Disclaimer : Tout appartient à Tachibana Higuchi-sama. Même Hotaru-chan.

Spoilers : Sur un personnage qui n'apparaît que dans l'animé.

Note : Un petit quelque chose qui n'est pas vraiment un drabble parce que j'avais la flemme de compter les mots. Parce que je vois très bien Hotaru-chan torturer ainsi le pauvre et innocent *tousse* Natsume. À vous de juger !


Anamatsu.

Anamatsu aimait beaucoup Natsume. Et bien sûr, comme Mikan avec les gens qu'elle aimait beaucoup, elle le collait énormément.
Il n'avait pas osé rembarrer méchamment le robot comme il l'aurait fait avant - c'était surtout que sa conscience s'appelait Hotaru et sa pancarte Dommages et intérêts pour préjudices physiques et psychologiques. Embêtant. La seule fois où il avait essayé, très gêné, en regardant ailleurs, de lui demander de l'aide, elle avait ricanné.

« Ce n'est pas comme si tu détestais Mikan, pourtant. »

Il avait rougi, et s'était enfui sans oser demander le rapport. En étant certain de ne pas vouloir savoir.


Quand ils eurent quinze ans, ça devint problématique. Hotaru, professionelle, avait bien sûr tenu à apporter les mêmes modifications physiques à Anamatsu que celles que subissait le corps de Mikan.
Maintenant, il avait tellement peur qu'elle lui saute dessus en présence de Tsubasa, qui se chargerait de lui rappeler chaque jour de son existence le moindre petit signe d'émotion qu'il pourrait montrer, de Hotaru, qui trouverait forcément un prétexte pour lui soutirer de l'argent, ou de Mikan - et il n'avait pas à se justifier ou quoi que ce soit, ce n'est pas comme s'il ressentait quelque chose pour elle ou quoi que ce soit - qu'il passait son temps à les éviter. Parce que, bon, maintenant, Anamatsu avait de la poitrine. Oui, il savait que c'était ce qui risquait d'arriver aux filles avec l'âge, merci - et personne ne rappelle que c'est un robot ? Le truc, c'est que, quand elle le collait, ben... Il rougissait rien que d'y penser. Et merci, il savait qu'il était réputé pour être un pervers notoire. Non sans raison. Mais il essayait de s'acheter une conduite, et, non, aucun rapport avec Mikan, et pourquoi tout le monde se sent toujours obligé de penser qu'il ferait quoi que ce soit pour une idiote pareille ?
Aussi, malgré l'échec cuisant de la dernière fois, toute fierté oubliée, il se prosterna devant Hotaru, la supplia pour arranger ce robot.
Elle ricanna.

« Si je veux qu'elle ressemble parfaitement à Mikan, ce n'est pas le genre de sentiment que je peux changer, désolée. »

Elle ne l'avait pas vraiment, l'air désolé. Puis :

« Si tu veux, je peux te la louer pour la nuit. »

Il n'avait plus rien dit.