Titre: Harry Potter et la quête aux horcruxes

Genre: léger UA (par rapport au passé des personnages seulement), crossover (HP/X-men), slash (mild)

Personnages: Harry/Scott, cast

Disclaimer: Les personnages ne sont pas à moi, ils appartiennent à leurs créateurs respectifs.

Résumé: Après l'Ordre du Phénix, Harry décide de s'enfuir pour s'entraîner et se préparer à faire face à Voldemort. Il va retrouver la seule personne en qui il avait confiance quand il était enfant : Scott Summers. Le courant passe.

Spoilers : Jusqu'au tome cinq plus des éléments du six et sept

NB: Les chapitres seront probablement posté tous les deux ou trois jours vu que l'histoire est déjà totalement écrite


Prologue

La journée ne se passait pas très bien pour Harry Potter, sept ans. Il serait plus approprié de dire que les dernières vingt-quatre heures avaient été un véritable enfer. Tout avait commencé à l'école, pendant la pause de l'après-midi, lorsque Dudley et son gang d'amis avaient décidé de s'amuser à leur passe-temps préféré, c'est-à-dire la chasse au Harry, et le petit brun avait du s'enfuir devant eux. Mais s'il était très rapide pour un garçon de son âge, ses jambes étaient bien plus petites que celles de la plupart des autres et il avait immédiatement compris qu'ils l'attraperaient très vite ; cela avait été à cet instant précis qu'il avait souhaité être loin d'eux et s'était retrouvé sur le toit de l'école, sans la moindre idée de comment est-ce qu'il avait atterri là.

L'enseignante, bien entendu, était devenue livide. Elle avait pensé que, d'une manière ou d'une autre, Harry était arrivé à monter là-haut en utilisant la rampe d'escalier, rampe formellement interdite d'accès aux élèves. Après l'avoir sévèrement châtier devant l'école tout entière, elle avait fait la seule chose que n'importe qu'elle professeur aurait fait à ça place. Elle avait appelé sa tante.

S'il n'avait pas réalisé il y avait déjà longtemps que, peu importe ce qu'il disait ou faisait, l'oncle Vernon et la tante Pétunia ne le croirait jamais, il aurait essayé de se défendre, de dire qu'il n'avait aucune idée de ce qu'il s'était passé. Cependant, il savait qu'ils auraient dit que c'était ce qu'ils appelaient son anormalité qui était responsable et, donc, lui.

D'habitude, lorsqu'une chose étrange comme celle-ci lui arrivait, la punition était quelques jours dans son placard, avec deux ou trois allez-retours à la salle de bain, selon l'humeur de la tante Pétunia, un peu de nourriture une fois par jour et, peut-être, quelques coups de ceinture sur le dos, selon la gravité de sa faute. Ce jour-là, pourtant, il semblait que cela avait finalement été trop loin pour eux.

Ils ne l'avaient pas punis physiquement et n'avaient pas non plus fait mine de l'enfermer dans son placard. Ils lui avaient même donné quelque peu de nourriture à manger, nourriture qu'il avait été trop inquiet pour apprécier. Même à sept ans, il avait été en mesure de sentir que quelque chose était sur le point d'arriver et qu'il s'agissait probablement de quelque chose de mauvais pour lui. Malheureusement, il n'avait pas eu tort.

Après une brève conversation avec Pétunia dès son retour du travail, Vernon l'avait emmené à Londres. Il n'avait jamais été là-bas avant car les Dursley s'étaient toujours assurés que Madame Figg ait été en mesure de le garder lorsqu'ils emmenaient Dudley pour se promener, parce qu'ils ne souhaitent pas risquer qu'il gâche le plaisir de leur fils. Il avait accepté la réalité de cela il y avait 

longtemps déjà et il devait admettre que, même si Madame Figg était bizarre et qu'elle avait plus de chats qu'il ne pouvait compter, elle était tout de même bien plus aimable avec lui que les Dursley ne l'avaient jamais étés.

D'accord, il ne l'aimait pas spécialement mais aller chez elle voulait normalement dire quelques heures sans les Dursley et cela, pour lui, cela voulait dire la liberté.

Cependant, une fois à Londres, les choses avaient commencé à être très bizarres pour Harry. Son oncle l'avait emmené dans une rue déserte, loin de toute place bondée. Il n'avait pas vraiment aimé cela mais il savait qu'il ne fallait pas qu'il fasse de réflexion sur ce qu'il pensait alors il avait simplement gardé la bouche close et suivi Vernon sans un bruit. Il avait presque du courir pour rester à la hauteur de l'homme mais il savait qu'essayer de ralentir la cadence, même seulement un tout petit peu, aurait voulu dire qu'il aurait eu de gros problèmes.

Une fois qu'ils étaient arrivés dans une allée où il n'y avait personne en vue, son oncle s'était tourné pour lui faire face et s'était baissé pour lui parler. Il lui avait dit de l'attendre à cet endroit précis ; il y avait quelque chose qu'il devait faire et il reviendrait le chercher un peu plus tard. Harry avait eu vraiment peur d'être laisser seul dans ce qui ressemblait plus à une décharge qu'à une rue mais il n'avait pas ouvert la bouche et avait simplement promis à son oncle qu'il ne bougerait pas d'un pouce.

Cela s'était passé il y avait trois heures et, en ce moment, la nuit commençait déjà à tomber. Harry surveillait ses alentours avec espoir, essayant de voir si son oncle revenait mais, au fond de lui-même, il savait bien que l'homme n'allait jamais revenir. Il l'avait abandonné, comme sa famille l'avait déjà menacé de le faire plusieurs fois s'il ne renonçait pas à exercer son anormalité.

Il sentit les larmes lui monter aux yeux mais il refusa avec entêtement de les laisser couler. Il décida néanmoins qu'il ne fallait pas qu'il reste où il se trouvait mais qu'il fallait, au contraire, qu'il trouver un endroit sûr, où il aurait plus de monde et de lumière. Le fait que la seule chose qui lui permettait encore de voir un tant soit peu l'endroit était la lumière de la lune ne le rassurait pas le moins du monde. Beaucoup de mauvaises choses pouvaient arriver quand il faisait noir.

Il se promena aux alentours pendant un moment avant qu'il ne commence à se sentir fatigué. Il allait s'arrêter pour la nuit et dormir à l'endroit où il se trouvait lorsque, soudainement, un homme apparut devant lui. Il lui jeta un seul regard avant de décider qu'il ne l'amati pas. Il avait un air méchant et, sans même attendre de voir ce que l'homme allait faire, Harry se mit à courir dans la direction d'où il était venu.

Il entendit des bruits de pas rapides venant de derrière lui et comprit immédiatement, sans même avoir à se retourner, que l'homme lui courrait après. Le garçon se doutait bien qu'il n'avait aucune bonne intention alors, absolument terrifier que l'homme puisse l'attraper, il ferma ses yeux et souhaita de toutes ses forces se trouver ailleurs, à quelque part où il ne faisait pas sombre.

Quelques secondes plus tard, il sentit son corps entrer en contact avec quelque chose et, avec un cri de surprise, il tomba en arriver, ouvrant instinctivement ses yeux. La soudaine clarté du jour l'aveugla pour un instant mais il réalisa bientôt qu'il venait de rentrer dans quelqu'un d'autre, faisait tomber cette personne au sol également.

Pas habitué à être excusé pour les erreurs qu'il commettait, qu'elles soient intentionnelles ou pas, Harry était certain qu'il serait bientôt puni alors il baissa les yeux et commença, de manière très rapide, à s'excuser.

« Je suis désolé, je ne vous avais pas vu. Je ne l'ai pas fais exprès, je le promets. S'il vous plait, ne me faites pas de mal, je suis désolé. »

Il respirait inégalement, pleurant Presque, mais aucun coup ne vint. A la place, il devina plus qu'il ne vit la personne en face de lui s'agenouiller.

« Hey, je ne vais pas te faire de mal, je te le promets, » dit la personne et il y avait quelque chose dans sa voix qui fit qu'Harry la crut.

Harry leva les yeux quand il l'entendit, réalisant qu'il ne s'agissait pas d'un adulte. Au lieu de cela, il se retrouva à regarder dans les yeux bleus d'un garçon aux cheveux bruns, probablement un peu plus âge que lui. En voyant les habits qu'il portant, Harry devina qu'il vivait soit dans les rues ou, alors, qu'il s'était vraiment sali en jouant dans un parc.

« Comment tu t'appelles ? » demanda le garçon.

« Harry, » répondit Harry, parlant normalement maintenant qu'un peu de sa confiance en soit était revenue, puisqu'il sentait qu'il pouvait faire confiance au garçon.

« D'accord, Harry, je m'appelle Scott, » répondit ce dernier.

Normalement, il n'aurait pas donné son vrai nom mais se serait contenté d'un alias ; c'était plus dur d'agir comme cela quand on n'avait pas de chez-soi. D'un autre côté, il savait qu'Harry s'était montré honnête avec lui alors il pensait qu'il pouvait faire une exception, surtout en considérant le fait que le gamin était plus jeune que lui.

« Pourquoi est-ce que tu courrais ? »

« Un homme me poursuivait. Je- je ne savais pas ce qu'il me voulait et il faisait nuit et… »

« Nuit ? » répéta Scott, fronçant les sourcils. « Il ne fait pas nuit ! »

Harry se recroquevilla sur lui-même. Il avait peur que Scott ne pense de lui qu'il était un monstre, comme sa famille.

« Je n'étais pas ici. Des fois, quand j'ai peur et que j'ai vraiment envie d'être à quelque part d'autre, ça se produit, » dit Harry, haussant les épaules. « Je voulais vraiment être quelque part où il ne faisait pas nuit et ensuite je t'ai foncé dessus. »

Harry, n'osant pas lever les yeux vers Scott, les garda sur le sol. Il n'avait aucune idée de comment est-ce que le plus grand allait réagir à ce qu'il venait de dire mais il espérait au moins qu'il ne le frapperait pas. Il ne pensait pas qu'il était le genre de garçon qui était méchant, comme son cousin, et il y avait quelque chose qui le faisait se sentir en sécurité à propos de lui, mais il préférait ne pas espérer trop ; il y avait beaucoup moins de désappointement de cette manière.

« Tu peux te téléporter ! C'est trop cool. Tu penses que tu es un mutant? » demanda Scott dans un murmure, en sachant assez sur l'opinion de la plupart des gens sur les mutants pour ne pas vouloir que quelqu'un l'entende par accident même si, pour l'instant, il n'y avait qu'eux dans l'allée.

« Je ne sais pas. Je veux dire, j'ai toujours cru que les mutants étaient supposés n'avoir qu'un seul pouvoir ? » demanda Harry, fronçant les sourcils.

Scott acquiesça.

« C'est vrai, oui, » dit-il.

« Mais y'a des tas de choses bizarres qui se passent autour de moi, » déclara Harry. « Une fois les cheveux de ma prof sont devenus totalement bleu. »

Scott rit.

« Vraiment ? »

Harry acquiesça.

« Est-ce que tu es avec tes parents?" demanda-t-il, curieux.

Le visage de Scott s'assombrit.

« Ils sont mort, » dit-il à Harry.

« Oh… Je suis désolé. Les miens aussi. Je vis avec mon oncle Vernon et ma tante Pétunia mais je ne pense pas qu'ils veulent encore de moi à la maison, » ajouta-t-il.

« Pourquoi est-ce que tu dis ça ? Ils sont probablement inquiets pour toi. »

« Mon oncle m'a emmené à Londres et laissé dans la rue. Il a dit qu'il devait faire quelque chose d'important mais qu'il reviendrait vite et il n'est jamais revenu. »

Scott cligna des yeux et ses pupilles s'assombrirent d'outrage. Comment est-ce que l'on pouvait faire cela à sa chaire et son sang ? Il s'était peut-être enfui de l'orphelinat où il habitait parce qu'il ne l'aimait pas du tout mais il aimait à penser que s'il avait eu de la famille encore en vie, ils auraient pris soin de lui et l'auraient aimé. Harry s'était retrouvé avec sa famille et ils l'avaient abandonné. C'était tout simplement horrible et- attends !

« Londres ? »

Harry haussa les épaules.

« Ouais… Pourquoi, où est-ce qu'on est ? »

« Dans le Nebraska. On est aux Etats-Unis, » répondit Scott, incapable de croire que le petit enfant en face de lui venait de se téléporter par-dessus l'océan.

« Oh. Je suppose que je ne peux pas rentrer, » déclara Harry. « Je ne sais pas trop ce que je vais faire maintenant. »

Scott y pensa pendant quelques secondes avant de prendre une décision qu'il ne pouvait pas expliquer de manière logique. Il n'aimait pas trop se trouver avec des gens lorsqu'il était dans les rues ; il était peut-être dangereux pour un gamin d'être tout seul mais il savait également que la plupart des gens avec qui il pouvait se trouver n'hésiterait pas une seule seconde à le poignarder par derrière. S'il devait choisir, il préférait être seul que mal accompagné. D'un autre côté, il se retrouvait à apprécier Harry même s'il ne le connaissait qu'à peine. Le petit garçon était gentil.

« Et bien, tu peux rester avec moi. Je n'aime pas trop l'idée de te savoir tout seul dans les rues, » déclara-t-il.

Harry avait de la peine à croire à sa chance. Au fond de lui, il espérait que Scott ne se lasserait pas de lui trop vite parce que lui non plus n'aimait pas trop l'idée de se retrouver seul. Il n'avait peut-être 

jamais eu quelqu'un pour vraiment s'occuper de lui comme un parent l'aurait fait, au moins chez les Dursley il avait un toit sur la tête et il savait que cela était plus ou moins sûr.

Harry ne put s'en empêcher ; il sauta sur ses pieds et étreignit son apparemment nouvel ami.

« Merci, merci, merci, » répéta-t-il encore et encore.

Scott lui rendit son étreinte avec quelque peu d'embarras, avant de le relâcher.

« Alors, quel âge tu as en fait ? » demanda-t-il, commençant à marcher, Harry trottinant à ses côtés pour rester à sa hauteur.

« J'ai sept ans ! » dit-il avec fierté. « Et toi ? »

« Treize ans. »

Depuis ce moment et pendant des mois, l'amitié que les deux garçons partageaient commença à grandir sûrement. Harry apprit beaucoup de Scott à propos de comment survivre dans les rues et il serait éternellement reconnaissant à celui qui lui avait permis de le rencontrer parce qu'il ne savait pas s'il aurait pu le faire tout seul.

Scott également était très content que le destin lui ait permit de rencontre Harry ce jour-là. C'était un peu comme s'il avait un petit frère avec lui. Il s'était rapidement retrouvé à le considéré comme sa famille et il savait, sans avoir besoin de l'entendre, que cela allait dans les deux sens. En plus, il devait admettre que le pouvoir de téléportation d'Harry pouvait être passablement utile.

Bien sûr, jusqu'à maintenant, ils n'avaient pas vraiment eu le temps de l'utiliser autant que cela mais, avec l'aide de Scott, Harry apprenait à le contrôler et il pouvait déjà, de manière consciente, se téléporter sur de petites distances. Bientôt, ils pourraient s'en servir pour aller à l'intérieur des maisons pour prendre un peu de nourriture quand ils avaient trop faim. Ils s'étaient déjà tous deux promis de ne pas utiliser ce pouvoir pour voler de l'argent ou des biens parce qu'ils n'étaient pas des voleurs. Ils ne l'utiliseraient que pour la nourriture, parce qu'il s'agissait de leur seule chance de survie, et peut-être pour des habits s'ils en avaient réellement besoin.

Mais cela n'était pas encore assez pour l'instant et Scott avait une fois proposé d'accepter l'offre de l'un des nombreux hommes qu'ils avaient rencontrer dans la rue pour se faire un peu d'argent facile pour permettre à Harry d'avoir quelque chose à manger. Harry n'avait pas été ravi de l'idée et l'avait supplié de ne pas le faire, disant qu'il préférait avoir faim que de savoir que Scott s'était laissé blessé pour lui donner à manger. Le regard dans ses yeux avaient été si fort que Scott n'avait plus jamais suggérer quoi que ce soit de la sorte.

Malheureusement, il fallait tout de même qu'ils mangent s'ils avaient envie de rester plus ou moins en bonne santé et c'était la raison pour laquelle ils se retrouvaient pourchassés par la police, ayant stupidement choisi s'essayer de voler un peu de nourriture du marché, sans avoir remarqué le policier qui se trouvait là.

Scott trainait Harry par la main, courant au travers des nombreuses allées que tous les deux connaissaient par cœur à présent. Mais cela ne les empêcha pas de se retrouver dans une impasse. Normalement, il s'agissait d'une voie libre mais les autorités avaient apparemment décidé qu'il était grand temps de faire quelques réparations et avaient fermé la rue très récemment.

Harry s'agrippa à Scott de toute la force que son corps de huit ans pouvait créer. Il savait qu'aussitôt que la police les aurait attrapés, ils seraient mis dans un orphelinat et probablement séparé et il ne pouvait tout simplement pas laisser cela arriver. Il ferma les yeux, cachant son visage dans la poitrine de Scott, et souhaita de toutes ses forces qu'ils puissent se trouver ailleurs.

« Mince, Green-Eyes ! » s'exclama Scott et Harry leva les yeux pour voir ce qu'il se passait.

Sa mâchoire tomba.

« On est à New York, » couina-t-il en voyant la distante silhouette de la Statue de la Liberté.

« Apparemment, » approuva Scott. « Pourquoi est-ce qu'on a fini ici ? »

« Oh, ben, » dit Harry avec un sourire en coin. « J'ai toujours voulu voir New York. »

Scott rit et Harry le prit par la main, l'entrainant dans les rues en courant.

« Excusez-moi, Madame, » dit-il à une vieille dame dont ils croisèrent le chemin. « On est un peu perdu mon frère et moi. On devait rencontrer nos parents à Central Park mais on a pris une fausse route et… »

« Oh, n'en dit pas plus, mon chéri, » le coupa la vieille dame.

Elle leur indiqua alors la route la plus rapide pour se rendre à Central Park en quelques phrases. Heureusement, ils semblaient être proches.

« Vous trouverez très facilement. Et toi, jeune homme, j'espère que tu pendras bien soin de ce petit ange, » dit-elle à Scott.

« Ne vous en faites pas Madame, je le ferais. »

« Oh Dieu, j'aurai aimé que mes deux petits garçons aient été aussi proches que vous quand ils étaient gamins, » soupira-t-elle. « Bonnes chances, les garçons. »

« Merci, Madame, » dirent-ils tous deux au même instant et ils regardèrent la gentille vieille dame s'en aller.

Après cela, ils suivirent ses instructions et allèrent au parc, profitant du moment de paix pendant qu'ils le pouvaient, parce que tous les enfants étaient forcés de rester enfermés dans des salles de classes en cet après-midi d'école.

New York était définitivement un bon changement pour eux. La ville était gigantesque et, avec la masse de gens qui y circulaient non-stop, ils n'avaient aucun mal à se fondre dans la foule, qu'il fasse jour ou nuit. Harry fut également capable de maîtriser son pouvoir de téléportation, même s'il n'avait jamais ressayé quelque chose d'aussi complexe que ces deux sauts non intentionnels.

Ce contrôle se trouva être une bonne chose parce que, sinon, ils auraient probablement été mort au moment où Scott atteignit ses quinze ans.

Scott avait eu de très douloureux maux de tête pendant déjà un bon moment lorsque cela arriva et ses yeux l'avaient fait souffrir passablement également. Harry, qui détestait le voir souffrir mais n'avait aucune idée de quoi faire, restait d'habitude avec lui dans leur cachette qu'ils avaient commencés à appeler leur chez-eux, essayant d'estomper la douleur en massant son front et ses tempes ou, dans le cas où cela ne suffisait pas, il allait voler quelques analgésiques pour les donner au plus âgé.

Bien qu'il ait encore senti un peu la douleur, même avec les analgésiques, Scott avait voulu sortir ce jour-là et lui et Harry s'était promené pendant un moment au milieu de la foule quand, soudain, un rayon laser rouge sortit de ses yeux. Le laser atteignit le site de construction voisin, rendant instable la construction de métal, causant malheureusement la chute d'une large pièce de métal. 

Heureusement, Scott fut capable de la pulvériser avec un autre rayon, prévenant ainsi toute blessure pour les passant qui avaient commencé à crier.

Une fois que le choc fut passé, la foule se retourna vers eux d'un seul coup et commença à leur crier quelque chose à propos de mutants et de meurtriers. Ils ne semblaient pas se soucier que Scott venait de leur sauver la vie mais seulement de ce qu'ils qualifiaient de tentative de meurtres à grande échelle. Il devint très clair aux deux enfants qu'ils devaient s'en aller de là et le plus vite possible.

« Ferme les yeux ! » lui dit Harry avec urgences et, lui prenant le bras, il se concentra sur leur cachette.

Une fois qu'ils furent Harry, Scott se laissa tomber au sol et, sans se relever, se recula dans un coin, gardant ses yeux fermé très forts.

« J'aurais pu les tuer, » murmura-t-il, sa voix étranglée, essayant de ne pas pleurer. « Mon dieu, j'aurais pu les tuer. »

Harry sentit les larmes lui monter aux yeux alors qu'il regardait son ami et il s'approcha rapidement de lui, voulant lui offrir un peu de réconfort. Seulement, aussitôt qu'il sentit le plus jeune le toucher, Scott se retira vivement.

« Ne t'approche pas de moi ! » cria-t-il.

« Scott, je vais t'aider, je te le promets. »

« Non Harry ! » s'exclama Scott. « Tu ne peux pas m'aider. Il faut que tu t'en ailles ! »

Il ne pouvait pas supporter l'idée que ce nouveau pouvoir qu'il possédait puisse faire du mal à Harry. Cela serait trop dur à supporter. Harry devait s'en aller loin de lui pour ne pas être blessé et il devrait continuer son propre chemin. C'était le seul moyen qu'il avait de protéger Harry de lui, même si cela lui faisait extrêmement mal de devoir se séparer de son ami.

« Non ! » cria Harry, les larmes commençant à couler sur ses joues. « Tu ne peux pas me renvoyer. Tu ne peux- tu ne peux pas. »

Finalement, Harry recula de quelques pas et se laissa glisser au sol, commençant à sangloter. Il allait se retrouver tout seul à nouveau. D'abord ses parents, ensuite son oncle et sa tante et maintenant Scott. Ils le laissaient tous tout seul.

« C'est pas juste. Tout le monde m'abandonne. Pourquoi ? Qu'est-ce que je fais de mal ? »

Mon dieu, pensa Scott, ce n'était pas ce qu'il avait voulu. Tout ce qu'il avait souhaité, c'était d'empêcher Harry d'être blessé, mais de lui faire du mal. Sa gorge se resserra fortement et il eut toutes les difficultés du monde à ne pas laisser sortir le sanglot qui menaçait de faire surface.

« Non ! Ce n'est pas toi. Je… Harry ? » demanda-t-il confus quand il entendit que les pleurs devenaient de plus en plus doux, comme si Harry était entrain de s'éloigner. « Je suis désolé, Harry. Je suis désolé ! Harry ? Harry !? »

Scott commença à paniquer alors qu'il essayait inutilement de tâter le sol et faire de grands gestes dans l'air avec ses mains, essayant vainement de localiser Harry dans l'obscurité complètes de ses yeux fermés. Il savait qu'il ne pouvait pas ouvrir ses yeux et son inhabilité à trouver le garçon lui faisait peur. Il ne voulait pas être seul.

Harry, qui n'avait pas bougé mais seulement essayé de contrôler ses pleurs, rampa sur ses genoux en direction de Scott aussitôt qu'il vit l'autre garçon tendre les mains vers lui. Il prit sa main, lui laissant savoir qu'il était toujours là et se retrouva rapidement assis sur les genoux de Scott, écrasé dans une étreinte.

Scott cacha son visage dans le cou d'Harry et, aussitôt qu'il sentit les larmes chaudes mouiller sa peau, le brunet commença à pleurer à nouveau.

« J'ai peur, » murmura Scott après un moment de silence, s'accrochant toujours à Harry comme s'il était sa bouée de secours.

« Je ne te laisserai pas seul, je te le promets. Je vais t'aider, » jura Harry, bien conscient que, pour une fois, ce serait à lui d'être fort ; Scott avait été son ancre depuis si longtemps, il pouvait au moins faire cela pour lui.

Et il respecta sa promesse. Pendant plus d'une année, Harry aida Scott, devenant ses yeux et le plus âgé n'osa plus ouvrir les siens, trop effrayé de faire du mal à quelqu'un s'il le faisait. Harry prit cette responsabilité sans se plaindre. Il ferait tout ce qu'il pourrait pour s'assurer que Scott allait bien et ne se retrouverait jamais à la merci des bigots qui avaient décidé que tous les mutants étaient mauvais et devait être éradiqués peu importe ce qu'ils faisaient et quel âge ils avaient. Il inventait des histoires pour quand on lui demandait pourquoi est-ce que son frère, vu que tout le monde pensait toujours que Scott était son frère, n'ouvrait pas les yeux et s'il sentait qu'il n'y avait qu'une seule once de danger, il les téléportait à quelque part d'autre sur le champ.

Tristement, le destin avait décidé qu'il avait été trop clément sur les deux enfants et, sous la forme d'une explosion inattendue et infortunée, sépara les deux amis pour très longtemps.

Quand Harry reprit lentement conscience, il réalisa qu'il se trouvait dans un lit d'hôpital. Sursautant, il s'assit, trouva rapidement ses lunettes sur la table de chevet et, après les avoir mises, regarda sauvagement autour de lui, espérant parvenir à localiser Scott mais remarquant qu'il était totalement seul dans la chambre.

Une infirmière choisit ce moment pour entrer dans la chambre et sourit de toutes ses dents en le voyant réveillé.

« C'est bon de te voir parmi les vivants, chéri. Comment tu t'appelles ? » lui demanda-t-elle alors qu'elle prit son stéthoscope pour examiner sa respiration.

« Harry, » répondit-il rapidement avant de poser la question qui lui occupait l'esprit. « Excusez-moi mais où est Scott ? »

L'infirmière fronça les sourcils.

« Qui ?

Harry déglutit, ayant peur de comprendre ce que voulait dire son regard.

« Il y avait un autre garçon avec moi. Il a seize ans. Il n'ouvre pas les yeux. Jamais. »

« Je suis désolé Harry, » dit gentiment l'infirmière. « Mais tu étais seul quand on t'a trouvé. Est-ce que Scott est ton frère ? »

« Non, » dit-il, la regardant sans la voir. « C'est mon meilleur ami, » murmura-t-il.

L'infirmière avait de la peine à supporter son air dévasté et s'excusa rapidement, disant à Harry qu'il fallait qu'elle appelle le médecin qui s'occupait de son cas, avant de sortir de la pièce. Une fois qu'elle 

fut sortie, il regarda à nouveau autour de lui et vit une lettre dont l'adresse était écrite avec une magnifique encre verte. La regardant de plus près, Harry vit qu'elle lui était adressée et la prit, fronçant les sourcils.

Monsieur Harry Potter

Chambre 432

Hôpital Général

Londres, UK

Harry réalisa qu'il devait être de retour en Angleterre. Il n'avait pas vraiment payé attention quand l'infirmière lui avait parlé et il supposait que c'était la raison pour laquelle il n'avait pas fait attention à son accent british. Chassant ces pensées, il ouvrit la lettre et ses yeux s'écarquillèrent considérablement lorsqu'il en vit le contenu.

Cher Monsieur Potter:

Nous avons le plaisir de vous informer que vous avez été accepté à Poudlard, l'Ecole de Magie et Sorcellerie. Veuillez trouvez ci-joint la liste des livres et équipements nécessaires.

Le semestre commence le premier septembre. Nous attendons votre hibou au plus tard le trente et un juillet.

Sincèrement votre,

Minerva MacGonagall

Directrice Adjointe