Discaimer : Rien ne m'appartient ! Tout est a J.K Rowling ! Excepté Drago...C'est le mien ! Personne n'y touche ! Nan ? Bon d'accord...Même lui il lui appartient, alors... (petits yeux tristes)

Note de l'auteur : Bonjour ! Me revoila repartie avec une nouvelle fiction ( J'en ai écrit d'autres mais elles ne sont pas publiées ici ). J'éspère qu'elle vous plaira ! Bon pas besoin d'un grand blabla, je vous laisse à votre lecture !

Sonia.


Ephemeral

Prologue

Un mariage. Un simple mariage avait changé ma simple vie. Oh je vous en pris, pas de petits yeux larmoyants et d'applaudissements ! Ce n'était surement pas mon mariage. Non, c'était le mariage de mes deux meilleurs amis. J'avoue m'y être ennuyée à mourir. Pas de discussions intéressantes, pas de jeux stupides, pas de danses effrénées. Non, rien de tout cela. Juste une bouteille de whisky et mes yeux pour pleurer. Tout le monde avait retenu cette soirée comme étant le jour ou Ginny Weasley et Harry Potter s'étaient marié, mais moi je l'avais retenu comme étant le commencement de ma descente au paradis ou ma monté aux enfers, à vous de voir… Enfin, toujours est-il que je n'aurais jamais du aller à ce stupide mariage. Eh ! Doucement ! Ca va, ça va ! Détendez vos nerfs ! Vous saurez en temps et en heure le pourquoi du comment. Mais en attendant, laissez-moi vous raconter le début de ma sordide histoire.

Chapitre 1 :

Ridicule…J'étais vraiment ridicule. Mon corps tout entier était ridicule. Mon caractère était ridicule, ma façon d'être l'était également. Mes cheveux étaient ridules, mes vêtements aussi et même mes chaussures étaient ridicules. J'étais ridicule jusqu'au bout des orteils et même mon âme ne suffisait pas à combler ce surplus de ridiculité. Oui, parce que mon appartement –si on pouvait appeler ça un appartement- était tout aussi ridicule que moi. Et ce n'était pas tout. Moi, Hermione Granger, destinée à faire de grandes choses après avoir vaincu l'autre taré avec Harry Potter, mon meilleur ami et Ron Weasley, mon ex meilleur ami, j'avais un travail tout aussi minable que le reste de ma vie. Franchement, être la secrétaire de la secrétaire de la secrétaire, c'est-à-dire secrétaire au troisième degré, d'un des trente juges du mangenmagot, vous ne trouvez pas cela…ridicule ? Bon, allez ma grande, reprends toi. Ca fait maintenant quatre ans que tu te plains de ta situation mais tu l'as bien cherché. C'est vrai quoi, quand Voldemort est mort tu croulais sous les propositions de travail. Et qu'est ce que tu as fait ? Tu les as tous envoyé balader en prétendant vouloir être indépendante et ne pas gagner ta vie grâce à ta célébrité. Non mais franchement…Je ne voulais pas être célèbre ? Et bien c'est réussi…Quatre ans après avoir atteint le point culminant de ma popularité, tout le monde avait oublié Hermione Granger. Non, bon d'accord ce n'était pas tout à fait vrai. En réalité quand quelqu'un prononçait mon nom, tous les visages s'illuminaient et j'étais automatiquement associée à « grande femme », « Vous-Savez-Qui », « Harry », « Ordre du Phénix » et j'en passais. Mais mon corps, lui, ou du moins ce qu'il en restait, n'était plus reconnu par personne. Pour tout vous dire, mes collègues n'avait jamais fait le rapprochement entre mon nom et…mon nom. Ils ne se doutaient pas que j'étais la Hermione Granger. Idiot, n'est ce pas ? Toute ma courte vie n'était qu'un échec. En plus d'être pathétique, j'étais seule. On ne pouvait plus seule. Ma vie sociale était aussi palpitante qu'un désert sans chameau et ma vie amoureuse…N'en parlons pas. Depuis que l'autre crétin –Ron- m'avait lâché, il y avait trois ans, j'étais aussi seule que le dernier grain de riz dans sa boite de carton. Tous autour de moi avaient pourtant réussi. Harry gérait le Quartier général des aurors et l'autre imbécile Ron- dirigeait le département des jeux et sports magique. Ils avaient des amis, autre que moi, et sortaient souvent le soir, alors que moi je restais désespérément seule dans mon trou avec pour voisins un couple d'idiots qui n'hésitaient pas à me rappeler tous les soirs que leur vie sexuelle était plus intéressante que la mienne.

- Helena ! Viens voir ! Regarde ! C'est aujourd'hui le mariage de Ginny et Harry ! Ah, ils sont tellement beaux tous les deux…Le couple idéal !

- Montre, montre ! S'écria Helena tout en accourant vers le bureau de son amie tout aussi idiote qu'elle.

Helena et Martine…Mes deux collègues. Aussi bête l'une que l'autre. Leur vie était tellement peu intéressante –quoi que je n'aie pas grand-chose à dire là-dessus – qu'elles se jetaient littéralement sur tous les scoops et articles publiés sur leurs stars préférées, autrement dit Harry, Ron, Ginny, quelques personnalités du ministère et…Malefoy. Le petit –enfin plus tellement maintenant- blondinet arrogant avait bien changé. Enfin physiquement parlant. Il était devenu très riche et sa vie amoureuse était très médiatisée. On comprenait pourquoi d'ailleurs. Six mois qu'il sortait avec la même femme. Un « record » d'après tout le monde. L'heureuse élu, enfin heureuse…chacun son opinion, s'appelait Maëlla Van Broussik. Une vraie bombe, une vraie blonde. Qui se ressemble s'assemble, n'est-ce pas ? D'après les rumeurs que lisaient les deux imbéciles partageant mon bureau, Malefoy travaillait au ministère et à Gringott. Personnellement, je ne l'avais jamais vu dans aucun des deux bâtiments. Je ne l'avais jamais vu tout court, d'ailleurs, depuis notre sortie de Poudlard, à part sur les photos qui s'étalaient sur les premières pages de journaux.

- Hermione ! Tes sur quelle planète là ? Demanda malicieusement Martine.

- Hein ? Fut la seule réponse qui me vint à l'esprit.

Les deux idiotes échangèrent un rapide coup d'œil loin d'être discret et Helena lança avec un certain dégagement qui m'agaça au plus au point :

- Je me demande sur lequel tu rêvassais…

- Lequel quoi ? Demandai-je un peu durement.

- Lequel homme pardi ! Harry ou Drago ! S'exclama nunuche numéro un, à savoir Helena.

Rêvasser sur Harry ? Et puis quoi encore ? Rêvasser sur mon meilleur ami ? Celui que je considérais comme mon frère ? Beurk ! Bien qu'il fût pas mal du tout, il ne m'était jamais venu à l'esprit que je pourrais fantasmer sur…Harry ! Une grimace dut m'échapper car Martine, indignée, s'exclama sévèrement :

- Quoi ! Ne me dit pas qu'aucun des deux ne sont à ton goût ! S'ils ne te satisfont pas, alors on peut comprendre que tu es désespérément seule ! A cette allure, tu ne trouveras jamais personne ma chère !

De nature impulsive, je ne mis pas plus d'une seconde à réagir. Ce n'était surement pas une petite vipère comme elle qui allait me dire quel homme je devais trouver sexy ou non.

- Ecoute-moi bien, Martine, la Terre est grande et surpeuplée. Six milliards d'habitants l'occupe et elle ne tourne donc pas autour de deux seuls et uniques hommes, présents dans la même ville. Laisse moi te dire que la plus désespérée de nous deux, c'est bien toi et je te plains pour ton étroitesse d'esprit !

Les deux idiotes me regardaient comme si j'étais le monstre du Lockness en personne. Je n'étais pas d'humeur très joyeuse, mais là je touchais le fond. Je sentais le rouge me monter aux joues, du à la colère, et ne supportant plus leur regard bouffit, je tournai les talons et sortit du bureau non sans avoir claqué la porte. De toutes façons, il était midi, je ne croulais pas sous le travail et j'avais pris mon après-midi pour assister au mariage de mes deux meilleurs amis.

L'air chaud de juillet caressa mon visage lorsque j'émergeai enfin des profondeurs du ministère, qui avait à présent déménagé sur le chemin de traverse. Je déambulais dans la rue piétonne, tentant de calmer les battements de mon cœur. Mes deux collègues avaient un don pour me rappeler que ma vie sociale et amoureuse était inexistante. Bien que j'en fusse consciente, il était dur pour moi de me rappeler à quel point j'avais touché le fond. Je ne ramais pas, non, je coulais. Me laissant porter par les jours et les semaines monotones de ma vie inintéressante. Aujourd'hui, pour la première fois depuis quelques semaines, j'allais faire autre chose que dormir, manger et travailler. J'allais sortir, voir des gens, et il m'avait fallu un mariage pour que je me réinvestisse dans le monde, dans mon monde. Ma joie allait sans doute être de courte durée. Une journée et une nuit, tout au plus. Un mariage ne durait jamais éternellement. Les amoureux allaient partir pour une destination de rêve, m'abandonnant à nouveau à ma triste vie. J'aurais oublié le temps d'une soirée à quel point ma situation était désespérante, en dansant, buvant et riant aux éclats, enfin c'était ce que j'espérais. Mes pas me trainèrent vers une boutique plutôt chic. Sans prendre garde, je m'engouffrais dans le magasin. L'air glacial qui flottait dans la pièce me paralysa les muscles un instant. Le choc entre l'extérieur et l'intérieur passé, je commençai à me promener dans les rayons, laissant glisser mes doigts le long des tissus doux et soyeux accrochés sur des cintres portant les armoiries du magasin. Mon dévolu se jeta soudainement sur une robe blanche, très simple, très légère mais malgré tout magnifique. Je me dépêchai de la décrocher de son arceau et la portai fièrement sur mon bras jusqu'aux cabines. Une des vendeuses me regarda bizarrement et je la défiai du regard. Inutile qu'elle vienne me baratiner sur la robe. Je l'aimais déjà. Je me déshabillai hâtivement et l'enfilai tout aussi rapidement. Sans aucune prétention, je n'avais jamais trouvé une robe qui m'allait aussi bien. Elle m'arrivait à mis cuisse dans un tombé lisse et souple, retenus par de fine bretelle. Un léger décolleté mettait ma poitrine en valeur alors qu'un ruban tout aussi immaculé que la robe entourait ma taille, la dessinant joliment. Fière de ma trouvaille, je me rhabillai rapidement et me dépêchai vers les caisses. La voix de la vendeuse claqua comme un fouet à mes oreilles.

- Ca fera cinquante gallions s'il vous plait.

Aurais-je omis ce petit détail ? Le prix…Encore et toujours. Mon salaire ne me permettait pas d'acheter des choses aussi chères. Avec de petits yeux larmoyants, je regardai tristement mon ex-future robe. Je m'apprêtais à remercier la vendeuse et faire demi-tour lorsque sa voix me parvint en un chuchotement jusqu'aux oreilles :

- Je vous ai vu lorsque vous êtes sorti de la cabine avec cette robe. Elle vous va vraiment à ravir ! Je vous l'offre pour quarante gallions !

Gênée et touchée par la compassion de la vendeuse, je lui fis un petit sourire et sortis les pièces de ma poche. Toutes mes économies pour payer mon loyer venait de passer dans un vulgaire bout de tissu. Vulgaire, certes, mais tellement joli…Je remerciai une dernière fois la vendeuse et retournai dans la rue principale du chemin de traverse. La chaleur m'étouffa mais peu m'importait. Je devais me préparer pour « le plus beau mariage de l'année », d'après la Gazette. Mon appartement était situé au cinquième étage –le dernier- d'un immeuble miteux, à quelques pas du magasin. Situé sur l'allé principale du village sorcier, il était ma seule intégration avec le monde. La huitième marche de l'escalier du deuxième étage craqua, comme à chaque fois que je passais dessus, m'agaçant au plus haut point. Ce n'était qu'un petit craquement de rien du tout, mais savoir qu'il m'était impossible de me rappeler de la sauter me désespérait d'autant plus. Enfin, j'arrivais devant ma porte, la seule et unique porte de mon pallier. Mes voisins les plus proches étaient ceux du dessous. A peine eus je mis un pied dans la petite pièce qui faisait office de cuisine, chambre et salon qu'une tripoté de chaton vinrent se frotter à mes pieds. En effet, j'avais découvert à la naissance de ces petits monstres adorables que Pattenrond n'était pas un chat, mais une chatte. Elle avait alors été rebaptisée en « Pattenronette ». Pas très original, je sais.

- Bon, les alcolos, on calme sa joie et on va se coucher. Moi je vais prendre ma douche, me préparer et donner à manger à votre maman. Après ça, plus une bêtise ! Compris ? M'exclamai-je joyeusement d'une voix loin d'être autoritaire.

Ils étaient cinq sans compter Pattenronette. Je les avais découverts il y avait de cela trois semaines, couchés sur mon lit, agglutinés autour du ventre de leur mère. Ce jour là, ou plutôt cette nuit là, j'étais rentré un peu pompette et leur avait attribué à chacun un nom d'alcool (dans un acte désespéré, j'avais tenté de noyé mon chagrin dans l'alcool mais ça n'avait absolument pas marché et je m'étais entichée d'un sérieux mal de tête le lendemain matin). Il y avait donc Vodka, Gin, Whisky, Téquila et Pasoa, ce qui leur avait valu un surnom tout aussi stupide que leur nom, à savoir « les alcolos ». De vraies terreurs, prêtes à saccager à tout moment mon minable appartement. Je les chassai d'un vague « pschitt ! Allez, zou ! ! », et m'engouffrai dans ma minuscule salle de bain, pas plus grande qu'un placard à balais.


Voila pour ce premier chapitre ! P£as très intéressant, je suis d'accord mais il faut bien vous mettre dans le contexte !

Il est pas très long, je suis d'accord...

Review ? ( Mêmes petits yeux de chien battu :P )