Bonjour bonjour !!!

Voilà ma deuxième fiction que je poste sur ce site. J'espère qu'elle vous plaira, n'hésitez pas à laisser des reviews, ça fait toujours plaisir !

Je ne fais qu'emprunter les personnages et les lieux qui appartiennent bien sûr à JK Rowling !!

La bataille finale avait fait rage dans Poudlard, trois mois et demi plus tôt, en cette fin d'août, Hermione et Harry se remettaient doucement de la perte de Fred, Lupin et Tonks, seuls au square Grimmaud. Ils avaient préféré laissé les Weasley en famille, Ginny refusait de parler à Harry et Ron leur en voulait à ses deux meilleurs amis, pour une raison inconnue.

- Harry, je vais sûrement retourner à Poudlard, cette année !

- Mais pourquoi ?

- Je veux passer mes ASPIC.

- Tu n'as pas besoin de retourner à Poudlard, tu as largement le niveau pour trouver une formation.

- J'ai besoin de retourner à Poudlard Harry.

- Besoin ? Moi, je ne veux plus mettre les pieds là bas.

- Tu ne veux pas faire ta septième année avec moi Harry ?

- Non, Mione, désolé, et puis on m'a déjà proposé un travail.

- Ah bon ? Et tu comptais m'en parler quand ?

- Ce soir, je l'ai su tout à l'heure.

- Et c'est quoi ?

- Auror.

- Mais c'est formidable Harry, en même temps, cela n'a rien d'étonnant.

Hermione était heureuse pour son ami, mais une boule lui nouait le ventre. Toutes les félicitations étaient revenues à Harry. Alors que sans ses deux meilleurs amis, il n'aurait pas vaincu Voldemort. Sans Hermione, et tous ces sortilèges de protection, sans Ron qui l'avait tiré hors de l'eau, sans les deux qui avait pensé aux crocs du basilic pour les horcruxes, Harry serait sûrement mort à l'heure qu'il est. Mais l'important pour elle, c'est que Harry était resté le même et que lui savait qu'il n'aurait jamais réussit seul.

- Ca ne va pas Hermione ?

- Si, si. Je vais aller prendre l'air, j'ai besoin de deux trois affaires que j'ai laissé chez mes parents.

Elle sortit, le soleil sur son visage la revigora. Elle en pouvait plus de tout ça, elle voulait recommencer sa vie. Prendre un nouveau départ, et cette année à Poudlard sans Harry et Ron était l'occasion espérée. Elle marcha dans la rue, s'arrêta dans le parc, observant ces enfants qui riaient, jouaient. Elle arriva chez ses parents, la maison était vide, ils n'étaient pas encore rentrés de leur voyage à Paris. Elle prit le courrier, une lettre de ses grands parents, la carte postale de ses parents et des factures.

« Bonjour Hermione

J'espère que tout va bien à la maison, nous tout ce passe à merveille.

Cette ville est vraiment magnifique et romantique, on a l'impression d'être en voyage de noces.

On va avoir une petite surprise pour toi lorsque nous rentrerons.

Nous t'aimons très fort.

Papa et Maman »

« Chers Jane et Olivier,

Comment avez-vous pu nous cacher ça, pendant toutes ces années ?

Ma petite fille, une sorcière ?

Vous devriez avoir honte de la considérer encore comme votre fille, elle est le mal incarné, comment pouvez vous encore l'héberger, une chose est sûre, je ne veux plus la voir chez moi, elle ne fait plus partie de ma famille.

Elisabeth »

Hermione laissa tomber la lettre sur le sol, elle ne croyait pas ce qu'elle venait de lire. Sa grand-mère, sa mamy, celle qui avait été là pendant son enfance à la consoler après une chute ou après les insultes à l'école. Sa mamy la rejetait parce qu'elle était une sorcière. Hermione courut dans sa chambre, prit les affaires qui lui manquait et s'effondra sur son lit, pleurant toutes les larmes de son corps. Elle entendit ses parents rentraient. Elle se cacha dans l'escalier. Elle vit sa mère prendre la lettre et pâlir.

- Hermione est notre fille, Jane, et ce n'est pas parce que toute ta famille lui tourne le dos que je renierais ma fille. Je préfère ne plus voir ta mère et tes sœurs que de perdre ma fille.

- Olivier, c'est ma famille …

- Tu iras les voir sans Hermione et sans moi, je ne veux plus les voir, pas après ce qu'elle a écrit.

- Tu me demandes de choisir entre ma famille et vous deux ?

- Non, ce n'est pas moi qui te le demande, c'est ta mère !

Le ton montait et Hermione sentait les larmes refaire surface.

- Et le bébé ?

- Ta mère le reniera peut être lui aussi, qui sait c'est peut être aussi un sorcier.

- Tu sais bien que non.

- Le bébé ? se demanda Hermione.

Mais elle avait parlé plus fort qu'elle ne le pensait et trahit sa présence.

- Hermione …

- C'était donc ça la surprise, je vais être grande sœur. Mais tu n'as pas peur Maman, que je lui fasse du mal avec mes pouvoirs, je peux utiliser la magie à la maison maintenant, qui sait ce que je pourrais faire.

- Hermione …, réussit à dire sa mère, retenant les sanglots.

- C'est comme ça que tu me considères, comme ma grand-mère, un être malfaisant. Je vous ai protéger avec ma magie l'année dernière, j'ai toujours obtenue des bonnes notes, pour que vous soyez fière de moi, même si mon école était loin, je vous ai toujours obéit, toujours expliqué en quoi consistait la magie que je pratiquais, mais tu crois comme Grand-mère, alors va la retrouver ! Elle sera contente d'avoir un petit fils ou une petite fille à cajoler qui ne lui casse pas sa vaisselle quand elle s'énerve, qui ne lui casse pas une vitre. Tu as l'air sûr que ce ne soit pas un futur sorcier, c'est que je ne suis pas votre fille biologique.

- Nous t'avons toujours considéré comme tel Hermione, et tu seras toujours ma fille.

- Je sais Papa, mais maman doit être tellement heureuse d'avoir enfin son enfant à elle, qui pousse dans son ventre, qu'elle mettra au monde, SON enfant, pas comme cette fille qu'elle a adopté et qu'elle a vite regretté.

- Arrête Hermione …, la supplia sa mère.

- Arrête quoi ? C'est la vérité. C'est papa qui s'est toujours occupé de moi, qui me racontait les histoires le soir, qui me faisait prendre mon bain, qui jouait avec moi, je n'ai aucun souvenir avec toi maman, aucun, tu peux bien écrire sur cette carte postale que tu m'aimes, tu me l'a jamais dit. Tiens te voilà Pattenrond, allez viens on s'en va, je retourne chez Harry.

- Tu as raison, prend le, je hais ce chat, cracha sa mère.

- Lui non plus, mais il a un don pour reconnaître les gens louches, la preuve que tu en fais partie. Papa, je reviendrais te voir quand elle ne sera pas là. Je t'aime papa, désolée.

- C'est moi qui suis désolé Hermione, reviens quand tu veux, j'ai des choses importantes à te dire.

- Non, tu ne lui diras pas Olivier.

- En quoi cela te concerne, tu ne la considères plus comme ta fille, alors laisse la.

- Elle n'entrera plus chez moi.

- Très bien, je vais prendre toutes mes affaires alors. Papa, tu seras le bienvenu chez Harry.

Elle monta les escaliers quatre à quatre, les larmes de rage embuant ses yeux. Elle prit tout ce qu'elle avait dans sa chambre, pour y faire rentrer dans son sac. Elle regarda une dernière fois ce lieu, où elle avait tant rigolé avec son père. Où elle avait appris, avec lui, qu'elle était une sorcière. Elle redescendit, embrassa son père et quitta la maison après lui avoir souhaité bon courage. Il faisait nuit à présent et les rues de Londres étaient pleines de monde. Hermione entendit des cris, et courut pour voir de quoi il s'agissait. Dans une impasse, elle vit une jeune femme et quatre hommes autour d'elle, cagoulés.

- Où est cet argent ?

- Je … ne … ne … sais pas.

Elle se prit un coup de poing dans le ventre, Hermione chercha sa baguette à tâtons mais impossible de la trouver. Le reste ce passa en un éclair, l'homme sortit une arme, tira sur la jeune femme, Hermione hurla, alertant les hommes, mais aussi les passants. L'homme qui avait tiré portait maintenant l'arme au niveau de la tempe de Hermione, la tenant en otage.

- Laissez nous partir, et elle restera en vie.

Hermione était tétanisée, sa baguette toujours introuvable. Un homme se mit en travers de leur chemin, mais l'homme le tua. Ils se ruèrent dans une voiture et il jeta Hermione sur le trottoir.

- Miss, vous allez bien ?

Hermione hocha la tête, encore sous le choc, la voix des passants à peine audible. Elle se retourna et vomit dans le caniveau.

- Vous devriez aller à l'hôpital.

- Je … je vais bien … c'est … c'est le ch … choc, arriva t-elle à articuler.

- Voulez vous que je vous ramène chez vous ?

- Merci, j'habite à deux rues d'ici, merci quand même. Harry m'attend sûrement, il doit se faire un sang d'encre.

- Harry … Harry Potter ?

Hermione regarda l'homme qui l'aidait à se lever. Il ne ressemblait pas aux autres sorciers qu'elle croisait des fois dans Londres et qui étaient habillés de façon extravagante.

- Je dois rentrer, merci pour votre aide.

- Oh mais de rien, Miss. Une bonne nuit de sommeil vous fera du bien.

Hermione entendit faiblement les sirènes de la police.

- Y a-t-il un témoin ?

- La demoiselle, là.

- Miss, qu'avez-vous vu ?

- Je … je sais plus …

- Miss, essayez de vous rappeler.

- Ils l'ont tué, ils l'ont tué, dit elle, tremblante comme un feuille.

- Combien étaient ils ?

- Quatre. Ils voulaient de l'argent.

- On va vous raccompagner chez vous.

- Excusez moi, Miss, cela vous appartient, quelqu'un la vu tomber de votre poche.

- Monsieur, ce n'est qu'un vulgaire bout de bois, dit le policier.

- Merci Monsieur, dit-elle, récupérant sa baguette.

Lorsqu'elle rentra, Harry n'était pas là, il avait du s'inquiéter et partir à sa recherche ou il était peut être parti à un rendez vous avec une femme, comme souvent en ce moment, tous ces soirs où il disparaissait, revenant que le matin, pour le petit déjeuner, refusant de répondre aux questions de Hermione. Elle prit une douche, comme une automate et s'inséra dans ses draps. Sa nuit fut remplie de cauchemars, elle se réveilla à plusieurs reprises en hurlant. Le réveil sonna, lui signalant qu'il était huit heures et demie. Elle appuya sur le réveil et se leva. Elle hurla après avoir ouvert les rideaux. Son oreiller était taché de sang. Elle porta sa main à son visage et sentit un filet de sang. Une fois devant la glace, elle se rendit compte que ce sang provenait de son oreille. Cela était certainement du au choc d'hier soir. Elle lava son visage, le sang continuant de couler, elle plaça un bout de coton. Elle entendit Harry rentrait. Elle descendit le rejoindre, vêtue d'un vieux pyjama.

- Bonjour Mione.

- Bonjour Harry, tu va bien ?

- Oui, mais toi ça va ? Tu ne me demandes pas où j'ai passé la nuit ?

- Oui, je vais bien, je n'ai pas envie de m'engueuler avec toi ce matin, c'est tout, j'espère seulement que tu as pensé aux croissants ?

- Bien sûr.

Hermione lui sourit, elle s'était habituée à ce qu'il découche, après tout ils n'étaient pas ensemble, elle exigeait seulement qu'il ramène les croissants le matin.

- Et toi, bien passé ta soirée ?

- Ca peut aller !

- Tu es rentrée tard ?

- Je sais plus, mais j'étais crevée.

- Tu as pas du entendre parler du meurtre qui a eu lieu cette nuit alors, dans le quartier de tes parents.

Hermione sursauta.

- T'inquiète pas, pas de mangemort en cause, c'est une histoire de moldus. Et tes parents n'ont rien. Les journaux moldus parlent d'un gang. Il y avait un témoin, mais elle n'a pas reconnu les visages, d'après elle, ils étaient cagoulés. En plus, elle était en état de choc.

- Excuse moi, Harry, je vais m'allonger un peu. J'ai la tête qui tourne.

- Tu es bien pâle. Tu vas bien ? Et c'est quoi ce coton dans ton oreille ?

- Je crois que je fais une otite.

- Va t'allonger, je t'amène ton café et tes croissants.

Elle but son café et avala le croissant, avant de s'endormir. Lorsqu'elle se réveilla, deux lettres étaient posées sur la table. Une portait le sceau de Poudlard.

« Miss Granger,

En tant que Directrice de Poudlard, j'ai l'honneur de vous dire que je vous accepte à Poudlard pour votre Septième année. Un autre élève m'a fait cette requête et c'est pour cela que je vous ai tous les deux désignés comme préfets en chef. Vous ferez donc le trajet avec lui, dans le compartiment qui vous est réservé dans le Poudlard Express, n'oubliant pas les rondes. Je vous indiquerais le lieu de vos appartements après le repas.

Je vous attends donc le 1er septembre avec les autres élèves.

Minerva McGonagall. »

Une deuxième feuille lui indiquait les fournitures à acheter et l'enveloppe contenait aussi son insigne de Préfet en Chef. Sur la deuxième enveloppe, elle reconnut l'écriture de son père.

« Ma chérie,

Il faut que je te parle de ton adoption, je pense que tu es en droit de savoir. Je viendrais te voir chez Harry ce midi, ça me fera l'occasion de manger avec toi. Jane est partie chez sa mère, pour une semaine, le temps qu'on réfléchisse à tout ça.

A ce midi, je t'aime

Papa. »