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ACCEPTATION
de
Dalou28
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Disclamer : Les personnages et le monde d'Harry Potter appartiennent à JKR.
Warning : Yaoï ! Relations entre hommes donc homophobes s'abstenir !
Note 1 : Ne tiendra pas compte des tomes 6 et 7 et de beaucoup d'autres choses que vous découvrirez au fur et à mesure… Tout est possible, nous sommes dans le monde des fanfictions !
Note 2 : Les noms des personnages sont conservés dans leur version d'origine...
Note 3 : Les RAR aux anonymes sont en bas de pages... sauf pour ceux qui m'ont laissé leurs adresses e-mail...
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Dans les épisodes précédents :
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Après de curieux rêves, les parents de Draco lui révèlent qu'il est un Veela. Une potion de son parrain, Severus, fait successivement apparaître deux noms qui les figent tous d'horreur : Fenrir Greyback et Harry Potter… Au cours d'une réunion de Mangemorts, Voldemort découvre le nom du premier compagnon possible et il offre Draco au loup-garou. Crabbe et Goyle Seniors sauvent in extrémis le jeune Malfoy… Pendant le voyage dans le Poudlard Express, Draco croise un Harry Potter très changé, sûr de lui… On apprend que celui-ci ne vit plus chez les Dursley mais chez de mystérieux parents adoptifs…
Lorsque Harry apprend la situation, il réagit très mal et rejette Draco mais une discussion avec ses parents lui fait reconsidérer la situation. Il consent finalement avec des conditions inhumaines mais Draco accepte n'ayant pas de meilleure alternative. La cérémonie des liens sorciers se conclut par une "nuit de noces" plus que catastrophiques... Draco arrive à détourner toutes les règles discrètement...
Harry et Ron montent une équipe junior de Quidditch avec les premières années. Pendant ce temps, Hermione découvre ce que sont les petites annonces destinées à Draco et le dénonce à Harry. En faisant son mea culpa lors d'un travail imposé par Snape, elle se lie avec le Serpentard. Celui-ci adopte un petit chaton ébouriffé qu'il nomme Potty...
Draco sauve la jeune équipe de Quidditch et fait un massage bienfaiteur à Harry... Pour cela, Harry accepte la proposition de Hermione de lui accorder le droit de voir ses parents à la sortie au Prés-au-lard... Une attaque de Mangemorts provoque l'occasion pour Fenrir de faire sa déclaration à Draco...
Draco se fait kidnapper par Pettigrew pendant sa régression et se retrouve entre les mains de Voldemort. Fenrir le sauve au péril de sa vie... Le retour permet aux deux compagnons de se rapprocher...
À l'occasion du match de Quidditch des juniors, Evan prend contact avec l'Ordre du Phœnix pendant que Fenrir se retrouve seul avec Draco et lui explique qu'il le voit dorénavant comme son louveteau...
Fenrir se fait agresser par Fudge mais il est sauvé à temps par Remus. Mais il retombe avec Draco, dans un piège de Pettigrew qui tombe à l'eau car le loup en lui reconnait le louveteau...
Après maintes questions, Draco entrevoit l'horrible vérité et passe le bracelet de Veela à son soi-disant compagnon qui le reconnait comme un Veela. Albus Dumbledore explique à toute la vérité : Harry est un Veela et Draco son compagnon...
Lors d'une réunion de l'Ordre avec les anciens et nouveaux membres, Albus dévoile ses informations sur les Horcruxes. Grâce à un travail (et une chance incroyable ! lol), ceux-ci sont retrouvés et détruits sauf Nagini...
Lors du jugement de Fudge pour tentative de viol, on découvre que celui-ci n'en est pas à ses premiers méfaits. Il est comdamné mais au moment d'être emmené à Azkaban pour attendre la sentence finale, il prononce un mot de passe qui active un Portoloin. Harry disparaît du Ministère et se retrouve face à Voldemort et une dizaine de Mangemorts qui le menace de leurs baguettes...
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Je publie mercredi comme d'habitude au lieu de plus tôt comme prévu... Mais j'ai eu du mal à finir. Je n'avais pas envie que cela soit la fin... *sniff*
Note spéciale : MERCI à UNE LECTRICE ! ^^ Je suis touchée par tous tes messages et comme je ne peux t'écrire, j'ai trouvé ce moyen pour te rattraper : republier mon chapitre avec ce message spécial ! Merci encore ! ^^
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Chapitre 28 : Reconstruction
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Au Ministère dans le Magenmagot, grande cour de justice magique...
« C'était un Portoloin ! S'exclama Maugrey, en faisant les cents pas. Personne ne veut me croire quand je dis qu'il faut avoir une vigilance constante !
- Alastor, trêve de reproches ! Il nous faut une solution ! Harry doit être en danger ! »
Albus Dumbledore avait perdu son ton calme et ses yeux ne reflétaient que l'inquiétude, ce qui ne fit qu'augmenter la peur des personnes présentes. Le désespoir se lisait sur leur visage... même chez l'impassible Maître des Potions.
« Il faut aller le sauver ! Cria Molly.
- Mais où aller ? Nous ne savons où ce Portoloin l'a conduit ! Répondit Arthur.
- Et cet vermine de Fudge a complètement perdu la boule ! Il n'arrête pas de ricaner en hurlant que le Seigneur des Ténèbres va le couvrir de gloire pour lui avoir livré le Survivant ! Impossible de tirer quoi que ce soit de lui ! Constata Remus.
- C'est déjà un début... »
Tous se tournèrent vers Evan, le seul qui semblait calme.
« Il a raison... Surenchérit Bellatrix. Il a dit qu'il l'avait envoyé au Lord... Depuis l'évasion de Fenrir et d'Evan, le Maître contrôle lui-même toutes les allées et venues... Donc maintenant le seul lieu où l'on peut transplaner ou arriver en Portoloin au Manoir Riddle est la Salle du Trône.
- Et vous trouvez cela rassurant ? Demanda Sirius éberlué.
- Oui... On sait exactement où il est donc on peut réfléchir à un plan pour le sauver...
- S'il n'est pas déjà mort ! Coupa l'animagus affolé.
- Non, pas tout de suite... Intervint Albus. Tom a besoin de faire son spectacle, de se délecter de sa victoire, de profiter de la souffrance de celui qu'il considère comme son unique obstacle vers la conquête du monde... Cela nous donne un répit.
- Nous sommes rassurés, Albus, IL ne va pas tuer Harry, il va juste le torturer ! Siffla le sarcastique Maître des Potions.
- Que proposez-vous, Directeur ? » Demanda Ron qui était entré avec Hermione dans la salle du Magenmagot à la fin du procès pour voir avec horreur son meilleur ami disparaître.
- Une attaque générale du repère de ce monstre, maintenant et qu'on en finisse ! Déclara Fenrir qui avait retrouvé sa forme normale et ses vêtements.
- Je suis d'accord avec lui pour une fois ! Confirma Alastor, d'un hochement de tête satisfait vers le loup-garou.
- Trop risqué ! Voldemort risque de nous repérer et de tuer Harry avant que l'on brise les barrières de protections... Précisa le chef de l'Ordre, un visage sérieux comme jamais on ne lui avait vu.
- La Mangemorte a confirmé que l'on pouvait transplaner dans la Salle où se terre cette raclure !
- Bellatrix, Alastor ! Bellatrix ! Nous ne connaissons pas la configuration des lieux. Le temps de se repérer, beaucoup d'entre nous serons morts.
- La Mangemorte a une idée... Siffla Bellatrix en fusillant le vieil Auror du regard. Je propose d'y aller en éclaireur. Je fais comme si je rapportais les événements au Lord, j'analyse la situation et je fais tomber les barrières...
- Tu n'auras pas assez de temps... Le Lord risque de se douter de quelque chose et il te tuera sans hésitation ! Intervint Severus. Je propose d'amener Fenrir comme prisonnier ce qui te laissera plus de temps et tu auras déjà un allier sur place !
- Bonne idée. Son attention sera détourné par ma présence. Affirma Fenrir, content de prendre par à l'action en première ligne.
- Je t'accompagne alors ! Imposa Evan en agrippant le bras de son compagnon. Deux prisonniers justifieront une deuxième personne en escorte ! N'est-ce pas, Severus ?
- Ouiiii... Souffla le Maître des Potions avec un regard à vous glacer l'enfer. Nous serons quatre et avec Harry, Narcissa et Lucius, cela fera sept !
- Alors je vous accompagne aussi ! »
C'était Draco... Il était resté silencieux jusqu'à présent, s'en voulant profondément de n'avoir pas su protéger son Veela, de lui avoir tendu cette maudite sphère, objet de son malheur !
« C'est trop dangereux, Draco...
- Severus... Vous m'avez tous reproché de m 'être laissé porté par les évènements, par mon éducation... Eh bien là, je prends la décision de montrer mes convictions et de prendre totalement part à cette guerre ! En bon compagnon, je dois protéger mon Veela ! En amoureux fou, je dois voler au secours de mon amour ! Je viens avec vous en tant que prisonnier. Voldemort... Oui, j'ai dit Voldemort, voudra sûrement s'amuser à me torturer pour blesser Harry. Cela donnera du temps supplémentaire... »
Avec stupéfaction, il vit dans les regards de tous de l'admiration. Severus était fier de son filleul. C'était ça le courage ! Mais il semblait n'avoir aucune peur... Là, c'était de l'inconscience !
« Donc vous serez sept sur place... Résuma Hermione.
- Non, les pères de Vincent et Grégory sont du côté de mon père. Ils ont entièrement confiance en lui et ils le suivront dans ses décisions, quelqu'elles soient !
- Donc vous serez neuf...
- Peut-être même plus... Mon beau-frère n'est pas spécialement en admiration face au Lord depuis qu'il a tué son frère. » Ajouta Bellatrix, un léger tremblement dans la voix.
Remus vint immédiatement la réconforter. Severus prit la suite.
« Si nous arrivons à montrer notre supériorité, nous pouvons aussi compter sur la défection d'Avery qui est le souffre douleur du Lord... À mon avis, il ne reste que parce qu'il est piégé par la Marque...
- Comme beaucoup, Severus... Ajouta Evan.
- Oui, exactement... Ce ne sont que des suppositions mais Nott doit rester par peur pour son fils et Mulciber pour sa femme... Alecto et Amycus Carrow tremblent à chaque fois l'un pour l'autre de peur de subir le même sort que les Lestrange. Il ne reste que Rookwood et Dolohov, je ne sais pas mais ce sont des Serpentards. Si le vent tourne, ils prendront la perche qu'on leur tendra ! Pour ceux que l'on ne connait, ils ne seront certainement pas au Manoir. On décidera de leur sort plus tard !
- Quel optimisme Severus ! S'exclama ravi Dumbledore.
- C'est la fin, Albus. Nous sommes obligés de laisser tomber les masques. Ce sera tout... ou rien !
- Moi, j'ai bonne espoir. Tout a changé. Les alliances ont changé. Le Maître est tellement fou qu'il s'est éloigné des convictions de départ de son organisation. Notre préoccupation première est devenue : rester en vie ! Tout le monde surveille tout le monde pour éviter d'être le prochain sacrifié et, dans ce climat de terreur, chacun trahirait n'importe qui pour cela.
- Donc rien n'est sûr... Murmura Hermione. Dommage nous étions passé de dix contre dix à dix-neuf contre un !
- Le plan semble un peu plus réalisable... Souffla Arthur. Et nous nous serons tous à l'extérieur, attendant l'abaissement des barrières.
- Est-ce la bataille finale ? Demanda Ron d'une voix blanche comme son teint où ne se voyait presque plus ses tâches de rousseur.
- Oui, mon petit... C'est sûrement notre dernière bataille... quelque soit l'issue... »
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HPDM HPDM HPDM HPDM HPDM HPDM HPDM
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Dans la Salle du trône au Manoir Riddle...
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Harry fixait la scène avec stupéfaction. Il était tombé dans un piège. Fudge, cet... Non, restons polis ! L'immonde Fudge avait transformé la sphère en Portoloin ! Et le voici, seul face à son pire ennemi. Quelque chose remua contre son torse. Il baissa les yeux pour tomber sur deux yeux verts sur une petite tête ensommeillée et mal coiffée : Potty ! Il l'avait oublié avec l'enchainement des événements. Draco lui avait confié pour qu'ils fassent la paix et il l'avait caché contre son torse, dans ses robes longues. Bravo ! Donc rectification : il était seul avec un chaton face à Voldmort et onze Mangemorts. Inutile de paniquer, n'est ce pas ? Même dans ses cauchemars les plus horribles, il n'avait pas imaginé une situation aussi catastrophique ! Au moins, l'animal ne bougeait pas...
Silencieusement, il fixa Voldemort avec une assurance qu'il était loin de ressentir.
« Eh bien... Eh bien... Tu as enfin compris la supériorité du Seigneur des Ténèbres, Harry. Déclara l'ersatz d'humain avec un ton pompeux en se calant confortablement sur son trône.
- Sûrement... Mais Salazar Serpentard est mort depuis longtemps donc cela ne m'engage à rien... »
Voldemort plissa dangereusement ses yeux. Soit ! Énervé ce cinglé n'était pas la meilleure idée du monde mais il n'avait pu s'empêcher.
« On verra si tu feras toujours de l'esprit quand tu te tordras de douleur sous mes Crucios ! »
La voix était si froide que le Survivant sentit l'atmosphère se charger de peur... En observant bien, il crut voir, de l'autre côté des baguettes, des mains trembler.
« Tu n'es rien, Harry. Tu n'es qu'une erreur de parcours qui a bénéficié d'un heureux concours de circonstances... »
Viens vivre chez les Dursley et tu verras l'heureux concours de circonstances !
« Tu n'as rien d'un héros ! Tu es trop jeune, trop petit, trop malingre, trop faible,... »
Et lui trop bavard !
Harry observait les Mangemorts pendant le monologue d'insultes de la vil créature... Dans les yeux des Mangemorts, seule partie visible, il pouvait voir de la peur. Ils étaient onze autour de leur Maître et lui était seul. Pourquoi avoir peur de lui ? Un mouvement sur le sol attira son attention : Nagini passait entre les disciples du Lord les scrutant de ses yeux froids. Ils n'avaient pas peur de lui mais de cette terrifiante créature dont ils tentaient d'ignorer les effleurements. Figés telles des statues, ils attendaient la fin du discours de leur Maître qui mènerait la mort du Survivant sauf s'IL voulait s'amuser à le torturer un peu avant...
«... Tu ne dois ta célébrité qu'à moi et au stupide sacrifice de ta mère... »
Cela allait, Harry avait encore un peu de temps puisque Voldemort s'était lancé dans sa biographie.
« ...Blablabla... Errance... Blablabla... Moi, descendant du grand Serpentard... Blablabla... Magie noire... »
Harry cherchait une solution, un indice, une vague idée, n'importe quoi pour se tirer de ce très mauvais pas. Il réfléchit à tout ce que Dumbledore lui avait dit mais la seule chose qui lui venait à l'esprit était cette phrase stupide : "Tu as une arme que Voldemort ne possède pas ! Tu as l'amour !" Facile à dire ! Ce n'était pas lui la crevette qui se retrouvait cerné d'immenses tueurs face au pire psychopathe qui soit ! Maudit sois-tu vieil homme ! Comment s'en sortir maintenant ? Il s'avançait vers le Seigneur des Ténèbres et il l'embrassait en lui disant "je t'aime jusqu'à ce que mort s'en suive ! Il pourrait juste tuer de rire quelques Mangemorts avant d'être étranglé par les propres mains du psychopathe !
"Une arme que Voldemort ne possède pas ! Tu as l'amour !" Quelle ineptie !
"Une arme que Voldemort ne possède pas ! Tu as l'amour !" Bien jolie phrase mais d'une inutilité profonde en ce moment critique...
« ...Blablabla... Résurrection... Blablabla... Victoire totale... Blablabla... »
Soudain...
Cinq silhouettes apparurent devant lui, trois furent jetées à terre et deux s'agenouillèrent.
« Maître, nous avons un cadeau pour vous ! Annonça Bellatrix avec un rire fou.
- Un triple cadeau, Maître ! Ajouta Severus en ricanant. »
Voldemort arrêta son discours et observa les nouveaux venus. Un frisson de joie parcourut son corps décharné.
« Fenrir, Evan et même Draco ! Je commençais à douter de vos capacités, fidèles Mangemorts ! »
Et merci, c'est un coup de maître, non ?
« Vous ne serez pas punis, ce soir ! »
Quelle récompense !
« Merci, Maître... »
La tête baissée, les mains liées magiquement dans le dos, les trois prisonniers agenouillés ne répondaient pas...
« C'est fantastique ! Je vais avoir ma victoire écrasante sur toutes ses vermines ! »
L'homme éclata d'un rire mauvais. Bellatrix tenta d'expliquer la capture des traîtres.
« Maître, nous les avons capturés au péril de notre vie à la fin du procès lorsqu'ils étaient encore perturbés et donc...
- Cela ne m'intéresse pas ! Va donc rejoindre les autres et fais ce que les femmes ont de mieux à faire : se taire ! »
Bellatrix s'empressa d'obéir, cachant ses poings serrés de rage dans ses robes longues.
Harry s'était précipité sur Draco et l'aidait à se relever. Quand il plongea son regard dans celui de son compagnon, l'angoisse laissa place à la ruse... Potty sortit pour sauter sur les épaules de son maître et lui lécher le visage.
« Comme c'est touchant ! Quelle belle scène de tendresse ! Se moqua Le Lord.
- N'emploie pas des mots dont tu ne connais pas le sens, Tom Riddle alias Voldemort ! » Lança Draco avec insolence.
Tremblements de tous... Voldemort se leva.
« Comment oses-tu, moins que rien ?
- Je suis un Malfoy et les Malfoy ont tous les droits ! » Clama le blond, menton levé, debout à côté de son Veela.
Tremblements d'effroi des Mangemorts... Frissons de fierté des Malfoy... Tremblements de rage de Voldemort... Calme de Harry...
« Eh bien c'est ce que nous allons vérifier ! Crabbe et Goyle immobilisaient Fenrir et Evan ! Severus retiens Harry ! Je m'occupe personnellement de ce petit insolent... Crucio ! »
Sous les regards horrifiés, Draco tomba sur le sol, pris d'atroces convulsions. Voldemort exultait : il allait s'amuser un peu avant de les éliminer tous !
Harry se débattit, tentant de s'extirper des bras de son père. Il savait que celui-ci devait maintenir les apparences mais là ! Là ! Il était déchiré par la douleur de son compagnon. Il leva la tête pour supplier son père de le laisser aller l'aider mais son regard l'en dissuada. Une mise en scène ? Mais pourquoi ? Qu'est-ce qui pouvait valoir une telle torture ? Il continua à se débattre pour la forme et tentait de calmer le Veela fou de douleur en lui...
De son côté, Bellatrix commença une longue incantation pour faire tomber les barrières qu'elle ponctuait de ricanements pour donner le change. Quelques minutes ! S'il vous plaît, Merlin, Il ne fallait que quelques minutes !
Près d'elle, Narcissa avait compris cette mascarade. Elle se décala de quelques centimètres pour dissimuler ce que faisait sa sœur. La main sur la poitrine, elle paraissait, même avec son masque, souffrir pour son fils.
Un cri de surprise retentit. Non, il ne provenait pas de Draco mais de... Voldemort ! Une boule de poils hirsutes lacéraient furieusement le bas des robes longues du Lord ! Celui-ci attrapa l'animal par la peau du coup et ricana :
« Mais c'est gentil, Harry, d'avoir apporté un encas pour ma chère Nagini ! Elle ne fera qu'une bouchée de cette pauvre chose comme je ne ferai qu'une bouchée de toi ! »
Et il jeta le chaton à Nagini qui s'était approchée bien trop près de Bellatrix. Attirée par la proie, le serpent interrompit son observation pour s'approcher de son futur minuscule repas. Le chaton feulait comme une panthère mais comment pouvait-on impressionner un animal si grand quand on était si petit ?
Voldemort reprit ses joyeuses activités faisant profiter maintenant Fenrir et Evan de ses jeux cruels.
Potty reculait patte par patte. Nagini se figea et tourna, suspicieusement, sa tête vers la femme qui marmonnait. Ses yeux brillèrent de colère. L'intelligente bête venait de comprendre les traîtres intentions de cette femelle. Elle sortit sa langue pour siffler un avertissement à son maître mais l'organe se retrouva brusquement clouer au sol. Furieuse, Nagini baissa son regard froid pour voir deux griffes plantées dans sa langue. Le petit animal avait les yeux brillants de satisfaction et tout en continuant à défier l'énorme serpent du regard, il sectionna l'organe avec les griffes de son autre pattes.
Nagini se mit à se tortiller de douleur, attirant l'attention de son maître.
« Nagini ? »
Aucune réponse.
« Qu'a fait cette insignifiante créature à mon animal ? » Tonna le Seigneur des Ténèbres.
Personne n'osa répondre.
Severus croisa le regard de Bellatrix. Elle avait fini. Il se pencha vers Harry et lui murmura :
« À toi... »
Le Gryffondor ne se fit pas prier. Il fit mine d'échapper au Maître des Potions. Il saisit sa baguette et avant que quiconque ne fasse un geste, il jeta un sort mortel à l'animal qui tortillait de douleur. Voldemort figé regardait l'animal inerte sur le sol puis son visage se déforma de haine. Il saisit sa baguette et lança un Avada à Harry. Celui-ci contre-attaqua.
Entre les deux baguettes, les deux sorts mortels formèrent un lien d'énergie. Un Priori Incantatum ! Comme la dernière fois, dans le cimetière...
Dumbledore lui avait expliqué la raison...
"Quand deux baguettes sont opposées en duel et qu'elles contiennent la même substance magique du même animal, il se produit le sort "Priori Incantatem" qui affiche une séquence des derniers sorts émis par l'une des baguettes. L'effet produit oblige la baguette à émettre une image fantomatique du dernier sort émis. Les images peuvent être détruites par la formule Deletrius. Quelle baguette affichera sa séquence dépend de la volonté des deux sorciers impliqués.
L'immense boule d'énergie formée était en équilibre entre les deux sorciers. Soudain une petite boule se dirigea vers Voldemort faisant gagner un de terrain au mage noir. Celui-ci ricana de triomphant. Une forme torturée s'échappa de la sphère d'énergie... Une forme représentant une souffrance intense, une douleur sombre... Sûrement un sort de Crucio...
Baguettes toujours menaçantes, les Mangemorts tremblèrent ne sachant que faire...
Une autre sphère d'énergie s'échappant et se dirigea vers Voldemort. Harry perdit encore un peu de terrain et de confiance en soi. Comment allait-il se sortir de là ? Il n'avait pas de Portoloin ! Il n'y avait pas le fantôme de ses parents !
Tétanisés, les nouveaux membres de l'Ordre tremblèrent ne sachant que faire...
Une autre sphère... Une autre victoire de Voldemort... Une forme torturée... Encore un Crucio ! Dans les derniers sorts jetés, celui-ci devait être le plus courant.
Harry ne savait que faire. Il était en train de perdre. Le monstre était bien plus puissant que lui. Il avait plus de volonté de vaincre. C'était le moment crucial, le moment ou jamais de finir cette guerre et il n'avait pas l'avantage ! Il n'avait pas le droit de perdre ! Tant de gens comptaient sur lui ! Il n'avait pas le droit de perdre ! Désespéré, il se rendit compte qu'il ne pourrait pas le tuer ! Sa main trembla et il perdit encore un peu de terrain à la plus grande joie de Voldemort. Que devait-il faire ? Il était seul, seul avec un seul avantage :
"Une arme que Voldemort ne possède pas ! Tu as l'amour !"
Il allait perdre ! Que pouvait-il faire avec si peu ? Il se sentait petit, faible comme dans le discours de son ennemi !
"Une arme que Voldemort ne possède pas ! Tu as l'amour !"
Et ?
Il soupira de désespoir. Il tenta de croiser un regard familier pour un soutien. Mais tous ceux qui auraient pu l'encourager se trouver derrière lui. Il ne croisa que des regards de Mangemorts. Non, ils n'étaient pas vides ! Non, ils n'étaient pas froids ! Harry y lut de la peur, de l'incertitude, de l'hésitation... Derrière les masques, il y avait des personnes.
Deux autres sphères se dirigèrent de nouveau vers un Seigneur des Ténèbres exultant mais cette fois, deux ombres apparurent : les fantômes de MacNair et de Rodolphus Lestrange ! Ceux-ci vinrent se placer près de Harry, lui portant un regard bien veillant Le Survivant fronça les sourcils.
"Une arme que Voldemort ne possède pas ! Tu as l'amour !"
Et ?
"Une arme que Voldemort ne possède pas ! Tu as l'amour !" C'était sûr que ce taré psychopathe ne devait pas distribuer des preuves d'amour tous les jours. Il avait vu comment il traité ses disciples avec son père et sa marraine. C'était horrible pour eux et il aurait tant voulu les libérer de cet esclavage ! Son amour, il ne voulait pas s'en servir comme arme ! Il voulait le garder pour les personnes qui lui étaient proches, qu'il aimaient et qui l'aimaient ! Pas une once ne méritait d'être consacré à ce type qui ne savait distribuer que la mort et d'infâmes tortures même à ses fidèles serviteurs !
Harry sursauta. Tout tourna dans sa tête à une vitesse folle. Mais qui disait qu'il devait le tuer avec de l'amour ? Il devait utiliser ce sentiment pour faire basculer ce duel à mort. Il leva les yeux est croisa le regard de Rodolphus : des yeux ni vide, ni haineux mais plein de compréhension. Harry en était interloqué. Il se redressa. Et si c'était...
« Ce qui te perdra c'est l'amour ! » Clama-t-il soudain, bien conscient du ridicule de la situation.
Le Lord éclata de rire.
« Tu vas me tuer avec un sort d'amour Harry !
- Non, tu ne comprends pas. Tu ne possèdes pas cette arme car tu n'as plus d'amour à donner contrairement à tous. C'est ce qui fait de toi une exception !
- Merci du compliment s'enorgueillit le mage noir.
- Ce n'en était pas un ! Tu as oublié l'amour d'un père pour son fils, tu as oublié l'amour d'un homme pour son frère, tu as oublié l'amour d'une femme pour son mari... Il a certes différentes formes d'amour mais tu n'en connais aucune. Tu ne t'aimes même pas toi-même au point de n'accorder aucune importance à ton âme que tu as déchiré, à ton corps que tu as dénaturé. »
Tressaillements parmi les Mangemorts. Harry avait visé juste. Il comprenait ! Il comprenait enfin ce qu'il devait faire de cet avantage qu'il croyait si dérisoire !
Soudain, un sort vert vint rejoindre le sien. Draco ! Draco avait réussi à passer la barrière et l'avait rejoint, leur faisant gagné une infime parcelle de terrain.
« Mangemorts ! C'est le moment ou jamais ! Voulez-vous toute votre vie être asservi par ce monstre ou voulez-vous saisir la seule chance que l'on vous propose de retrouver votre liberté, votre fierté de sorciers, votre orgueil de sang-pur ! »
La barrière s'affaiblit et Severus, Lucius, Narcissa, Evan, Fenrir et enfin Bellatrix vinrent rejoindre les deux jeunes hommes faisant enfin basculer l'avantage en leur faveur ! Les Mangemorts étaient éberlués. Que devaient-ils faire ? La proposition était tentante mais les habitudes étaient tenances et la menace toujours omniprésente... Mais c'était là la porte de sortie dont ils avaient toujours rêvés !
« Mangemorts ! Je vous ordonne de me rejoindre ! Immédiatement, chiens ! » Ordonna Le Seigneur des Ténèbres.
Expression mal choisie... Ce fut le déclencheur. Tous sans exception dans un même élan rejoignirent le groupe de rebelles, humains et fantomes.
« Vous me paierez tous très cher cette trahison !
- Tu n'en auras pas l'occasion, Tom. Tous tes Horcruxes ont été détruits et tu vas mourir ! »
Voldemort blêmit et Harry se sentit soutenu, entouré, encouragé... Il se sentait maintenant la force de le faire ! Oui, l'amour était une arme puissante ! Elle permettait d'allier des forces pour un résultat incroyable.
L'immense se sphère d'énergie bascula vers Voldemort. Ils avaient enfin l'avantage ! Les membres de l'Ordre arrivèrent à ce moment-là et prêtèrent main forte. La sphère se dirigea droit sur le Seigneur des Ténèbres qui disparut un regard d'incompréhension dans les yeux.
Le silence... Le silence non pas pesant mais apaisant...
« J'avais raison : l'amour a vaincu ! »
Severus leva les yeux au ciel. Le vieil homme ne changerait jamais ! Mais ce qui était agaçant, c'est qu'il avait raison comme toujours !
« On a gagné ? Demanda innocemment Evan.
- J'espère que oui car si c'est ça l'enfer, une éternité avec vous, c'est pire que je ne l'imaginais ! » Rétorqua le Maître des Potions.
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Fin du Chapitre 28
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ÉPILOGUE
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Quelques secondes après la fin du Seigneur des Ténèbres... Dans la Salle du trône au Manoir Riddle...
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La scène était figée comme si le moindre geste risquait de mettre en péril cette ère de paix qui semblait s'annoncer... Personne n'arrivait à y croire. Le plus terrible des mages noirs depuis des siècles et des siècles aurait-il disparu ? Juste ainsi ?
Harry baissa sa baguette. Avait-il réellement gagné ? Avait-il mis fin à cette guerre ? Était-il un assassin ? Était-il libre ? Une seule certitude : il était perdu...
Des ombres près de lui se déplacèrent. Les deux fantômes commençaient à disparaître. Leur aide avait été précieux, leur mort avait été vengée, ils étaient libres de reposer en paix. Le corps spectral de MacNair disparut rapidement mais avant que celui de Rodolphus ne s'évanouisse, il s'avança vers Bellatrix. Les larmes aux yeux, celle-ci regardait son défunt mari avec joie mais appréhension. L'homme, maintenant à peine visible, posa sur elle un regard intense. Un de ses doigts fantomatiques sembla se poser sur les lèvres pleines de vie dans un geste d'une tendresse infinie... Même mort, il l'aimait encore. Sans plus de retenue, les larmes s'échappèrent des yeux de la femme. Elle aussi l'aimait encore : il aurait toujours la même place dans son cœur... Le doigt descendit lentement pour effleurer son ventre. Remus frissonna près de sa nouvelle compagne n'osant intervenir dans ce moment si intime. Rodolphus porta son regard sur le loup-garou... Mais loin d'être menaçant, le fantôme semblait faire une demande silencieuse que le nouveau compagnon de sa femme sembla comprendre :
« Je prendrai soin d'elle. Je l'aimerai, je la chérirai et je la soutiendrai le restant de sa vie. Je le jure... » Souffla Remus, la gorge serrée d'émotion, pour cet homme qu'il avait pensé sans cœur comme tous les Mangemorts...
Le fantôme rassuré reporta son attention sur Bellatrix. On ne percevait plus que la moitié du buste de Rodolphus. Ses lèvres remuèrent pour prononcer un silencieux "Je t'aime" et il disparut...
Bellatrix s'effondra dans les bras de Remus. Rodolphus l'aimait tant qu'il lui avait donné la bénédiction qui apaisa sa conscience pour continuer sa vie avec un autre homme.
Beaucoup avait regardé la scène avec étonnement et émotion. Même Tonks ne pouvait plus en vouloir à cette femme qui lui avait volé son béguin de jeunesse....
Là, était l'erreur du Seigneur des Ténèbres : ne pas avoir tenu compte de l'amour de chacun. Les Mangemorts n'étaient pas des enfants de chœur mais ils n'étaient pas non plus des pantins sans âme et sans cœur et s'ils détestaient et méprisaient beaucoup de monde, surtout les Moldus, ils n'en aimaient pas moins leurs proches. Voldemort avait oublié cela. Ne ressentant plus ce sentiment depuis longtemps, il n'avait su l'utiliser à son profit...
Harry avait enfin compris le sens de la phrase de son vieux directeur... à temps... juste à temps... Mais le sauvetage du monde in extrémis n'était-il pas l'apanage du héros comme le long discours était l'erreur fatale du méchant ? Il avait réussi à mettre tout le monde de son côté, à unir des personnes différentes comme ce satané Choixpeau s'acharnait à le chanter chaque début d'année. Il ne devait pas parler que des élèves mais de tous... Tous ceux qui avaient contribué à tuer ce monstre. Personne ne saurait quel sort avait été fatal au Lord Noir... Peut-être plusieurs en même temps... Peut-être réellement tous ! Qui pouvait savoir ? Le cœur un peu plus léger, Harry se tourna vers Draco qui venait de lui prendre la main :
« Nous sommes libres ! » Annonça le blond en le prenant dans ses bras, Potty sautant joyeusement d'une épaule à l'autre.
Ce fut soudain l'explosion de joie : cris, pleurs, embrassades,... parmi les membres de l'Ordre du Phoenix. Les Mangemorts restaient hébétés au milieu du groupe en liesse, tiraillés entre le soulagement et l'appréhension. Qu'allaient-ils devenir, maintenant ?
Ce fut Dumbledore qui vint à leur aide. Pour être bienveillant ou pour être bien placé pour influencer leurs vies futures ? Qui pouvait le savoir avec la personnalité de ce vieil excentrique ?
« Oui, nous sommes tous libres ! Profitons de ce moment de joie sans arrière pensée ! Nous commencerons à reconstruire le monde sorcier dans la paix et la joie après avoir fêté dûment cette victoire... avec la participation de tous !
- Cela veut dire que nous n'allons pas être arrêtés et condamnés pour les actes que nous avons commis avec le Lord ? Demanda avec suspicion la sœur Carrow.
- Vous avez fait le bon choix qui a permis la fin heureuse de cette guerre. Cela joue fortement en votre faveur.
- Mais, Albus... Intervint Alastor outré.
- Non ! Écoutez-moi tous, mesdames, messieurs ! Si nous voulons reconstruire réellement un monde où nous pourrons tous vivre en harmonie, il faudra enterrer nos vieilles rancœurs aussi profondes soient-elles, aussi justifiées soient-elles !
- Cela veut dire que nous ne serons réellement pas condamnés pour Azkaban ? Demanda Rabastan Lestrange, incrédule.
- Non... Je pense que je pourrais vous aider à expier vos fautes, en vous trouvant deux-trois petites choses à faire... » Proposa gentiment le vieil homme d'une voix douce mais avec des yeux brillants de malice.
On entendit murmurer dans la salle sur un ton sarcastique.
« Je vous conseille de choisir Azkaban. C'est moins risqué.
- M'enfin, Severus. Si Albus leur donne une chance de se racheter, laisse-les la saisir. Chuchota Sirius à l'oreille de son compagnon.
- Tu ne sais pas quel être machiavélique se cache derrière cet air débonnaire et... » Tenta de répondre discrètement le Maître des Potions.
Puis il s'arrêta net en croisant le regard sadique de son amour.
« Oh que si, je le sais... Oh que si... »
Severus reporta son attention sur ses anciens "collègues". Après tout, il n'était que justice qu'ils en bavent un peu. C'était trop facile de retourner sa veste au dernier moment... Soit ! Judicieux moment et judicieux choix... Mais un peu de "Dumbledories" dans leur vie serait une excellente rédemption ! Il ricana.
« Tu as raison. Pour une fois, ce sera chacun son tour et pas chacun Mon tour ! »
Les Mangemorts se regardèrent. Dumbledore continua.
« Je vous assure de retrouver un avenir au sein du monde sorcier...
- Tu as entendu qu'il n'a pas dit "une liberté"... Murmura Severus à Sirius.
- ...un rôle bénéfique dans la reconstruction de ce monde...
- Il n'a pas dit non plus un rôle qui allait leur plaire...
- ...et je suis sûr que vous mettrez toute votre énergie dans cette reconstruction...
- Et le pire dans l'histoire est que non seulement ils vont se faire avoir mais qu'en plus ils le sauront et qu'ils lui en seront tout de même reconnaissants !
- Expérience personnelle, mon amour ? Se moqua Sirius.
- Nous sommes tous passés par là... » Rétorqua le Maître des Potions sur un ton qu'il voulait froid et amer mais qui se révéla admiratif.
Dumbledore se tourna vers les deux "pas si discrets bavards".
« Severus, mon enfant, tu te feras un plaisir de répondre à leurs diverses questions sur la reconversion des Mangemorts...
- Mais pourquoi moi ? Il y a Bella, Lucius, Fenrir, Evan !
- Balance... Murmura-t-on lâchement.
- Mais mon cher, tu as le plus d'expériences dans le domaine et... ta pédagogie et ta patience de professeur te permettra de gérer la chose...
- Oh les pauvres ! Osa lâcher un rouquin mais il ne savait lequel.
- Il a l'ouïe fine, le vieux toqué. Chuchota l'animagus canin.
- Et Sirius, ce fera un plaisir de vous aider.
- Mais je n'ai jamais été un Mangemort ! S'indigna l'homme.
- Tu n'es toujours pas innocenté donc le parcours sera le même ! » Déclara le vieux directeur avec un grand sourire.
Deux qui arrêteront leurs bavardages moqueurs pendant ses discours !
« Mais Dumbledore, même si tous ceux présents acceptent, il n'en sera pas de même avec la population ! Fit remarquer Avery.
- Qui vous dit qu'elle saura qui était Mangemort ?
- Il y avait des Mangemorts subalternes qui n'étaient pas dignes de participer aux réunions importantes... Précisa Dolohov.
- Il faudra nous en donner la liste et nous leur proposerons le même marché.
- Et s'ils nous dénoncent avant ? Demanda Nott en déglutissant, sachant qu'une seule certitude et son fils serait sûrement lynché avant même de sortir de Poudlard.
- Et alors quelle preuve auront-ils ? Demanda le vieux directeur en riant doucement.
- Mais la Marque ! Répondit Mulciber en secouant la tête, dépité d'avoir à faire confiance à ce demeuré trop confiant.
- Quelle marque ? »
Intrigué par le ton de cette question, tous d'un même geste relevèrent leurs manches gauches : rien ! La Marque avait disparu avec son propriétaire ! Comment le vieux toqué avait-il pu le savoir ?
Inutile, n'est-ce pas, de leur préciser que Albus Dumbledore avait vécu avec Gellert Grindelwald, mage noir qui avait longuement travaillé sur ce sort maléfique qu'il rêvait de mettre en place... sans succès.
Tous se posaient des questions. Pourraient-ils accepter les autres ? Pourraient-ils pardonnaient tant d'infamies ?
Alastor Maugrey était effaré.
« De toute façon, Cornélius Fudge s'arrangera pour nous faire tomber. Il était l'un des nôtres et maintenant qu'il ne reste aucune preuve, il va pouvoir garder sa place et nous faire accuser ! Se plaignit Avery.
- Je ne pense pas. Il a été démasqué et démis de ses fonctions et il croupit en ce moment au fond d'une cellule. »
L'ex-Mangemort soupira de soulagement et Dumbledore reprit :
« La place est donc vacante et nous organiserons de vraies élections pour choisir notre futur Premier Ministre. Je suis sûr que parmi vous certains voudrons se présenter... ou certaines, n'est-ce pas Bellatrix ? »
Celle-ci sursauta.
« Moi mais je suis... une femme. Il n'y a jamais eu de Premier Ministre femme !
- Eh bien, ce sera un délicieux changement. Vous seriez parfaite pour changer l'état d'esprit poussiéreux qui règne sur notre monde. Vous défendrez à merveille les lois sorcières tout en faisant avancer les droits des femmes, des créatures magiques...
- Je défendrai même les Sang-de-bourbe et les sous-espèces !
- Bellatrix ! Il faudra veiller à choisir votre vocabulaire...
- Excusez-moi, Maître. je voulais dire des sorciers nés Moldus et des Moldus...
- Ma chère enfant, le "Maître" était en trop... Quoique... Je me vois bien en Maître absolu, forçant tout le monde à s'aimer et à manger des bonbons au citron ! Répondit le vieux directeur d'un ton rêveur.
- Ce n'est pas exactement ce qu'il fait déjà quand on met les pieds dans son bureau... Siffla une voix perfide.
- Severus, t'ai-je dit que Sirius pouvait définitivement garder le poste de professeur de DCFM ? »
Quel coup bas ! Cette nouvelle ère de paix ne changerait pas la fourberie de cet homme !
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Quelques heures après la fin du Seigneur des Ténèbres... Dans la Grande Salle à Poudlard...
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Tout le monde fut rapatrié à Poudlard. C'était l'heure du dîner. Les élèves se posèrent beaucoup de questions en voyant arriver tout ce monde surtout les enfants de Mangemorts qui tremblaient pour leurs parents... surtout Théodore dont le père était présent. Que faisait-il, là ? Était-il prisonnier ?
Dumbledore prit sa place habituelle.
« Mes chers enfants, je veux que vous soyez les premiers à apprendre la formidable nouvelle : Voldemort est mort ! »
Après un silence de surprise, les élèves et les professeurs éclatèrent de joie. Laissant quelques minutes à cette exultation, le directeur donna la parole à Bellatrix... Autant la mettre dans le rôle de dirigeante dès à prèsent :
« Oui, nous allons entrer dans une ère de paix. Tout va changer ! Nous sommes là pour commencer la reconstruction de notre monde. Vous allez pouvoir grandir et vivre tranquillement ! »
Tout le monde applaudit, même si quelques élèves se demandaient encore ce qui étaient advenus de leurs parents Mangemorts...
Harry ne put s'empêcher de jeter un coup d'œil à Neville. Lui aussi applaudissait et il lui fit un clin d'œil. Que savait-il exactement ? Il avait bien reconnu le bourreau de ses parents et il paraissait n'en avoir que faire... Le jeune homme avait dû en savoir plus qu'il n'y paraissait des événements de cet été.
Le dîner se déroula comme toujours mais l'ambiance était totalement différente : il y avait un parfum de liberté qui rendait les personnes euphoriques...
Les "invités" dinèrent à la table des professeurs, agrandie pour l'occasion, puis ils suivirent le directeur vers son bureau.
Fenrir tenait la main d'Evan. Ils étaient libres de vivre tous deux au grand jour sans risque... Enfin presque !
« Père...
- Andrew ? Ne devrais-tu pas rester avec tes camarades ?
- Si mais je voulais te dire que j'étais fier de toi et que j'étais ravi de voir que tout s'est arrangé.
- Oui, nous avons gagné et nous sommes libres ! Déclara Evan avec fierté.
- Oh mais ce n'est pas de cela dont je parlais... Répliqua le jeune garçon en observant la main de son père dans celle de Fenrir.
- Ah... Je...
- Il est curieux de voir comme tu perds tes mots quand il s'agit de beau-papa. »
Ses yeux se plissèrent dangereusement, en regardant le loup-garou.
« J'espère que vous allez officialiser avant de faire picota picoti.
- Andrew ! » S'offusqua Evan pivoine avec son amant qui avait pris une couleur assortie.
Fenrir était gêné par l'attitude insolente de son futur beau-fils mais pas autant que par la phrase qui trottait dans sa tête.
« Ce sera sûrement pour les vacances de Noël... Tenta l'homme en plongeant son regard dans celui de son amour encore plus gêné maintenant.
- Je pourrais être le garçon d'honneur ?
- Ce que tu voudras...
- Et cela se passera avant ou après la fête foraine ? Demanda le garçon innocemment.
- Quelle fête foraine ? Coupa Evan.
- Non, ce n'est rien... Je t'expliquerai plus tard... Quant à toi, tu as intérêt à avoir des bonnes notes sinon...
- Il n'y aura aucun soucis là-dessus ! » S'esclaffa le Serpentard en partant rejoindre ses camarades.
Non, il n'avait pas oublié ! Ce que les gamins pouvaient être tenaces ! Fenrir n'aurait jamais pensé se retrouver dans une aussi mauvaise situation...
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Quelques jours après la fin du Seigneur des Ténèbres... Dans la Salle de Bal du Manoir Malfoy...
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Dumbledore souriait aux deux nouveaux couples qu'il venait de lier lors d'une magnifique cérémonie au Manoir Malfoy : Remus et Bellatrix puis Fenrir et Evan... C'était magnifique de commencer cette nouvelle ère par deux mariages déjà féconds. Le vieil homme était au courant depuis un petit moment pour la grossesse de Bellatrix mais pour Fenrir... Il fallait avouer qu'il avait été surpris. Il n'avait pas imaginé que l'Alpha céderait sa place au Veela pour pouvoir obtenir une descendance. Le réservé Evan cachait bien son jeu, le coquin. Mais il adorait ce genre de pied-de-nez du destin.
Tous étaient là pour les féliciter : leurs proches, Harry et Draco, Sirius et Severus, Narcissa et Lucius, les Weasley, Tonks,... et beaucoup d'autres mais le plus surprenant était Alastor Maugrey. L'homme s'était découvert des affinités avec le loup-garou. Qui l'aurait cru ?
Les jeunes mariés ouvraient leurs cadeaux... Tiens, ils ouvraient les siens. Remus apprécierait sûrement le clin d'œil fait à sa femme avec la descente de lit faite en vraie fausse fourrure de loup-garou, symbole de leur premier échange "amical", cet été. Le couple éclata de rire et se tournèrent vers lui pour le remercier.
Il n'en fut pas de même avec Fenrir et Evan. Sirius tentait de savoir pourquoi le fait de leur offrir les meubles de l'ancienne chambre d'ami qu'avait occupée Evan leur ferait tant plaisir. Severus, observant leur gêne et leur teint rouge vif, entraina son compagnon à l'écart pour une explication discrète, tout en jetant des coups d'œil suspicieux au vieux directeur.
Dumbledore pouffa de rire à la vue d'un Sirius de la même couleur que ses anciens "invités". Lui qui avait eu peur de s'ennuyer en tant de paix, il était rassuré ! Il lui restait encore beaucoup de petites choses à manipuler... Pardon, à mettre en place pour le bien de tous !
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Quelques dizaines de jours après la fin du Seigneur des Ténèbres... Dans le bureau directorial de Poudlard...
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Dumbledore relisait l'article dont le sujet faisait la Une de la Gazette :
" Élection de notre nouveau Premier Ministre : Bellatrix Lupin remporte les suffrages haut la main !"
Il se cala confortablement dans son siège, dégusta un bonbon au citron et relut l'article...
La campagne politique avait été menée en main de Maître par une personne qu'il n'attendait pas : Hermione Granger ! Elle avait su convaincre Bellatrix qu'elle pouvait continuer ses études et s'occuper de sa campagne. Et quoi de mieux qu'une femme pour s'occuper de son image ? Dernier argument qu'avait avancé la sournoise Gryffondor : l'amie Moldue du Sauveur à ses côtés gagnerait la confiance de beaucoup de gens et surtout de ceux qui étaient issues du même monde qu'elle ! Hermione fit mouche et Bellatrix l'engagea, lui promettant un poste d'assistante de Premier Ministre dès sa sortie de Poudlard si elle arrivait à la faire élire. La Gryffondor mit tout en œuvre pour accomplir cet exploit. Elle alla jusqu'à faire alliance avec Dolorès Ombrage pour connaître tous les rouages du Ministère et avec Rita Skiter pour leur servir de porte-parole via la Gazette ! Cette collaboration improbable porta ses fruits et Bellatrix fut élue au premier tour avec plus de quatre-vingt pour cent des voix. Du jamais vu !
Dumbledore reporta son attention sur l'article : il était signé Rita Lestrange. Il sourit : les liens se resserraient entre les sorciers... Il décida d'aller dans le Grand Hall pour vérifier si Fenrir avait réussi à décrocher le tableau...
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Planté dans le Grand Hall de Poudlard, Dumbledore riait... Non, le loup-garou n'y était pas arrivé. Les sorts de glu perpétuelle étaient plutôt tenaces !
Tentant de se calmer, il releva la tête de nouveau et son rire repartit de plus belle. Que les temps de paix étaient drôles ! Et quelques vengeances sans conséquences graves étaient nécessaires pour cicatriser les blessures. Remus avait eu sa petite revanche et si cela lui permettait de mieux accepter son ennemi de toujours, alors pourquoi pas ?
Le vieux directeur fit demi-tour et sortit prendre l'air pour calmer les spasmes de rire qui le prenaient à chaque fois qu'il pensait au tableau accroché face à l'entrée principale de l'école.
Il faut dire qu'un portrait géant de Fenrir Greyback à une fête foraine moldue et tenant un immense lapin rose avait de quoi déclencher l'hilarité. Finie la réputation du méchant loup-garou croque-mitaine ! Plus aucun n'enfant ne seraient effrayé !
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Quelques semaines après la fin du Seigneur des Ténèbres... Dans la Grande Salle à Poudlard au petit-déjeuner...
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Dumbledore faisait grise mine. Non, finalement le lien entre les sorciers n'était absolument pas toujours une bonne chose. La preuve : il était sûr que c'était Severus qui avait demandé cette faveur à Bellatrix ! Et celle-ci lui fait le même sourire qu'un crotale à un rongeur lorsqu'elle lui avait présenté la "chose" !
Non ! Non ! Non ! Ce n'était pas viable ! Cela faisait déjà deux semaines que Dolorès Ombrage avait été transféré pour soi-disant lui alléger ses lourdes tâches administratives en lui servant de secrétaire personnelle ! Quelle plaie, cette femme ! Elle avait même osé changer ses bonbons au citron contre d'infâmes horreurs au germe de soja pour qu'il prenne soi-disant soin de sa santé ! Non mais, de quoi se mêlait cette femme !
Si quelqu'un avait croisé le regard du vieil homme à ce moment-là, il aurait pu apercevoir les rouages de son esprit machiavélique tourner à une vitesse phénoménale et peut-être même un peu de vapeur s'en échapper !
Comment pouvait-il se débarrasser de cette empêcheuse de manger des bonbons au citron en rond ? Argus entra dans son champ de vision... Oui... Et s'il envoyait ce "gentil" petit couple en voyage de noces pour une durée indéterminée ? Il se débarrasserait de la vieille rombière et passerait pour un patron très compréhensif... Oui ! Oui ! Oui !
« Argus, mon brave... Puis-je vous parler, dans mon bureau ? »
L'homme le suivit... Il faudrait aussi qu'il pense à trouver une petite vengeance pour Severus...
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Quelques mois après la fin du Seigneur des Ténèbres... Dans le bureau directorial de Poudlard...
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Dumbledore fulminait. Pourtant, tout allait bien...
Le monde se reconstruisait doucement mais sûrement. Dolorès et Argus étaient revenus de leur voyage de noces, bronzés et beaux comme... comme... comme... Donc Dolorès et Argus étaient revenus de leur voyage de noces !
Le concierge avait convaincu sa femme de reprendre ses activités au Ministère... Idée qu'il ne lui avait bien sûr pas du tout était soufflée par Albus Dumbledore ! Celui-ci n'avait pas non plus été à l'origine du brillant programme mettant en place un département dédié uniquement à l'aide aux Cracmols, aux nés Moldus perdus dans ce monde magique et à toute créature qui se sentait le besoin d'avoir un soutien ou tout simplement une épaule sur laquelle pleurer... On aurait pu l'appeler "le bureau des pleurs"... Ce n'était d'ailleurs de la faute de personne, si les seuls sorciers disponibles pour ce poste étaient des anciens Mangemorts reconvertis ! Le vieux directeur avait adoré les voir se mettre en colère, être offusqués, être dégoûtés... Puis ils avaient croisé son regard... La promesse faite dans l'efervescence de la mort de leur abominable ancien Maître... et là, Albus eut le plaisir de les voir plier à sa volonté. La vie était à ce moment-là très belle !
Mais voilà, le perfide directeur des Serpentards avait réussi à comprendre qu'il devait avoir un système d'observation particulier pour tout savoir et il avait osé aller pleurer dans les robes de la sévère directrice des Gryffondors ! Oui, "pleurer dans ses robes" était la bonne expression ! Il avait si bien défendu sa cause que la noble chef des Rouge et Or avait pris son partie ! Et, c'était ainsi qu'il se retrouvait sans son objet préféré ! Sa pensine pour tout observer, où il le voulait, quand il le voulait ! Il était extrêmement malheureux et très frustré de ne pas savoir tout ce qui se passait comme il en avait pris l'habitude depuis tant d'années...
« Minerva... S'il vous plaît ! Supplia le vieil homme.
- Non, Albus ! L'utilisation de cet objet était amplement justifiée en temps de guerre mais maintenant ce n'est que du simple voyeurisme ! Severus a raison ! Vous n'avez pas honte à votre âge !
- Mais j'ai encore beaucoup de choses à accomplir... Gémit le vieil homme.
- Eh bien, vous le ferez comme tout le monde ! Rétorqua fermement Minerva.
- Et moi qui ai dit à Albertforth que vous étiez si gentille... Dois-je réviser mon jugement ?
- Faites ! Peu m'importe !
- Dommage, il était à deux doigts de vous inviter à diner...
- ...
- Il vous trouve profondément à son goût...
- ...
- Je vais être obligé de lui dire que vous m'empêchez de rendre les gens heureux...
- Ceci porte un nom, Albus : du chantage !
- Oui, mais c'est pour le bien de tous ! Les Carrow sont encore célibataires et Nott est veuf ! Nous n'allons pas laissé ces pauvres erres seuls dans la vie... Clama Albus en papillotant innocemment des paupières.
- Bien... Je cède mais je vous préviens...
- Oui ! Oui ! Oui ! Je serai extrêmement prudent ! »
Dumbledore saisit sa pensine que la sous-directrice venait de faire réapparaître. Il mit la femme dehors et se précipita pour recommencer ses observations... Pour le bien de tous ? À vous de voir...
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Premières grandes vacances après la fin du Seigneur des Ténèbres... Au Manoir Malfoy... Dans la chambre de Draco au Manoir Malfoy...
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Le brun mordilla doucement le lobe tendre de l'oreille qu'il abandonna pour descendre lentement couvrir la gorge pâle de légers baisers. Le blond gémit de plaisir... Il sentit son bourreau sourire contre sa peau : ses leçons avaient été extrêmement bien apprises ! Le brun fit glisser sa langue sur l'épaule offerte pour tracer des arabesques. Puis il souffla sur son œuvre éphémère provoquant frissons et gémissements. Il continua ses caresses artistiques sur le torse puis le ventre du blond qui n'en pouvait plus...
Les gestes de Harry étaient sensuels et délibérément lents, montrant l'envie du jeune homme de faire durer le plaisir aussi longtemps que possible... Mais Draco n'était pas d'accord : il avait une envie furieuse de se faire empaler sans douceur. Il tenta de faire comprendre son envie à son amant en caressant fiévreusement les parties de son corps qui lui étaient accessibles. Mais Harry ne l'entendait pas de cette oreille. Il comptait bien montrer à son amour l'étendue de ses connaissances nouvellement acquises... Il goba sans prévenir le sexe de Draco qui se cambra de plaisir. Il suça, lécha, mordilla avec une ignoble lenteur qui emmena le blond au bord de la jouissance... Jouissance que le brun ne lui laissa pas atteindre. Il entreprit une préparation longue et attentive mais qui tenait plus de torture...
« Harry ! Supplia Draco, sa tête ne cessant d'aller d'un côté à l'autre.
- Oui, mon amour ? Demanda innocemment celui-ci.
- S'il te plaît !
- C'est si gentiment demandé ! » Souffla-t-il d'une voix rauque qui mirent les sens du blond encore plus en ébullition.
Ils étaient plus que prêts. Se redressant, Harry retourna Draco et le saisit par les hanches de ses deux mains. Il se positionna et le pénétra avec la même abominable lenteur qu'il avait mise à le préparer. Il vit le blond se mordre la lèvre inférieure pour étouffer son cri de satisfaction. Mais c'était trop lent ! Draco d'un coup de reins finit de s'empaler sur son amant. Ce fut autour de celui-ci de crier de plaisir. Tous deux immobiles profitaient de ce moment où ils avaient l'impression de ne faire qu'un...
Draco se cambra un peu plus pour augmenter le contact. Harry plaqué contre lui commença à imprimer un rythme sauvage, obtenant à chaque à-coup un cri étouffé dans l'oreille de son amour. Sans diminuer sa cadence il se plaqua contre lui augmenter le contact de leur peau. Draco tourna la tête pour réclamer un baiser que s'empressa de lui donner Harry. Comme il l'aimait ! Jamais il n'aurait pensé aimé quelqu'un à ce point ! Jamais il n'aurait pensé que l'amour de sa vie serait celui qu'il avait considéré si longtemps comme son ennemi !
Tendrement, le Sauveur du monde sorcier lui murmurait à l'oreille des mots d'amour. Les gémissements se transformèrent en petits cris passionnés... Le blond se cambra un peu plus plus pour accueillir plus profondément son amant. Ses entrailles brûlaient de désir. Il allait à la rencontre de chaque mouvement, accentuant le frottement de leur peau. La cadence se fit effrénée... Leurs cris se muèrent en hurlements entrecoupés de leur souffle court. Ils étaient tous deux proches de la jouissance... Dans un dernier mouvement, Harry sentit le corps de son amant se resserrer intimement par de rapides petits à-coups. Il l'avait amené à la jouissance ce qui déclencha la sienne... Il s'affala sur le corps en sueur de son amour. Il le prit dans ses bras en lui murmurant des "je t'aime" que le blond reprenait en écho.
Puis les souffles et les coeurs de calmèrent et la passion devint tendresse...
Passant délicatement ses mains dans les cheveux du Veela, Draco murmura :
« J'ai reçu des nouvelles de Fenrir et d'Evan...
- ...
- Le bébé va de mieux en mieux. Il ne reste du fait que ce soit un grand prématuré que sa petite taille... Ce qu'il va sûrement se régler avec le temps...
- J'ai eu peur. Au ton de ta voix, j'ai cru qu'il lui était arrivé quelque chose ! Répondit Harry en expirant de soulagement.
- Non, le seul problème qu'ils ont est que Fenrir doit s'occuper seul du bébé puisque Evan est reparti travailler au Ministère. Il a terriblement peur de blesser son bébé... »
Les deux jeunes sourirent au souvenir d'un Fenrir Greyback affolé portant son fils sur ses deux mains, bras tendus, en répétant "Au secours, il pleure !".
« Je ne t'explique pas sa réaction quand il va être obligé de le laisser à la crèche pour aller travailler ! Se moqua Draco.
- Maugrey a finalement réussi à le faire entrer en tant qu'Auror ?
- Oui... Il s'entend tellement bien avec lui qu'il est le parrain de leur fils... C'est bizarre ce qu'est devenu le monde.
- Moi, j'aime ce temps de paix ! Tu as remarqué comme les traits de Fenrir se sont adoucis. Son côté Veela s'est complètement révélé depuis son mariage. Il est en paix avec lui-même. Je le trouve presque séduisant... Aïe ! »
Draco venait de le pincer et lui murmura :
« Attention, il n'y a pas que le Veela qui peut être jaloux ! »
Quelques rires puis le silence...
« Draco ?
- ...
- Draco ? Qu'est-ce qui ne va pas, mon amour ?
- Tu te souviens de la fausse annonce de Madame Pomfresh ? Demanda le blond avec hésitation.
- Oui...
- J'aurais voulu que cela soit vrai. Déclara Draco en plongeant un regard brillant de passion dans les yeux de son amour.
- Tu voulais vraiment ce bébé ?
- Oui !
- Mais il n'est pas trop tard pour y remédier ! Répondit le brun en riant. Tu le veux pour quand ?
- Maintenant ! Répondit le blond avec enthousiasme.
- J'ai le droit à un délai de fabrication ? Se moqua Harry.
- Cela ne te dérange pas de le porter ? S'inquiéta Draco.
- C'est moi le Veela, non ? Alors c'est à moi de le faire ! Et je t'assure que cela sera avec bonheur que je vais me sacrifier pour sa conception. »
Les deux jeunes hommes éclatèrent de rire... Rires qui furent vite étouffés par la passion...
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Premières grandes vacances après la fin du Seigneur des Ténèbres... Au Manoir Malfoy... Dans le laboratoire de potions du Manoir Malfoy...
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« Mais que fais-tu là si tard, Narcissa ? S'écria le Maître des Potions.
- Je... »
Aucun argument de défense. Elle était prise en flagrant délit !
« Ne serait-ce pas ma potion de révélation de compagnon de Veela ? S'inquiéta Severus.
- ...
- Mais elle ne te servira à rien ! Tu connais ton Veela et TU n'es pas une Vélane !
- ...
- À moins que... Oh, Narcissa !
- J'ai bien le droit de connaître mes fantasmes inconscients ! Non ? Demanda la jolie blonde en minaudant.
- Bien mais dans ce cas, j'assiste à la révélation ! Je suis ton ami après tout !
- Ah non ! Tu pourrais me faire chanter après !
- C'est cela ou j'invente une histoire entre toi et Albus Dumbledore ! Menaçant le directeur des Serpentards avec un sourire sadique.
- Oh, Severus ! Qui parlait d'amitié tout à l'heure ? S'offusqua faussement Madame Malfoy.
- Alors ?
- D'accord ! Finit-elle par lâcher de mauvaise grâce.
- Bien ! »
La jolie blonde avala d'une traite le contenu du flacon et devant elle apparurent des lettres.
« Narcissa ! S'écria le Maître des Potions scandalisé.
- Jure-moi que tu ne diras rien !
- Je vais te dénoncer à Lucius !
- Mais j'ai toujours aimé les chats et j'adore les chignons ! »
Silence.
« Moi aussi !
- Toi aussi tu aimes les chats et les chignons ? Demanda étonnée Narcissa.
- Non... Enfin si... mais moi aussi, j'ai beaucoup fantasmé sur son côté sévère quand j'étais adolescent. »
La blonde éclata de rire.
« J'aurais aimé que Sirius se déguise en chat pour moi mais comment veux-tu qu'un chien accepte une pareille demande ?
- Et moi... Comment veux-tu que je demande à mon fier mari de m'attendre nu sur notre lit avec comme seuls accessoires des petites oreilles de chats en peluche ? »
Soupirs des deux amis qui se jurèrent de ne rien raconter de cela avant de se séparer pour rejoindre leur amour dans leur chambre respective.
À des kilomètres de là, un vieil homme trouvait l'idée fabuleuse...
Dans la chambre à coucher des Malfoy, Narcissa découvrit son mari menotté aux montants de leur lit et bâillonné. Il ne portait en tout et pour tout qu'une jolie paire d'oreilles en peluche rose et un collier assorti où était inscrit "Propriété de Narcissa Malfoy"... Le regard qui plongea dans les yeux furieux du maître de maison eurent raison de sa colère. La passion était encore au rendez-vous et un Veela se devait toujours de plaire à son amour...
Dans la chambre d'amis, Severus découvrit une scène similaire : un Sirius furieux était menotté et bâillonné... Il y avait aussi les petites oreilles de chat en peluche et le collier où l'on pouvait lire "Propriété de Severus Snape" mais surtout il avait une combinaison moulante de soie noire qui enflamma les sens de notre glacial Maître des Potions. Son regard onyx brillait de désir ce qui figea l'Animagus canin... qui prit soudain une pause bien féline et aguicheuse... Qui a dit que les chiens ne savaient pas ronronner ?
Toujours à des kilomètres de là, Albus souriait. Toujours manipulateur... mais toujours bienveillant...
Oui, il était manipulateur. Oui, il provoquait un peu les situations, les rencontres, les changements,... Mais le monde ne s'en portait que mieux, non ?
Il fallait juste accepter que les choses soient différentes, que les gens puissent être différents pour voir en eux ce qu'il y a de meilleur et de surprenant !
Il fallait juste accepter pour donner une chance d'apprécier les différences...
Une simple acceptation...
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Fin de l'épilogue.
Fin de l'histoire !
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Merci à Ishtar et Kimmy Lin de m'avoir soutenue et aidée tout au long de cette histoire ! Merci les filles ! Et j'embrasse Elrienne et Litany juste pour le plaisir ! ;)
Merci à tous de m'avoir suivie dans cette petite aventure !
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Note : C'est fini ! Sniff, je commençais à beaucoup m'attacher à mes personnages ! J'ai réussi à tenir le rythme de publication ! Je suis fière de moi ! J'ai le droit ? lol Surtout qu'à la base, je ne suis absolument pas une drarriste ! Mais j'aime les défis ! ;)
Au cours de cette histoire, j'ai remarqué quelque chose de curieux : plusieurs d'entre vous ont exprimé des désirs sur les chapitres suivants ou refont une scène carrément ! Donc je me suis dit que vous seriez intéressé pour intervenir dans ma prochaine fic ! Prenez cela comme un petit cadeau pour m'avoir suivie dans cette histoire et pour m'avoir encouragée par vos gentilles reviews !
Soit dans une review, soit par message privé, vous pouvez me demander ce que vous voulez (mais évitez tout de même l'inceste et le meurtre ! Pour le premier, je n'aime pas le côté immoral et pour le deuxième, je suis une fausse sadique qui aime les happy-ends ! ^^)... Je verrai comment je peux intégrer cela ! Je ne vous dirai rien de l'histoire sauf le titre : TRENTE-ET-UN ! (Petite précision : NON ! Ishtar et Kimmy Lin, vous ne pouvez pas faire de propositions ! Pourquoi ? Parce que Fudge ne sera jamais un vrai gentil et Severus sera toujours vivant et heureux, NA ! lol)
Si vous êtes encore là, c'est que vous avez au moins un peu apprécié l'histoire alors un petit de la fin ? ;)
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Je remercie de nouveau tous les lecteurs de m'avoir accompagné tout au long de cette histoire. Cela m'a vraiment fait plaisir ! ;)