Titre de la fiction : Double vie

Auteur : Azerty au rapport

Beta lectrice : Sermina

Genre : Yaoi - romance-humour-hors univers

Disclaimer : Les personnages du manga Naruto sont l'oeuvre de Masashi Kishimoto, l'univers et Annia sont de moi. Quand aux quatre folles, elles n'appartiennent qu'à elles même.

Réponse aux coms :

Moi aussi je pencherai pour la deuxième solution mirty91 !

Oui ina gyokuno, c'est la fin ! Mais moi je ne suis pas mécontente : je vais pouvoir me mettre à autre chose ! :p

XD cc, ce n'est pas exactement la fin que j'ai prévue !! Mais tu vas découvrir ça de suite !

Merci de m'avoir suivit Lonely Heart ! ;)

Et bien je pense que ce chapitre te ferra détester encore un peu plus l'aîné des Uchiwa MrsSimply !

Merci de m'avoir suivit Shashiin ! La prochaine fic devra attendre un peu, il faut d'abord que je reconstruise tous les murs de ma maison ! XD

DésoléelafolleNeko-girlz, mais la torture de Naruto continu encore un peu !

Salut Mee ! Tes coms vont me manquer tu sais ? Et j'ai une seule idée de fic mais qui va devoir attendre un peu !

Pour la fin yaoi-no-ongaeshi, la réponse t'attend juste ici ! Bonne lecture !

Chapitre 39 : destruction.

Pourquoi ?

Comment pouvait-il y avoir sur Terre un monstre pareil ?

De quelle manière un être humain pouvait il en venir à faire des choses aussi horribles ?

De ses yeux bleus soudain fragiles, Naruto contemplait le métal froid orné de mille reflets de ses menottes. Celles que Sasuke lui avait passées aux poignets deux jours auparavant. Les mêmes, toujours, grâce aux quelles il avait gagné le « combat » de la veille. C'était entre Sasuke et lui. Juste entre eux deux. Alors lui il n'avait même pas le droit d'y toucher ! Ille savait très bien cette ordure ! C'est d'ailleurs pour ça qu'il l'avait traîné sur le matelas, l'attachant à la tête de lit avec cet objet si porteur de sens pour son prisonnier ! Parce qu'il savait que ça lui ferait plus mal que m'importe quel autre lien. Et pour la même raison, il avait saisit une chemise de rechange que Kyuubi avait mis au font de la valise au cas où, et qui portait encore l'odeur de son amant. L'Uzumaki détourna instantanément les yeux. Il n'avait pas le droit …

Les autres objets n'avaient aucun rapport avec Sasuke, et donc pas le moindre pouvoir destructeur. Itachi l'avait très bien compris, cela aussi. Juste les menottes et la chemise alors. Et c'était déjà bien assez pour créer l'illusion. C'est horrible, monstrueux, que de violer quelqu'un en se servant de ce qu'il aime et qu'il désire pour lui faire du mal. Et malgré les hauts le cœur qui le secouait à chaque caresse sinueuse sur son torse, Naruto ne pouvait pas s'empêcher de frissonner. Son corps réagissait à l'odeur de Sasuke, et à cette peau, ces gestes qui ressemblaient tant aux siens. Il sentait les larmes lui monter aux yeux sans qu'il puisse les arrêter. Et sa voix mourante traversait à peine ses lèvres, tremblante :

- Non …non arrête … par pitié arrête …

Et pour seule réponse, il n'obtenait que le sourire satisfait de son agresseur. Et alors que les doigts joueurs ôtaient enfin les derniers lambeaux de T-shirt, il se raisonna et s'écria, d'une voix beaucoup moins sûre qu'il ne l'aurait voulu :

- Cela ne te dérange pas de forcer un homme ? De ce que je sais, tu violes plutôt des filles !

Et c'était un vrai exploit que sa voix n'ait tremblé que si peu.

- Il n'y a pas que des femmes qui se prostituent ! Et les garçons sont parfois aussi difficiles à mâter qu'elles. En dernier recours, c'est à chaque fois à moi qu'on les envoie, et là par contre ils ne tiennent jamais longtemps. Tu verras Kyu-chan, d'ici une ou deux heures entre mes mains, et tu n'auras pas plus de volonté qu'un obéissant petit chien.

- Où somme-nous ? enchaîner-il au tac au tac.

- Tu cherches à gagner du temps ? sourit doucement le monstre. Fait attention, te donner à toi-même de l'espoir, c'est me faciliter la tache ! Très bien, mais je vais rendre les choses un peu plus amusantes ! A chaque réponse que je te donnerais, j'obtiendrais le droit d'aller plus loin sur ton corps. Alors choisit bien ce que tu vas me demander !

Et, visiblement très content du nouveau jeu qu'il venait d'inventer, il prit une grande inspiration et déclara :

- Au troisième étage d'une grande demeure de style ancien, à l'angle de l'avenue et du boulevard St Antoine, à dix minutes au sud du centre ville. C'est notre point de ralliement.

Et d'un geste brusque, il attrapa la ceinture de son prisonnier et l'arracha d'une seule main.

- Suivant ?

- Je … Que fait l'Akatsuki ?

- Le mal, et sans rien rajouter de plus, il dirigea sa main plus en bas.

- Non ! Réponds sérieusement !

- J'étais absolument sérieux ! Mais puisque tu insistes … meurtre, enlèvement, trafique de drogues et d'humains, vente d'armes, terrorisme, blanchissement d'argents et peut être d'autres petits trucs du même genre que j'ai oublié.

Et comme il s'apprêtait à déchirer franchement le jean, il suspendit de lui-même son geste en se concentrant sur un détail qu'il avait négligé jusqu'à maintenant.

- Ce bijoux …, commença t'il en jouant avec le collier azur qui ornait le torse maintenant nu que sa victime. Tu y tiens ?

Et instantanément, le jeune homme commença à se débattre, allant jusqu'à tenter de le mordre pour lui faire lâcher prise.

- Apparemment oui !

Et d'un coup violent, il fit céder la lanière qui maintenait le pendentif. Il ne remarqua pas le léger soulagement du blond lorsqu'il noua le bijou à son propre cou plutôt que de le briser. Le jeu reprit aussi vite :

- Quel est ton rôle dans l'Akatsuki ?

- Je m'occupe de toute la section prostitution. Au début, je repérais les filles, je les faisais couler le plus bas possible jusqu'à ce qu'il ne leur reste plus comme choix que de travailler pour nous. Mais maintenant je suis monté en grade, et je dirige les personnes qui m'ont remplacé dans ce boulot, tout en vérifiant que tout va bien dans les différentes maisons closes et, le plus important, en torturant de si de là quelques personnes, de manière à effrayer et à garder tout ce petit monde sous contrôle. C'est un métier passionnant tu sais ?

Et sans même attendre d'avoir fini sa phrase, il déchira le jean, révélant les cuisses dorées de l'Uzumaki. Il glissa ses mains sur la peau frémissante, remontant ses genoux, avant de commencer à mordiller les endroits découverts et d'y imposer sa marque. Naruto se tortillait sous lui, mais la poigne de son violeur était toujours aussi ferme et implacable. Son cœur résonnait à tout rompre dans sa poitrine, dopé par la peur, et complètement affolé, le cerveau embué d'adrénaline, il lança :

- Tu connais Gabriel Ikiro ?

C'était la meilleure question qu'il avait été à même de trouver. Itachi lui jeta un regard surprit puis soupira :

- Non. C'est un nouveau chanteur à la mode ? Concentre toi plus : ce n'est plus marrant si on peut répondre par un seul mot ! Je n'aime pas les victoires trop faciles !

Et presque à regret, il retira la dernière barrière de tissu. Là, il se pencha en avant, souffla délicatement sur la partie trop intime ainsi redressée et sourit. Ils allaient pouvoir passer aux choses sérieuses.

- Une dernière question Itachi-Kun, reprit la voix soudain très calme de l'Uzumaki. Est-ce que tu pourrais te décaler un peu s'il te plait ? Je ne tiens pas à être couvert de sang quand il décidera d'appuyer sur la gâchette.

Et seulement là, l'Uchiwa sentit le contacte glacial d'un revolver sur sa nuque. Une bouche se rapprocha de son oreille, et le souffle le caressait délicatement lorsque le nouveau venu parla :

- Tu vas te relever très doucement, et si tu frôles encore une seule fois MON mec, je loge une balle dans ce qui te sert de cerveau espèce de malade !

Un long frison parcourut son échine.

- Petit frère …

- Lui-même. Maintenant, écarte-toi ou je te jure que je te bute.

Le si redouté membre de l'Akatsuki s'exécuta. Il venait de se faire avoir, mais il ne savait pas encore à quel point …

Pour la suite, les événements était déjà réglés : qu'il cri ou qu'il essaie de désobéir, et Itachi serait mort sur le coup. Il préféra se laisser saucissonner pendant que son petit frère libérait son amant, le serrant de toutes ses forces dans ses bras en déposant sur son visage des centaines de baisers papillons. Mais dès que le regard des deux Uchiwa se croisa, le cadet braqua à nouveau son arme et déclara d'une voix dure :

- Pose encore tes yeux sur lui et je te les arrache !

Il avait l'air tout à fait sérieux, et le psychopathe préféra fixer le mur le temps que le blondinet enfile les vêtements de rechange apportés par son amant. C'est comme ça qu'il remarqua que des lattes du plafond avaient été enlevées. Assez pour permettre à son frère de s'introduire dans la salle. Puis il sentit les ongles de Naruto se planter dans son menton, le forcent à plonger ses pupilles d'encre dans des orbes haineuses.

- Où est Hinata ? demanda Kyuubi, en détachant chaque syllabe.

- … Au fond du couloir, la porte de droite, fut il bien obligé d'avouer. Mais si vous mettez un pied hors de cette chambre, les autres vous tomberont dessus ! Et même avec moi comme bouclier humain, ils n'hésiteront pas à tirer !

- Ne soit pas si sûr de toi grand frère. J'ai tout prévu.

- Quand arrivent-ils ? interrogea son petit ami.

- Ils sont déjà là !

Et comme pour confirmer ses dires, une voix tonitruante, portée par un haut parleur, déchira l'air calme du quartier.

« Sortez du bâtiment, police, vous êtes cerné ! »

Les yeux d'Itachi s'agrandirent soudain.

- C'est impossible ! La police sait ce qu'est l'Akatsuki mais elle n'a jamais rien pu prouver ! Elle ne connaissait même pas cet endroit !

- Pour ça il faudra que tous tes collèges te remercient Teme !

Et s'avançant vers lui, Sasuke saisit le pendentif qu'il avait volé et le lui arracha.

- Ceci, poursuivit il, est un bijou tout à fait normal auquel j'ai rajouté un très bon micro, relié directement à mon portable. Lorsque tu es entré dans la pièce, j'étais déjà posté sur le toit du bâtiment. Je vous avais suivit grâce à un émetteur, c'était presque trop facile ! Puis j'ai appelé les flics avec ledit téléphone, et le commissariat a eu droit à une retransmission en directe de votre discussion. La liste des méfaits de ton organisation, tes propres aveux, et même le lieu exact où nous nous trouvions ! D'ici une dizaine de minutes, ils auront investi tout votre Q.G, et trouvé assez de preuves pour vous enfermer tous jusqu'à la fin de votre vie ! Tes collèges sont tous en train d'essayer de les repousser, ça nous laissera bien assez de temps pour aller chercher Hinata et repartir par là dont je suis venu.

- Après m'avoir tué, compléta l'aîné.

- Etrangement non.

Et Sasuke lui lança un regard de totale pitié.

- Tu sais grand frère, j'ai assassiné plus d'une vingtaine de personnes pour te retrouver et te faire la peau, et maintenant que je pourrais, je me dis que tu ne vaux pas une balle. Et puis, lorsqu'on a conçu le plan, l'une des deux exigences de Naruto était : « pas de mort » et sur le coup je n'étais vraiment pas d'accord. Mais j'ai cédé et lui ai promis, alors c'est mieux comme ça. Tu vas finir tes jours en tôle ordure, et ce n'est pas franchement mieux que de mourir tout de suite. Le deuxième point qui a posé problème, c'était au sujet de ma non-intervention. Je savais qu'il n'y aurait pas de problème pour vous faire croire que vous aviez vraiment attrapé mon ange contre son gré, c'est vraiment un très bon comédien. Mais une fois à ta merci, il a dû batailler un bon moment pour m'arracher la promesse que je ne donnerais pas signe de vie avant le signal, quoi qu'il se passe. C'est aussi lui qui à choisit ledit signal d'ailleurs. « Gabriel Ikiro » ! Tu as de drôles d'idées toi parfois ! Je me demandais comment tu allais passer ça dans la conversation !

- Hé, hé ! répondit son amant vers qui il s'était tourné. J'y peux rien, je suis doué !

- Tu es surtout stupide, baka.

- Ne m'appelle pas baka, baka !

- Toujours est il que j'ai faillit intervenir plusieurs fois, et si je n'avais pas donné ma parole …

- Menteur ! C'est surtout parce que je t'avais menacé de ne plus jamais coucher avec toi si tu faisais tout foirer !

- … oui, bon, passons. On devrait se dépêcher, il ne vaut mieux pas être dans le coin lorsque les flics sortiront les menottes !

Et Itachi regardait, éberlué, ce drôle de couple qui se dirigeait vers la porte en engageant une dispute.

- Vous allez sortir comme ça ? Me laisser simplement ici ?

Sasuke se retourna un instant, lui lança un magnifique sourire carnassier dont les Uchiwa avaient le secret et déclara :

- Bon séjour en prison !

Puis il sortit de la pièce, sans un regard en arrière.

Il eu un long silence, seulement entrecoupé de lointains coups de feu et de cris étouffés. Puis, alors que l'Uchiwa se croyait entièrement seul, il vit une ombre se détacher du mur. Elle avançait vers lui comme un fragment de nuit glissant sur Terre, seulement illuminé de deux yeux luisants d'une férocité bestiale.

- Que … qui êtes vous ? lança Itachi, sentant un frison d'angoisse l'ébranler entièrement.

- Je suis ton père ! (Bruit de respirateur)

- Pardon ?

- Non, non, en faite moi c'est juste Chamalot.

- Je peux savoir ce que vous faites dans le QG d'une mafia assiégé ?

- Je viens profiter d'un beau mec attaché !

- DE QUOI ??

- Bon, ce n'est pas tout, mais il ne nous reste plus que douze minutes avant que la police arrive Itachi-chéri ! (sourire sadique, le retour).

Le meurtrier sentit ses entrailles se glacer. Cette folle allait …

Passage censuré

2 H plus tard :

Sa main pâle passait doucement dans les mèches châtain, dégageant le front de l'endormi. Le garçon remua légèrement mais n'ouvrit pas les yeux. De ses autres doigts, elle effleura l'épaule frêle du second garçon. Celui là laissa échapper un très léger marmonnement mais ne se réveilla pas.

- CHAUD DEVANT !

Et dans un immense bruit d'éclaboussure, le seau déversa tout son contenu sur les deux hibernants. L'infirmière poussa un hurlement scandalisé, fichant illico le fauteur de trouble blond à la porte en le traitant de tous les noms d'oiseaux imaginables. Naruto éclata de rire, avant de lancer à clin d'œil complice à Hinata et à ses deux prétendants dégoulinants tout juste réveillés. La jeune Hyuuga pouffait doucement, les joues rosies, face à la mine plus que comique des deux rivaux de cœur. Mais l'instant d'après elle éclata complètement d'un rire cristallin alors que ses soupirants, la reconnaissant, se jetaient littéralement sur elle, la couvrant de questions et de toute l'attention du monde.

A quelques mètres de là, derrière la porte, un garçon aux cheveux d'or les observait en souriant. Il sentit deux bras fins et musclés qui entouraient ses hanches et ferma les yeux, basculant la tête en arrière pour la poser sur l'épaule de son amant.

- Elle a réussit à faire un choix ? demanda ce dernier.

- Elle est venue me voir tout à l'heure en disant que même si ses ravisseurs ne l'avaient pas touché, la perspectif de se faire tuer d'un instant à l'autre lui avait fait prendre conscience d'une chose.

- Quel genre ?

- Elle les aime. Elle est vraiment amoureuse d'eux. Des deux autant l'un que l'autre. Ça la désole, parce qu'elle déteste ne pas pouvoir leur répondre, mais elle n'arrive pas à se résoudre à en délaisser un en faveur de l'autre. J'aimerai l'aider, mais sur ce coup là je ne peux pas.

- Elle n'ait peu être pas obliger d'en écarter un !

- Qu'est ce que tu veux dire ?

- Simplement que si elle aime deux personnes de toute son âme, ce n'est pas elle qui l'a choisit, c'est juste que son cœur est assez grand pour eux deux réunis. Je ne vois pas ce qui a de mal dans tout ça.

- Tu penses à un ménage à trois ?

Dubitatif, Naruto jeta un nouveau regard au travers la vitre.

- Je ne sais pas si ça pourrait marcher …

- Pourquoi pas ? C'est trois là s'aiment réellement non ? Quand c'est le cœur qui parle, la morale et les préjugés n'ont plus la moindre importance. Tu n'es pas d'accord avec moi ?

Le sourire de son ange éclaira tout le couloir de l'hôpital alors qu'il répliquait :

- Si, je suis absolument d'accord !

D'un geste doux, il déposa ses lèvres sur les siennes.

Fin du chapitre 39 : destruction.

Sasuke : (soupir) Enfin fini !

Naruto : (saute partout avec une frénésie qui frôle la démence) LIBRE !! JE SUIS LIBRE !!

Sasuke : Oui mais pour combien de temps ? (jette un coup d'œil suspicieux à l'auteur) Tu as encore des idées en réserve pour nous faire souffrir ?

Azerty : Absolument ! :p J'ai le début du scénario pour faire une suite à cette fic !

Naruto : (devenant soudain d'un blanc limite verdâtre) AU SECOURS ? FUILLEZ !!

Azerty : Oh mais ne t'inquiète pas Naru-chan ! C'est pas pour demain la veille ! Partit comme ça, il me faudra encore bien trois ou quatre mois pour pouvoir vraiment me lancer ! En attendant, je vous remercie tous, vous qui m'avez suivit et soutenu tout du long !

Fin de la fanfiction Double Vie.

Titre de la fiction : Double vie

Auteur : Azerty au rapport

Beta lectrice : Sermina

Genre : Yaoi - romance-humour-hors univers

Disclaimer : Les personnages du manga Naruto sont l'oeuvre de Masashi Kishimoto, l'univers et Annia sont de moi. Quand aux quatre folles, elles n'appartiennent qu'à elles même.