Disclaimer : Même plan que pour Masashi Kishimoto, sauf que là, c'est pour Tite Kubo. Mais ça va être long. Peut-être que, si j'apprends l'hypnose...

Spoilers : Bof, pas vraiment non. Sauf sur le nom de certains des Espadas, qui ne sont pas encore révélés dans les tomes en France, si je me souviens bien.

Note : Pas de drabble, cette fois. Juste un petit délire pour fêter mon retour. J'ai essayé de rendre un peu plus facile la compréhension des noms en rajoutant les prénoms pour certains des moins connus, est-ce mieux ? Et, la prochaine fois, je pense parler du futur des Espada, sujet légèrement entamé précedemment.
Review ?


PO-SI-TI-VER.

Il fallait prendre les choses de manière positive. Oui, c'était exactement ça. Par exemple, les locaux détruits de la Quatrième Division, c'était le signe qu'il fallait un peu de remise à neuf. Ou que, même à moitié vidés de leur sang, ses Shinigami restaient capables de se défendre – bon, oui, depuis la défaite d'Aizen, il n'y avait pas de si grands ennemis à combattre, mais… Ils ne se ramollissaient pas, c'était déjà ça de gagné, n'est-ce pas ?
Et puis, les trente-quatre blessés graves qu'ils avaient dû faire soigner au milieu des décombres, et les six comateux qu'ils avaient dû loger chez la Douzième, en priant sauvagement pour qu'on les dote d'au moins un ou deux organes extraterrestres, ou n'importe quoi qui soit gênant et très douloureux – même si, sur les six, Matsumoto-fukutaichô, Kira-fukutaichô, Kyôraku-taichô, Shuûhei Hisagi-fukutaichô et Coyote Stark étaient seulement plongés dans un coma éthylique, ce qui n'était donc pas bien grave – malheureusement – et Yamada Hanatarô-san s'était juste évanoui de peur, et pas encore réveillé – depuis trois jours ?
Bon sang, allez dire ça à Unohana Restu.


L'infirmerie de fortune qu'avait érigée la Quatrième, avec plus ou moins de rigueur et de bonne volonté selon les personnes, avait élu résidence chez la Nulle. Vu que la quasi-totalité de leurs membres étaient effectivement parmi les blessés, et que les autres passaient de toute manière les trois quarts de leur temps là-bas, personne ne songea à s'en plaindre.
C'était la première fois que Yamamoto-taichô y mettait les pieds depuis les changements à sa tête, et s'il n'était pas mort de peur – il avait fait dire à Unohana-taichô que la Douzième faisait des expériences étranges sur son subordonné, ce qui était sûrement vrai de toute façon, même en l'absence de leur capitaine qui n'avait pas encore repris totalement forme humai… humanoïde –, il n'était pas franchement rassuré par ce qui risquait de lui tomber dessus.
Il glissa un œil dans l'embrasure de la porte, puis la tête, regarda à droite, puis à gauche, et entra. Maintenant assuré qu'Unohana-taichô ne l'attendait pas tapie dans un coin, son regard s'attarda sur les blessés.
Il y avait Kenpachi, à l'extrême gauche, entouré du petit peloton de ceux qui n'avait pas peur d'être égorgés dans leur sommeil… Ou, du moins, que les infirmières avaient fait mine de ne pas entendre.
Ce qui se résumait à Madarame Ikkaku-san, hilare (« Faudra la refaire, celle-là ! »), Abarai-fukutaichô, choqué (« Mais enfin, ce crétin ? – Ils vivent ensemble, quand même. – La ferme, Yachiru. – Qu'est-ce que t'as dit à mon vice-capitaine ? »), Ishida-fukutaichô, inquiet (« Oh! Nemu… »), Kuchiki-taichô, écarlate de honte ou de colère, c'était dur à dire (« À combien se paie votre silence ? »), Kurotsuchi-taichô, plus ou moins liquide et louche (« Mais non, je n'essayais pas de les disséquer, enfin, pas tout de suite... » – ricanements), Asano Keigo-san et Kurosaki Isshin-taichô, tout bonnement ravis (« Je le savais ! – Petit Shinigami devient grand ! – Oh, pitié, P'pa…), Schiffer Ulquiorra, disparu sous les… dans l'étreinte d'Inoue-san – essayait-elle sciemment de l'étouffer ? – et Uruhara-taichô, terrifié (« Yoruichi ! Non, faites-la s'en aller, vite, non ! »), qui était totalement et sadiquement ignoré des infirmières.

« Ils faisaient un concours d'apnée ou quoi ?
- La ferme, Renji.
- Je devrais peut-être disséquer leurs poumons, au cas où…
- La ferme, Mayuri.
- Mais quand même…
- Ce n'était que les préliminaires, Abarai-kun ! »

Evanouissements simultanés d'Abarai-fukutaichô et son capitaine.
De l'autre côté, à un bon mètre de distance, les visiteurs – si l'on omettait Kusajishi-fukutaichô, allégrement perchée sur l'épaule encore valide de Kenpachi.
Ayasegawa Yumichika-san, qui se tenait les côtes, les larmes aux yeux, Shihôin Yoruichi-dono à l'air franchement sadique (« Vous vous en rappelerez, les gars… Surtout toi, Kisuke… »), Kurosaki Yuzu-san, désespérement lassée (« Jure-moi que c'est la dernière fois, Papa ! »), et Kurotsuchi-fukutaichô, un peu trop souriante (« Uryû ? Que fais-tu encore à l'hôpital ? Tu ne serais pas encore allé te battre avec Kurosaki Ichigo, n'est-ce pas ?).
Non, il ne faisait pas semblant d'ignorer Kurosaki Karin-san et Hinamori-fukutaichô, à moitié recouvertes de bandages, qui semblaient sur le point de démembrer Hitsugaya-taichô en le tirant par les bras.
Il ne faisait pas non plus semblant de ne pas voir les responsables de ce chaos qui se bécotaient, sans doute pris de l'irrésistible envie de lui rajouter un Kurosaki de plus.
Pitié. Que quelqu'un les arrête.


Pourquoi ne s'était-il pas encore débarrassé d'eux, déjà ? Ah, oui. Sans doute parce que le dernier qui avait remis en cause le statut du Shinigami remplaçant s'était tout simplement évaporé dans la nature.
Et il ne voulait vraiment pas, mais alors absolument pas savoir lequel, ou plutôt lesquels des cinquante-deux suspects avaient réellement fait le coup. Il craignait que, si l'enquête avait abouti, la moitié du Seireitei y passe.