Me voilà pour ma première fic en solo, reprenant l'OS que j'aie écrit pour le concours d'Allocop' ^_^

J'espère que ça vous plaira =D


Chapitre 1 : Sex on the Road

« Génial ! »

Bella jura lorsqu'elle entendit le grondement de tonnerre qui s'éleva dans le ciel. La nuit était tombée et les nuages n'allaient pas tarder à éclater. Elle roulait sur la route déserte en direction de Forks pour rentrer chez elle. « Idiote, qu'est-ce qu'il m'a pris de vouloir aller rendre visite à Alice à Seattle ? Pour passer une journée atroce dans les magasins en plus ! Et voila que je parle toute seule maintenant. Bravo Bella. » Elle continuait de rouler en marmonnant des choses incompréhensibles, dues à son énervement. C'était bien sa chance ça, de décider de prendre la route, quand un orage est en train de se préparer.

Elle se mit à penser à la future réaction de Charlie lorsqu'il la verrait arriver en retard à la maison. Elle sentit soudainement l'appréhension se propager à l'intérieur d'elle et en frissonna. Puis elle tenta de se rassurer. Après tout elle était majeure non ? Elle vit peut être chez son père mais a parfaitement le droit d'arriver à l'heure où elle le désire. Alors si elle décidait de rentrer tard, qu'à cela ne tienne. Quoi qu'en y réfléchissant… Elle n'avait pas très envie de tenter l'expérience. Elle avait déjà énervé son père à plusieurs reprises et pour être honnête, elle avait vraiment peur de lui.

Elle décida de l'appeler pour le rassurer. Elle ouvrit son téléphone portable et composa le numéro de la maison. Quelques secondes plus tard, elle se mit à jurer. Même pas fichu de détecter du réseau, celui-là. Au même moment, un deuxième grondement se fit entendre. Bella balança son téléphone sur le siège passager et analysa sa situation. Il commençait à se faire tard, elle se trouvait sur une route paumée et elle était encore loin de chez elle. Sans parler de la pluie qui allait bientôt montrer le bout de son nez. À cet instant, son souhait le plus cher était de trouver une solution pour arriver le plus rapidement chez elle, à Forks. Elle regarda son compteur. Il affichait soixante quinze kilomètres/heures. La limite de vitesse autorisée n'était-elle pas de cent kilomètres/heure ? Elle pouvait peut être accélérer un peu non?

De plus, ce serait un excellent moyen de tester sa nouvelle voiture. En effet, quelques semaines après la remise des diplômes, sa vieille Chevrolet qu'elle avait obtenue après avoir eu son permis à seize ans, avait mystérieusement rendu l'âme, au plus grand bonheur d'Alice qui s'était empressée de lui offrir cette belle Audi noire avec des sièges en cuir. Bella devait avouer qu'elle aimait beaucoup cette voiture soft, moderne et confortable, mais elle n'a jamais eu l'occasion de voir ce qu'elle valait réellement et quelle puissance elle avait. Étant la fille du Chef de la police de Forks, et une trouillarde invétérée de la vitesse, Bella avait toujours respecté les lois et les limites de vitesse. Mais pour une fois, accélérer un peu ne pourrait pas lui faire de mal. De plus, entre soixante quinze et cent, il y avait un assez grand écart. Elle n'irait certainement pas jusqu'à cent, elle en était absolument certaine.

Alors doucement, elle fit une chose qu'elle n'avait jamais encore faite. Elle appuya sur la pédale d'accélération.

Elle appréhendait sincèrement ce qui allait se passer et commença à serrer son volant plus fort. Petit à petit, la voiture commença à rouler plus vite. Bella ne s'en rendait pas vraiment compte, alors elle décida d'accélérer encore un peu. Ce à quoi elle ne s'attendait absolument pas, était que la petite accélération, finit par se transformer en une rapidité beaucoup plus importante. Bella n'en croyait pas ses yeux.

La voiture prenait de la vitesse, et le pire, c'est qu'elle y prenait goût. Elle avait l'impression d'être vivante. Elle se sentait libre, légère. Comment avait-elle pu passer à côté d'un tel bonheur pendant toutes ces années ? Elle décida de rattraper le temps perdu en accélérant encore plus. Elle ne savait pas du tout à quelle vitesse elle roulait, mais pour une fois, elle s'en fichait royalement. Elle ne regardait même pas le compteur comme pour se prouver quelque chose à elle-même. Elle se mit tout d'un coup à éclater de rire. Elle riait de bonheur. C'était incroyable. Bella Swan aimait la vitesse. L'adorait même. Lorsque cette révélation lui apparut devant ses yeux, elle sourit.

La route pour arriver chez elle lui semblait beaucoup plus divertissante qu'à l'accoutumée. Le temps qu'elle mettrait serait bien moins considérable que si elle avait respecté la limite, comme elle avait si bien l'habitude de le faire.

Ce qu'elle n'avait pas prévu en revanche, était la voiture de police qui roulait derrière elle avec le gyrophare clignotant.

« Et merde. » Jura-t-elle.

La seule fois où elle décidait de se dévergonder et de prendre des risques, il fallait que les flics lui collent aux basques. Durant toute sa vie, Bella n'avait encore jamais eu de contravention, ni de quelconque amende. Son père allait définitivement la tuer. Perdue dans les pensées de son père en train de lui passer un sermon, elle ne se rendait même pas compte qu'elle roulait toujours aussi rapidement. C'est la sirène de police qui la ramena au moment présent.

Elle savait ce qui allait se passer. Elle allait devoir se garer sur le côté de la route et un policier descendrait et irait la voir. Il serait une sorte de quadragénaire avec des lunettes noires et n'aurait pas du tout l'air commode. Il n'accepterait sûrement pas de négocier et serait aussi cynique et asocial que le Docteur House. Il lui demanderait ses papiers et lui collerait une amende avant qu'elle n'ait eu le temps de protester. La vie est tellement prévisible…

Le coup de klaxon la fit réaliser qu'elle était à nouveau partie dans ses pensées, légèrement pitoyables, il fallait le reconnaître.

« Oh, ça va ! » Hurla-t-elle dans l'habitacle, comme s'il pouvait l'entendre.

Elle soupira et entreprit d'aller se garer sur le côté. Lorsque cette chose fut faite, elle vit la voiture de police faire de même et se garer juste derrière la sienne. Elle attendit sagement dans sa voiture que le policier arrive jusqu'à elle. Seigneur, comment allait-elle annoncer ça à Charlie ? Et puis elle ne roulait pas si vite, si ?

Des coups à la fenêtre du coté conducteur la firent sursauter. C'était quoi cette nouvelle tendance à divaguer et se déconcentrer comme ça ? Elle abaissa la vitre.

« Vous auriez pu éviter d'apparaître soudainement de cette façon, vous m'avez fait sursauter, je vous signale. » Dit-elle sèchement sans le regarder, avant de se traiter mentalement d'imbécile. Comme si c'était le moment d'être odieuse alors qu'elle était sensée se comporter gentiment et lui faire des compliments.

« Vous m'en voyez désolé. » Entendit-elle.

Cette voix masculine était veloutée, douce et incroyablement envoûtante. Cela ne correspondait absolument pas avec le personnage fictif qu'elle s'était faite dans sa tête. Elle décida de relever la tête vers lui et ouvrit grand la bouche d'étonnement. Ce n'était pas du tout un quadragénaire comme elle se l'était imaginée, il n'avait pas de lunettes noires et surtout, il n'avait pas du tout l'allure de quelqu'un de cynique et asocial.

Sous ses yeux se trouvait un homme assez grand, d'une vingtaine d'années, les cheveux décoiffés d'un cuivre qu'elle n'avait encore jamais vu, les yeux d'un vert olive et le visage incroyablement bien dessiné. Son uniforme le rendait vraiment séduisant et Bella dût se rappeler de respirer. Mais où était passé le Docteur House ? Le vieux grognon qu'elle s'était imaginée ? Pourquoi avait-elle face à elle un mannequin professionnel ?

« Mademoiselle ? »

Il l'interrompit dans sa contemplation. Bella se ressaisit en secouant la tête et baissa les yeux en refermant la bouche.

« Excusez-moi. J'étais en train de réfléchir. » Se défendit-elle.

« Et bien, je vais vous redonner matière à réfléchir. Savez-vous à quelle vitesse vous rouliez exactement ? »

La jeune femme releva la tête vers lui et dût se mordre la lèvre à plusieurs reprises. Il affichait un visage impassible. Il était tellement beau qu'elle avait envie de sourire malgré elle. La brune décida de jouer les innocentes et lui fit un sourire contraint avant de lui répondre.

« À vrai dire, je n'en ai vraiment aucune idée. Mais la limite n'est elle pas de cent normalement ? » Le jeune homme arqua un sourcil.

« C'est exact. La limite autorisée est bien cent kilomètres à l'heure. » Elle sourit.

« Donc je ne devrais pas avoir de problème n'est-ce pas ? »

Cette fois ce fut lui qui sourit.

« Vous avez été flashée à cent soixante cinq. »

Elle pâlit.

« Tant que ça ? C'est une blague ? Je n'ai pas pu rouler si vite ! » Protesta-t-elle. Il ne se départit pas de son sourire, si bien qu'elle détourna le regard pour ne pas perdre le fil.

« Malheureusement pour vous, il ne s'agit pas d'une blague, mais de la vérité. » La jeune fille cogna sa tête contre le volant.

Mais qu'est-ce qui lui avait pris de vouloir jouer les kamikazes ? Il ne s'agissait pas d'un film de Fast and Furious. Comment avait-elle pu rouler aussi vite sans s'en rendre compte ? Sans même s'en préoccuper ? Pourquoi n'avait-elle pas jeté un coup d'œil au compteur quand elle en avait l'occasion ? Emmett allait lui en faire baver pour le restant de ses jours. Elle qui avait toujours prôné la raison, elle a toujours été l'innocence incarnée, pendant que son idiot de frère assimilait conneries et contraventions.

Il l'avait déjà prévenue de ce qui arriverait le jour où ce serait à son tour d'avoir des ennuis. « Tu sais Bells, le jour où tu feras une boulette, rien qu'une toute petite et que tu te retrouveras de l'autre coté de la loi, je t'en ferais baver jusqu'à ta mort. Mère Térésa, je peux t'assurer que tu rigoleras moins ! »

Ne croyant pas un seul instant que ce jour arriverait, elle lui avait ri au nez et lui avait dit qu'il pourrait attendre longtemps, le jour où elle commettrait une erreur. Il semblerait que ce jour arrive beaucoup plus tôt que prévu.

« Mademoiselle ? J'aimerais bien ne pas avoir à vous rappeler à l'ordre toutes les deux minutes. » Entendit-elle le bel agent l'appeler. Elle releva subitement la tête, les cheveux complètement ébouriffés.

« Je me suis encore égarée ! » Cria-t-elle contre elle-même.

« Pardon ? » Demanda-t-il, visiblement perdu. Elle tourna la tête vers lui.

« Euh… Rien. Disons qu'en ce moment j'ai tendance à me déconcentrer facilement, et à partir dans mes pensées. Vous savez, c'est drôle parce que d'habitude, c'est tout le contraire. C'est moi qui ai la tête sur les épaules et qui suis appliquée, et c'est mon frère l'étourdi qui ne peut jamais tenir une conversation sérieuse… »

Elle se stoppa net, se rendant compte qu'elle disait vraiment n'importe quoi. Mais que lui arrivait-il ? Elle se mit à rougir en voyant le sourire en coin qu'il arborait. Seigneur, qu'il était sexy avec ce sourire...

« Désolée, je ne suis pas du genre de celles qui racontent leur vie non plus. Vous savez, les filles superficielles qui préfèrent acheter des faux ongles, plutôt que des produits ménagers… Désolée. » S'excusa-t-elle en se cognant le front, pour avoir encore une fois de plus, dit des idioties. « Je ne sais pas pourquoi je me mets à parler et à dire n'importe quoi. Ce n'est pas du tout mon genre. Je crois qu'en fait, c'est à cause du stress que je suis comme ça. »

Elle s'enfonça dans son siège. Ce qu'elle aurait aimé s'enterrer dans un trou à l'heure qu'il est…

« Et pourquoi êtes-vous stressée ? » Demanda-t-il. Elle le scruta attentivement, totalement éblouie par sa voix.

« Et bien pour être honnête, c'est la première fois que je me fais arrêter. En fait je suis sensée être une sainte normalement. Enfin, c'est surtout parce que mon père est chef de police et qu'il me fait plutôt peur avec son arme. Mon frère Emmett lui, c'est tout le contraire, il adore le faire sortir de ses gonds. »

Elle se tût une nouvelle fois, consciente d'aggraver son cas.

« Vous essayez de me distraire, je me trompe ? » En déduit-il, véritablement amusé.

« Moi ? Jamais. » Dit-elle avec un sourire innocent. « Est-ce que ça marche ? » Demanda-t-elle avec espoir. Il se mit à rire. Bon Dieu, même son rire était fabuleux. Il redevint sérieux et reprit la parole.

« Bien mademoiselle. Donnez-moi votre permis de conduire et les papiers du véhicule, s'il vous plait. » Elle se renfrogna.

« Vous savez, je n'invente rien. Je suis vraiment timide d'habitude. C'est à peine si j'ose dire un seul mot… »

« Mademoiselle… » La coupa-t-il.

« Bella. » Rectifia-t-elle.

Elle rougit en pensant qu'elle venait de donner son prénom à un inconnu. Un inconnu en uniforme et beau comme un Dieu, qui plus est.

« Bella… » Corrigea-t-il en tentant vainement de masquer son sourire.

« C'est bon, ça va. » Soupira-t-elle. « Les voilà vos papiers. » Dit-elle en ouvrant la boîte à gants. Elle en ressortit les papiers de son Audi, et les lui tendit. Il les prit avec un sourire en coin.

« Votre permis également. » Elle soupira une nouvelle fois, désappointée.

Elle prit son sac à main, posé sur le siège d'à côté, avec son portable. Elle farfouilla rapidement à l'intérieur pour y trouver son permis et lorsque ce fut le cas, elle le lui remit. Elle sentit comme une décharge électrique lorsque ses doigts effleurèrent les siens en voulant s'emparer du document. Elle releva les yeux vers lui, légèrement désorientée et vit qu'il avait les sourcils froncés et un air étrange sur le visage. Il se recomposa rapidement et s'éloigna avec son permis dans les mains.

Elle le regarda l'étudier scrupuleusement et ne put s'empêcher de virer au rouge.

« Euh… la photo n'est pas très réussie. » Balbutia-t-elle. Il sourit.

« Moi je la trouve parfaite. » Elle piqua un fard. Avait-elle bien entendu ?

« Euh… Merci. »

Jamais elle ne s'était senti aussi cruche qu'à cet instant. L'homme releva la tête vers elle et lui fit un sourire étincelant qui eut le don de la déstabiliser totalement.

« Tout le plaisir est pour moi. »

S.O.S on a perdu Bella. Elle aurait apparemment fini carbonisée par l'incendie qui s'est déclaré sur ses joues enflammées. À cet instant, elle se demanda si elle n'aurait pas préféré avoir affaire au Docteur House, finalement. Elle étudia attentivement l'apollon et se rétracta. Pour rien au monde, elle n'aurait voulu passer à côté de ça. Elle songea à prendre une photo. Quand Alice la verrait, elle en deviendrait folle.

Mais le moment était vraiment mal choisi. Pour l'instant, elle devait se concentrer sur un moyen d'éviter cette amende. Elle prit une grande respiration et se lança.

« Dites… Je sais que l'on ne se connait pas… Bien que je vous ai tout de même raconté ma vie tout à l'heure, ça devrait être pris en compte… Mais comme je vous l'ai dit, je n'ai jamais eu de problèmes avec la justice avant… »

« Bella, il s'agit d'une simple contravention pour excès de vitesse. » La coupa-t-il. « Ce n'est pas comme si vous aviez fait un quelconque délit majeur, comme tuer quelqu'un ou avoir fait du trafic de drogue. N'employez pas le terme de « justice » pour un délit aussi mineur. »

Elle aurait sans doute réagi plus tôt, si elle n'était pas restée là, à ne penser à rien d'autre qu'au fait qu'il l'avait appelée par son prénom. Elle en éprouva même une certaine jouissance. Elle trouva néanmoins un moyen de reprendre ses esprits et de lui répondre.

« Euh… Je n'ai jamais tué personne. Ciel, mon père me tuerait lui-même si c'était le cas. Oh, et je ne fais aucun trafic de drogue. Je ne sais même pas à quoi ça ressemble, la drogue. Vous pouvez vérifier dans le coffre de ma voiture, si vous voulez. »

Il rit à nouveau de son rire tendre.

« Enfin bref, je vous disais que je n'avais jamais eu de problème de ce genre avant, et vous savez que mon père est flic, lui aussi. Et il ne sera vraiment pas content quand il l'apprendra. Oui parce que, vous l'ignorez sans doute, mais j'habite toujours chez lui et d'ailleurs, il est sûrement en train de s'inquiéter de ne pas me voir arriver. Ne vous méprenez pas, je suis majeure. C'est juste que je n'aie pas encore trouvé de logement. Mais je travaille, enfin non, je cherche du travail, mais je ne vais plus au lycée. Oh mais je suis bête, vous avez ma date de naissance sur mon permis de conduire, donc vous le savez déjà. »

Elle se mordit violemment la lèvre inférieure. Elle était complètement en train de péter les plombs.

« Qu'est-ce que vous essayez de faire au juste ? » Demanda-t-il avec un sourire d'amusement mal dissimulé.

« C'est seulement que je n'ai vraiment pas envie que vous me mettiez d'amende. Non parce que si vous le faites, mon frère me ruinera l'existence. Vous ne pouvez pas savoir à quel point il attend ce moment où je vais faire un faux pas. Je vous en prie… Ne pouvez vous dont pas faire une petite entrave à votre travail en aidant une bonne samaritaine comme moi à ne pas avoir de problème ? » Elle le suppliait du regard.

Elle savait bien que son pouvoir de persuasion n'était pas très élevé mais comme on dit, qui ne tente rien, n'a rien. Et puis étrangement, il avait l'air d'hésiter. Il la regarda droit dans les yeux, le visage indéchiffrable. Elle soutint son regard, essentiellement parce qu'elle était figée et avait perdu sa capacité à réfléchir, mais aussi parce qu'elle avait la cruelle envie de plonger son visage vers le sien et de goûter au fruit défendu. Elle mordit l'intérieur de sa joue pour avoir eu de telles pensées. Les minutes passèrent et ils se fixaient toujours. Malheureusement, Bella, en bonne idiote qu'elle était en avait oublié de respirer. Elle dût donc couper le contact en se détournant pour respirer. Quand elle retourna sa tête à nouveau vers lui, il s'était reculé et affichait un air résigné.

« Je suis désolé, mais je ne peux pas faire ça. Vous n'avez pas respecté les règles, et mon devoir est de les faire respecter. »

Elle écarquilla les yeux. Non, il ne pouvait pas la laisser tomber. Pas après leur échange de regards.

« Écoutez monsieur l'agent… Comment est-ce que vous m'avez dit que vous vous appeliez déjà ? »

« Je ne vous ai jamais dit comment je m'appelais. » Elle s'immobilisa, réalisant que depuis tout ce temps, elle ignorait totalement comment il s'appelait.

« C'est juste. Comment vous vous appelez ? » Il leva les yeux au ciel.

« Il est hors de question que je vous dise quoi que ce soit de personnel. »

« Oh, s'il vous plait… » Insista-t-elle. « C'est vrai quoi, moi je vous ai presque raconté ma vie entière, entre mon père, mon frère… Vous ne pouvez pas faire un petit effort ? Dites-moi seulement votre prénom. »

« Edward. » Répondit-il à la fois amusé et pensif.

« Edward. » Répéta-t-elle, en prenant conscience qu'elle avait adoré le prononcer. « Je suis une fille bien, mais ça vous êtes déjà au courant. » Il sourit. « Et je suis toujours la première à respecter la loi. Seulement pour une fois, et je dis bien pour une fois, parce qu'après ce qu'il vient de m'arriver, il est hors de question que je recommence… Pour une fois, j'ai voulu arriver à temps à la maison. Parce qu'il va y avoir de l'orage et j'avais vraiment envie de ne pas trop tarder sur la route, vous comprenez ? Et puis qu'est-ce que ça changera pour vous, si vous me laissez simplement partir sans rien ? »

Elle passa sa tête par-dessus la vitre pour se rapprocher et ressentit des papillons lui parcourir le bas du ventre. Elle essayait de paraître dramatique et désespérée. Il la regardait intensément. Pendant un bref instant, elle crût vraiment l'avoir ébloui. Mais elle n'en était pas du tout certaine. Comment un homme aussi resplendissant que lui pouvait être ébloui par une fille comme elle, aussi simpliste et banale ?

Il ne disait rien, et rapprochait son visage progressivement de celui de la jeune fille. Leurs lèvres n'étaient qu'à quelques centimètres d'intervalle. Bella en oublia carrément le monde extérieur, l'endroit où ils se trouvaient, les circonstances de leur rencontre... Elle savait qu'elle en oublierait même son prénom s'il l'embrassait. Enfin, elle savait, que pour rien au monde elle ne l'empêcherait.

Il allait effleurer ses lèvres quand un énorme coup de tonnerre retentit, les faisant sursauter tout deux. Edward s'était vite reculé, tandis que Bella n'avait pas bougé d'un pouce. Elle était occupée à insulter mentalement le ciel des pires injures pour avoir cassé un moment aussi intense et crucial de sa piètre vie. Lorsqu'elle se décida à reprendre conscience et immerger, elle vit qu'Edward était parti en direction de sa voiture, avec ses papiers dans les mains.

« Qu'est-ce que vous faites ? » Cria-t-elle pour qu'il l'entende. Il ne prit pas la peine de se retourner.

« Je m'occupe de faire votre contravention. »

Elle ouvrit la bouche de béatitude. Comment diable pouvait-il faire ça après ce qui avait failli se produire ? La colère commençait à lui monter et elle prit l'initiative de s'extirper de la voiture. Elle claqua la portière pour se faire entendre, ce qui eut l'effet escompté puisqu'il se retourna, étonné.

« Vous n'avez pas le droit de faire ça ! » Dit-elle énervée. Ses yeux s'agrandirent.

« Pardon ? » Bella perdit de l'assurance.

« Bon, techniquement, vous avez tous les droits de faire ça… mais non, vous ne pouvez pas me mettre cette contravention. Ce serait franchement odieux de votre part. »

Il la regarda silencieusement. Il posa les papiers de l'Audi et le permis de Bella sur le capot de la voiture de police et s'avança vers elle avec un air interrogatif. Bella commença à paniquer intérieurement. Pourquoi était-elle sortie de son véhicule ?

« Et pourquoi ne devrais-je pas vous mettre cette amende ? »

Elle le regarda et médita attentivement sur la réponse qu'elle allait donner. C'était ici que tout se jouait. Elle tenta tant bien que mal de prendre un air offusqué et de parler avec une voix exigeante.

« Je suis outrée que vous osiez me poser la question ». Argua-t-elle avec fermeté. « D'abord, je vous dis des choses vraiment personnelles alors que vous, vous refusez carrément de me dire votre nom. Et puis je vous ai fait rire, ça aussi ça devrait compter, non ? »

« Bella… »

« Non, C'est vous qui m'écoutez. » Le coupa-t-elle. « J'ai passé une journée atroce à suivre ma meilleure amie dans toutes les boutiques qui puissent exister. Et tout ça pourquoi ? Pour se retrouver avec une stupide amende à payer, simplement parce que j'ai une peur bleue de l'orage et que je voulais être rentrée à temps chez moi pour éviter de flipper comme une malade. Il est tard, je suis exténuée, la route est complètement dénuée de vie humaine donc j'aurais écrasé personne. En plus il va se mettre à pleuvoir d'une minute à l'autre, alors que je déteste vraiment la pluie. Et puis mon portable n'a repéré aucun réseau pour pouvoir téléphoner et prévenir mon père que je vais bien. Il doit vraiment se faire un sang d'encre. Sans parler de mon frère qui va appeler tous les types que je connais pour leur demander si je ne suis pas en train de coucher avec eux. Alors non, vous n'avez pas le droit de me faire un truc pareil. Vous ne pouvez pas… »

Elle n'eut même pas le temps de terminer sa phrase qu'il avait capturé ses lèvres. Elle n'avait pas remarqué qu'il s'était rapproché d'elle durant son monologue. Elle se figea, incapable de bouger face à la tournure que prenaient les évènements. Non pas que cela lui déplaise, bien au contraire, elle avait l'impression d'être au paradis. Les lèvres du jeune homme étaient douces et incroyablement tendres, et ses mains étaient de chaque côté de son visage, si bien que Bella en resta scotchée, encore plus qu'elle ne l'était déjà.

Elle aurait voulu lui répondre, lui montrer qu'elle en avait envie également, mais son cerveau s'était mystérieusement évaporé et elle savait qu'elle ne pourrait avoir aucune pensée cohérente à cet instant précis. Elle allait enfin daigner répondre à son baiser quand il s'éloigna, lui arrachant un gémissement de mécontentement au passage. Il restait tout de même assez proche d'elle pour qu'elle puisse sentir son souffle chaud l'asphyxier. Il lui sourit de manière horriblement tentante avant de lui murmurer doucement:

« Tu es vraiment adorable quand tu es en colère. »

C'en fut trop pour Bella. Elle l'attaqua en crochetant ses bras sur sa nuque, en collant son front au sien, et en l'embrassant à pleine bouche, le tout en même temps. Enfin une action intelligente. Il était temps… Pensa-t-elle.

À l'inverse d'elle, il réagissait tout de suite en descendant ses bras très lentement vers sa taille. Le trajet de ses mains explorant son corps la fit frissonner, avant qu'elles ne se posent avec fermeté dans le bas de son dos. Il la serra contre lui de façon assez brutale, ce qui alimenta la flamme qui ravageait le bas-ventre de Bella. Ni l'un ni l'autre ne sentirent les gouttes de pluie tomber du ciel, ni ne s'en préoccupèrent. Le baiser se transforma, devint plus intense qu'un simple baiser ordinaire et c'est à ce moment là que chacun comprit la même chose. Ils comprirent qu'aucun d'eux ne s'en irait, avant d'avoir exploré chaque recoin et parcelle de l'autre.

Bella ouvrit la bouche et il passa sa langue à l'intérieur pour exécuter une danse effrénée. Elle gémit en empoignant ses cheveux de ses mains. Un énième grondement de tonnerre fit rage et cela rapprocha Bella encore plus qu'ils ne l'étaient déjà, tant et si bien qu'elle pouvait sentir la présence de sa faiblesse masculine. Faiblesse qu'elle considérait surtout comme une qualité. Elle émit un nouveau gémissement étouffé rien qu'avec ce contact. Elle l'imaginait à présent profondément ancré en elle. La pluie tombante augmenta le niveau d'excitation qui régnait autour d'eux. Elle caressait à présent son cou à présent mouillé, puis remonta ses mains vers son visage, tandis que lui remontait doucement le tee-shirt de Bella pour mettre ses mains en contact avec sa peau tiède. Elle se sentit plaquée contre une voiture et poussa un cri, non pas pour la douleur du choc entre son dos et la voiture, mais pour le malin plaisir qui l'avait parcouru.

La pluie qui coulait désormais à torrent, trempa leurs vêtements à un point où ils ne servaient plus à rien. Edward souleva le haut de la brune pour le lui ôter une bonne fois. Bella était à présent en soutien gorge mais l'oublia rapidement lorsqu'elle sentit la bouche de son compagnon se poser avidement dans son cou. Elle respira bruyamment, les yeux fermés et mit sa tête en arrière instinctivement. Il descendit tout doucement vers le milieu de sa poitrine et embrassa chaque parcelle de peau. Bella gémit fortement avant de prendre la tête d'Edward pour la remonter jusqu'à elle et de l'embrasser à nouveau. Puis elle descendit ses mains vers son torse encore couvert et lui retira d'un coup sec, sa veste de fonction. Elle tomba à terre et Bella donna un grand coup de pied dedans pour l'envoyer valser au loin. Puis elle s'attaqua aux différents boutons de sa chemise dont elle ignorait jusqu'à la couleur tellement elle n'y avait pas prêté attention. Elle les déboutonnait les uns après les autres aussi rapidement qu'elle le pouvait et quand cela fut enfin achevé, la chemise connut le même sort que la veste précédente.

Bella parcourut son torse avec ses mains, lui arrachant des grognements étouffés. Soudainement, il la souleva de terre par les cuisses, ne lui laissant d'autre choix que d'enrouler ses jambes autour de sa taille. Elle colla son corps contre le torse d'Edward, complètement mouillé par l'averse, tout comme son propre corps. Elle décolla sa bouche de la sienne pour embrasser sa mâchoire, en faisant une ligne jusque dans sa nuque. Il la déplaça vers le capot de la voiture, dans le but de l'allonger dessus. Une fois parvenu à destination, il la coucha en prenant soin de ne pas lui faire mal, puis l'embrassa à nouveau avec force. Bella était désormais trempée à l'extérieur comme à l'intérieur. Ses doigts effectuaient des tracés sur son torse et ses muscles bien dessinés. Il parcourut le long de ses jambes avec ses mains, jusqu'à en arriver à ses chaussures. Il réussit à les lui retirer d'un seul coup brusque, pour les balancer quelque part, sur la route déserte. Il en profita pour enlever les siennes également. Puis il remonta lentement ses mains en caressant doucement ses jambes, ce qui provoqua un gémissement de frustration de la part de Bella. Arrivé vers le haut de son jean, il en défit le bouton et passa ses doigts à l'intérieur, pour caresser le tissu de son sous-vêtement. Bella cria de surprise, mais se mit rapidement à souhaiter qu'il fasse entrer ses doigts à l'intérieur d'elle. Comme s'il avait lu dans ses pensées, il inséra ses doigts à l'intérieur de sa culotte et effleura son intimité. Bella gémit instinctivement, de même qu'Edward.

Doucement, il fit entrer un doigt à l'intérieur d'elle et sa réaction fut telle, que son dos se cambra. Jamais avec un homme, elle n'avait éprouvé un tel désir. Et pourtant, il n'avait encore rien fait. Il en mit un deuxième, ce qui accentua le besoin qu'avait désormais Bella de le sentir profondément en elle. Il mouvait ses deux doigts avec une perfection exemplaire. Il ne lui laissa pas le temps de percuter ce qui lui arrivait, qu'il en enfilait un troisième rapidement. Elle commençait à gémir puissamment et craignait de ne pas pouvoir tenir. Edward le comprit puisqu'après un instant de pure torture infligée, il les retira progressivement.

« Tiens bon. » Lui murmura-t-il avec un sourire non dissimulé.

« Oui monsieur l'agent. » Haleta-t-elle.

Il l'embrassa sans attendre, excité par cette unique phrase. Cette fille avait le don de lui faire perdre la tête… Il finit par lui retirer son jean rapidement. Elle se retrouvait en sous-vêtement devant lui et le pire, c'est qu'elle ne rougissait même pas. Elle n'éprouvait même pas le froid, ni l'eau de la pluie, dégoulinant sur son corps.

Edward descendit sa bouche le long de sa mâchoire en embrassant son cou de façon irrésistible. Puis il entreprit de défaire son soutien gorge. D'une main habile, il y parvint sans peine et avant que Bella n'ait eu le temps de réaliser quoi que ce soit, il avait empoigné son sein droit et le malaxait doucement, ce qui la fit carrément émir une longue plainte, suggestive de ce qu'elle ressentait à l'heure actuelle. Il embrassa la pointe de son sein libre, avant de le mordiller. La longue plainte de Bella se transforma en un cri rauque, désespéré. Il allait faire subir le même sort à celui qu'il tenait dans ses mains mais Bella l'en empêcha. Elle lui fit relever la tête de ses mains tremblantes et le supplia du regard de l'achever.

Il lui offrit son irrésistible sourire en coin avant de plonger une nouvelle fois vers ses lèvres. Elle descendit ses mains vers le jean de son partenaire et défit les boutons rapidement avant de le faire glisser. Il l'enleva de lui-même et ils se retrouvèrent tous les deux nus, sur le capot de la voiture, sous la pluie qui tombait à torrents. Seul leur dernier sous vêtement faisait office de barrage. Bella se mordit la lèvre inférieure. Elle le trouvait magnifique. Edward lui, la trouvait parfaite. Ils s'embrassèrent pour la énième fois avec tendresse, et chacun défit progressivement le sous-vêtement de l'autre. Cette fois nous y étions. Il n'y avait plus aucune barrière entre eux. Edward la regarda intensément, lui demandant son accord silencieusement. Bella hocha la tête. Jamais de sa vie, elle n'avait été aussi déterminée.

Il écarta ses jambes avec précaution et entra doucement en elle. Bella émit un long gémissement plaintif. Elle atteignait vraiment le paradis. Il se mouvait d'abord lentement à l'intérieur d'elle, pour lui laisser le temps de s'habituer à sa présence, puis petit à petit, il accéléra la cadence. Il grognait tandis qu'elle criait. Les parois de la belle commençaient à se resserrer tellement la jouissance était proche. Ils ne savaient pas depuis combien de temps ils faisaient l'amour, mais ils savaient que ça ne serait jamais assez.

Au bout d'un moment de plaisir sans pareil, Edward ressortit d'elle, pour replonger encore plus violemment. Les parois de Bella se resserrèrent d'un coup et elle explosa. Elle atteignit son apothéose. Edward la rejoignit dans son orgasme et se déversa en elle, le tout sous une farandole de cris tous plus bruyants les uns que les autres.

Ils restèrent allongés, tentant de reprendre leurs esprits. Bella aimait la chaleur de leurs corps serrés l'un contre l'autre. Cet instant dura longtemps, avant qu'il ne se retire et ne s'allonge sur le coté. Bella tourna la tête vers lui. Ils se regardèrent durant une éternité, appréciant simplement le calme après toute cette agitation. Un calme, uniquement dérangé par le bruit de la pluie qui tombait toujours. Qui aurait cru que cette nuit qui promettait d'être atroce, offrirait à Bella le plus bel orgasme qu'elle n'ait jamais connu ?

« J'adore cette voiture. » Dit-elle essoufflée.

Il sourit, et lui caressa la joue avant de rapprocher son visage, et de l'embrasser tendrement. Ce simple contact avait eu le don de l'émoustiller une nouvelle fois. Elle planait. Elle n'avait plus du tout conscience du monde qui l'entourait. Elle ne se sentait même pas soulevée, ni portée jusqu'à l'intérieur de sa voiture, sur la banquette arrière.

C'est ici qu'ils le refirent. Ils firent l'amour toute la nuit sans penser une seule fois au lendemain. Et à chaque fois, un orgasme surpuissant les prenait, toujours plus fort que le précédent.


Le soleil commençait à se lever, et ils durent revenir à la réalité, bien trop tôt à leur goût. Edward s'extirpa de l'Audi en tenue d'Adam pour ramasser ses vêtements, complètement trempés. Il prit également ceux de Bella qui étaient dans un état lamentable, puis retourna à la voiture et les lui remit. Le tout sous le regard de Bella qui n'avait cessé de le contempler sous tous les angles durant ce manège.

Ils se rhabillèrent rapidement, chacun de leur côté, et quand Bella sortit de la voiture, Elle ne put s'empêcher de rigoler.

« Non mais t'as vu l'état de nos vêtements ? Mon père va m'assassiner. Qu'est-ce que je vais lui dire moi ? » Il ne répondit pas mais fit un sourire en coin.

« Tiens, tes chaussures. » Dit-il en les lui tendant. Elle les prit rougissante.

« Merci. »

Maintenant qu'elle y repensait, elle trouvait ce moment vraiment embarrassant. Il se dirigea vers sa voiture de police, et se saisit du permis de conduire de la jeune femme et des papiers de sa voiture. Il lui remit les documents dans un état complètement piteux mais elle s'en fichait. Elle lui sourit.

« J'irai refaire ma carte de permis. Ça m'étonnerait que le prochain flic que je rencontre n'accepte un permis aussi trempé et taché. »

« Alors tu as l'intention de te remettre à conduire sans respecter les limites de vitesse ? »

« Quoi ? Bien sur que non ! J'ai pas du tout envie de me refaire arrêter. » Cet aveu était légèrement un mensonge. Des nuits comme ça elle en aurait voulu des milliers. « D'ailleurs puisqu'on en reparle… » Elle se sentit tout d'un coup tendue et hésitante. « J'imagine qu'avec ce qui vient de se passer… on peut oublier cette histoire de contravention… Pas vrai ? » Il se retint de rire.

« C'est bon, Bella, tu peux partir tranquille. » Elle lui sauta au cou.

« Merci, merci, merci, merci ! C'est pas aujourd'hui que mon frère aura ma peau ! »

Puis elle s'écarta brusquement et plongea son regard dans le sien.

« Euh… je veux quand même que tu saches que… que j'ai jamais fait ça. Je veux dire que d'habitude, je suis une vraie prude et là… Enfin juste pour te dire, que j'ai vraiment, jamais fait ça. »

Il hocha la tête en signe de compréhension. Elle alla en direction de sa voiture et ouvrit sa portière. Mais avant de monter à l'intérieur, elle jeta un dernier coup d'œil derrière elle. Il était prés de sa voiture et la fixait. Elle lui fit un dernier sourire avant de parler d'une voix forte.

« Au revoir monsieur l'agent. » Il lui sourit à son tour.

« Au revoir Bella. »

Puis elle monta et s'engagea rapidement sur la route. Il fit de même. Chacun était reparti de son coté avec une seule pensée en tête, qu'ils venaient de passer la nuit la plus excitante de toute leur vie…


Voila, j'espère que ça vous aura plu^^ Dites moi sincèrement ce que vous en avez pensé en laissant des reviews ça me fait toujours extrêmement plaisir, d'ailleurs je jure que je réponds à chaque fois^^

Un grand merci à Mel et Samy940 pour leur soutien =)

Gros bisous

Popolove=)