Une faute de goût pour Alice Cullen

Faute de goût et Alice Cullen ne sont pas des mots à mettre ensemble normalement mais vous allez voir que j'ai imaginé une histoire qui m'a fait rire et qui j'espère vous plaira ...

Chapitre 4 :

APOV

L'heure de vérité approchait à grands pas et je commençais à aller près de nos voitures. Il ne valait pas mieux que davantage de monde me voit ainsi, donc ma voiture me servit à me cacher un peu. J'ai quand même un peu peur de la réaction de mon amoureux, mais bon c'est un peu tard, je le sens arriver ...

JPOV

Voilà, plus que quelques dizaines de mètres avant de retrouver ma moitié, mais je ne la vois pas. Pourtant je la sens, ainsi que ses sentiments de ... honte ?

- Alice où es-tu ?

- Je suis là, derrière la voiture.

Elle n'avait pas l'air très rassurée, j'espère que ce n'est pas moi qui la met dans cet état. Je vais quand même me risquer à demander.

- Qu'est-ce que tu as ? Pourquoi me faire venir ici et sans avertir les autres ?

- Tu sais, ce matin, je suis allée dans le bureau du principal pour quelque chose de vraiment inutile et je n'ai pas vraiment envie que tu vois les conséquences de ce petit passage, mais vaut mieux que ce sois toi que les autres ...

- Allez viens, je ne vais pas me mettre en colère contre toi Alice, voyons !

Alors elle se leva et vint vers moi. Quand je vis la façon dont elle était habillée, par rapport à ce matin, j'avais envie d'exploser de rire. Je voulus me retenir mais c'était peine perdue, ce n'était pas souvent que je la voyait habillée aussi mal ! Ça n'est carrément jamais arrivé d'ailleurs. Je fus sorti de mes pensées (et de mon éclat de rire qui apparemment ne plaisait pas, mais alors pas dut tout, à une certaine personne devant moi) par une petite claque.

- Excuse-moi ma chérie mais ça m'a fait un tel choc que j'ai envie de rire. Je suis désolé de m'être moqué de toi et de t'avoir blessée.

Il valait mieux que je m'excuse mille fois pour ce que je venais de faire sinon j'allais le regretter !

- Déjà que ce n'est pas facile pour moi, mais je comptais au moins sur ton soutien !

Elle était très énervée, donc je décidai d'aller vers elle, d'enlacer sa taille et de lui déposer un baiser sur la joue. Là elle m'en voulait un peu moins je suis sûr. Je lui murmurai à l'oreille :

- Il me semble que je t'avais prévenue pour ta tenue mais ...

- Je sais je ne t'ai pas écouté, et je suis moi aussi désolée.

Elle me serra un peu plus fort dans ses bras et logea sa tête dans mon cou. Je lui caressais les cheveux et lui demandai :

- Que dirais-tu si on rentrait à la maison pour que tu puisses te changer ?

On pouvait bien se permettre de rater l'heure du déjeuner, vu que nous ne mangions pas. Elle tourna sa tête vers moi avec un grand sourire et hocha la tête.

- D'accord.

Elle m'embrassa et nous partîmes bras dessus bras dessous vers la maison. Il nous fallait nous dépêcher si nous voulions avoir du temps donc nous commençâmes à courir. Ce qui nous permit d'arriver cinq minutes après être partis du lycée.

APOV

N'ais-je pas un homme parfait ? Si on met de côté son éclat de rire de tout à l'heure en m'apercevant, c'est un amour. Nous arrivâmes, et heureusement, Esmé n'était pas là, ce qui nous permit de ne pas être vus.

- On a la maison pour nous tous seuls, dis-je à Jasper en le tirant par la manche de sa chemise pour le conduire à l'étage, où je le poussai sur le lit, et où nous nous embrassâmes (ce n'était pas souvent que nous avions l'occasion d'être rien que tous les deux, donc autant en profiter ! )

Quelques temps plus tard, ma tête reposait sur le torse de mon magnifique mari, je jetai un coup d'oeil au réveil, et je me rendis compte que nous n'avions plus beaucoup de temps pour nous préparer et pour (hélas) retourner en cours. Je me levais donc d'un bond et me ruai vers mon dressing. Je me dépêchai de trouver quelque chose à me mettre sur le dos, et quelque chose qui cette fois-ci ne me conduira pas chez ce cher proviseur. J'optai pour un jean simple et un chemisier blanc. Je mis mes fidèles ballerines et voilà, j'étais prête !

Nous reprîmes donc le chemin du lycée, où nous devions encore survivre à quelques cours.

- Tu sais, même si tu étais restée habillée comme tu étais, avec cet horrible pantalon, j'aurais continué à t'aimer quand même.

- Ne t'inquiète pas Jazz, je n'en doutais pas. Mais je pensais que tu serais un peu déçu par moi.

Il rit et me serra contre lui.

- Bien sûr que non, et puis cette situation n'aura pas eu que des effets négatifs.

Je souris à sa remarque et nous nous séparâmes devant le lycée, ne restant que côte à côte, il ne manquerait plus que je sois convoquée encore chez le proviseur pour débordement affectif...

Nous avions notre premier cours en commun, ouf, je n'ai pas envie que mes frères et soeurs me posent des questions suite à mon changement de tenue, même si il y en a un (Edward) qui devait déjà tout savoir, mais je comptais sur sa discrétion... Il le paierai si il divulguait quelque chose à ce propos.

Je lui envoyai donc un SMS pour l'avertir :

" Je sais que tu sais, et si tu dis quoi que ce soit, je te tue ! "

Je n'eus pas de réponse mais je suis sûre qu'il avait compris le message. Je glissai un mot à l'oreille de mon cher et tendre :

- Évites d'en parler aux autres s'il te plaît.

- Ne t'inquiète pas, dit-il en m'embrassant la main.

L'après-midi se passa tranquillement, et les regards des autres redevinrent admiratifs en me regardant, cela me rassurait !

La sonnerie retentit, annonçant la fin de la journée, alléluia. Je rejoignit ma famille au parking, et Emmett, évidemment, ouvrit sa grande bouche pour dire encore des âneries :

- Ben pourquoi tu t'es changée Alice ?

J'avais déjà réfléchit à la réponse, qui devait être convaincante, toute l'après-midi, donc j'étais prête à affronter toutes les questions maintenant.

- On a dû disséquer un poisson en sciences, et je me suis tâchée, voilà tout.

Edward me regardait bizarrement, en rigolant discrètement. Je lui lançai un regard noir.

- Je me demande comment tu as fais ton compte ...

Je hais Edward quelques fois.

- Ça arrive à tout le monde, mon coéquipier a fait une fausse manipulation et le poisson a atterri sur moi. Donc je suis rentrée à la maison avec Jasper ce midi et il m'a aidé à trouver une solution.

Je vis Emmett faire un large sourire, ce qui n'augurait rien de bon, je savais qu'il s'apprêtait à me ridiculiser. Il dit tout bas :

- Ouais, il t'as aidé à te déshabiller ...

Très délicat ! Du Emmett, quoi ! J'ignorai tout simplement ce qu'il venait de dire.

- Bon on rentre ?

Jasper venait de me tirer d'une situation difficile. Emmett me dit en passant :

- Je découvrirais le fin mot de l'histoire un jour !!

J'opinai en rigolant, et montai dans ma voiture. J'en entendrais parler pendant des siècles !!

Fin !!!!

Et voilà, c'est la fin de ma deuxième fic. Alors, votre avis ?