Titre : Les lumières de Central, la nuit

Disclaimer : Ni l'histoire, ni les personnages, ni l'univers ne m'appartiennent, et je ne suis pas payée pour ecrire cette fic.

Genre : Romance/Humor

Pairing : RoyxEd

Rating : T pour le moment, M plus tard. Peut-être. Je vais y réfléchir xO

Merci a ma bêta-lectrice, Asphodhell )


Edward

C'était l'hiver, et le grésil tombait sur Central, troublant les nombreuses lumières de la ville.

Edward soupira. Ce soupir forma un rond de buée sur la vitre.

Il devait faire froid, dehors, pensatil fugitivement. Et mouillé. Une chance qu'il n'ait pas à sortir. La pluie mêlée à la neige. Rien de pire. Il y a le froid de la neige, l'humidité de la pluie, et on rentre chez soi à la fois mouillé et glacé.

Il soupira de nouveau. Il ne savait pas ce qu'il regrettait, pourquoi il était si mélancolique, il ne savait même pas pourquoi il soupirait.

Il essaya de replonger dans son livre d'alchimie. C'était un gros bouquin, qui devait peser une paire de kilos, avec une couverture rouge en cuir. Il avait l'air usé, comme si beaucoup de personnes l'avaient parcouru mais malgré cela, il n'avait pas l'air si vieux.

Puis, il tenta de se concentrer. De lire les mots imprimés en petits caractères. Pour, peut être, enfin trouver un moyen de récupérer le corps de son frère. Et le sien. Éventuellement.

Il n'arrivait pas à se concentrer. Il était tard. Très tard. Les lumières de Central qui le fascinaient tant s'éteignaient une à une. Plus d'ombres chinoises à travers les fenêtres de l'immeuble d'à côté. Même les télés étaient éteintes. Il ne restait plus que les petits points jaunes des lampadaires, les logos clignotants de quelques boîtes de nuits et les lueurs fugitives des phares des automobiles qui sillonnaient encore les routes malgré l'heure tardive. Ces ballets de lumière étaient presque hypnotiques.

Ses yeux se fermaient. Il luttait pour les garder ouverts mais ses paupières semblaient peser aussi lourd que le livre d'alchimie qu'il était censé essayer de lire. Combat inégal ... Paupières traîtresses ... Il céda à ce combat contre Morphée et se réfugia dans ses bras.

Il rêva... Il avait un corps contre le sien, un corps ferme et chaud. Une peau douce, luisante de sueur, comme après un grand effort. Une sensation de bienêtre l'assaillait, et il soufflait, de plus en plus fort, plus des gémissements que des soupirs, d'ailleurs. Un gémissement plus bruyant que les autres, prit sens, forma un mot, un simple mot d'une syllabe, un nom.

Le nom de la personne qu'il haïssait le plus au monde. Il ne se l'avouerait jamais, mais ...

Edward se réveilla en sursaut. Il s'était encore endormi contre la fenêtre, trop fasciné par les lumières de Central la nuit pour se résigner à aller se coucher. Dire qu'il était censé étudier ...

Et il avait rêvé... Il se rappelait de la sensation de bien-être qu'il avait ressenti ... Mais il y avait quelque chose d'autre, dans ce rêve. Quelque chose d'important. Et ça lui échappait. Mais il était tard. Même les logos clignotants des boites de nuit s'étaient éteints, et plus aucune voiture ne venait éclairer les ruelles.

Il décida que s'il ne se rappelait pas de cette chose si importante, alors elle ne devait pas être si essentielle que ça. Il y réfléchirait une fois sa tête reposée. S'il y pensait.

Il bailla, referma son livre d'alchimie, le posa sur la table, se déshabilla et s'enfouit dans son lit, sous les couvertures. Il faisait chaud ... Il était bien ... Au bout de quelques secondes, il dormait déjà.


Roy

C'était l'hiver, et le grésil tombait sur Central, troublant les nombreuses lumières de la ville.

Roy soupira.

La pile de dossiers sur son bureau était encore trop haute. Une trentaine de dossiers ? Décidément, c'était trop. Roy haïssait la paperasse. Plus que tout. Encore plus que le grésil qui tombait dehors, qui trempait jusqu'aux os
et le rendait impuissant.

Il ne pouvait pas faire d'étincelles sous la pluie, et sans son pouvoir, il se sentait...Comment dire ? Diminué, c'est le mot qu'il cherchait.

Et Roy détestait être diminué. Son arrogance naturelle se froissait dès qu'il lui était impossible de faire quelque chose.

Toujours était-il qu'il était coincé au bureau, une pile de paperasse devant lui, chose que, est-il vraiment nécessaire de le rappeler, il haïssait.

Il ôta ses gants, les posa sur son bureau et passa la main dans ses cheveux noirs. Il avait besoin d'une bonne coupe, décidément. Ce n'est que maintenant qu'il se rendit compte que ses pensées s'égaraient et qu'il n'allait probablement pas réussir à se mettre à travailler.

Bouarf. Il allait probablement passer la nuit ici.

Et dire qu'en claquant des doigts, il pouvait les faire s'embraser, ces dossiers, ces papiers, qu'il détestait tant. Pas une bonne idée. De toute façon, il devrait les refaire.

Et il était tard. Et il faisait froid dehors. Et il pleuvait. Il n'avait pas envie de sortir. Pas envie de rentrer chez lui. Rentrer dans une maison vide ? Quel intérêt ? Personne ne l'attendait, personne ne s'inquièterait de ne pas le voir rentrer.

A 29 ans, il pensait souvent qu'il était temps pour lui de se caser. Mais il ne pouvait s'y résoudre. Les femmes qu'il avait connues étaient trop chiantes, trop superficielles. Il s'était toujours dit qu'elles n'étaient
pas son genre. Mais voilà, il avait "essayé" à peu près tous les types de femmes et aucune n'était son genre.

Il n'osait pas se résoudre à s'avouer à lui-même qu'il n'aimait pas les femmes.

Il ouvrit un nouveau dossier, prit un stylo et s'attela à la tâche. Sinon, le lendemain, Riza allait le rappeler au sérieux et ça ne promettait pas d'être agréable. Dieu que cette femme était violente...


Voila, c'est fini. C'etait ma premiere fic. Soyez gentils? Postez des Reviews x)