Avant toute je dois préciser que :

Les personnages appartiennent à Stephenie Meyer !

Sauf Léo, Ethan et Sophie qui sont à Kambria Rain, l'auteur de cette histoire*

Et je la traduis avec son autorisation.

*Vous pouvez la trouver sur mon profile, elle est dans mes favorites autors. Cette fiction est tout simplement Gé-Nia-Le ! Elle a reçut plus de 5000 Reviews et a été nominée aux Bellie Awards dans la catégorie de la meilleure fanfiction comique et j'en passe. Je n'ai pas pu résisté à l'envie de vous la traduire en français ! Je m'aide aussi de la traduction en espagnole, faite par Lei-Clln (qui se trouve dans mes Favorites Stories).

Bon voilà. Ah ! J'aimerais préciser que tous les personnages sont humains, que le rated M concerne surtout le langage, cette fic compte au total 23 chapitres, je l'actualiserais deux fois par semaines, sûrement le mercredi et le dimanche.

Je sais que vous allez A-DO-RER cette histoire.

Vous ne me croyez pas ? Lisez pour voir…


BELLA POV

Je regardais le chariot de courses plein à craquer que je poussais dans le supermarché. Et dire que je n'étais allé acheter qu'une brique de lait ! Je savais très bien qui était le responsable de tout ça!

-Leonardo Swan, ramène ton petit cul par ici !

Une petite vieille eut un hoquet interloqué devant mon langage.

-Désolé…

Un petit garçon aux cheveux café clair venait vers moi, avec autant de boites de céréales que ses bras lui permettaient de porter. Ce petit garçon était mon petit trésor de 7 ans. Je ne savais pas comment, mais il réussit à trouver un moyen de faire entrer les boites dans le chariot et me sourit.

-C'est bon, j'ai tout ce que j'avais sur ma liste. On peut y aller.

-Et je peux voir cette liste ?

Répondis je, tendant une main vers lui, tandis que de l'autre je tenais le chariot.

-Maman, il tapota sur ses tempes et ajouta comme ci c'était évident: tout est là !

-Maudit petit je sais-tout! Grommelais je.

Il tendit sa main, bougeant les doigts. Je me renfrognais et sorti un billet d'un dollar de ma poche pour le payer. Nous avions une règle qui consistait à ne pas de dire d'insultes, et c'était en train de le rendre riche.

-Merci maman ! Fit il, tout content.

-Ouais ouais… Répondis je. Le son aigu d'un enfant en train de pleurer attira notre attention.

-Allons y, annonçais je, poussant le chariot vers les files d'attentes des caisses. A peine étions nous arrivés à la fin d'une de ces files que quelqu'un heurta son chariot contre le mien.

-Tu pourrais regarder où tu vas ? La salope le cria suffisamment fort pour se faire entendre par-dessus les cris de la petite fille assise dans son chariot.

-Regarder où je vais... je fis mine de réfléchir. Oh ! Mon Dieu ! En voilà une idée géniale ! Merci !

Au lieu de chercher à l'insulter, le sarcasme ne me coûtait rien.

-Allons y Léo.

-Pardon ! La femme semblait vraiment offensée. Elle commença à m'insulter d'une voix tellement haut perché que même les chiens dehors airaient pu l'entendre.

Je roulais les yeux et continuais à avancer, mais mon petit bout paraissait avoir d'autres idées. Il s'avança vers le chariot de la femme et offrit une sucrerie à la petite fille qui pleurait. Il en avait toujours une ou deux sur lui.

-Ne pleures pas s'il te plait.

Elle s'arrêta, ses lèvres tremblotaient un petit peu quand elle prit le bonbon. Mon fils avait de supers pouvoirs.

-Allé viens Léo. Dis je tendrement. Cette fois ci il me suivit. Tu es un très gentil garçon tu sais ? Ajoutais je, lui ébouriffant les cheveux.

-Et maintenant aides moi à vider ce chariot, tu veux?

Nous finissions de vider le chariot et après avoir payer nous quittions le supermarché. Léo m'aida à mettre toutes nos courses dans le coffre de ma gigantesque camionnette puis je l'observais ranger le chariot.

-Pour l'amour de Dieu ! Tu pourrais te taire !

Oh ! Génial ! Eh voilà que la garce et la pauvre petite fille qui était toujours en train de pleurer se trouvaient dehors.

-Ne lui parle pas comme ça ! Lui criait un petit garçon d'à peu près l'age de mon Léo.

L'idiote se retourna vers le garçon en l'assassinant du regard. Elle lui empoigna le bras avec force.

-Quand à toi ! Ne. Me. Crie. Pas. Dessus !

-Lâche moi ! Gémit il. Tu me fais mal !

Léo venait à ma rencontre et s'arrêta à coté de moi, préoccupé devant cette scène.

-Maman ? Fit il.

-Je m'en fou ! Continuait la salope en hurlant. Je veux que toi et cette petite morveuse vous vous taisiez et montiez dans la voiture !

-Grimpe. Fis je à mon fils, il hésita un instant puis m'obéit.

-Ne me dis pas ce que je dois faire ! T'es pas ma mère !

Lui défiait le petit garçon. Quand elle leva sa main pour le gifler, j'étais arrivé à leur hauteur pour l'en empêcher.

-Touches à cet enfant et moi, je te bottes le cul.

-Non mais de quoi je me mêle ! Explosa t-elle. Ethan, entre dans cette satanée voiture. Je me chargerais de toi à la maison.

Elle commença à ranger ses sacs dans le coffre d'une voiture luxueuse, comme si je n'étais pas là.

Quelque chose en moi explosa. Je la poussai violemment, elle cria puis tomba dans le coffre. J'attrapai la petite fille dans mes bras et saisis la main d'Ethan. Il regardait la jeune femme avec une mine inquiète sans porter attention à l'endroit où nous nous dirigions. Je leur ouvrais la porte pour qu'ils montent à l'arrière à coté de Léo.

-Eh ! Revenez ! Revenez !

La connasse était en train de se relever et bordel ! Elle était furieuse. Je mis les camps d'arrêts et démarrais en trombe.

Quand nous fumes à l'abri, assez loin du parking, la réalité de la situation m'attrapa. J'AVAIS KIDNAPPE DEUX GOSSES !

J'allais certainement finir en prison ou dans un asile de fous ! Pendant un moment nous restions en silence. Apparemment les enfants étaient aussi abasourdis que moi.

-Salut, je suis Leonardo Swan, j'ai 7 ans. Vous pouvez m'appeler Léo. La femme qui vient de vous kidnapper, c'est ma maman, Bella.

C'était bien mon Léo ça !

-Comment vous vous appelez ?

-Ethan, j'ai 7 ans aussi. Et elle, c'est ma petite sœur, Sophie, elle a 3 ans.

-Hum, Ethan, commençais je, sans savoir ce que j'allais dire. C'était tout nouveau pour moi, je n'avais jamais kidnappé d'enfants auparavant.

-Tu peux me dire qui sont tes parents ? Je vais devoir les contacter.

Voilà enfin quelque chose qui semblait sensé !

-Notre papa s'appelle Edward Cullen. Répondit-il.

Ce nom ne me disait rien du tout. Certainement parce que Léo et moi vivions ici depuis seulement une semaine. Mais c'était une de ces petites villes où tout le monde connaît tout le monde. Et mon Dieu ! Nous commencions très mal.

-Tu connais son numéro de téléphone ?

Ethan m'indiqua le numéro pendant que je le composais sur mon portable. Ca allait être intéressant.

Mais après quelques tonalités, j'eus droit au répondeur.

-Hum, Bonjour, mon nom est Bella Swan. Je ne sais pas comment vous expliquer ça, mais j'ai vos enfants avec moi, et je pensais que vous voudriez peut être les avoir avec vous. Donc…Appelez moi.

Je me frappais le front. Les enfants restaient silencieux jusqu'à ce que nous arrivions chez moi. Elle était très grande pour seulement Léo et moi, mais toutes les autres maisons du voisinage étaient tout aussi grandes. Nous étions entourés soit par des riches, soit par des endettés.

Je pensais que Léo allait courir vers la maison, mais Ethan et lui prirent des sacs avant d'entrer. Ethan était un très joli garçon. Ses cheveux étaient plus sombres que ceux de Léo et il avait les yeux verts. Sa sœur et lui portaient des vêtements chics, j'espérais que ça n'importait pas à Léo. J'allais avoir suffisamment de problèmes avec les parents des enfants pour ça.

Je remarquais que Sophie était restée dans la camionnette. Je tendais les bras vers elle et elle me laissa l'aider à descendre sans protester. Elle avait d'adorables petites boucles et ses joues avaient encore la trace de ses larmes.

-Quelle journée, hein ? Je pris le reste des sacs et lui fit signe de me suivre.

-Je pense qu'on pourrait manger un peu de glace.

J'entendis les garçons tchatcher en courant d'une pièce à l'autre. Je supposais que Léo était en train de faire visiter rapidement la maison. Je rangeais rapidement les courses avant de me tourner vers Sophie qui me contemplait en toute innocence. Je la pris dans mes bras et la déposais sur le bar.

-Très bien miss Sophie, ça te plairait un peu de glace maintenant ?

-Oui, s'il te plait.

Elle répondit timidement. C'était sûrement la voix la plus douce que j'avais entendu. Je nettoyais tendrement ses petites joues avec mes pouces avant d'aller chercher tout ce dont nous avons besoin.

-Les garçons ! Sophie et moi nous allons manger un peu de glace ! Vous en voulez ?

J'entendis le bruits de leurs pas qui descendaient les escaliers.

Je leur donnais les cuillères, et leur laissais décorer, et me retrouvais avec des pépites, de la crème fouettée, et plusieurs saveur de sirops sur toute la table avant qu'ils aient terminés.

-Maman, le papa d'Ethan construit des trucs, c'est pas cool ça ? Léo souriait d'une oreille à l'autre.

-Vraiment ? Demandai je à Ethan.

Il acquiesça.

-Mes oncles et lui ont une compagnie. Ils construisent des maisons et plein d'autres choses.

Au moins ils n'étaient pas policiers.

-C'est génial. Je lui souris et ébouriffai ses cheveux. Il se figea un instant avant de me sourire et de retourner à sa glace.

Je sortis l'annuaire et me mis à chercher… « Cullen Constructions » était étalé en grandes lettres noires.

-Ok, les enfants, allez vous nettoyer le visage et ensuite nous irons voir votre père. Je suis sure qu'il doit mourir d'inquiétude.

Ethan et Léo coururent vers la salle de bain pendant que je nettoyais les joues et les mains de Sophie avec un tissu humide. Elle me sourit.

-Merci Bella.

-De quoi ?

-Pour la glace bien sur ! Ria t-elle.

-De rien, peut être que tu pourras convaincre ton père de ne pas me donner à la police.

Je souris en la portant.

-On y va les garçons !

Le trajet fut beaucoup moins silencieux cette fois. Ethan et Léo était à première vue en train de devenir les meilleurs amis et étaient suffisamment gentils pour faire participer Sophie. Je suivais les instructions de mon GPS et j'arrivai au parking de la compagnie et me garais juste en face d'une patrouille de police. Merveilleux !

Avant que je puisse les retenir, les enfants coururent à l'intérieur. Sophie gardait les mains levées pour que je la porte.

-Prête à retrouver ton papa ?

Elle entoura mon ou de ses petits bras et acquiesça.

Je n'étais même pas arrivée à la porte lorsque celle-ci s'ouvrit violemment.

-Vous nous avez fait une peur bleue mademoiselle ! Pour qui diable vous vous prenez !

-Vous devez être Edward. Je vous assure que vos enfants étaient plus en sécurité avec moi qu'avec cette imbécile de baby-sitter. Lui dis je calmement. Le bel homme devant moi avait le visage tout rouge, il n'était apparemment pas content.

-Je ne suis pas une baby-sitter idiote ! Je suis la fiancée d'Edward !

Mon dieu ! Elle était là elle aussi.

-C'est elle ! Edward ! C'est cette folle qui m'a attaqué au supermarché et qui a séquestré les pauvres Ethan et Sophie.

Son ton fit que Sophie cacha son visage dans le creux de mon cou. C'était normal, je la serrais un peu plus fort.

-Arrête là Jake !

L'immense officier commença à s'avancer vers moi, mais la porte s'ouvrit subitement. Vraiment, ça commençait à ressembler à un mélodrame. Une très belle blonde en sortit, mais avant qu'elle n'arrive plus loin, un mec aussi immense qu'un ours courrait derrière elle.

-Rosalie, attends ! Il lui saisit un bras.

-Lâche moi Emmett ! Je vais tuer cette pétasse ! Cria t-elle.

C'était ridicule. La pauvre Sophie me serra plus fort et je lui frottais doucement le dos.

-Calme toi Rosalie, répondit l'officier, Jake supposais je. Je vais m'en charger.

-Mais je ne suis pas en train de parler d'elle ! Hurla t-elle, essayant de se libérer. Je parle de Casey !

Bon, cela attira l'attention de tout le monde.

-De quoi parles tu Rosalie ? Demanda Edward d'une voix éteinte.

-Ethan a des griffures sur le bras. Il m'a dit que Casey l'a prit par le bras et était sur le point de le frapper quand l'autre maman l'a interrompu Lâcha Rosalie entre les dents.

La connasse cria :

-Eddie, tu ne vas sûrement pas…

-Monte dans ta voiture et dégage. Maintenant ! Je me congelais.

Un autre cri aigu et le bruits de ses sanglots se firent entendre lorsque la folle sorti du parking.

-Bye ! Bye ! Fit Sophie en agitant la main. J'aimais cette petite !

Et mince ! Voilà que tous les regards se focalisaientt sur moi, je me raclais la gorge avant de dire :

-Bon…Si tu reprends ta fille, moi je vais chercher mon fils et nous disparaissons de ta vue.

Sophie s'agrippa avec force à mon cou. Je devais lui plaire.

-J'apprécie que tu aies sauvé mes enfants. Dit Edward, un peu à contre cœur. Mais tu aurais pu m'en aviser, Ethan connaît le numéro, tu n'as aucune excuse.

-Écoute ton répondeur, génie. Lâchais je.

J'avais tout de même sauvé ses enfants ! Certes, je les avais aussi séquestrés, mais c'était pas moi la méchante dans l'histoire !

Je jurerais avoir vu de la fumée sortir de ses oreilles, mis peu importait. Je passais à coté de lui pour entrer dans la Compagnie.

-Léo ! Il vint en courant vers moi dans le couloir. C'est l'heure de partir.

-Oui maman. Il fit la moue mais me suivit jusqu'à la voiture.

Ethan arriva en courrant derrière nous.

-Bella ? Où est ce que vous allez ?

Merde.

-Mon ange, on doit rentrer chez nous.

C'est à ce moment là que je me rendis compte que je tenais encore Sophie dans mes bras.

-Oh ! Je la déposais sur le sol. Et voilà que les deux me fixaient tristement.

Double merde.

-Bon, écoutez, voilà mon numéro de téléphone. Je vous kidnapperais encore, mais il y a là un énorme policier qui risque de m'arrêter. Soyez gentils et je vous verrais plus tard.

Je fis une sortie rapide sans tenir compte des adultes qui étaient en train de discuter et sautais dans mon camion Assis à l'arrière, Léo me souriait.

-Maman ! C'était trop cool ! On peut les kidnapper encore demain ? »


Edward POV

-Où est passé ce foutu portable !

Je levais les papiers, les mettant sans dessus dessous dans ma recherche. Je l'avais pourtant sur moi quand j'étais arrivé ce matin, et aussi à la réunion dans le bureau d'Emmet.

-Emmet !

Mon portable était sûrement resté dans son bureau. Je me dirigeais donc vers le hall et m'apprêtais à ouvrir lorsque…

-Oh Oui ! Mon Dieu…Emmet…Bébé ! Encore !

Et oui. Soit j'allais devoir avoir besoin d'un lavage du cerveau soit j'allais devoir m'acheter un nouveau portable.

A première écoute, le petit Nathanael se trouvait chez notre mère parce que sa maman et son papa travaillaient activement sur le bébé n° 2 dans le bureau d'Emmet. Je ne devrais pas en être surpris. Mes frères aimaient profiter du plaisir au bureau. Jasper aussi faisait ça, mais maintenant il était trop occupé à prendre soin de ma belle-sœur qui était alitée. J'entrais dans le bureau principal, nous avions besoin d'une nouvelle secrétaire, mais je n'avais pas suffisamment de patience pour ça. Etre l'unique Cullen non marié avait ses inconvénients. J'avais 2 enfants et une petite amie, mais ça ne m'empêchait pas de continuer à être célibataire, ni de flirter.

Après avoir attendu suffisamment de temps pour que Rosalie et Emmet finissent de prendre leur pied, je décidais d'y retourner pour prendre mon téléphone. Mais je n'arrivais pas très loin puisque Casey fit irruption dans le bureau, sans mes enfants.

-Eddie ! Elle m'encercla de ses bras et sanglota sur ma chemise.

-Casey où sont les enfants ?

Lui demandais je en lui saisissant les poignets pou l'éloigner de moi. J'aurais pu me montrer un peu plus tendre, mais ces enfants étaient ma vie.

-Eddie, une folle m'a attaqué au supermarché. J'ai tenté de me défendre, mais elle m'a heurté avec le chariot et m'a poussé dans le coffre. Je ne l'avais même pas vu venir…

Divagua t-elle.

-Casey, où sont mes enfants ?

Demandais je plus lentement. Elle ferma les yeux et secoua la tête.

-Elle les kidnappé. Chéri, je suis tellement désolé. Sophie pleurait et Ethan criait. C'était affreux !

-EMMET !

Je saisi le téléphone et appelais la police. Emmet et Rosalie arrivèrent en courant. Casey leur raconta ce qui c'était passé pendant que je contactai un officier qui me dit qu'ils envoyaient quelqu'un tout de suite. Je laissais tomber le combiné et m'effondrais contre le mur. Casey essaya de me réconforter, mais je la repoussais brusquement. Je ne voulais pas être consolé. Je voulais mes enfants. Ils devaient avoir très peur et je n'étais pas là pour eux.

-Jake est arrivé. Me dit doucement Emmet. Je savais que lui aussi était angoissé. Et plus je parlais avec Jacob, plus je m'énervais. Il nous interrogeait Casey et moi, questions après questions, ce qui s'était passé, qui voudrait nous faire du mal… Je voulais sortir pour aller les chercher. Qui pouvait savoir ce que cette psychopathe était en train de les faire ? Ca devait avoir un lien avec l'argent. Je paierais ce qu'il faudrait pour qu'ils reviennent. Je n'avais besoin que de leur retour.

-Papa ! Je levais la tête quand Ethan entra en courrant avec un autre petit garçon. Lui c'est mon copain, Léo. Il vient d'arriver de Washington.

Je le pris dans mes bras.

-Merci mon Dieu ! Je le serrais plus fort. Où est ta sœur ?

-Papa, gémit il. Il se plaignait de mon élan d'affection devant son ami.

-Calme toi, elle est dehors avec Bella. Je le laissais avec Emmet et je volai jusqu'à dehors, sans me soucier de ceux qui me suivaient.

La psychopathe soutenait ma petite fille dans ses bras et j'étais hors de moi.

-Vous nous avez fait une peur bleue mademoiselle ! Pour qui diable vous vous prenez !

-Vous devez être Edward. Je vous assure que vos enfants étaient plus en sécurité avec moi qu'avec cette imbécile de baby-sitter.

Il y avait quelque chose qui ne collait pas. J'entendis Casey crier, mais j'étais tellement en colère que je ne pouvais me concentrer sur autre chose que cette femme. Comment pouvait elle être aussi calme après avoir séquestré deux enfants innocents ? Mais j'entendis les paroles de Rosalie.

-Lâche moi Emmet ! Je vais tuer cette pétasse !

Je ne pouvais pas lui en vouloir, je voulais la même chose, mais Jake essaya de la calmer:

-C'est à moi de me charger d'elle. Lui dit il.

-Mais je ne suis pas en train de parler d'elle ! Hurla Rose, essayant de se libérer de l'étreinte d'Emmet. Je parle de Casey !

Je me figeais.

-De quoi tu parles Rosalie ?

-Ethan a des marques de griffures sur le bras. Il m'a dit que Casey l'a prit par le bras et était sur le point de le frapper quand l'autre maman l'a interrompu. M'expliqua t-elle.

Casey... Casey avait fait du mal à mon fils ? Je savais que je tremblais de rage à présent. Cette femme devait partir d'ici avant que je l'a tue.

-Eddie, tu ne vas sûrement pas…

-Monte dans ta voiture et dégage, je ne veux plus te voir. Maintenant !

Je fermais les poings, essayant de me contrôler. Je pourrais aller en prison pour meurtre, mais c'était tenteur. Je désirais qu'Emmet n'aie pas pu retenir Rosalie, comme ça elle aurait pu au moins lui régler son compte. Quand elle partit je me sentis plus calme. Je me retournais vers la jeune femme qui tenait toujours ma fille dans ses bras. Amusant. Elle ne ressemblait plus autant à une psychopathe maintenant que je connaissais la vérité.

-Bon…Si tu reprends ta fille, moi je vais chercher mon fils et nous disparaissons de ta vue.

Sophie s'agrippa plus fort à elle.

-J'apprécie que tu aies sauvé mes enfants, mais tu aurais pu m'en avertir, Ethan connaît le numéro, tu n'as aucune excuse.

Qu'est ce qu'elle croyait ? Elle n'avait pas idée du nombre d'idées affreuses qui avaient traversé mon esprit.

-Ecoute ton répondeur, géni. Lâcha t-elle avant de passer violemment à coté de moi.

Je me retournais pour la suivre mais Rosalie m'en empêcha en m'attrapant par le bras.

-Tu es fou ? Cette femme a évité à tes enfants d'être maltraités et toi tu vas être grossier avec elle ? Qu'est ce qui te prends ?

-Ecoute, je suis désolé. Je le sais…C'est juste que… Mon Dieu Rose. Je pensais que quelqu'un était en train de les torturer. Je ne trouvais pas mon portable, je n'ai donc pas reçu le message.

Je passais ka main dans mes cheveux, frustré.

-Oh… Fit Emmet, honteux. Pardon, ton portable est dans mon bureau. Il se renfrogna quand je le regardai. Ne t'en fais pas, on l'a mis dans un tiroir avant de…

-Emmet, je sais très bien ce qui s'est passé après, j'ai tout entendu.

Je devais me montrer moins rude envers eux. J'étais simplement trop stressé. J'entendis les bruits des sanglots quand la camionnette de la femme s'éloigna. Bon, c'était génial. Elle était partie avant que je puisse la remercier.

-Papa ? Je m'agenouillais pour serrer mes enfants dans mes bras.

-Je vous aime tellement. Je m'éloignais un peu. Ils semblaient un peu tristes.

-Ethan ? Je suis désolé que Casey t'ait fait du mal.

Il n'avait jamais apprécié les filles avec lesquelles j'étais sorti, mais il n'avait rien fait pour mériter ça.

-Elle était en train de crier sur Sophie. Murmura t-il. Elle était en train de pleurer seulement parce que nous avions faim.

Je les embrassais à nouveau.

-Je suis vraiment désolé. Elle ne recommencera jamais plus. Je me mis debout les tenant toujours entre mes bras. J'étais content qu'Ethan me laisse encore l'embrasser, bien qu'il était en train de grandir très vite.

-Vous avez toujours faim ?

-Bella nous a donné de la glace, dit Ethan.

-Avec des pépites. Sourit Sophie.

-Papa, Léo peut venir un de ces jours ? Il m'a monté sa chambre et je veux lui montrer la mienne. Allé... S'il te plait.

Léo devait être le fils de Bella. J'emportais les enfants à l'intérieur.

-On verra. Mais je dois d'abord parler avec sa mère.

-Ok. Merci papa.

Rosalie réussit à me convaincre de lui lisser les enfants pour qu'ils aillent chercher Nate et voir Alice. Depuis qu'elle ne pouvait plus quitter le lit, elle insistait pour que ses nièces et neveux vienne passer des soirées pyjamas chez elle pour la garder en bonne santé.

-Voilà ton téléphone. Me dit Emmet, posant mon Black Berry sur le bureau, souriait comme un imbécile.

-Tu as un appel manqué.

Je balançais un livre sur lui pendant qu'il quittait le bureau en courant. Je soupirais en écoutant mon nouveau message.

-Hum, Bonjour, mon nom est Bella Swan. Je ne sais pas comment vous expliquer ça, mais j'ai vos enfants avec moi, et je pensais que vous voudriez peut être les avoir avec vous. Donc…Appelez moi. »

Je soupirais à nouveau. Puis laissai échapper un petit rire. Avant d'éclater complètement de rire. Bella Swan était complètement folle. Mais je l'en remerciais, je l'en serais éternellement redevable.

Oh ! Quelle journée !


ALOOORS VERDICT ?