitant souplement les attaques du métamorphe. Hermione agita sa baguette et un stupefix toucha de plein fouet l'animal qui poussa un grognement fauve.

Le loup garou tourna la tête et dévisagea la jeune femme de ses yeux injectés de sang.

- Attention Hermione ! s'exclama Minerva alors que la bête bondissait sur son élève, la gueule ouverte.

Hermione n'eut le temps de jeter un nouveau sort que le lycanthrope était sur elle. Ils roulèrent tous deux sur le sol, renversant au passage une chaise. La Gryffondor bougea rapidement la tête pour éviter de se faire mordre, et retint un cri alors que les griffes s'abattirent sur elle. La créature ouvrit largement la gueule et se pencha pour planter ses crocs dans le cou de la jeune femme. Pattenrond bondit toutes griffes dehors entre sa maitresse et l'animal et les planta dans le visage du loup garou.

- Pattenrond ! cria la jeune femme.

Le métamorphe hurla de douleur, et secoua la tête pour se débarrasser du félin. Pattenrond percuta le mur et tomba lourdement sur le sol. Du sang s'écoula de la gueule du loup garou et la bête se lécha les babines. Un long hurlement monta de la gorge de la jeune femme.

La Gryffondor ramena ses genoux contre son torse et jeta ses deux pieds dans l'estomac du loup garou qui fut expulsé un mètre plus loin, retombant lourdement sur le parquet. Un éclair de lumière rouge frappa de plein fouet le lycanthrope. Le loup garou fit un demi-tour et se jeta sur McGonagall qui lui lança une chaise en pleine figure. La créature parut étourdie quelques instants, et la Gryffondor en profita.

Hermione ouvrit rapidement un placard et en sortit un couteau en argent à la lame brillante. Sans réfléchir, elle se jeta sur la créature et lui enfonça la lame dans le dos. Le loup garou eut un grognement sourd quand l'élève tourna et retourna la lame dans la plaie. Elle sortit rapidement le couteau du corps de la créature, tendit le bras en direction de la poitrine et le planta en plein cœur. Elle appuya de toutes ses forces sur le manche et sentit les os se briser sous la violence du coup.

Les yeux de la créature étaient exorbités, et son corps fut parcouru de soubresauts. Dans un dernier râle, le loup garou s'effondra, répandant son sang sur le plancher. Hermione roula sur le côté, se remit debout et se précipita sur son chat. Elle serra contre elle le corps déchiqueté de son fidèle compagnon et le berça tendrement.

- Pattenrond ? appela-t-elle alors que des sanglots brisaient sa voix.

Le félin eut un petit miaulement. Ses yeux étaient clos, et le sang s'écoulait lentement sur les poils roux.

- Je vais te soigner, ne t'inquiète pas… murmura-t-elle de nouveau, des larmes coulant sur ses joues.

La jeune femme enfonça ses doigts dans le pelage plein de sang de son compagnon pour tomber sur une plaie béante. Elle posa sa main et comprima la blessure. Hermione leva les yeux vers Minerva qui s'approchait en boitant légèrement. Le professeur leva sa baguette et toucha le chat de trois petits coups.

- Il faut aller voir Hagrid au plus vite, dit doucement McGonagall.

Hermione sentit son cœur se serrer.

- Tu es blessée ? demanda Hermione.

- Rien de grave. Il faut partir, l'endroit n'est plus sûr.

- Il t'a mordu ? interrogea la jeune femme, morte d'inquiétude.

- Non, juste griffée.

Tandis que McGonagall lui prenait doucement la main, Hermione tenta de contenir ses larmes, et c'est en serrant contre elle le corps de son plus fidèle ami qu'elle disparut dans un craquement sonore.

Ouvrant d'un coup de pied les grilles de Poudlard, elle fit quelques enjambées rapides dans le parc. Cependant, elle se retourna pour voir Minerva qui marchait lentement, quelques pas derrière elle.

- Tu veux que je t'emmène à l'infirmerie ? demanda la gryffondor en serrant Pattenrond contre elle.

Le chat eut un gargouillis étranglé et du sang coula de sa gueule.

- Non, va chez Hagrid. On se retrouve dans mon bureau tout à l'heure.

Hermione acquiesça d'un hochement de tête et partit en courant en direction de la cabane du demi géant. Elle tambourina violemment à la porte de bois et, une éternité plus tard, le professeur de soin aux créatures magiques ouvrit la porte. Ses yeux étaient à moitié fermés de sommeil et il bailla longtemps en s'étirant.

- Hermione ? Mais que fais-tu… commença-t-il en se grattant la tête.

- Soignez Pattenrond, s'il vous plait ! s'exclama la jeune femme, en tendant à Hagrid le corps tremblant de son chat.

Les yeux d'Hagrid se posèrent l'animal agité de spasmes et il fut immédiatement réveillé. Il se saisit délicatement du compagnon d'Hermione puis pénétra de son pas vif dans sa cabane.

Il allongea Pattenrond doucement sur la table et attrapa son parapluie. Il l'agita souplement au-dessus du chat qui haletait. Sans un mot, le demi géant ouvrit un placard, en sortit une fiole contenant un liquide bleu et, après l'avoir débouchée, il en versa le contenu sur la plaie du félin. Ce dernier miaula doucement, et ferma les yeux.

- Il faut le laisser se reposer, je continuerai demain matin… maugréa Hagrid.

Hermione hocha la tête, remercia le demi-géant et prit congé. Elle se dépêcha de gagner le château, et se rendit directement dans le bureau de son amante. Elle la trouva assise devant sa cheminée, une tasse de thé à la main, le regard perdu dans l'âtre.

- Minerva ? appela doucement Hermione.

La directrice de Gryffondor tourna légèrement la tête et eut un mince sourire pour son élève. Puis, son regard s'horrifia et elle se leva d'un bond, posant sa tasse sur son bureau.

- Tu n'es pas allée te faire soigner ? gronda le professeur de métamorphose en remarquant la chemise déchirée et légèrement teintée de sang de son élève.

- Je sors juste de chez Hagrid. Je voulais voir si tu allais bien…

- Va voir Pomfresh immédiatement ! Je t'attends ici.

La jeune femme acquiesça mollement et sortit à regret du bureau. Elle prit le chemin de l'infirmerie et pénétra dans l'antre de la redoutable médicomage de Poudlard. Dès que Pomfresh posa les yeux sur l'élève, elle poussa un cri horrifié.

- Allonge-toi ! s'exclama-t-elle en tirant sa baguette.

Hermione obéit et ôta sa chemise avant que la médicomage ne le lui demande. Pompom examina la blessure et soupira de soulagement.

- Tu n'as pas été mordu, Merlin merci !

Elle sortit d'un tiroir trois tubes de potion qu'elle déboucha d'un geste souple.

- Avale ça d'une traite pendant que je nettoie ta vilaine blessure.

La Gryffondor but le contenu des trois fioles en grimaçant alors que Pomfresh nettoyait le sang qui coagulait.

- J'ai l'impression que le sort s'acharne sur toi… marmonna la médicomage en donnant deux coups de baguette.

- C'est pas le sort, ce sont les mangemorts, répliqua Hermione entre ses dents.

Pompom soupira et donna une tape sur l'épaule.

- Voilà, t'es comme neuve. Et tu n'auras pas de cicatrice. Retourne voir ta directrice de maison…

La jeune femme remercia chaudement l'infirmière de l'école et sortit rapidement de la pièce. Cependant, au lieu de se rendre dans le bureau de Minerva, elle fit un détour par celui de Dumbledore. Elle fut surprise de constater que la gargouille avait déjà pivoté, lui donnant l'accès aux escaliers en colimaçon. Hermione grimpa les marches quatre à quatre et, alors qu'elle allait frapper à la porte, le directeur la pria d'entrer.

- Bonsoir Hermione, comment te sens-tu ? demanda-t-il en fronçant les sourcils.

Il lui désigna une chaise et la Gryffondor se laissa tomber dessus d'épuisement.

- Comme quelqu'un qui vient d'éviter de justesse de se couvrir de poil une fois par mois…

- Ne t'inquiète pas pour Pattenrond. Hagrid va réussir à le remettre sur… patte. J'ai une entière confiance en lui.

- Je sais… murmura Hermione.

- Bref, je suis heureux que tu sois venu me trouver. Suite aux évènements de ce soir, tu comprendras que tu ne peux pas rester dans ton appartement.

- Je m'y attendais ! soupira Hermione. J'arrête mes études, je perds mon appart… Il ne manque plus que mon licenciement et vous aurez atteint votre objectif ! Vous allez me proposer de réintégrer les dortoirs de Gryffondor ?

- Et bien… commença Albus.

- C'est non et non négociable, coupa Hermione. Je vais chercher dès demain un appartement de libre.

- Et en attendant ? demanda Dumbledore.

- Minerva m'a dit que sa chambre était très confortable…

- Je ferme déjà les yeux sur votre relation contraire au règlement. Je ne peux t'autoriser à t'installer dans ses appartements.

- Et bien, j'irai à l'hôtel ! rétorqua sèchement la jeune femme. Bonne nuit Monsieur le Directeur, et à lundi.

Elle tourna les talons et quitta le bureau, ignorant les protestations du vieux sorcier. Elle dévala les marches puis prit la direction du bureau de la directrice de Gryffondor. Les nerfs à vif, elle pénétra dans la pièce sans frapper et poussa un soupir agacé. Minerva leva des yeux inquiets sur elle et l'élève se força à sourire pour la rassurer.

- Tu connais un hôtel confortable et bon marché ?


Hermione n'avait pas dormi de la nuit. Déjà, Minerva et Dumbledore s'étaient violemment querellés. Le directeur insistait pour que la brune gagne le dortoir des Gryffondors et le professeur de métamorphose lui avait opposé une fin de non recevoir. A l'ambiance déjà électrique, Rogue est venu ajouter son grain de sel. Au final, les trois enseignants en étaient presque venus aux mains et Hermione avait décidé de s'éclipser pour faire un tour dans le parc, en attendant l'heure d'aller chez Hagrid. Ce dernier la trouva, assise devant sa cabane, transie de froid, une cigarette entre les mains.

- C'est pas bien de fumer, fit le géant avec un demi-sourire.

- Je sais… soupira la septième année en écrasant son mégot. Comment va Pattenrond ?

- Il est tiré d'affaire. Bon, il pourra pas courir après les souris avant plusieurs jours, mais tu peux le ramener au château.

Hermione se jeta dans les bras de son amie et le serra contre elle.

- Merci Hagrid !

Quelques instants plus tard, elle portait son chat emmitouflé dans une couverture épaisse. Elle traversa le parc à grandes enjambées et gagna le hall. Les premiers élèves étaient réveillés et se rendait dans la grande salle pour leur premier repas de la journée. Elle croisa Morag et Deborah qui semblèrent surpris de croiser leur amie un week-end. Cependant, Hermione se contenta de les saluer brièvement avant de prendre le chemin des appartements de Minerva.

En pénétrant dans le salon, la brune sut immédiatement que quelque chose n'allait pas. Des valises étaient ouvertes sur le canapé, des affaires jetées pêle-mêle dedans, des tiroirs étaient tirés de leur commode, vides, et la directrice de Gryffondor écrivait rageusement assise à son bureau, sa plume grattant tellement fort qu'elle en déchirait le papier.

- Minerva ? Un problème ? demanda doucement Hermione en posant Pattenrond sur le seul emplacement de libre du canapé.

- Un problème ? Non, aucun, répliqua sèchement l'animagus, ses doigts se crispant sur sa plume. Donne-moi quelques instants.

- Tu m'inquiètes. Que t'a dit Dumbledore ?

McGonagall tapa du plat de la main sur son parchemin, faisant tressauter son encrier.

- J'ai le choix entre mettre fin à notre relation ou présenter ma démission !

Hermione se raidit à l'annonce et regarda autour d'elle.

- Tu ne peux pas démissionner ! s'exclama la jeune femme.

- Ce n'est pas dans mes projets, rétorqua le professeur.

- Donc, tu veux…

Minerva leva la main pour l'interrompre, sortit un dossier de son bureau et parcourut rapidement les parchemins qui s'y trouvaient.

- Je ne veux ni rompre, ni démissionner, reprit McGonagall.

- Dumbledore t'a laissé une troisième option ?

- Non, mais je l'ai trouvée. Ca te fera sûrement fuir, mais j'ai suffisamment de points pour prendre ma retraite. Donc, je la pose aujourd'hui avec préavis d'un mois. Et bon courage pour trouver quelqu'un d'aussi qualifier que moi !

- Ta… ta retraite ? balbutia la brune.

L'animagus se tourna vers la jeune femme et ses lèvres s'étirèrent en un fin sourire.

- J'ai commencé à travailler très jeune et je ne fais pas mon âge. Ensuite, le directeur de la faculté de Dùn Èideann me propose la chaire de métamorphose depuis des années. Je vais accepter.

- Dùn Èideann ?

- Edimbourg en gaélique, désolée.

- Je vais aller le raisonner, fit la septième année avant de quitter les appartements.

Elle courut en direction du bureau de Dumbledore, lança le mot de passe et grimpa les marches deux à deux. Elle frappa trois coups secs et le directeur la pria d'entrer. Il la regarda pénétrer dans la pièce, ses yeux bleus pétillant de malice.

- Je me demandais quand tu viendrais, fit-il avec un sourire. Comment va Pattenrond ?

- Pas assez en forme pour vous arracher les yeux, répliqua froidement Hermione. Quel est votre problème ?

- Mon problème tient en ce que tu n'es pas assez concentrée sur la prophétie. Au-delà de ton engagement personnel, de celui d'Harry ou même de Tom Jedusor, je me permets de te rappeler que des milliers de vies sont en jeu et qu'il serait temps que tu t'en préoccupes.

- Oui, et pour gagner cette guerre, vous vous séparez de votre bras droit, d'une des sorcières les plus puissantes de Grande Bretagne. Vous êtes un fin stratège, Monsieur le Directeur, ironisa la Gryffondor.

- Je me moque de ce que tu penses. L'important pour moi est que la prophétie se réalise et que Jedusor soit celui qui meurt.

- Et que je sois celle qui perde mes pouvoirs ? demanda Hermione d'une voix glaciale.

- Non. Malheureusement, Harry ou toi devra s'acclimater au monde moldu. Et tu as une longueur d'avance sur lui.

Hermione ôta sa cravate pour la jeter sur le sol. Elle retira sa cape ornée de l'écusson de Gryffondor, cape qui suivit le même chemin.

- Harry vous suit aveuglément car c'est un imbécile et que vous le manipulez depuis qu'il a onze ans. Ce qui n'est pas mon cas. Si Voldemort me veut, qu'il vienne me chercher. D'ici là, je m'en vais.

Dumbledore se leva brusquement, les mains posées sur son bureau.

- Tu ne peux pas partir ! N'oublie pas ton transplanage illégal ! dit fortement le vieux sorcier alors que la jeune femme avait la main sur la poignée de la porte.

- Mettez-moi à Azkaban si ça vous amuse. Mais soyez assuré que vous m'y tiendrez compagnie pour chantage. Bon dimanche, Monsieur le Directeur.

Dumbledore regarda l'élève partir et se rassit. Il enfourna dans sa bouche un bonbon au citron et ferma les yeux.

- Bien. Comment se sortir de cette situation inextricable ? murmura-t-il. Fumseck, tu as une idée ?

L'oiseau ouvrit paresseusement un œil et lâcha un son aigu.

- Tu as raison, comme toujours, dit Albus en mettant son chapeau. Je vais aller réveiller le dragon qui dort.


Et voilà !

Bon, promis, je me dépêche d'écrire la suite !

Bises,

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