Cette fiction est la suite de ma première "Trop besoin de lui", je conseille donc plus que fortement de la lire avant!

Bonne lecture :)


J'ouvrais les yeux avec les premières lueurs du jour.

La chambre était remplie d'une pâle lumière qui annonçait le levé du jour. La brise fraîche entrait dans la pièce par la baie vitrée entrouverte et balayait mon visage en une agréable caresse. J'émergeais tranquillement, étirant mes muscles engourdis, tout en écoutant les piaillements des oiseaux.

Je me retournais sur le côté pour me retrouver nez à nez avec le visage parfait de mon amour endormi. Sa peau lisse comme celle d'un poupon, couleur cannelle, m'émerveillait toujours, et la lumière de l'aube s'accrochait d'une manière irréelle à son grain velouté. Ses longs et brillants cils noirs remuaient imperceptiblement, rythmés par les rêves défilant sans doute derrière ses paupières, et ses lèvres ourlées en suivaient l'exemple. J'hésitai un instant à effleurer celles-ci, très attrayantes, puis me décidai à le laisser dormir un peu plus longtemps, et me contentai de lui caresser légèrement l'épaule.

Je sortis doucement de sous la couette et avançai vers la porte fenêtre, l'ouvrai sans bruit puis passai sur le balcon. Les alentours du lac Quinault étaient calmes, seuls les oiseaux troublaient le silence avec leurs chants matinaux. Une mince nappe de brume couvrait la surface argentée de l'eau par endroit et le jour devenait de plus en plus vif au dessus des montagnes.

J'aime cette partie de la journée, la douceur de la lumière, de l'atmosphère, me rend incroyablement sereine, surtout quand je vois Jacob en ouvrant les yeux. Tous les espoirs sont permis à cet instant, l'aurore est pleine de promesses pour la journée qu'elle annonce.

J'inspirai profondément l'air humide et vivifiant qui me rosissait les joues, et m'emmitouflai un peu plus dans mon peignoir blanc. Puis je rentrai dans la chambre et m'assis auprès de Jake. Sa respiration régulière soulevait l'édredon et ses traits étaient si paisibles… Je ne pu m'empêcher plus longtemps de déposer un baiser sur sa peau. Je retrouvai sa chaleur qui irradia mes lèvres. Je ne me lasserai donc jamais de cette sensation ! Son épaule tressaillit sous ma bouche. Il cligna des yeux en prenant une longue inspiration, puis les ouvrit tout doucement et son expression me fit sourire. Qu'il est beau. Je passai rapidement par-dessus son corps pour me retrouver face à lui et le regardai, amusée. Il sourit en retour, écarquillant les yeux pour sortir vraiment de la torpeur.

- « Bonjour » fis-je en lui adressant mon plus beau sourire. Il me répondit par un grognement enroué et vint se blottir contre moi, m'enlaçant étroitement, la tête contre ma poitrine. J'en profitai pour embrasser ses cheveux doux et en respirer l'odeur. Il lâcha enfin, un peu étouffé par mon peignoir :

Bonjour ma princesse ». Cette fois c'est moi qui le serrai fort contre moi.

Il leva la tête pour se rapprocher de ma bouche et nous nous embrassâmes tendrement.

Tu as bien dormi ? » me demanda-t-il, me couvant des yeux.

-« Avec toi, toujours » soufflais-je en lui faisant un clin d'œil.

Il se redressa un peu, s'appuyant sur son coude et balaya la pièce du regard, puis ses yeux revinrent jusqu'à moi, toujours étendue à son côté.

Je meurs de faim » finit-il par s'exclamer.

On fonce dévorer le buffet du petit déj' ?

- Oh oui… les œufs brouillés, le bacon grillé, le jus de fruit frais, les pommes de terre sautées… » J'en salivais déjà rien qu'à l'entendre énumérer. Il continua après une courte pause :

« Quoique je crois que je préfère encore plus tes belles petites miches ! » Il rit en m'attrapant subitement par la taille, me chatouillant au passage ce qui déclencha mon hilarité, et me retourna pour croquer mes fesses. Je riais à ne plus pouvoir respirer tandis qu'il continuait à me taquiner, titillant mes côtes. Je me tortillais pour échapper à ses grandes mains jusqu'à ce qu'il arrête ses assauts : je me redressai rapidement, bondissant du lit, et me retournai pour lui faire face, un large sourire aux lèvres et l'air défiant. Lui, assit et un peu plus sérieux, contemplait mon corps.

Je m'aperçu à cet instant que mon peignoir ne cachait plus grand-chose de ma peau nue. J'entrepris d'en refermer les pans, et lui jetant un œil, je constatai qu'il me lorgnait avec envie, les yeux brillants de désir, un léger sourire tordant le coin de sa bouche. Je relâchai alors doucement l'étoffe qui s'entrouvrit légèrement, et lui lançai un regard de sous mes cils. Il se mordait la lèvre en regardant avidement la naissance de mes formes à demi cachées par le peignoir, puis relevant les yeux pour rencontrer les miens, il me lança très sérieusement :

J'ai faim ».

Comprenant aussitôt le sous-entendu, je fis un pas vers le lit, mes joues s'empourprant. Ces simples mots, son regard et son ton avaient suffit à enflammer mes sens, je sentis la chaleur brûler mon bas ventre.

Il tendit les mains et saisi le tissu de chaque côté de mon nombril. Il l'écarta un peu plus en me tirant à lui et déposa ses lèvres sur mon ventre. Sans décoller sa bouche de ma peau il fit glisser le peignoir sur mes épaules, le laissant ensuite tomber sur l'épaisse moquette. Ses mains revinrent se poser sur mes hanches avant d'aller et venir le long de mes côtes, de ma taille et de mes cuisses, pour finalement dessiner le rond de mes fesses, délicatement. Je passai les mains dans ses cheveux, tirant son visage au mien, et embrassai son front. Il en profita pour prendre mes seins en coupe dans ses grandes paumes et baiser, lécher et mordiller mes tétons. J'haletais sous sa bouche suave, lui offrant ma poitrine gonflée par ma respiration erratique. Ses mains habiles cajolaient consciencieusement chaque parcelle de ma peau et j'avais entreprit pour ma part de dessiner les muscles de ses larges épaules et de son dos en autant d'arabesques sensuelles. Il leva les yeux vers moi et ses doigts remontaient à l'intérieur de mes cuisses. Ses belles prunelles se vrillèrent aux miennes alors que ses doigts chauds s'enfonçaient doucement dans ma moiteur. Mon soupir de plaisir lui en arracha un de satisfaction. Il allait et venait en moi, adroitement, puis sans rompre ce contact avec ma chair, il me fit lentement basculer sur le lit. Son regard ne se détournait pas de mon visage, scrutant mes réactions et lisant tout le bien qu'il me faisait sur mes traits. Je renversai finalement ma tête sur l'oreiller, fermant les yeux et me délectant de ses caresses si délicieuses.

Mon ventre fut secoué de tremblements incontrôlables quand ses lèvres remplacèrent sa main, quand sa langue douce se fraya un chemin dans les méandres de mon intimité à la place de ses doigts. Mes soupirs ponctuaient ses gestes et mes gémissements les accentuèrent. Il avait appris à connaître tout ce qui me procurait du plaisir, et il savait rudement bien en jouer, léchant et suçotant mon point sensible tandis que ses doigts vibraient à l'intérieur de moi. Il variait les rythmes, ne manquant pas de me surprendre, et je me cambrai sous la vague de plaisir qui déclencha finalement des spasmes dans mon ventre. Il ne relâcha son emprise que lorsque je reposai mes fesses sur le lit, haletante. Lorsqu'il releva la tête, il affichait un large sourire ravi.

Oh Jacob… Tu vas me tuer… » Marmottai-je en riant faiblement.

Ces yeux brûlaient encore de désir et il contemplait mes lèvres intimes toujours aussi avidement. Se léchant les lèvres il me répondit lentement:

Tu es tellement bonne… » Je compris à son air qu'il n'en avait pas fini avec moi.

Il se tenait au dessus de moi, appuyé sur ses bras tendus, et semblait réfléchir au sort qu'il me réservait, toisant mon corps offert. Je baissai les yeux vers ses cuisses et vit son large membre gorgé d'envie dressé dans son boxer, ce qui ranima la petite douleur entre mes cuisses. Je plongeai alors mes yeux dans les siens et caressai son torse, glissant ma main vers le bas de son ventre puis saisi sa virilité à travers le tissu. Je lui appliquai de légers va et viens, sans jamais quitter Jacob du regard, puis me redressant un peu, j'écartai l'élastique du caleçon pour en faire jaillir toute sa longueur. Je refermai rapidement ma main sur elle, la cajolant avec précaution, puis décidai de me mettre dans une position adéquate. Je me relevai et Jacob, comprenant la manœuvre, s'allongea sur le dos sans ciller. Je me mis à genoux entre ses jambes écartées et prodiguai milles caresses à sa verge dure. Il respirait de plus en plus fort, et grogna de plaisir lorsque je la pris dans ma bouche. Je fis aller et venir mes lèvres sur sa longueur, de plus en plus vite, jusqu'à sentir les contractions involontaires entre mes dents, annonçant sa jouissance, alors je ralentis un peu pour ne pas en finir trop tôt.

Il ne m'en voulu pas le moins de monde, et se relevant, il me rallongea sur le lit subitement et plaqua mes mains au dessus de ma tête. Il m'embrassait ensuite la bouche et le cou, sensuellement, puis dirigea sa fierté en moi avec sa main libre. Nous hoquetâmes tous les deux lorsqu'il s'enfonça en moi. Et il me fit l'amour comme il savait si bien le faire, intensément, généreusement, passionnément. Quand nous nous abandonnâmes au plaisir, se fût presque simultanément, puis nous enlaçâmes, moites, reprenant notre souffle pendant de longues minutes.

Quand il se glissa dans la douche après avoir déposé un baiser sur mon épaule, je reposai ma brosse à cheveux, ayant fini de les démêler, et le prévenais qu'il me trouverait dans le parc de l'hôtel, sur la rive du lac où je l'attendrais pour aller prendre le petit déjeuner.

D'accord mon ange. Ne t'éloigne pas trop, je ne voudrais pas rater le buffet, tu sais que c'est un des trucs que je préfère quand on vient ici… »

Oh bien sûr chéri, mais dis moi juste une chose : tu préfères les ballades romantiques dans la forêt jusqu'à notre cascade, les nuits torrides qu'on passe dans cette chambre ou le super buffet du petit déjeuner de l'hôtel? C'est juste pour savoir, hein ! » Répliquai-je immédiatement, sarcastique.

- « Je t'aime!» s'exclama-t-il, amusé, mais je filai déjà.

Pratiquement un an et demi s'étaient écoulés depuis notre première venue au lac Quinault. Nous y avions fait l'amour pour la première fois et avions scellé notre relation avec les plus belles et sincères des promesses d'amour. Je repensais, émue, aux deux jours que nous avions passés ici alors, tout en marchant vers la berge.

Le jour était maintenant levé sans être pour autant clair. Le ciel était couvert, il allait certainement pleuvoir. Je m'arrêtai près de l'eau, m'assis sur une des grosses pierres arrondie au fil du temps par les flux du lac et contemplai le paysage, sublime et serein, passant des montagnes enneigées au loin à l'argent de l'onde placide, jusqu'aux sapins et cèdres géants bordant le lac.

A l'époque nous avions regagné Forks dans la journée, Jacob insistant pour conduire ma vieille Chevrolet. Je me souvins de l'angoisse qui avait fini par germer dans mon estomac dès la sortie d'Amanda Park à l'idée de la confrontation inévitable avec Charlie. Et mon inquiétude, persistante malgré les mots rassurants de Jacob tout au long du trajet, était bien fondée…


alors ça vous a plu? bon j'avoue je commence sur les chapeaux de roue question lemon, j'espère n'avoir choqué aucune âme sensible, lol!

comme vous l'aurez peut être compris il va y avoir des flashbacks sur ce qui s'est passé entre les 2 fics. Vous saurez tout (ou presque!) dans les premiers chapitres qui y seront consacrés.

A très bientôt ! publication du chapitre 1 la semaine prochaine (ou avant qui sait? :)

bisous à tous!