Bonjour! -ou Bonsoir-

Voici le chapitre 10!

J'espère qu'il vous plaira =)

Bon, je suppose qu'à ce stade là, il n'y a aucune excuse.

J'avais le syndrome de la page blanche, sachant quelle fin je voulais, mais incapable de la mettre en phrases cohérentes.

Et puis, un jour, par ennui, j'ai tenté une nouvelle fiction, que j'écrivais sans réfléchir.

Et là, en voyant le résultat, je me suis dit « mais c'est ça que je tente d'écrire depuis des mois! C'est cette idée que je traîne comme un boulet sans être capable d'en faire quelque chose! »

Et hop, le chapitre s'écrivait.

Mais ensuite, je l'ai trouvé trop court et je ne savais que mettre. Les idées, toujours, mais impossible de les écrire.

Alors, j'ai relue mon histoire, affiché le chapitre inachevé, j'ai écouté toutes les musiques possibles et imaginables et je me suis dit

« allez, tente. Au pire, tu referas tes phrases, ou tu te feras huée. »

Mais je n'y arrivais toujours pas.

Et puis, j'ai relu le titre du chapitre, tout simplement. Et j'ai pensé

« hey, meuf. Si t'évitais de dévier du sujet? L'idée principale, c'est les jumeaux Weasley, puis la "guerre des dirigeants de Serpentard", pas la dispute des cousins. »

Et voilà.

Ah! Je m'excuse aussi d'avance pour mes fautes, si jamais vous jugez qu'il y en a trop et que je devrais prendre une ou un bêta, dites-le moi et je le ferais -j'avoue que pour l'instant, je n'en veux pas, mais si mes fautes sont trop désagréables, je suppose qu'il faudra y remédier, donc…

Attention, présence de viol et de tortures décrites dans ce chapitre! (Ce n'est pas très bien décrit… Certains ont sûrement lu pire ù_ù Mais je préfère prévenir!)

Bonne lecture.

=D

''Conversations mentales'' = avec la voix instructrice, par exemple et le lien jumeau.

« Souvenirs »

« Paroles »

Pensées.

Petit récapitulatif des familles :

Les Potter = James et Lily, ainsi que Harry, Héléore et Thomas.

Les Black = Sirius et Elena ainsi que Laëlle.

Les Lupin = Remus et Misaïs ainsi que Grey.

Les Pettigrow = Peter et Aurora ainsi que Loyd et Jelena.

Les Snape = Mary et Severus, ainsi que Nathanaël.

Les Nolbeleo (parents) = Kyle et Thalya, ainsi que Illys et Darlian.

Les Nolbeleo = Joshua et Kirsten, ainsi que Kai et Amber (personnages très secondaires).

Les Nolbeleo = Sonny et Johan, ainsi que Suney et Shawn.

Les familiers, pour l'instant, ne sont pas importants. Ne tentez pas de retenir leur nom ou leur espèce. Lorsqu'ils commenceront à avoir de l'importance, je les récapitulerais.

Chapitre 8 : La Bataille de Dirigeants

Au début, Lily n'avait pas pensé se retrouver dans cette pièce. La petite porte à côté de la chambre d'Harry l'avait intriguée, et elle y était entré. Là, elle avait vu une Pensine, et elle avait décidé de regarder les souvenirs à l'intérieur, persuadée qu'elle aurait un quelconque indice sur son fils aîné -elle refusait de penser qu'il ne l'était plus.

« Tiens donc… L'héritier Potter qui prend les sorts à la place de son frère et de sa sœur. N'est-ce pas mignon? Endoloris! »

Le petit garçon hurla de douleur, recroquevillé au sol. Lorsque le sort d'arrêta, il tenta de se redresser, en vain.

« Dis-moi, petit Potter. Tes parents donnent souvent une Réunion chez eux… Donne moi les noms de ceux qui viennent, et peut-être que je cesserai de te torturer.

- NON! »

L'homme fronça les sourcils et sortit un couteau de l'intérieur de sa botte. Doucement, il s'approcha de l'enfant et lui enleva les lunettes qui, par miracle, avaient résistés aux nombreux sorts lancés sur leur possesseur.

« Non? Très bien, je vais m'amuser. »

Il posa la pointe sur la petite joue creuse et traça un long sillon sanguinolent, les larmes de l'enfant se mêlant au sang. Il dessina des cercles du poignard et pressa un citron au-dessus des plaies. L'enfant serra les lèvres et ferma les yeux. L'homme en profita pour y planter le couteau dans l'œil. Le hurlement se fit entendre jusque dans les cachots, où les deux autres Potter étaient recroquevillés.

Harry tentait d'arrêter le sang et d'atténuer la douleur qui provenaient de son œil gauche percé profondément. Le Lord, avec un sourire effrayant, retira les mains de l'enfant et ouvrit la paupière martyrisée. Là, il pressa le citron au maximum. L'enfant s'évanoui.

Agacé, le Mage Noir le réveilla à l'aide de sa baguette, et le déshabilla. Le petit garçon était maigre, ses côtes pouvaient être comptées, et des bleus et des plaies étaient visibles sur le petit corps.

« Arphand. Tu peux t'amuser. »

Un homme d'environ quarante-cinq ans s'avança vers Harry.

« Réponds à la question, et je lui interdirait de te faire quoi que ce soit. »

Harry aurait bien voulu répondre, mais la douleur irradiant de tout son être l'empêchait de se souvenir de la question. Il avait, de plus, l'impression que sa langue était percée, incapable d'articuler le moindre son. Ca, plus le fait que l'étranglement prodigué par l'homme sadique avait saccagé ses cordes vocales.

« Non? Tant pis. »

Arphand s'approcha et mit le garçon à quatre pattes. Salivant d'avance, il pénétra le petit corps gracile, serra sa prise sur les hanches au fur et à mesure des va et viens de plus en plus puissant, ainsi que les cris d'agonie de sa victime. Il jouit dans un long cri rauque, griffant le dos de l'enfant. Repus, il se retira et donna un coup de pied dans le ventre du garçon. Il entendit avec satisfaction quelques os craquer.

« Severus, ramène-le dans le cachot. Fais en sorte que ses frère et sœur sachent ce qu'il a subit. La torture psychologique est bien, aussi. »

Un homme tout de noir vêtu s'approcha du petit corps et le prit dans ses bras avec rudesse. Il s'éloigna du Lord et avança dans les sombres couloirs. Il déposa le garçon dans sa cellule et observa avec un visage impassible les plus jeune s'approcher de l'aîné inconscient, avides de réconfort. La peur s'inscrivit plus nettement dans leurs yeux lorsqu'ils virent l'état de leur grand frère, si protecteur. Allaient-ils bientôt y passer, eux-aussi?

Un courant magique empli la pièce alors que les plaies disparaissaient. Soulagés, les deux enfants virent Harry ouvrir les yeux et gémir doucement.


Lily se sentit défaillir. Son fils avait-il vraiment enduré ça? Pourquoi n'en avait-il pas parlé?

Elle refusa d'écouter la petite voix qui lui soufflait que, même s'il en avait parlé, elle ne l'aurait pas écouté.

Elle tourna les talons afin d'aller prévenir James. Malheureusement, la porte se referma et refusa de s'ouvrir à nouveau.

Nathan soupira. Sa mère était entrée dans la salle aux Pensines et avait vu ses cauchemars. Il savait d'avance qu'elle penserait qu'il avait réellement vécut ça, or, c'était faux. Aussi étrange que cela puisse paraître, ils n'avaient pas été trop torturés. Certes, les cachots étaient froids et le manque de nourriture rendait la vie difficile, ainsi que les quelques séances de tortures, mais tout cela était resté « soft » et ils n'avaient pas été violé -il en remerciait Merlin chaque fois.

Il se retourna dans son lit et chercha discrètement son cousin. Cela faisait une semaine qu'ils s'étaient disputés, et c'était la première fois. Mais Shawn l'avait profondément blessé. Il envisageait sans cesse rejoindre sa première famille, abandonner tout le monde pour être avec sa jumelle. C'était douloureux. Parce qu'il avait besoin de lui, et que, par égard pour son cousin, il réduisait au maximum ses pensées au sujet de son frère et de sa sœur. Chose que Shawn ne faisait pas. Il préférait s'éloigner du garçon au cas où celui-ci déciderait réellement de partir.

« Nath? »

Il tourna le dos à son cousin et fit semblant de dormir.

« S'il te plait, pardonne moi! Je ne penserait plus jamais à ma sœur si tu veux, mais ne me fait pas la tête…

- Tu n'en deviendrais que plus en colère si je t'empêchais de penser à elle ou même de la voir. Et au final, tu partirais, et ce serait encore plus douloureux.

- Je ne partirais pas, j'ai trop besoin de toi, tu es trop important à mes yeux. S'il te plait!

- Tu ne penses même pas ce que tu dis. Tu réfléchis encore au moyen de tout annoncer à ta jumelle. Laisse moi tranquille maintenant! »

Shawn n'écouta nullement l'ordre de Nathanaël et encercla sa taille de ses bras, positionnant sa tête dans sa nuque. Il ne voulait pas perdre son cousin, cela lui était impossible, il était la personne la plus importante à ses yeux. Mais c'était douloureux de voir Jelena évoluer sans lui.


« Je veux voir le ciel, voler, même. »

L'homme haussa un sourcil.

« Que dis-tu?

- Es-tu sourd? Je veux voler parmi les oiseaux. Etendre mes ailes et planer, toucher de mes doigts le bleu du ciel, caresser de mon souffle les nuages blancs. »

L'homme observa le garçon face à lui. L'enfant. Parce qu'il n'était encore qu'un petit garçon de quinze ans, quand lui-même en avait trente.

« Alors je trouverais un moyen pour que tu puisses accomplir cela.

- Pourquoi? Tu restes toujours avec moi, tu délaisses même ta femme, tes enfants et ton Clan pour moi. Je ne suis qu'un orphelin, tu sais? Je ne t'apporterais rien.

- Je t'aime. »

Le garçon ne dit rien, ne sourit même pas. Il continua de tournoyer sur lui-même, regardant l'infini au-dessus de lui, sans jamais cligner des yeux, aveuglé par la prétendue liberté.

« Je t'aime aussi. »

Et il partit.

Cela lui prit plus de dix ans avant de pouvoir accomplir le rêve du garçon -devenu homme.

Il avait créé quelque chose, sans vraiment savoir comment, mais sans chercher non plus. Il l'avait fait, voilà tout. Et c'était cela, le plus important.

« Tu voulais me voir? »

Il se pencha en avant, l'embrassa sur les lèvres, sentant la colère de sa femme, assise dans une autre pièce. Il sourit au jeune homme face à lui et prit sa main dans la sienne.

« Je vais te faire accomplir ton rêve! »

Il observa le ciel qu'il voyait à travers le toit transparent. Il était un inventeur, et toutes ses créations lui étaient destinées. A lui, et à personne d'autre.

« Je l'ai appelé : la Magie. »

« Et lorsque nous mourons?

- Alors?

- Eh bien, la magie… Elle continuera à exister chez les autres?

- Oui. Nos descendants en auront, et leurs descendants aussi. Et ainsi de suite, jusqu'à la fin.

- C'est génial! Je suis si heureux que d'autres puissent vivre cette incroyable expérience, tout comme nous!

- Nous ne mourons jamais. Nous serons l'Eternité. »

Le jeune homme se tourna vers lui, cessant enfin de regarder le ciel. Il continua cependant à tournoyer sur lui-même.

« Je ne veux pas être Eternel. Mon but, dans la vie, c'est mourir. »

Aracnon avait toujours été à part. Sa famille était décédée en combattant contre un Clan ennemi voisin, laissant à l'aîné deux frères et sœurs en bas âge. Malheureusement, Aracnon n'était pas en mesure de s'occuper de lui-même. Il ne considérait pas les choses de la même manière que les autres, voyait des choses qui n'existaient pas et autres choses de la sorte, qui faisaient de lui un être ignoré et insulté.

Abadibor avait accepté de s'occuper de ses frères et sœurs pour lui, à condition qu'il travaille pour payer les frais occasionnés.

L'enfant de dix ans avait accepté et avait travaillé dur afin que ses frères et sœurs aient une belle vie. Mais ce qu'il aimait le plus, c'était le ciel, là-haut, qui lui tendait les bras.

Abadibor avait finalement épousé une jeune fille de son âge, qui avait accepté de garder ces trois enfants. Elle ne les avait jamais aimé, cependant, et avait finit par les renvoyer de chez elle dès qu'elle apprit qu'elle était enceinte.

Les deux cadets avaient été placés dans une famille incapable d'avoir d'enfants, mais Aracnon, trop étrange et craint, avait été laissé à lui-même.

C'est là que Manay entra en scène. Homme de vingt-huit ans, éperdument amoureux de sa femme, et heureux père de six enfants, il l'avait rencontré en sortant d'une soirée des hommes, après avoir vaincu le Clan qui les défiait. Il avait légèrement bu et avait fini par l'agresser, le violant presque.

Honteux, horrifié, il l'avait ramené chez lui afin de s'en occuper. Sa femme aimât beaucoup l'enfant, s'occupant de lui comme une mère, jusqu'à ce qu'elle surprenne son mari et le garçon faisant l'amour dans le lit conjugal, leur septième fille, tout juste venue au monde, dormant dans le berceau à côté.

Elle avait crié, tempêté, mais rien n'y faisait : son époux était tombé amoureux de Aracnon, et se refusait à le quitter.

Malheureusement, leur mariage ne pouvait être détruit que par l'homme qui les avait uni, mort de vieillesse.

Grâce à la magie, Manay et Aracnon pouvaient faire des choses qui dépassaient l'imagination. Seul, incompris malgré l'amour de l'homme plus âgé, Aracnon créa un animal qu'il nomma Phoenix. Mais l'animal finit par mourir. Triste, le jeune homme lui mit feu et le vit renaître en créature de feu. Décidant de ne pas laisser l'animal seul, il créa trois autres oiseaux de la même espèce possédant une caractéristique différente : chacun possédait un élément.

Bientôt, Manay décida d'observer l'étendue de ses pouvoirs : il créa des sorts, des potions, des animaux, qu'il nomma sirènes, sombrals, farfadets... Il créa aussi des langages, afin que chaque espèce se distingue.

Un jour, il créa un breuvage qui permettait aux hommes d'avoir des enfants. Fou de joie, il était allé voir l'homme qu'il aimait.

« Je ne veux pas d'enfants. Tu en as déjà douze, c'est amplement suffisant.

- Je veux une progéniture qui vienne de toi.

- Pas moi. Néanmoins, comment fonctionnent ce miracle?

- Pour les hommes, c'est simple : le soumis doit boire la potion alors qu'il a une érection, et le dominant doit éjaculer dans la minute qui suit. Le sperme du dominé, resté enfermé pendant la transformation, devient la poche qui abritera l'enfant.

Pour les femmes, c'est un peu plus complexe. La dominante doit boire la potion alors qu'elle a ses menstruations. Le sang devient alors sperme, éjaculé par le pénis qui a remplacé le sexe féminin, et la dominée peut alors enfanter.

- C'est prodigieux, incroyable!

- Je veux te faire un enfant.

- Je n'aurais jamais d'enfants, Manay. Et si jamais je les contaminais? »

Aracnon refusa bonnement et simplement de boire la potion et d'enfanter.

Bientôt, Manay se rendit compte que ses enfants prenaient des rides. Le douzième et dernier, déjà, venait de fêter quarante ans, quand lui-même n'avait pas vieillit, de même que son amant.

Il compris vite que la Magie, qu'il sentait tourbillonner autours de lui s'était développé d'une façon libre, et qu'il n'avait qu'un contrôle limité sur elle.

Un jour, son fils mourut. Aracnon accepta alors de porter son enfant. Il eut des jumeaux, qui présentèrent vite les signes de la présence magique en eux.

« Comment s'appellent-ils?

- Anamoë et Kadeh. »

La magie brilla.


Shawn et Nathanaël se réveillèrent alors en sursaut.

« Que… »

Shawn se tourna vers son cousin.

« Crois-tu que nous soyons Anamoë et Kadeh?

- Non, ce serait étrange! Je veux dire, nous sommes sensés commencer les rêves vers la fin de notre quatorzième année de vie. Nous avons seulement onze ans, c'est trop tôt.

- Hm. Il s'agit sans doute de la Voix, qui tente de nous perdre.

- Dormons, ne l'écoutons pas. »

Nathanaël sembla s'endormir de suite, mais pas Shawn. Même s'il ne s'en était pas rendu compte, son cousin venait de lui adresser la parole, et cela signifiait beaucoup pour lui. Il se colla contre le garçon et tenta de s'endormir. Malheureusement, il n'y parvenait pas.

Il savait que ce rêve signifiait quelque chose, mais quoi?

Kadeh. Ce nom allait bien à son cousin. Cela signifiait, dans le premier langage 'Celui qui s'abandonne' et Anamoë? 'Celle qui brûle'? Non, plutôt 'Celle qui montre'. C'était étrange. Et tous ces noms inconnus et pourtant si familiers… Aracnon 'Le fou seul' et Manay 'Celui qui crée'.

Si ce rêve était réel, alors il venait de voir qui avait créé la Magie, pourquoi il l'avait fait.

Par amour, serais-je capable de détruire toutes les idées reçues?

Il sombra dans le sommeil.


Mary chantonna une chanson. Exceptionnellement, elle était sortie afin de visiter un peu le monde magique Russe. Elle observa ce qui l'entourait avec une légère admiration : c'était sublime.

Elle alla prendre un café et se laissa draguer par le jeune serveur. Le garçon ne devait pas avoir plus de vingt ans et il était moldu. Son parfait contraire, elle qui avait 90 ans et qui était sorcière.

Là, elle le vit : l'homme était beau, musclé et charmeur, il ne cessait de lui jeter des coups d'œil lascifs.

Emoustillée, elle le laissa l'entraîner chez lui, prête à prendre du bon temps. Il était en train de la déshabiller, se servant de sa langue pour plus de plaisir lorsqu'elle sentit la douleur à travers le lien. Cette douleur qui provenait de Severus et qui lui prouvait qu'il savait ce qu'elle faisait.

Elle se redressa, toute envie envolée et repoussa l'autre.

Il fallait qu'elle voit Severus, qu'elle lui prouve qu'elle ne le trompait pas.

Elle ne voulait pas qu'il souffre, surtout pas à cause d'elle.

Elle transplana après avoir assommé l'autre.


Comment est-ce qu'il avait su que ses parents s'étaient disputé était une grande question. Il le savait, point. Et ne pensait pas prendre parti. Bon, il penchait un peu vers son père, parce qu'il n'aimait pas la trahison, sous quelque forme qu'elle soit, mais il n'avait rien à dire.

Kadeh, Anamoë… Il se sentait nostalgique. Il savait très bien que ce rêve était important, peu importe ce qu'il avait dit à Shawn. Mais il connaissait son cousin : il était un chercheur, un créateur. S'il ne lui avait pas dit le contraire, alors le garçon se serait perdu lui-même en cherchant des réponses. Pourquoi chercher? La réponse viendrait bientôt.

Et, surtout, contrairement à son cousin, il ne s'agissait pas de son premier rêve. Il en avait déjà eu de ce genre, enfant. Kadeh et Anamoë jouaient dans un jardin sous l'œil vigilant d'Aracnon. Manay travaillait sur une quelconque invention. Quel âge avaient-ils? Ils étaient vieux et avaient mis au monde beaucoup d'enfants qui avaient grandi à leur rythme. Les aînés, éternels enfants, s'étaient figés à l'âge de douze ans. Le cadet en avait trente et ainsi de suite.

Et puis, Manay était mort et Aracnon et ses enfants, incapable de juger qui était apte à travailler avec la magie et donc à la partager, avaient été renvoyé du village, alors devenu ville.

Nathanaël leva les yeux vers le ciel. La magie tournoyait autours de lui, il entendait son rire enchanté. Il souffla, fatigué. Il ne voulait pas se réconcilier avec son cousin, mais il fallait avouer qu'il se sentait seul. Son père, morose, ne se préoccupait guère de lui, et les autres avaient trop de respect, teinté de crainte, pour s'approcher de lui. Il était trop peu sociable. Shawn avait des amis, déjà. Et il était décidé à le laisser tranquille, ne le cherchant même plus du regard lorsqu'il était avec ses 'copains'

Et puis, un jour, sans s'en rendre compte, il devint ami avec le jeune Malfoy. Cela faisait trois mois qu'il n'adressait plus la parole à son cousin, qui avait tout avoué à sa sœur, avec qui il passait son temps, et le garçon envisageait plus que jamais d'abandonner les Nolbeleo.

Il n'avait toujours personne avec qui traîner, et sans qu'il s'en aperçoive, il avait commencé à échanger des banalités avec le blond. A lui s'était ajouté un Ron Weasley persuadé qu'il s'agissait de leur destin d'être les meilleurs amis du monde, puis une Pansy Parkinson qui voulait prouver aux autres qu'elle n'était pas une petite poupée qui allait épouser un sorcier et se taire.

Et comme ça, sans le remarquer, il n'était plus seul.


Drago Malfoy ne tentait pas de paraître pompeux. Il l'était, tout simplement.

Lorsque, dans la maison Serpentard, les combats internes avaient commencé afin de trouver le 'chef' des premières années, il avait lutté de toutes ses forces contre les Nolbeleo. Le titre lui revenait de droit!

Il remarqua vite que le seul à concourir était Shawn. Malheureusement pour le garçon, c'était son cousin, Nathanaël, qui semblait diriger chacun. Il ne tentait rien, pourtant. Il était juste là, avec son sourire, son charisme, sa prestance, et sa solitude, surtout.

Drago s'était approché pour avoir un peu d'attention, mais à sa grande surprise, son camarade l'avait accepté sans poser de questions.

Et ils s'entendaient bien.

Ronald Weasley ne parlait pas souvent. Ce n'est pas qu'il ne savait pas s'exprimer, ou qu'il n'y avait rien à exprimer, non, c'était juste une habitude. Il avait six grands frères, une petite sœur. La première chose qu'il avait apprise, c'était qu'il fallait se taire, s'écraser, s'il voulait s'en sortir.

Il s'était approché du Serpentard car il était seul, personne ne lui adressant la parole : ses frères jumeaux, qu'il défendait bec et ongles étaient des Serpentards. Malheureusement, les dits jumeaux n'avaient que faire de leur bébé frère, aussi ne s'occupaient-ils pas de lui.

Il s'était approché d'Harry parce qu'il savait qu'il serait important pour lui, qu'ils seraient meilleurs amis.

Et, un jour, comme cela, il se disputa avec Drago Malfoy, cria tout ce qu'il avait sur le cœur, et il fut surpris de voir que personne ne le remballait parce qu'il avait osé prendre la parole. Il sut en voyant le sourire de Nathan, qu'il avait le droit de s'exprimer ici, entre eux. Qu'on l'écouterait.

Pansy Parkinson était jeune, jolie, et intelligente. Elle avait observé les groupes se faire, avait volé de gens à d'autres. Elle s'était décidée à ne pas se faire de vrais amis -il était difficile de s'en faire à Serpentard de toute façon- et à créer des 'amitiés' avec les gens, afin de pouvoir s'élever petit à petit dans la hiérarchie.

Le seul qu'elle n'osait approcher était, malheureusement, celui qui semblait remporter sans même s'en rendre compte le titre de 'chef'. Il était trop… trop puissant, trop fort socialement. En voyant Drago Malfoy s'approcher du garçon, elle avait été persuadée qu'il allait se faire repousser, et qu'il ruinerait donc la place sociale qu'il avait réussi à atteindre.

Mais ce ne fut pas le cas. Au duo s'ajouté Ronald Weasley, un gryffondor.

Aussi décida-t-elle de tenter sa chance.

Elle ne fut pas déçue.


Georges et Fred Weasley n'avaient, dans un premier temps, accordé aucune attention aux Serpentards de onze ans. Ils ne les intéressait pas : personne dans leur année, ou celles supérieures n'avaient de petit frère qui s'élèverait suffisamment haut pour les aider dans leur intégration, déjà bien avancée, ceci-dit.

Mais il était impossible de ne pas remarquer combien le jeune Nolbeleo semblait diriger quiconque lui adressait la parole. Aussi décidèrent-ils de tenter une approche : il était un futur grand Seigneur, après tout. Une alliance était plus qu'indiquée pour leur futur hors de l'école.

Malheureusement, lorsqu'ils l'avaient abordé, le garçon avaient juste haussé un sourcil avait de déclarer qu'il ne voyait, pour le moment, rien d'intéressant en eux. Ceci les avait mis dans une mauvaise posture, les Serpentards tentants d'agir pour le mieux décidèrent de ne plus s'intéresser à eux.

Alors, ils décidèrent de faire sortir le Gryffondor intérieur qu'ils avaient enfermé au plus profond d'eux-même.

Ils furent insolents, agaçants, mignons, stupides, brillants, francs, mystérieux

Rien ne marcha, le garçon ne les regardant même pas.

Puis, leur petit frère, si inutile, stupide, silencieux, devint ami avec l'enfant. Ils furent tout d'abord outrés, puis décidèrent d'user de leur lien familial.

Cela ne fonctionna pas non plus.

Alors, aux grands maux les grands remèdes : ils les assaillirent de blagues.

Et le garçon leur sourit enfin, décidant de les rejoindre s'ils continuaient sur cette voie là.

Ils réalisèrent alors que cela était le mieux, après tout.


Voilà, fini, enfin!

J'ai eu beaucoup de mal, la fin est nulle, mais je suis contente d'avoir bouclé ce chapitre.

Je ne sais honnêtement pas quand je mettrais la suite.

J'ai sûrement perdu des lecteurs, lassés de l'attente. Je suis désolée…

J'espère quand même être plus rapide, plus productive, la prochaine fois.

Sinon, je suis assez déçue de mon Aracnon. J'ai essayé de décrire un garçon qui vit dans son monde, sans toutefois trop détailler. Aracnon est un peu comme un autiste, quelqu'un d'à part, qui vit sur sa propre planète, qui voit les choses différemment. Il est très seul, parce que même ses cadets, 'normaux' l'ont abandonné.

Manay est un homme âgé, qui est tombé amoureux de cet enfant qui n'est pas comme les autres. Il veut plus que tout le rendre heureux, il veut qu'il sourit. C'est son but dans la vie : le faire sourire.

A bientôt!