JE SUIS DÉSOLÉE !!!!

Je sais ça a pris énormément de temps avant que je poste ce chapitre.

Comme je l'ai dis dans le chapitre précédent, j'avais mes examens. Je ne me doutais pas qu'ils seraient aussi prenants et ça m'a prise au dépourvu du coup, j'ai étudié et révisé comme une folle.

D'ailleurs, je préfère vous prévenir maintenant, j'en ai une autre semaine complète d'examen à la fin février.

MERCI énormément pour toutes vos reviews.

Sinon pour la réponse aux reviews :

Pour Kimpa2007 : Comme je l'ai dit précédemment à d'autres qui avaient posé la question, il faudra lire pour savoir !

Pour Arwenajane : Mon personnage préféré, c'est Alice. Pourquoi ? Parce qu'elle est tout simplement super. Je l'adore. Son caractère expressif ou explosif à vous de voir. Je dois tout de même avoué qu'en plus de sa personnalité super, son don est vraiment extra et qu'elle adore la mode, comme moi !

En deuxième Emmett. Lui et ses blagues foireuses me font trop rire.

Troisième Edward. C'est un peut un incontournable et en plus il est parfait. Seulement je n'aime pas trop le fait qu'il soit un peu « mou » si je peux me permettre. Dans le sens qu'il n'a même pas été un peu fâché quand il a appris que Bella avait embrassé Jacob de son plein gré dans le troisième tome. Personnellement ayant été Bella, quoique je n'aurais jamais embrassé quelqu'un d'autre quand on a la perfection à porté de main, j'aurais quand même été un peu vexée qu'il ait si peu de réaction…. Mais bon c'est moi alors.

Je tiens à préciser qu'il s'agit là de mon commentaire personnel et que je réponds à une question. Je parle au « je » donc je ne dis pas que vous devez être d'accord avec ce que je pense.

Maintenant, le chapitre !

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Bonheur

La plupart des gens ne réalisent pas à quel point il est facile à trouver. Ce peut-être un petit geste qui redonne le sourire, qui nous fait sentir bien le temps d'un instant. Oui le bonheur est une chose assez simple en soi. Le plus difficile, cependant, est de le garder.

J'en ai fait l'expérience.

J'eus un petit frisson.

Je ne sais pas trop s'il était dû à l'émotion ou au froid. Pour être honnête, je n'y ai même pas pensé, totalement obnubilée par ce bras qui resserrait son étreinte.

Edward.

Je levai mon visage vers lui.

Nous étions couchés sur l'herbe et il m'enlaçait. Nous avions passé le reste de la journée comme ça. J'aurais voulu que cet instant ce fige à jamais. Ça faisait tellement longtemps que je ne m'étais pas sentie aussi bien.

C'était comme si, pour la première fois depuis des mois, je respirais véritablement. D'ailleurs, son odeur m'étourdissait. J'avais l'impression qu'à tout moment je pourrais perdre la tête.

Il commençait à faire sombre, mais je voyais encore son visage. Je ne pus m'empêcher, comme à chaque fois de constater à quel point il était beau. Il n'y avait qu'un seul mot possible pour définir ses traits : parfaits. Mon regard dériva sur son nez, sa bouche…

Quand je relevai les yeux, il me regardait. Ses prunelles aujourd'hui topaze dorée me coupèrent le souffle. Comme à chaque fois mon cœur se mit à battre plus vite. Il sourit. Je sais qu'il entendait les battements assourdissants de mon propre cœur. C'était quelque peu embarrassant.

Il leva la main pour caresser mon visage. Je fermai les yeux sous la caresse me laissant porter sur la vague de bonheur qui m'envahissait. Je frissonnai encore.

Puis doucement, il s'assit.

Je repris pied avec la réalité et le regarda avec attention. Je ne comprenais pas pourquoi il s'était levé. J'étais si bien !

Il dû lire la question dans mon regard, car il s'expliqua immédiatement.

- Il est tard Bella. Je crois que nous devrions rentrer. Puis si ça continue tu vas attraper froid.

Je m'apprêtais à dire que non, je n'avais pas froid. Bon, ça aurait été un mensonge, mais alors là, tout petit. J'avais un peu froid, mais pas assez pour vouloir partir. Il eut un petit sourire et avant même que j'ouvre la bouche, il continua.

- De plus, c'est l'heure de manger pour les humains.

Encore une fois, je voulu protester, mais à ma plus grande gêne, mon estomac gronda. Je suis sûre que je rougis. C'est vrai que jusqu'à maintenant je n'avais pas mangé de la journée et celle-ci tirait à sa fin. Je n'avais même pas remarqué ma faim avant qu'il n'en parle. Je ne mangeais plus autant qu'avant et les seules choses qui me permettaient de garder des horaires normaux lors des repas était Angela – lorsqu'elle était encore ici – et Charlie. Angela parce que le midi, lorsque j'étais à l'école, je mangeais avec elle et Charlie parce c'était moi qui cuisinait pour nous deux et je mangeais aussi avec lui pour ne pas l'inquiéter d'avantage sur ma santé. En fait, je passais surtout le petit déjeuné. Charlie partait tôt et ne vérifiait pas si je mangeais. Sans motivation ou obligation, d'habitude, je sautais les repas.

Edward se releva puis me tendis une main que je pris. Sa main était froide et dure comme de la pierre, mais ça ne me dérangeait pas.

Je le vis par contre froncer les sourcils à mon contact. J'en restai perplexe.

- Décidément, il y a des choses qui ne changeront jamais, marmonna-t-il entre les dents.

J'haussai les sourcils. Je ne comprenais pas. Doucement, il retourna ma main de telle sorte que je puisse voir ma paume.

Ma paume ou plutôt mes paumes, parce qu'il venait de prendre ma deuxième main pour l'examiner elle aussi, étaient abimées. Elles étaient graffignées et aussi légèrement boursoufflé. Je ne voyais pas bien à cause de la noirceur de plus en plus présente, mais je devinais qu'elles devaient être rouges.

Je me demandai un instant comment je m'étais faite ses blessures avant de me rappeler que j'étais tombée sur le chemin pour arriver jusqu'ici.

Je rougis légèrement face à son commentaire.

- Oui hum… J'imagine que certaines choses sont inévitables.

J'eus un petit sourire suite à ma réponse et il me le rendit.

- Bon alors on y va ? demanda-t-il.

J'allais répondre que oui, mais un autre détail retint mon attention.

- Edward, je m'arrêtai hésitante, tu sais pour Carlisle…

Je vis son visage se refermer, mais il fallait que je continue.

- Il faut que tu lui pardonne.

Je vis qu'il ouvrait la bouche pour parler et je levai la main pour l'en empêcher.

- Laisse-moi terminer. Donc, il faut que tu pardonne à Carlisle ce n'est pas sa faute. C'est entièrement la mienne.

- Il aurait dû me le dire.

Il avait l'air butté.

- Edward arrêtes. Carlisle est un homme de parole tu le sais aussi bien que moi. Il n'a jamais été d'accord avec ce que je lui avais demandé, mais je lui avais fait promettre. S'il te l'avait dit – même si c'était la meilleure chose à faire selon toi – et que ça nous avait permis de revenir ensemble plus rapidement, je lui en aurais voulu.

Il eut l'air étonné. Dans un sens je comprenais sa perplexité.

- Ce que je veux dire, repris-je, c'est que sur le moment la seule chose que je voulais c'est que tu l'ignores. Je ne sais pas trop pourquoi en fait. Carlisle était mon médecin Edward. Il n'y avait pas d'autre relation que cela entre lui et moi. En tout cas, pas une relation en temps que père de mon « petit ami », parce que tu ne l'étais plus. J'étais sa patiente et si je lui demandais de ne pas le dire, combien même il était à cent pourcent contre il devait se taire.

Je pense qu'il commençait à comprendre. À voir l'autre facette de la médaille. Pour finir, je conclus.

- Tu ne peux pas lui en vouloir pour avoir fait son travail. Il était tenu au secret médical.

Edward hocha lentement la tête comme douché.

- Je crois que je n'ai pas été très rationnel. Finalement, tout est de ma faute. Je suis désolé.

Je restai abasourdie. Fichu Edward !

- Arrêtes de toujours faire ça !

Il me regarda en haussant les sourcils sous le coup de la surprise. C'est vrai que mon ton était légèrement énervé.

- Faire quoi ?

- De toujours tout remettre sur toi à la fin ! dis-je excédée, Je sais que c'est dans ta nature de prendre le blâme, mais c'est énervant !

Il eut un micro sourire.

- Je sais reconnaître – même si ça prend parfois du temps – quand j'ai tors et quand je fais des erreurs. Je n'aurais jamais dû te quitter.

Avant que je puisse dire quoique ce soit. De toute façon, je ne savais pas quoi dire, il me tourna le dos.

- Allez monte. Je suis certaine qu'Alice est à deux doigts de venir nous chercher si l'on n'arrive pas bientôt.

J'eus un petit rire. En effet, Alice n'était pas l'incarnation même de la patience.

Mon rire eut cependant tôt fait de cesser en réalisant que je devrais subir un autre balade – si on pouvait appeler cela ainsi – à dos de vampire.

La seule chose qui me donna le courage de monter, c'est de réaliser que je serais encore plus proche de lui. Cette idée me rasséréna et je m'approchai.

Il fit en sorte que mes jambes et mes bras soient solidement noués autour de lui.

- Ça va ?

- C'est mieux qu'avec Emmett, dis-je en guise de réponse.

Il eut un petit rire puis commença à courir.

Je nichai ma tête dans son cou pour éviter le plus possible le vent glacé qui me fouettait le visage et fermai les yeux.

Je déposai un léger baisé sur la peau froide de son cou.

- Merci.

Il avait l'air heureux et automatiquement, je le fus aussi. Peu importe le fait que j'étais morte de trouille, j'étais avec lui. Il n'y avait rien de mieux.

À peine quelques minutes plus tard, je sentis que l'on ralentissait. Ça avait été beaucoup plus vite et plus doux qu'avec Emmett

Il finit par s'arrêter complètement, puis me murmura.

- Sa y est Bella tu peux descendre.

J'étais beaucoup moins étourdie que tout à l'heure, c'est pourquoi je n'eus aucun mal à revenir à terre. Par mesure de précaution, il garda son bras autour de moi, ce dont je ne me pleins absolument pas. Inconsciemment, je me pelotonnai encore plus contre lui.

Nous n'avions pas beaucoup parlé aujourd'hui. Nous avions plutôt savouré nos retrouvailles ou je l'avais admiré en silence. Edward était quelqu'un d'absolument éblouissant.

Avant d'arriver à la porte je me retournai vers lui.

- Est-ce que vos amis sont là ?

- Non, je pense qu'ils nous ont laissé en famille pour régler nos problèmes.

J'acquiesçai. C'était mieux comme ça. Nous avions des choses importantes à aborder et il n'y avait nul besoin de spectateurs plus que nécessaire.

Ce qui me fit d'ailleurs pensé qu'on n'avait pas parlé de ma maladie. Je sentais que la discussion ne serait pas du tout agréable. Autant pour lui que pour moi. Je n'avais jamais autant regretté ma condition.

- À quoi tu penses ?

Je sursautai et tournai ma tête vers lui. Il avait l'air soucieux.

Je ne pouvais pas lui dire.

- Rien d'important.

Je sentais qu'il voulait rajouter quelque chose, mais nous étions arrivés à la porte. Nous n'avions, ni l'un ni l'autre, même pas amorcé un geste pour ouvrir la porte, que celle-ci s'ouvrit à volé.

Je ne fus même pas surprise de découvrir Alice.

Elle avait un sourire 1000 watts et dansait – sautillait – légèrement avec grâce.

- Alors ? demanda-t-elle curieuse.

Edward eut l'air blasé.

- Oses me dire que tu n'as pas regardé attentivement tes visions pour voir comment ça allait se passer.

Toute personne normale aurait rougit ou, comme c'était impossible en tant que vampire, baissé les yeux face à l'accusation d'Edward. Sa voix n'était pas menaçante, mais il pesait dans celle-ci une accusation claire. Mais pas Alice. Non, elle eut seulement un sourire encore plus grand et les yeux qui brillent.

- Je suis tellement contente !

Sans prévenir elle me sauta dessus. Enfin, pas vraiment, je dirais plus qu'elle s'est avancé pour me serré dans ses bras, mais un peu trop vite et elle m'a serré un peu trop fort. En fait, j'en ai eu le souffle coupé.

- Alice !

Edward la regarda, les yeux chargés d'avertissement.

- Oups ! Désolée Bella. Mon enthousiasme…

J'eus un petit sourire en me massant discrètement les côtes. Cependant pas assez discrètement pour un vampire. Alice eut l'air sincèrement désolé pour moi. J'aurais des ecchymoses le lendemain.

J'eus un petit sourire.

- C'est pas grave Alice.

- Enfin je suis vraiment heureuse que vous soyez à nouveau ensembles !

Les autres, Rosalie un peu moins fort, manifestèrent leur accord.

Je souris et Edward aussi. Il me regardait et semblait avoir totalement oublié le regard qu'il venait de lancer à Alice.

- C'est vrai. Vous avez l'air vivant !

Un tonitruant éclat de rire retentit.

Emmett.

Edward gronda légèrement, mais s'il était comme moi, il était trop heureux pour s'en formaliser.

- Bella a faim. Est-ce qu'il y a quelque chose à manger pour elle ou…

Esmée le devança.

- J'ai fait la cuisine, Edward la regarda avec étonnement – alors c'était ça l'odeur –, Alice savait que vous alliez rentrez et j'ai voulu me servir de la cuisine. Je n'ai pas goûté le résultat, mais j'ai mis exactement les bonnes doses.

Ça, je n'en doutais absolument pas. Je lui étais reconnaissante de faire ça pour moi.

- Merci.

- Oh mais de rien ma chérie, ça me fait plaisir que tu sois ici.

Elle avait un grand sourire chaleureux et aimant. Ce qui m'amena à sourire aussi. J'étais bien.

Ce fut Edward qui me sorti de mes pensées.

- Allez, vas-y.

Il regarda Carlisle. Tout le monde compris.

Ils me conduirent tous à la cuisine. Une manière très peu subtile de laisser Edward avec Carlisle.

Je m'assis à la table et Esmée déposa devant moi une énorme assiette. Je la remerciai encore. J'étais sûr d'être incapable de finir l'assiette, même si c'était quand même la seule chose que je mangerais aujourd'hui.

Je décidai quand même de faire mon possible pour remplir mon ventre à pleine capacité et je goûtai. C'était du poulet au curry. Il était accompagné d'haricots et de riz.

- C'est vraiment délicieux.

Esmée sourit fière d'elle. Emmett fit une petite moue septique.

- Tu veux goûter ? lui demandais-je.

Il fit une grimace avant de décliner rapidement mon offre.

- Non merci.

Je souris moqueuse, mais ne fis aucun commentaire. Les autres – et à ma grande surprise Rosalie en faisait partie – rirent de son air révulsé.

Contrairement à ce que je pensais, j'ai tout mangé. À un certain moment ce n'était plus par faim, mais par gourmandise. C'était tellement bon ! Je n'avais jamais essayé d'en cuisiner auparavant, mais j'aurais dû. Quoiqu'il n'aurait sûrement pas été aussi réussit.

- Encore une fois, c'était très bon, dis-je quand j'eus fini. Vous êtes une cuisinière formidable !

- Merci beaucoup. Veux-tu un dessert ?

Je déclinai l'offre. Mon ventre allait exploser.

Les discussions reprirent, mais tout cessa lorsqu'Edward et Carlisle pénétrèrent dans la pièce.

Edward me sourit et revint vers moi. Carlisle aussi avait l'air content. La tension diminua dans la pièce comprenant que la querelle était bien finie.

J'adressai un sourire à Carlisle, qu'il me rendit.

- Je suis vraiment content pour vous deux.

Décidément les félicitations pleuvaient. Edward le remercia et sans préméditation je baillai.

Il était seulement huit heures et demie, mais je tombais de fatigue.

- Bella tu devrais aller te coucher.

J'étais d'accord, mais où ?

La nuit dernière j'avais dormi sur leur canapé au salon, certes très confortable, mais je me doutais que comme il ne dormait pas, ils voudraient profiter du salon.

Alice, toujours aussi prévoyante répondit, à ma question.

- Il y a un lit dans la chambre d'Edward.

J'en fus surprise. Depuis quand Edward avait-il un lit ?

De toute évidence il se posait la même question, vu son air étonné.

- Pourquoi…

Alice le coupa.

- Quand Carlisle m'a demandé de surveiller ton état, dit-elle en se tournant vers moi, j'ai essayé de voir toutes les possibilités de ce qui pourrait probablement t'arriver. Je t'ai vu habiter ici alors j'ai décidé de commander un lit. Il est arrivé cet après-midi pendant que vous étiez à la clairière.

- Merci.

Edward et moi avions parlé en même temps.

J'ai déjà dit que j'adorais Alice ?

J'adore Alice.

Je me tournai vers le reste de la famille.

- Ça ne vous dérange vraiment pas que je reste ici ?

Ils me regardèrent perplexes hésitant.

Ce fut finalement Emmett qui, dans toute sa classe, lâcha la réponse.

- Tu n'es pas du tout attirante, je t'assure.

Il y eut un malaise.

Ce fut finalement moi qui brisai le silence.

- Eh bien tant mieux.

Je me relevai. J'étais un peu vexée, mais surtout déçue. Je sais que j'aurais dû être contente. Edward ne penserait plus du tout à boire mon sang, mais d'un autre côté c'est un peu ça qui nous avait rapprochés et… je ne sais pas en fait. C'était comme une sorte de désir et avec mes cernes et ma perte de poids, aucune chance qu'il y ait du désir physique. Je me sentais comme si j'avais perdu la seule chose attrayante à ses yeux, selon moi, que j'avais. Il m'avait déjà dit que j'étais belle, mais c'était avant. Avant tout ça.

- Bon, je vais me couché. Bonne nuit à vous ! Et merci pour tout.

Je reçus en réponse des « Bonne nuit », des « Fait de beaux rêves », etc.

- Bella ! je me retournai vers Alice. Tes parents arrivent demain en soirée.

J'eus un grand sourire et me dirigeai vers les marche. Edward me suivait.

En arrivant dans sa chambre, il se dirigea vers sa penderie.

- Tiens tes affaires sont là.

Je me demandai qui les avait apportés et comment il le savait avant de me rappeler de son don. Il dut remarquer mon air, car il ajouta.

- Alice l'a pensé en se disant qu'elle devrait aller magasiner avec toi.

J'eus une grimace et il rit un peu.

- Est-ce que je pourrais aller prendre une douche ?

Est-ce qu'ils avaient au moins une salle de bain ?

Je ne le savais même pas.

- Oui, la salle de bain est au fond du couloir.

- D'accord, merci. Quelques minutes d'humanité seraient les bienvenues, dis-j en reprenant notre ancienne expression.

Il sourit.

- Alors je t'attendrai.

Il se figea et j'allai prendre une douche.

Je me dépêchai le plus vite possible. Je pris une douche et me lavai les cheveux. En sortant je mis mon pyjama et me brossai les dents pour enlever le goût du curry.

Lorsque je revins en courant Edward m'attendait. Je me couchai puis comme avant il vint me prendre dans ses bras.

Je poussai un soupir de bien être et fermai les yeux.

Il commença à me chanter ma berceuse. Je crus que j'allais exploser de bonheur, mais un détail me tracassait.

- Est-ce que ça te manque ?

J'avais chuchoté, mais je savais qu'il m'entendait.

- Qu'est-ce qui me manquerait ?

Je fis un petit geste avec mes mains pour me désigner.

- Tu sais, mon odeur…

Il un petit sourire.

- Emmett a vraiment manqué de tact tout à l'heure.

Je fus un peu mal à l'aise.

- Réponds, dis-je.

Il soupira.

- Pas vraiment. C'est plus facile de te fréquenter comme ça.

La réponse restait vague, mais je ne demandai pas plus de précisions.

D'un, je n'en n'avais pas envie.

De deux, il m'embrassa.

Il y a une chose dont j'étais totalement sûre avant de m'endormir ce soir là dans bras de Morphée.

Le cauchemar ne reviendrait plus.

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Voilà !

Je sais que j'avais dit que ce serait la discussion sur la maladie, mais à réflexion ça rentrait mieux si je condensais le chapitre des retrouvailles mère/fille avec la maladie puisqu'ils vont forcément en parler.

À la prochaine !

Syltha