Auteur : jharad17

Titre original : The Wrath of Rogue qui signifie La Colère de Rogue.

Traducteur : Dyneen

Disclamer : Les personnages de Harry Potter appartiennent à J.K.Rowlings. Les autres intervenants de l'histoire sont à jharad17.

Genre : Relation père/enfant SR/HP

Rating : A priori T, mais jharad17 avait aussi mis T pour la première partie (pour ma part je préfère la mettre en M mais bon…)

Remarques : Elle fait 22 chapitres pour le moment et j'ai bien évidemment l'autorisation de l'auteur pour la traduire en français.

2,5 chapitres sont dès à présent traduits...


La Colère de Rogue

Chapitre 1


Les enfants commencèrent à entrer dans la Grande Salle, et Harry pouvait à peine se retenir de bondir de sa chaise. Mais il savait qu'il devait rester calme et se comporter comme un grand ou il serait envoyé dans sa chambre, et il voulait vraiment, vraiment rester ici. Premièrement parce qu'il était assis à côté de son père, et il aimait beaucoup être près de lui ; il s'y sentait plus en sécurité que n'importe où ailleurs. Et deuxièmement, il voulait revoir Charlie, et Père avait promis qu'il serait au dîner.

C'était la première fois que Harry dînait dans la Grande Salle. Il y avait déjeuné avec Père et une partie du personnel – et même avec Mme Weasley, Ron et Charlie – avant, mais la salle n'était pas si pleine que maintenant. Et bruyante. Et éclairée de milliers de bougies lumineuses qui flottaient au-dessus d'eux, au milieu d'un ciel bleu foncé rempli d'étoiles. Les tables étaient couvertes d'or étincelant, des verres aux assiettes, et les visages des étudiants brillaient comme des lanternes à la lumière des bougies. C'était beau.

Et effrayant.

Père le regarda quand ses genoux commencèrent à trembler, et mit une de ses mains aux longs doigts sur la sienne posée sur la table, avant de la serrer. « Tout va bien, Harry ? » demanda-t-il. Sa voix était calme et chaude, et à la façon dont il dit son prénom, Harry eut envie de sourire. Père était la première personne qu'il se rappelait à dire son prénom ainsi. Comme s'il s'inquiétait. Comme s'il voulait vraiment savoir si Harry allait bien.

« Oui, mons – hum, oui, Père. » Il s'était presque trompé encore une fois. Il le faisait quand il était bouleversé parfois, ou effrayé, mais Père ne lui criait jamais dessus quand il faisait l'erreur de l'appeler « monsieur ». Parfois il semblait terriblement déçu, cependant, et Harry détestait cela. Il lui donnait toujours la sensation d'être petit et stupide, comme s'il méritait toujours d'être enfermé à clef dans un placard et d'être puni par Oncle Vernon.

« Nous pouvons partir, si tu veux. » dit Père doucement. « Je peux demander à Nelli de rester en bas avec toi. Il y a beaucoup plus de gens ici que tu n'en as l'habitude. »

Harry secoua la tête. Il ne voulait pas partir. Il voulait rester. Mais parfois, c'était juste écrasant. « Je vais bien, Père. » dit-il. « Vraiment. »

Père le dévisagea avec un petit froncement des sourcils, mais finalement il hocha la tête et ne rajouta rien. Les tables étaient remplies d'étudiants, maintenant, et Harry aperçut soudain des cheveux orange parmi la mer de nouveaux visages. Il se redressa, et leva la main dans un petit signe. À la table sur l'extrême gauche de la salle, Charlie lui sourit et lui fit signe à son tour.

Un sentiment de chaleur traversa Harry. Il s'appuya contre le dossier de sa chaise et se détendit.

« Heureux maintenant ? » demanda Père, avec un mouvement de lèvres que Harry reconnaissait comme un sourire. « Tu vois qu'il ne t'a pas oublié. »

Harry hocha la tête, un sourire satisfait sur son visage. Son Charlie était de retour. Peut-être qu'ils pourraient jouer au Quidditch demain, ou aux Cartes Explosives, et il pourrait montrer à Charlie le nouveau passage qu'il avait trouvé avec Fern au troisième étage, derrière la statue d'une sorcière avec une bosse. Fern n'avait pas voulu le laisser descendre dans le passage, mais il pariait qu'il le pourrait, si Charlie était là. Puis ils pourraient aller boire le thé avec Hagrid et parler encore de dragons. Harry aimait l'idée des dragons, mais jusqu'à ce que Charlie commence à demander à Hagrid tout qu'il savait sur eux et sur comment les élever, il n'avait jamais réellement pensé qu'ils pouvaient être réels ! A présent, il voulait vraiment en voir un, mais Père lui avait dit que Ce N'Etait Pas Prêt d'Arriver.

Scrutant à nouveau les tables, Harry vit Charlie parler avec un garçon sur sa gauche, avec des cheveux foncés et un visage bronzé. Tous les deux riaient, et Harry fronça les sourcils dans leur direction, se demandant ce qu'ils disaient. Parlaient-ils de dragons ?

« Ah. Regarde par là, » dit Père, et il fit un signe avec son menton vers une porte à côté de la table. « Voici venir le professeur McGonagall. »

« Qu'est-ce que c'est ? » demanda Harry, en la montrant. Le professeur McGonagall installa un petit tabouret et y posa un cône de tissu mou dessus.

« C'est le Choixpeau, » dit Père.

« Qu'est-ce qu'il fait ? »

« Tu vas voir. »

Harry regarda son père, et ses yeux foncés et insondables qui ne montraient jamais aucune gaieté. Quel genre de choses le Choixpeau faisait-il ? Voulait-il demander, mais quand Père était mystérieux comme ceci, c'était habituellement parce qu'il voulait que Harry voie quelque chose sans aucune « notion préconçue », qu'importe ce que c'était. Mais parfois, il aimait juste voir Harry être étonné. Harry pensait que ce ne serait pas quelque chose d'effrayant, parce que Père savait qu'il ne devait pas surprendre Harry avec des choses effrayantes.

Harry changea d'avis, cependant, quand le Professeur partit pendant un moment et puis revint dans la Grande Salle, en amenant une rangée de nouveaux étudiants semblants terrifiés. Certains d'entre eux avaient le visage plus blanc que Sir Nicholas, et au moins l'un d'entre eux pleurait réellement.

« Qu'est-ce qu'il va se passer, Papa ? » chuchota Harry.

Père lui lança un regard pénétrant, et serra ensuite fortement sa main avec la sienne. « Ne t'inquiète pas, Harry, » dit-il seulement avec douceur. « Rien ne les blessera. C'est juste un petit test. »

Harry déglutit et hocha la tête. Il faisait confiance à son père. Il le devait. Père l'avait sauvé de nombreuses fois, de Mr Rusard, du calmar et des Dursleys, et il était la seule personne dans le monde qui avait promis à plusieurs reprises de protéger Harry.

Directement après que la colonne de nouveaux étudiants se soit arrêtée devant la table principale, et à la stupeur d'Harry, une fente s'ouvrit sur le côté du Choixpeau et il commença à chanter ! Harry ne comprenait pas tous les mots de la chanson, mais il entendait les noms des Maisons, que Père lui avait appris : Gryffondor, Serpentard, Poufsouffle et Serdaigle. Père était responsable des Serpentards, et il disait que les serpents étaient le meilleur choix. Harry, qui aimait beaucoup les serpents, particulièrement ceux avec lesquels il parlait, était d'accord.

Quand le Choixpeau eut fini de chanter, il y eut beaucoup d'applaudissements venant des tables des étudiants, et même de la table principale. Puis le Professeur McGonagall fit un pas en avant avec un rouleau dans les mains, qu'elle déroula. Elle regard la rangée des nouveaux étudiants et inclina la tête. « Quand je lis votre nom, vous avancerez, vous mettrez le Choixpeau sur votre tête et vous vous assiérez sur le tabouret pour être répartis. « Abbott, Sarah. »

Une fille avec de longs cheveux blonds coiffés en une large tresse qui descendait dans son dos s'avança comme si elle était tirée par une corde invisible et se tint à côté du tabouret. Le Professeur souleva brièvement le Choixpeau, pour que la fille puisse s'asseoir, et quand elle l'eut fait, le Choixpeau fut mis sur sa tête. La fille était assise raidement sur le tabouret, ses mains serrées ensemble devant elle, pendant quelques secondes, ce qui sembla une éternité à Harry. Que faisait le Choixpeau ?

Soudainement, le Choixpeau hurla, « POUFSOUFFLE ! » et il y eut des acclamations de l'une des tables, et un peu d'applaudissement de certains des autres étudiants. Sarah Abbott sauta du tabouret, avec un grand sourire sur son visage, et se dépêcha d'aller vers la table qui l'acclamait.

« Tu vois, Harry, » dit Père. « Ils sont juste répartis dans leurs Maisons. Personne ne sera blessé. »

Harry lui sourit en retour, souhaitant presque être réparti lui-aussi, parc'qu'il pourrait alors être dans la maison de son père, et être l'un de ses précieux serpents.

Le reste des étudiants fut réparti, mais la seule attention prêtée par Harry avait été sur ceux qui étaient allés à Serpentard – comme Marcus Flint, Terrence Higgs, et Persephone Urquhart – mais aussi Perceval Weasley, le petit frère de Charlie, qui avait été réparti à Gryffondor. Percy – comme Charlie l'appelait – ne souriait pas comme son frère, un grand sourire avec des fossettes, mais de manière plutôt forcée, pensait Harry, presque comme si sourire lui faisait mal au visage.

Le Directeur, le Professeur Dumbledore, se leva et se tint sur l'estrade devant la table principale, alors que le Professeur McGonagall rangeait le Choixpeau et le tabouret. Il avait un sourire plus grand que n'importe qui dans la pièce comme il ouvrait les bras. « Bon retour, à nos anciens étudiants, et bienvenu à nos premières années ! Avant que nous commencions notre banquet, je voudrais dire quelques mots, qui sont : Chaussure ! Mégaphone ! Strangulot ! Coup ! Merci ! » Il s'assit et chacun applaudit et acclama.

Harry leva la tête vers son père, qui soupira et secoua la tête. « Père ? »

« Ne te fais pas de souci, Harry, » dit Père. « Je suis sûr que sa folie n'est pas contagieuse. »

Harry fit un petit sourire, sûr que son père plaisantait, et alors il sauta à moitié de sa chaise quand la table fut soudainement remplie de bols et d'assiettes, pleins de nourriture. Du bœuf rôti, du poulet rôti, des côtelettes de porc, du Yorkshire pudding, des saucisses, du bacon et des biftecks, des pommes de terre sautées, de la purée, des frites et des petits-pois, des carottes, de la sauce au jus et… Harry regardait tout fixement. Il n'avait jamais vu autant de nourriture dans un seul endroit avant. Il pouvait presque sentir le goût, les bords croquants des pommes de terre, le sel de la sauce au jus et les petits-pois tendres…

« Qu'aimerais-tu manger ? » demanda Père, sortant Harry de sa presque transe. Harry le regarda encore et secoua la tête, ne sachant pas quoi dire. Père lui donna un petit sourire et mit un peu de tout dans son assiette, et, avant même que Harry ne puisse demander, il lui coupa sa viande en morceaux pour qu'il puisse la piquer avec sa fourchette.

« Tu voudrais fermer ta bouche, » dit Père tranquillement, « et prendre ta fourchette. »

Embarrassé, Harry fit rapidement comme Père avait dit, et piocha dans sa nourriture. Tout était délicieux. Il se perdit dans la saveur de la nourriture, la montagne de nourriture, la viande tendre et les légumes croquants et la sauce au jus luisante et crémeuse. Les yeux fermés, il eut peur quand Père lui tamponna le visage avec une serviette en tissu pour enlever quelques pommes de terre de sa joue. Mais Père ne le réprimanda pas pour ses mauvaises manières, ce pourquoi il lui était reconnaissant.

Hagrid était assis de l'autre côté de Harry, et mangea quatre assiettes de nourriture avant que Harry n'arrive à la moitié de la sienne. Harry observa le grand homme manger, et vit des miettes de pain et des pommes de terre et même des gouttes de sauce au jus se perdre dans sa barbe embroussaillée. Il se demanda si c'était une façon pour Hagrid de garder de la nourriture pour plus tard. Harry la cachait seulement dans sa serviette.

Quand chacun eut mangé suffisamment, les restes du dîner disparurent des assiettes, les laissant propres et scintillantes. Un instant plus tard, ils furent remplacés par des desserts de toutes les sortes que Harry pouvait imaginer. Des amas de glace avec des douzaines de parfum, du crumble aux pommes et du crumble aux cerises et des fraises au coulis de chocolat, des éclairs et des beignets et des choux à la confiture et de la tarte à la mélasse, couverte de crème anglaise et du gâteau de riz et du gâteau de semoule et du cake aux figues.

Les yeux de Harry s'étaient élargis en voyant tout cela.

« Tu peux en choisir deux. » dit Père. « Je n'ai aucune envie d'être réveillé cette nuit pour calmer un mal de ventre. »

Harry hocha la tête. « Puis-je - »

« Pourrai-je. »

Fronçant son nez au rappel, Harry reprit, « Pourrai-je avoir de la tarte à la mélasse ? »

« Oui, » dit Père et il en mit une part dans l'assiette de Harry. « « Et autre chose. Si tu veux. »

« De la glace ? »

« Est-ce comme ça que tu demandes ? »

Harry grimaça. « Non, Père. Pourrai-je avoir de la glace, aussi ? » Et il montra celle de couleur blanche avec des tâches noires dedans.

« Bien sûr. » Il forma une boule, et la posa sur la tarte. « L'excitation d'un grand dîner n'est pas une raison pour laisser les bonnes manières de côté, » murmura-t-il, et Harry hocha la tête.

« Oui, Père. Je suis désolé. »

Père lui donna un de ses sourires heureux, en relevant le coin gauche de sa bouche. « Le mieux serait de commencer, avant que les desserts ne fondent. »

Harry gloussa à cette idée, et prit une cuillère. La glace était froide et lisse, la tarte encore chaude, avec une pâte feuilletée qui fondait dans la bouche.

« Est-ce que c'est bon ? » demanda Père.

Harry hocha la tête, sa bouche encore pleine, et Père lui fit un clin d'œil.

Près de Harry, Hagrid buvait son troisième verre de vin en faisant du bruit. L'odeur de la boisson le gênait, mais il ne dit rien, et mangeait juste son dessert et buvait encore plus de jus de citrouille. Père disait que le jus de citrouille était très important pour que les garçons grandissent, bien qu'il incite Harry à prendre du lait au petit-déjeuner. Bien qu'il voulait vraiment finir, il ne put manger que la moitié de sa tarte avant que son ventre ne soit plein au point de lui faire mal. Il s'arrêta de manger, ne voulant pas que son père doive « calmer un mal de ventre » ce soir.

Enfin, les desserts disparurent aussi, et le Directeur se leva encore. Toute la salle se tut, avec à peine un tintement d'argent ou une toux ou un rire bébête. « Juste encore quelques mots maintenant que nous sommes tous rassasiés, » dit-il. « J'ai quelques avertissements de début d'année à vous donner. Les premières années doivent noter que la forêt dans le parc est interdite à tous les élèves. Et quelques uns de nos anciens étudiants feraient bien de se le rappeler également. » Les yeux pétillants de Dumbledore se dirigèrent vers la table de Gryffondor, et il y eut de légers rires de certains des étudiants.

« J'ai également été invité par M. Rusard, le concierge, à vous rappeler qu'aucune magie ne doit être employée entre les classes dans les couloirs. »

Dans un mouvement brusque, le regard de Harry se dirigea nerveusement vers l'entrée de la Grande Salle, où un homme à la chevelure éparse avec un air féroce et menaçant se tenait debout, un grand chat dans ses bras. M. Rusard. Oh, non. Il pouvait sentir le début de tremblements dans ses bras et ses jambes, avant même que son regard croise celui de l'homme qui l'avait attrapé et blessé et menacé de lui remettre sa chaîne. Tout ce qu'il voyait sur le visage de l'homme était de la haine si franche que ça le fit reculer en arrière sur sa chaise autant qu'il pouvait.

Le bras de Père était autour de lui une seconde plus tard, et sa tête se tourna vers celle de Harry. « Tout va bien, » chuchota-t-il, mais il y avait une trace de fureur réprimée dans la voix de Père, ce qui rendait Harry plus craintif que soulagé. « Harry, tout va bien ; il ne te blessera pas. Je te le promets. »

Harry secoua la tête, pendant que Dumbledore continuait, ignorant le drame se jouant derrière lui, « Les qualifications de Quidditch auront lieu à partir de la deuxième semaine de la rentrée. Quiconque désire jouer dans l'équipe de sa maison devra contacter Madame Bibine. Et enfin, je dois vous dire que pour les deux prochains mois, le lac est interdit aux étudiants, puisque que notre calmar récupère d'un crise désagréable de fragmentation d'appendices. »

« Veut y aller, Papa, » supplia Harry, en enfonçant son visage dans les robes de son père. M. Rusard allait le tuer, ou l'attacher avec des chaînes et le battre, il en était sûr. « Veut aller à la maison. »

« Je sais, je sais. Juste encore une minute, Harry, je suis désolé. »

Dumbledore se tournait enfin vers eux, et indiquait, « - vous présenter notre nouveau Maître des Potions, le Professeur Severus Rogue. J'espère que vous leur ferez, à lui et à son fils, Harry, bon accueil. Le Professeur Rogue sera également le Directeur de la Maison Serpentard. »

Il y eut des applaudissements dispersés, principalement de la table des Serpentards, mais Harry les entendit à peine. Son visage était étroitement blottit contre le torse de père, et les bras autour de lui étaient forts, comme il laissait Père le tenir, devant tout le monde. Père se leva à moitié de sa chaise et fit un court salut, avant de prendre entièrement Harry sur ses genoux comme il se rasseyait.

« Du calme, maintenant, Harry. Je suis là. » Continua-t-il en murmurant. « Je te protégerai toujours. »

Ses mains resserrèrent leurs doigts sur la robe de Père, cependant, et après seulement quelques secondes supplémentaires, comme il l'avait promis, Père le souleva et le porta jusqu'à la porte la plus près de la table principale.

Père était le seul dans le monde qui l'avait jamais sauvé.

Harry devait lui faire confiance pour le garder en sécurité.

A SUIVRE

Petit mot de la traductrice :

Je remercie toutes les lectrices et lecteurs pour leurs reviews sur le dernier chapitre de WI ! Ça a été une très bonne surprise en revenant de vacances.

La suite pour cette semaine de rentrée comme promis et une autre traduction sera probablement mise en parallèle incessamment sous peu !

Encore MERCI, et en espérant que ce premier chapitre vous ait plu…

Bye