Titre : La Loutre et son Chat - Chapitre 11

Rating : T

Disclaimer : L'univers de Harry Potter appartient à JKR, merci à elle de nous laisser écrire des fanfictions basées sur son oeuvre.

NDA : Et voilà le dernier chapitre, la Happy End tant attendue... Je pense que vous n'allez pas être déçues ^^ Merci à tous ceux qui m'ont lu et en passant, merci à loup , Hilaidora, Valalyeste , edwardbloom , Umbris , mel , misskitsune93 , mes fidèles rewieweuses ! Et bien sur tous les autres qui n'en ont laissé qu'une aussi ! Merci à tous, vraiment !

Bonne lecture, profitez en bien !

=D



Un peu moins de deux ans s'étaient écoulés depuis la réconciliation entre Harry et Hermione. Mais aujourd'hui, Hermione voulait à tout prix éviter de penser à son ami. Car aujourd'hui même, cela faisait trois ans que Drago l'avait quittée, et pour toujours cette fois-ci. Elle sentait un énorme vide l'envahir. Elle se sentait seule.

Les premiers jours de l'automne étaient là, et le soleil avait tout même réussi à percer le mauvais temps anglais. Hermione était assise sur les marches du Terrier qui menaient au jardin. Cela faisait presque trois semaines qu'elle, Felis et Mrs Cole logeaient chez les Weasley. Hermione avait vraiment besoin de vacances, son moral était au plus bas, et se retrouver entourée de Molly, sa mère et Mrs Cole était le meilleur moyen pour elle de se ressourcer.

Hermione envisageait vraiment de revenir habiter en Angleterre, mais à cet instant-là, les pensées de la jeune femme n'étaient pas tournées vers l'avenir, mais plutôt vers le passé, et une profonde mélancolie l'avait envahie. Felis avait senti que sa maman allait encore moins bien que d'habitude, et il s'approchait d'elle pour la prendre dans ses bras. Un lien spécial s'était formé entre le fils et sa mère, comme si ils n'avaient jamais vraiment coupé le cordon ombilical qui les reliait durant la grossesse. Mais Felis acceptait très bien la distance avec sa mère, et c'était comme si il pouvait ressentir ses émotions à l'instant où il le souhaitait. Il était particulièrement intelligent, bien qu'il ne fut âgé que de deux ans et demi. L'absence de son père l'avait fait grandir trop rapidement, bien qu'il ne l'ait pas connu, et il était bien trop mur pour son âge. Et le lien qu'il partageait avec sa mère le poussait encore à grandir. Hermione se sentait coupable de cela, et elle faisait tout pour qu'il se comporte comme un enfant de son âge. Mais la question qu'il lui posa à cet instant ne l'étonna pas. Elle avait fini par s'habituer à ce lien spécial, et elle avait cessé d'être inquiète quand Molly lui avait assuré que cela arrivait parfois dans les familles sorcières.

- Pourquoi tu es triste Maman ?

Hermione avait senti son fils arriver, elle se retourna et le prit dans ses bras. Elle venait de prendre une décision, pour elle et pour Felis.

-Vas t'habiller mon cœur, on va se promener.


Molly, Jane et Mrs Cole faisaient de grands signes à Felis et à Hermione qui s'apprêtaient à transplaner. Les trois femmes ne s'étaient pas parlé, mais toutes savaient où ils se rendaient. Elle se regardèrent puis s'installèrent dans la cuisine, où elles partagèrent leur inquiétude autour d'un tasse de thé.


Hermione n'avait pas lâché Felis depuis qu'ils avaient transplané et celui-ci commençait à s'agiter dans les bras de sa maman. Hermione le déposa à terre avec un sourire, mais le petit garçon regretta très vite d'être descendu de son promontoire. D'en bas, il ne voyait plus les échoppes et les devantures des magasins si pleines de couleurs et si jolies à regarder. Il voyait juste des robes de sorciers qui voletaient autour de lui et qui manquaient de lui marcher dessus. Il n'eut pas le temps de verser une larme, qu'Hermione le reprit dans ses bras. Elle savait à quoi s'attendre en le déposant à terre. Ils firent encore quelques pas, Hermione s'arrêta brusquement. Felis comprit que quelque chose n'allait pas. Il regarda autour de lui et ne comprit pas la réaction de sa mère. Ils étaient devant un très joli parc, encore fleuri malgré la saison qui s'avançait, entouré d'arbres aux feuilles rougissantes. Il vit une larme couler sur la joue de sa maman, et alors qu'elle s'avançait pour entrer dans le parc, elle lui dit doucement :

- Je crois qu'il est temps que je te raconte l'histoire de ton Papa…

Ils s'assirent su un banc, et Hermione commença son récit.


Cela faisait trois ans. Près de trois ans qu'il était en cavale. Cela faisait bien longtemps qu'il avait arrêté de fuir, mais il passait pour mort. En tout cas, il avait tout fait pour le faire croire. Il s'était dit que tout le monde serait soulagé si sa vie était terminée. Mais au moment de mettre fin à ses jours, quelque chose l'avait retenu. Il n'était pas sans espoirs. Il lui en restait un. Un seul. Celui de la revoir. Il savait qu'elle avait souffert de sa perte, mais au moins, elle ne vivait plus dans l'angoisse incessante de sa capture.

Il y a trois ans, il avait mis un plan au point, et l'avait exécuté. Pour cela, il avait fouillé dans les grimoires de magie noire de son père et il y avait trouvé un sort qui lui permettait de métamorphoser une simple pierre en un duplicata inanimé de lui-même. Il avait jeté un sort d'empoisonnement à la poupée, puis il avait enduit toutes les poignées de portes du manoir de poison, pour faire croire à que son père n'avait pas souhaité que quelqu'un d'autre que lui investisse le manoir, un genre de vengeance funeste. Un dernier détail était indispensable pour qu'elle y croit vraiment.

Il devait se séparer se son talisman. La seule chose qui était capable de lui retirer cette chainette, mis à part lui-même, c'était la mort. Elle comprendrait tout de suite lorsqu'elle le verrait. Il sentit son cœur se serrer à l'idée qu'il devrait lui faire du mal. Mais c'était le seul moyen pour qu'elle puisse repartir sur de bonnes bases. Il envoya un hibou anonyme au ministère, regarda une dernière fois son œuvre, puis partit, sans un regard en arrière.

Il transplana dans le Londres moldu. Il devait changer d'apparence. Il se rendit chez un coiffeur, qui, malgré ses réticences lui transforma son blond platine en un châtain beaucoup plus banal. Il se rendit aussi dans un institut qui lui permis, en quelques séances, d'avoir une carnation de peau légèrement plus foncée, ce qui le rendait méconnaissable pour des yeux inattentifs. Bien-sûr, ces précautions n'étaient pas permanentes et il devait les renouveler régulièrement, mais elle étaient bien moins contraignantes que s'il avait utilisé la magie. Au moins, il ne risquait pas d'oublier ses protections. De plus, il avait oublié sa baguette au manoir, il ne pourrait donc pas réutiliser la magie tant qu'il n'en aurait pas retrouvé une. Mais très vite, il en vola une à un sorcier mal avisé qu'il l'avait laissé dépassé de sa poche arrière. Elle lui convenait moins bien que la précédente, mais au moins, il n'était plus dépourvu de pouvoirs.

Grâce à elle, il avait pu se créer de faux papiers moldus et louer à nouveau un petit appartement. Il s'était fait oublier du monde sorcier. Il avait trouvé un petit travail dans une librairie, et il attendait patiemment que les jours se passent. Mais pas une seule seconde il n'avait cessé de penser à elle. Il lutta chaque jour pour ne pas partir à sa recherche. Il devait attendre, attendre que son nom soit oublié du monde sorcier. Il attendit un an. Puis, le jour de leur séparation, le 18 août, il se rendit sur le Chemin de Traverse.

Personne ne se retourna sur son passage, ni lui cracha d'insultes au visage. Les affiches arborant son portrait avaient été retirées, et pour la première fois de sa vie, il passa inaperçu. Il prit son temps pour traverser les rues surpeuplées et se rendit au square. Leur square. C'était là que sa vie avait changé. Il s'assit sur un banc et laissa son esprit vagabonder au rythme de ses pensées, et il se rappela la dernière vision qu'il avait eue de sa bien aimée.

A cette époque, cela faisait trois mois qu'ils s'étaient quittés, et quelques jours qu'il se faisait passer pour mort. On avait dû le lui annoncer les jours précédents. Il l'avait cherchée, toujours sous le couvert d'un sort de Désillusion. Il avait eu du mal à la trouver, et autant à la reconnaître. Elle avait de nouveau maigri, et son visage était creusé par la fatigue, marqué par les larmes. Il compris que l'annonce de sa mort lui était parvenue. Il avait eu du mal à se retenir. Il voulait la prendre dans ses bras, mais il n'avait pas le droit. Elle devait vivre à nouveau. Il comprit à quel point il l'avait blessée, et il se rendit compte que lui aussi avait mal. Il se faisait mal à la regarder ainsi souffrir, tout en sachant qu'il ne pourrait jamais rien faire pour qu'elle aille mieux. Il tendait la main vers elle, il ne contrôlait plus ses geste. Il allait la toucher, lorsqu'elle transplana. Son nom lui échappa. Il ne savait pas où elle était partie. Il ne le retrouverait jamais. Il l'avait perdue, et cette fois-ci pour toujours.

Drago secoua la tête et sortit de ses pensées. La nuit était tombée. Il se leva lentement et rentra chez lui. Depuis ce jour là, il vint chaque jour s'asseoir sur ce banc, toujours le même, celui qui donnait sur le bosquet qui les avait cachés, et il pensait à Hermione. Il voyait les saisons s'enchainer, et alors qu'il regardait son second automne passer, il s'aperçut que quelqu'un s'était assis sur son banc. Il hésita quelques secondes puis décida de ne pas changer ses habitudes et s'assis à sa place. Les intrus ne se rendirent même pas compte de sa présente. Il les observa discrètement. Il s'agissait d'une jeune femme et d'un enfant, qui semblaient être pris dans une grande conversation. La jeune femme lui racontait une histoire. Il ne l'écoutait pas, encore une fois plongé dans ses pensées, mais le nom de Poudlard attira son attention, et il ne put s'empêcher d'écouter la jeune femme. Elle lui raconta une histoire à propos d'élèves ennemis. Drago ne put savoir de qui il s'agissait car elle n'employait pas leurs prénom, mais seulement des diminutifs, ou des surnoms affectueux que le petit garçon devait leur donner. Il semblait reconnaître vaguement l'histoire mais il n'arrivait pas à s'en rappeler exactement. Il n'avait plus fait attention aux paroles de la jeune femme durant sa réflexion, et ce fut le petit garçon qui le tira de ses pensées.

- Pourquoi tu pleures Maman ? Je suis là moi ! Je peux te protéger aussi ! Comme Papa !

- Mais ton Papa me manque vraiment trop mon ange.

Gêné d'écouter ainsi une conversation aussi personnelle et par laquelle il n'était absolument pas concerné, il essaya de détourner son attention, mais elle revenait toujours vers la jeune femme et sa voix qui lui semblait tellement envoutante. La jeune femme parlait maintenant du père de l'enfant, elle le lui décrivait, lui disait en quels points il lui ressemblait. Elle parlait maintenant avec une voix remplie d'amour, et Drago ressentit une immense nostalgie. Encore une fois, la petit garçon le tira de ses rêveries.

- Mais en fait Maman, Papa il pourrait être comme le monsieur là ?

Drago sursauta d'être ainsi désigné, il s'était habitué à ce qu'on ne le remarque pas, il pensait avoir été discret. L'espace d'un instant, il eut peur que sa couverture soir brisée. Mais il observa le petit garçon, et il comprit qu'il avait eu tord de s'en faire. Personne ne lui voulait de mal surtout pas un enfant. Il l'observa quelques secondes tout en lui souriant. Quelque chose en lui était familier à Drago, mais il n'aurait su dire quoi. Il lui répondit d'une voix douce.

- Je ne pense pas que… Il ne put continuer, la jeune femme avait sursauté et il avait reporté son attention sur elle.

- Ce n'est pas possible… Drago s'apprêtait à lui demander si tout allait bien quand un voile se souleva dans son esprit. Mais il devait faire face à la réalité, ce n'était pas possible… le petit garçon était la preuve qu'il se trompait.

La jeune femme s'était levée et se tournait lentement vers Drago, comme si elle avait peur d'affronter la vérité ; Drago sentait son cœur battre de plus en plus fort. Lorsque leurs regard se rencontrèrent, ils eurent un hoquet de surprise. Elle aurait reconnu sa voix entre toutes. Ce rêve qu'elle faisait chaque nuit d'enfin le retrouver se réalisait enfin. Lui, revit son visage, plus beau encore que la dernière fois où il l'avait vu. Les deux adultes étaient debout face à face et ne bougeaient plus. Felis commençait à s'inquiéter, il ne comprenait pas les émotions que sa maman ressentait. En se levant, Hermione l'avait déposé à terre, et maintenant, il voulait revenir dans ses bras, il avait peur. Comme si elle avait lu ses pensées, Hermione le prit dans ses bras, et sans quitter Drago des yeux, l'embrassa sur la joue et lui dit d'une voix douce :

- Mon cœur, tu viens de retrouver ton Papa.

A ces mots, Drago ouvrit les yeux de stupeur, et regarde Felis, puis Hermione. Il ne comprenait pas, ce n'était pas possible. Mais Hermione lui fit signe que oui. Une vague de bonheur le submergea. Il les prit dans ses bras et embrassa délicatement Hermione. Il retrouva la douceur de ces lèvres qu'il avait perdues. Il se sentit revivre. Il se sépara d'Hermione en sentant Felis bouger contre lui. Il savait désormais pourquoi le petit garçon lui semblait familier : c'était son fils ! Il le prit dans ses bras et le serra contre lui, en le couvrant de baisers légers. Felis sentait que cet homme inconnu l'aimait, et si sa Maman affirmait que c'était son papa, il voulait bien la croire, cet homme lui plaisait ! Il rit avec lui alors qu'il le faisait tourner en l'air, puis les deux se tournèrent vers Hermione, qui les étreignit à son tour.

Quelques mots furent beaucoup prononcés ce soir là. Je t'aime…


Hermione regardait Felis jouer avec Drago. Elle ne pensait pas que son fils aurait accepté si vite un père. En fait, elle n'avait même pas pensé à cela… Elle ne pensait pas revoir Drago un jour. Il avait changé. Il l'avait fait exprès elle le savait, mais même avec ses artifices, elle le trouvait toujours aussi beau. Elle ne s'était jamais aussi bien sentie et ne voyait plus le temps passer. La nuit était tombée mais les réverbères les éclairaient et aucun d'eux n'avaient faim, trop occupés pour manger. C'est pour cela qu'elle fut surprise de recevoir un hibou au beau milieu du Chemin de Traverse. Hermione ne put s'empêcher de rire à sa lecture. Elle venait de Molly. Elle lui disait qu'elle, Mrs Cole et sa mère s'inquiétaient beaucoup de ne pas la voir revenir et qu'elle avait contacté tout le monde pour savoir s'ils avaient eu des nouvelles d'elle. N'en ayant aucune, elle avait décidé de lui envoyer un hibou en espérant qu'il lui parvienne. Elle lui signalait que tout le monde l'attendait avec inquiétude au Terrier. Drago, qui l'avait entendu rire, étaie venu s'asseoir à côté d'elle, et Hermione était maintenant entourée des deux hommes de sa vie.

- Je crois qu'il est temps que nous rentrions à la maison.

Drago se rembrunit à cette évocation. Hermione le remarqua et elle s'empressa de le rassurer.

- Tu viens avec nous Drago, Molly a assez de place chez elle pour loger une personne de plus !

Drago semblait tout de même assez réticent, mais lorsqu'Hermione l'embrassa pour le convaincre de rester, il se dit que désormais il ne voudrait plus jamais la quitter, et surtout pas ce soir…


Les trois femmes attendaient avec impatience le retour de leur fille. Ginny tentait tant bien que mal de les rassurer, mais leur angoisse reprenait le dessus. Elle se contentait donc d'attendre en discutant avec la fiancée de Georges, qui discutait lui, avec Harry et Arthur. Lorsque l'alarme qu'ils avaient mis en place pour les prévenir de la venue d'une quelconque personne tinta, tous se turent. Ils se rendirent à la porte et attendirent avec impatience. Mais la nuit était bien avancée et bien qu'ils aient allumés leurs baguettes, ils ne pouvaient toujours pas distinguer la silhouette d'Hermione. Tout à coup, un rire clair retentit, suivi par un autre un peu plus grave. Puis ils entendirent de petits pas de précipiter vers eux et virent Felis, un grand sourire aux lèvres. Il rit en voyant leurs mines étonnées, puis se retourna pour attendre avec eux sa mère qui tardait à arriver. Puis une forme se dessina lentement. Mais elle ne ressemblait pas à Hermione, elle était bien trop grosse. Ils se rendirent compte qu'en fait cette forme était celle de deux personnes serrées l'une contre l'autre. Ils se demandèrent l'identité de l'homme qui tenait si fort leur Hermione. Lorsqu'elle vit qu'ils étaient tous devant la porte à l'attendre, elle pressa le pas, l'inconnu marchant légèrement en retrait.

- Je suis désolée de vous avoir causé tant d'inquiétudes, mais le fait est que je suis tombée sur une personne que je ne pensais jamais revoir…

A cet instant, Drago sortit de l'ombre. Il était gêné de se retrouver devant autant de personnes qui l'avaient détesté. Hermione prit immédiatement sa main et dit :

- Je crois que nous avons beaucoup de choses à nous raconter…

Ce soir là, ce fut surtout Drago qui parla. Il leur raconta tout, en essayant d'omettre le moins de détails possible. Mais il y avait certaines chose qu'il ne voulait dire qu'à Hermione, comme par exemple le fait qu'il n'avait jamais cessé de penser à elle. Felis était endormi depuis bien longtemps lorsque Drago eut fini son récit. Il dormait dans les bras de son père. Il l'avait reconnu et accepté plus vite que l'on aurait imaginé. Drago lui caressait doucement la tête lorsque Harry se décida à rompre le silence.

- Tu sais Drago, (il avait insisté sur le prénom,) tu as été reconnu innocent peu de temps après que l'on ait retrouvé ton « pantin ». Je… Il n'y a plus rien qui te retient de reprendre une vie normale… Et j'ai assez d'influence pour que ton retour ne soit pas remarqué. Alors si tu le veux bien, j'aimerais t'aider à te réinsérer dans le monde sorcier, comme tu aurais du l'être depuis bien longtemps…

Pour la première fois, toute l'assemblée réunie put voir les yeux de Drago briller. Et c'est lorsqu'il se leva, après avoir donné délicatement Felis à sa fiancée, et qu'il étreignit Harry, que tous comprirent qu'il avait réellement changé.


Epilogue


Drago était paniqué.

Il venait de pénétrer en toute hâte dans le couloir et il avait bousculé au passage une ou deux infirmières. Mais cela n'avait aucune importance à côté de la tâche qui l'attendait. Enfin, qui attendait Hermione. Il vit, avec soulagement, qu'il était arrivé à temps lorsqu'il pénétra dans la salle de travail. Hermione avait beau être Médicomage, accoucher la terrifiait toujours autant, même si c'était le troisième. Mais cette fois encore, Drago était là pour la soutenir et dès lors qu'elle sentit ses lèvres fraiches sur son front, elle sut que tout allait bien se passer.

Après quelques heures, encore trop longues aux yeux de Drago, ils purent enfin prendre leur enfant si désiré dans leurs bras. C'était une jolie petite fille, qu'ils avaient depuis longtemps décidé d'appeler Rose. Drago laissa une infirmière s'occuper d'elle pendant qu'il partit en courant chercher ses deux autres fils, Felis et Hugo qui étaient en vacances chez leur mamie Molly. Felis allait entrer à Poudlard l'année suivante, et il voulait à tout prix profiter de sa petite sœur le temps qui lui restait, et Hugo, âgé de huit ans, était impatient que son grand frère...


Et voilà, c'est terminé...

Ca a été vraiment super de partager cette fanfic avec vous...

Merci à tous ceux qui m'ont laissé des rewiew, toujours gentilles d'ailleurs !

Je vais publier sous peu, disons dans les 15 jours qui viennent un OS que j'ai écrit il y a peu de temps, il s'appelle

Les Feux d'Hermione

et j'ai aussi deux autres fanfics en projets, je croise les doigts pour qu'elles arrivent bientot...

Encore une fois, merci pour tout, pour m'avoir lu, pour m'avoir laissé des rewiews.

Bisous, à bientôt !

Pau'

=D

Lorsque Drago vit le regard émerveillé de ses deux fils sur leur petite sœur, il se dit que tout compte fait, Hermione et lui avaient parfaitement réussi à rattraper le temps perdu…