Et voici comment s'achève m'a fiction. Je ne vais pas vous faire un discourt, je vous retrouve à la fin pour ça ! Juste pour vous dire que cet épilogue équivaux à deux longs chapitres de cette fic.

Alors bonne lecture en espérant que vous appréciez.


Epilogue : 3 ans plus tard.

PoV Sirius

-Sirius dépêche toi !

Boumm !

-Sirius ? Ça va ? Qu'est ce que tu fabriques encore ?

J'entends Rémus dans le salon, ses pas approchent, il faut que je me dépêche, il va encore me passer un savon. Je sais bien que je suis en retard, mais c'est pas ma faute si je n'arrive pas à choisir. Il faut que je sois parfait.

-Mais enfin ! Sirius, tu n'es pas encore habillé ? Pourquoi est ce que tu t'es encore changé ?

-Le jean noir n'allait pas avec la chemise, alors je l'ai changé, mais la chemise me donnait un air malade, alors j'ai mis l'autre, mais avec le pantalon en lin ça allait mieux, et puis une chemise ça fait trop sérieux, je veux pas avoir l'air vieux, j'ai mis le T-Shirt blanc que tu m'as acheté, mais il fait trop sexy, je veux être pris au sérieux quand même, et puis...

-Stop ! Sirius, quoi que tu mettes tu seras superbe, et puis on va juste chez James et Lily, tu n'as pas besoin de faire passer un message, ils te connaissent.

-Je sais Rem', mais il y aura les parents de Lily, tu as oublié ? Il faut que je sois parfait, je suis le futur parrain, je dois être irréprochable, il faut qu'on se dise, « regarde le, il est à tomber, qu'est ce qu'il sera génial comme parrain ».

-Sirius, tu es à tomber, tu es la personne la plus sexy et désirable que je connaisse, mais en plus de ça tu feras un fabuleux parrain, ton filleul va t'adorer, et tous les autres enfants vont être jaloux de ne pas avoir un parrain comme toi.

En parlant, Rémus s'est approché de moi, et m'a pris par la taille, il est maintenant légèrement plus petit que moi, mais il est de plus un plus beau. Ce dernier embrasse furtivement mes lèvres, et s'écarte.

-Ça va mieux ? Alors habille toi !

Sur cette dernière remarque il me met un tape sur les fesses et s'écarte précipitamment de moi pour éviter toute récidive. Il part en courant dans le salon.

-Rémus tu ne perds rien pour attendre.

J'enfile rapidement mon jean noir du départ, il me fait un cul d'enfer d'après Moony. Et sors de la chambre avec le T-shirt blanc, précédemment cité, dans les mains. Je le met aussi à la hâte, avant de rejoindre mon amour pour lui faire payer ce qu'il m'a fait. Mon amour est de dos, il regarde par la fenêtre, avec ce petit air mélancolique que je connais tant et qui le rend si mignon, il me donne envie de le serrer dans mes bras. Je m'approche de lui à pas de loup, ou plutôt de chien, pour le surprendre, mais je sais que comme d'habitude il m'a entendu arriver. Je l'enserre de mes bras, il appuis son dos contre mon torse. On reste quelques minutes enlacés dans cette position, il a toujours son petit air triste.

-Qu'est ce qu'il se passe mon coeur ?

-C'est rien.

-Bien sûr que si, je sais que quand tu as cet air c'est que quelque chose t'embête. Parle moi.

Rémus garde le silence, il a l'air d'hésiter à parler, ou comment le dire. Pour l'encourager je lui embrasse la tempe, en le serrant un peu plus contre moi.

-James et Lily vont avoir un bébé. Voldemort est de plus en plus dangereux. Tout deviens si compliqué, on évolue, mais...

-Oui ?

-J'ai l'impression que...que notre couple n'évolue plus...je t'aime...vraiment, je ne veux pas et ne voudrais jamais te quitter, c'est pas ça...

Il fini ça phrase précipitamment, comme si il avait peur que je doute, et c'est le cas? J'ai vraiment eu peur qu'il ne veuille plus de moi.

-Explique moi alors.

-Siri, mon amour, nous on ne pourra jamais avoir d'enfant, on n'aura pas de famille, on peut pas. Et puis avec Voldemort, toutes les attaques où tu dois aller en temps qu'auror, j'ai peur de te perdre. Sans toi je ne suis rien Sirius...

Je ne sais pas quoi répondre à cette déclaration. Je retourne Remus dans mes bras, et l'embrasse. J'essaie de faire passer tout l'amour que j'ai pour lui, toute la passion qu'il provoque dans mon coeur. Nos langues se caressent tout en douceur, je ne veux plus quitter ses lèvres. Nous sommes dans notre bulle, loin de tous les drames qui se produise autour de nous, loin de se monde en guerre. Le manque d'air nous fait cependant stopper se baiser. Nous restons front contre front à nous regarder.

-Je t'aime Rémus John Lupin, et je t'aimerai toujours, quoi qu'il arrive.

-Moi aussi, moi aussi Sirius.

-Je veux qu'on adopte un enfant, je veux rendre un enfant heureux. Ça fait un moment que j'y pense, mais je savais pas si tu en avais envie, et puis avec tout ce qu'il se passe, je sais pas si c'est le bon moment. Mais j'en ai envie, je veux en enfant avec toi, et puis comme ça mon filleul aura un petit cousin ou une petit cousine avec qui jouer.

-J'en ai aussi envie.

-Très bien, demain nous irons ensemble au ministère, et nous déposerons une demande d'adoption.

Nous restons enlacés, à savourer le moment. Nous allons nous aussi fonder notre famille. Ça risque de ne pas être facile tous les jours. Il va falloir qu'on se batte pour avec la garde d'un enfant, mais on y arrivera. On ne peut que y arriver. Rémus finit par nous sortir de ce moment paisible.

-Bon c'est pas tout, mais maintenant on est très en retard. Et tu sais comment est Lily depuis qu'elle est enceinte, elle angoisse pour rien. Alors dépêche toi de prendre une veste et des chaussures.

Deux minutes après, nous étions devant la porte des Potter. J'inspire un grand coup, prend mon courage à deux mains, et me prépare à affronter notre tigresse de Lily. Je lève la main pour frapper, et avant que j'ai atteint la porte.

-Ah, c'est pas trop tôt. Tout le monde est là, on vous attend, allez, entrez ! Dépêchez-vous !

Nous rentrons dans la maison, Rémus serre Lily dans ses bras. Moi je m'approche de son beau ventre rond que lequel je pause ma main, et je murmure.

-Hé ! Salut petit bout, alors toujours pas décidé à montrer le bout de ton nez ? Parce que tu sais quoi j'ai une très grande nouvelle pour toi. Tu seras le premier au courant, alors je t'attends, ne traine pas trop. Et puis il me tarde de faire enfin ta connaissance, je te présenterai Rémus, je suis sûr que tu vas l'adorer toi aussi. Et puis ton papa James va faire une crise de nerf si tu n'arrive pas rapidement, il veut aussi te connaître.

-Salut Sirius, alors c'est quoi ta grande nouvelle dont tu parles à mon fils ?

James s'approche et me prend brièvement dans ses bras. Après lui je salue aussi ses parents, Henry et Elisabeth Potter, qui sont aussi un peu mes parents d'adoption, par une brève accolade, qui s'éternise un peu avec Elisabeth. Peter et Sam sont aussi présents, ils sont en couple depuis peu. Je finis par rencontrer les parents de Lily, ce sont des moldus, je ne les avais jamais vu avant aujourd'hui.

-Alors Siri, ta nouvelle ?

-Non, non j'attends mon filleul pour vous l'annoncer. Peut être que ça le fera se presser un peu.

Tout le monde rigole à ma remarque, c'est vrai qu'on l'attend tous avec impatience ce petit bout, il a déjà une semaine de retard, mais le médicomage dit que c'est normal et que tout va très bien.

-Bon et bien nous attendrons.

Sur cette déclaration de Lily nous passons tous à table. Le repas est détendu, malgré la présence des parents de Lil', ils sont plutôt sympathiques, et même si ils ne comprennent pas le monde dans lequel on vie, ils font l'effort d'essayer. Nous passons au dessert, alors qu'il est déjà trois heures de l'après-midi. Lily est partie en cuisine chercher le dernier gâteau, quand un grand bruit de casse se fait entendre. James et moi nous levons d'un seul bon pour aller voir ce qu'il se passe, Rémus et Henry nous suivent de près, prêts à intervenir à tout moment. Lily au sol, devant elle des débris de ce qui semblais être des assiettes.

-Ça va, ça va, j'ai juste eu un petit malaise, il faut que je m'assoie, c'est rien ne vous inquiétez pas.

James est inquiet, tout comme moi, mais aucun de nous ne fait de commentaire, et nous aidons Lil' à se relever, pour l'installer sur une chaise.

-Aie !

Lily vient de crier en se tenant le ventre, Rémus s'est approché immédiatement, pour voir ce qu'il se passe.

-Lily, ça va aller, je pense que tu vas accoucher, tu as perdu les eaux.

Il dit tout ça en désignant la robe maintenant mouillé de Lil'. Je ratrappe de justesse James qui ne tiens plus sur ses jambes.

-Il arrive ? Vite, vite... le sac, on part à St Mangouste.

James est totalement affolé, et moi je suis trop éberlué pour réagir. Heureusement Rémus s'occupe de Lily. Elisabeth arrivé entre temps pur prendre les affaire déjà prêtes de sa belle fille.

-Allez, direction l'hôpital.

Rémus entraine Lily hors de la maison, et tous les invités suivent pour assister à cette naissance tant attendu.

PoV James

Elle va...elle va...accoucher ? Elle va devenir maman ? Ma Lily va être maman ? Ma femme va être maman ! C'est...Waouh ! Mais...mais...enfin je...mais...je vais être...

-PAPA !

Je m'arrête sous le choc de ma prise de conscience. C'est moi le père, je vais avoir un bébé avec la femme que j'aime.

-Eh oui Cornedrue, tu vas être papa, et moi je serai le plus heureux des parrains.

Nous arrivons à l'hôpital dans la plus grande panique. Rémus s'occupe toujours de Lily, alors que Sirius reste avec moi, et débite toute sorte d'idée, et de projet à faire avec mon fils.

-Mesdames, messieurs un peu de silence, vous êtes dans un hôpital !

Un énorme brouhaha s'elève alors de notre groupe, tout le monde y met du sien, pour expliquer l'état de Lil', heureusement Rémus prend alors les choses en mains.

-Chut ! Lily Potter est sur le points d'accoucher, elle a perdu les eaux il y a une dizaine de minutes, et les contractions se rapprochent.

-Bien, accompagnez-la dans ce couloir, on la prend en charge tout de suite, j'appelle son gynécomage. Vous êtes le père je suppose.

-Non, c'est lui.

L'infirmière se retourne vers moi et me dévisage en fronçant les sourcils.

-Et bien, qu'est ce que vous attendez pour accompagner votre femme ?

Sous le regard sévère de la femme, j'attrape fermement le bras de Sirius et l'entraine avec moi pour accompagner Lily et Remus. L'infirmière hausse une fois de plus les sourcils en voyant Pad'.

-C'est le parrain !

J'ai dit ça le plus naturellement du monde, bien sur qu'il doit venir avec moi. Lui aussi, c'est un grand moment pour nous tous. Ma femme est entrainé par les médicomages dans une salle, alors qu'on nous a fermement demandé de rester dehors. J'attend dans le couloir en faisant les cents pas. Je vais être papa, c'est maintenant.

-James viens un peu t'assoir, c'est pas en restant à fixer la porte que tu vas faire aller plus vite. Et puis ils t'ont dit qu'ils viendraient te chercher au moment de l'accouchement alors viens t'assoir un peu. Ne sois pas autant stressé, tout va bien se passer.

Je finis par écouter Remus, et vais les rejoindre sur les sièges prévues pour ce genre de cas, dans le couloir.

-Arrêtes de te tordre les doigts, tu vas finir par t'en casser un, et ce n'est vraiment pas le moment.

Je relève les yeux vers Rémus, il a les yeux qui brille, et a l'air aussi stressé que moi, il tiens la main de Sirius, qui rayonne de joie, ça faisait tellement longtemps que je n'avais pas vu ses yeux briller autant. Je passe un bras autour de ses épaules.

-Tu te rends compte Paddy, je vais avoir un bébé, tu vas être le parrain, tu vis avec Rémus, on a une brillante carrière d'auror, j'ai une femme fantastique... Que demander de plus ?!

-C'est tellement loin Poudlard maintenant, c'était il y à seulement trois ans, plus rien n'est pareil, mais on est toujours là, ensemble tous les trois, il ne manque que Peter, il est resté dans la salle d'attente. On a une amitié indestructible...

On médite en silence les paroles de Rémus, qui aurai put croire que quatre jeunes de 11 ans, que tout sépare deviennent amis comme ça, et surtout le reste. Notre seul point commun était notre dortoir, mais on à su être là les un pour les autres, et le rester. Je vois Moony partir au bout du couloir, et revenir accompagné de Peter, il ne manquait que lui pour parfaire le tableau. On est là, quatre grands enfants à attendre la venue au monde de la nouvelle génération des maraudeurs.

-M Potter ? C'est le moment, vous pouvez venir voir la naissance de votre fils, votre femme vous attend.

-Pad viens avec moi !

-Non James, tu dois y aller seul, c'est ton fils et celui de Lily, c'est ensemble que vous devez le voir naitre.

Rémus doit avoir raison, pourtant je serai plus rassuré si Sirius était avec moi. Je me lève doucement en leur lançant un regard d'appel à l'aide.

-Allez Jamsie, c'est le moment de te montrer courageux.

Sirius me serre dans ses bras, et me pousse vers l'infirmière qui m'attend. Après un dernier regard en arrière j'inspire un grand coup et entre dans la salle d'accouchement. A peine entré on m'enfile une blouse blanche et on me pousse vers Lily. Elle est essoufflé, toute transpirante, ses long cheveux lui colle un peu au visage, mais elle est belle avec son air déterminé. Je m'approche d'elle et lui prend la main.

-Je suis là ma chérie.

-Tu en as mis du temps, si tu crois que le bébé va t'at... AAAAh !

Ma main est broyée dans celle de ma femme qui s'est refermé comme un étau au moment de la contraction.

-Allez Lily poussez, je vais bientôt voir la tête.

Sous les encouragements du médicomage Lil' pousse, je ne sens plus mes doigts tellement ma main est serré fort, mais pour le moment ça ne compte pas, plus rien ne compte à part cette petite tête qui commence à apparaître. Sur le petit crane on voit déjà quelques cheveux bien noir. Je souris, c'est tout ce que je peux faire.

-Lil', ma Lily je vois sa tête, il à des cheveux noir. C'est magnifique.

A peine plus tard le médicomage tient mon fils entre ses bras.

-Monsieur, voulez vous couper le cordon ombilical ?

-James fais le, s'il te plait.

J'écoute ma femme et m'approche, d'un petit coup de baguette je coupe le dernier lien physique entre ma femme et mon fils. Il est maintenant enveloppé dans une couverture, je n'ai pas pu le prendre, les sage-femmes s'en occupent mais je les suis, je ne peux lâcher mon fils des yeux. Il est si beau, si petit, fragile. Il fait entendre ses pleurs, déjà puissant pour un si petit être. Une fois qu'elles eurent fini, une des sage-femme s'approche de moi, et mets mon fils dans mes bras. Ma gorge se serre, c'est mon fils, je suis Papa, ça fait des mois que je le sais, mais maintenant que je l'ai dans les bras c'est concret. Quelques larmes de bonheur s'échappent de mes yeux. Je ne le quitte plus du regard.

-Venez, allons rejoindre votre femme monsieur, il faut qu'elle l'allaite.

Il est si petit dans mes bras que je me déplace tout doucement. Je suis la jeune femme dans une chambre, Lily est allongé sur le lit, alors que Sirius, Rémus et Peter son autour d'elle. Le silence s'est fait à notre entré.

-Je vous présente notre fils !

Un grand sourire est présent sur toute les lèvres, mais celui de Paddy doit être le plus éblouissant.

-Jamsie, il a tes cheveux, le pauvre. La remarque fait rire notre petite assemblée, alors que je dépose mon petit être dans les bras de sa mère. Elle lui présente le sein, qu'il tète goulument, sous notre regard bien veillant.

-Alors comment il s'appelle ?

C'est Rémus qui demande, c'est vrai que nous avons gardé le secret sur son nom jusqu'à maintenant. Je jette un petit coup d'oeil à Lily, qui à réussi à détacher les yeux de sa petite merveille. Elle me sourit, puis avoue enfin le nom à nos amis.

-Je vous présente Harry James Potter né le 31 juillet 1980 !

-Et bien notre petit Harry n'a pas que les cheveux de son père, mais aussi son appétit.

Les remarques de Sirius ont le don de détendre l'atmosphère chargée en émotion. Mais ce dernier s'approche de moi, et me prend par les épaules.

-Félicitation James, c'est ta meilleure réussite. Mieux que tout ce qu'on a pu faire à Poudlard, et on en a fait. Tu peux être fier de toi.

Sur ce il me serre dans ses bras, je lui rend son étreinte aussi fort que je peux.

-Merci Sirius, ça me touche, tu es mon frère de coeur, et je suis sûr qu'Harry va t'aimer autant que moi je t'aime.

Après notre petite séance émotion, nous reportons notre attention sur le petit être que j'ai pour fils. Maintenant qu'il a fini de manger il s'agite un peu, ses petites main, et ses petits pieds bougent dans tous les sens.

-Lily, est ce que...est ce que je peux le prendre dans mes bras ? Je fais très attention t'inquiète pas, je veux juste un peu le tenir.

-Viens par là Sirius, et puis je m'inquiète pas avec toi, je sais que tu vas faire très attention à ton filleul.

Mon meilleur ami, tiens délicatement mon fils, dans ses bras il est minuscule, mais Sirius le tiens comme si il était la chose la plus fragile sur terre. Je suis sur qu'il ferait un excellent père, dommage qu'il soit gay, qu'il ne puisse pas en avoir.

-Salut petit Harry, je suis Sirius, ton parrain. C'est moi qui vais te gâter, et t'offrir tous les trucs que tu veux et que ta maman veux pas. Et je vérifierai que Cornedrue, ton papa t'apprenne à voler, et on te montrerai tout les truc de Maraudeurs pour que tu en fasses voir de toutes les couleurs à tes profs toi aussi. Je suis sûr que tu es un Gryffondor en puissance.

Nous écoutons tous Sirius raconter tout ce qu'il fera avec mon fils. Lily va s'arracher les cheveux avec eux.

-Harry, avant que tu sortes du ventre de ta maman je t'ai fait un promesse, tu vas être le premier à qui je le dis. Est ce que c'est ma promesse qui t'a fais sortir plus vite ? Toi aussi tu es un impatient, comme tes parents.

Nous tendons l'oreille aux confidences de Paddy, Rémus s'approche de lui, et se place dans son dos, les bras autour de sa taille, la tête sur l'épaule pour regarder lui aussi Harry, qui à l'air de dévorer les paroles de Sirius.

-Tu sais Harry, avec ton tonton Rémus on va aussi avoir un enfant, on a décidé d'adopter, comme ça tu auras un petit cousin, ou une petite cousine pour jouer. Tu es content ? Moi oui, mais ne t'inquiète pas, tu resteras toujours mon filleul préféré.

Sirius et Rémus sourient, moi je n'en reviens toujours pas.

-C'est magnifique. Je suis sur que vous ferez de super parents. Depuis quand est-ce que vous avez décidé ça ? Vous avez commencé à faire les papiers ? Quand est ce que vous l'aurez ?

Lily les noies sous les questions, elle est très excitée par cette nouvelle, je suis moi même on ne peut plus heureux pour eux. Sirius pose Harry dans son berceau, car il commence a s'endormir. Puis répond aux questions de Lily. Je suis toujours trop sous le chocs pour parler. Peter à d'ailleurs l'air encore plus ébahie que moi.

-Merci beaucoup Lil'. Ça s'est décidé aujourd'hui. On va faire tous les papiers demain au ministère. On ne sais pas du tout quand on pourra avoir un enfant, ça risque d'être compliqué avec notre situation, mais on y arrivera.

-Je suis sûr que vous y arriverez, on vous aidera autant qu'il le faudra, vous pouvez compter sur nous. Et puis Lily a raison vous ferez de merveilleux parents, votre enfant aura de la chance.

Peter finit par sortir de sa léthargie, et félicite aussi les futurs parents avant de partir chercher Sam et nos parents pour leurs présenter Harry.

PoV Lily

Un an plus tard... 21 juillet 1981

La porte s'ouvre enfin, l'anniversaire d'Harry va pouvoir commencer tout le monde est là. Les mêmes personnes que le jour de la naissance d'Harry. Seule Sam manque à l'appel. Elle à fuit, fuit la guerre, l'Angleterre et abandonné Peter.

-Sirius enfin, vous êtes la ! On se demandait si vous vous étiez perdus pour mettre autant de temps.

-Mais non Lily, on ne pourra jamais perdre le chemin jusqu'à chez vous, mais on a une surprise qui à pris plus de temps que prévue. Rém's tu peux entrer.

Mes yeux s'écarquillent, je crois que j'ai jamais était autant étonné de toute ma vie. Rémus entre...mais il n'est pas seul, dans ses bras il y a une petite fille. Une jolie petite brune, à qui je donnerai moins de deux ans. Elle s'agrippe au cou de Moony, et à le visage enfouie dans la cape de l'homme.

-Lily on a quelqu'un à te présenter.

-Euh...je...euh...oui, je vois...JAMES !

Mon mari arrive en courant, affolé par mon cri, la baguette à la main pour l'éventualité d'une attaque.

-Lily, qu'est ce qu'il...Ah salut Sirius, Rémus et oh...!

Oui c'est le cas de le dire. Mon mari est tout autant étonné que moi de la présence de cette fillette dans les bras de Moony.

-Si vous nous laissiez entrer, qu'on vous explique tout.

-Je...oui bien sûr.

Je me pousse de l'entrée pour les laisser finir d'arriver. J'essaie de reprendre mes esprits comme je peux, mais je ne suis toujours pas remise de cette découverte brutale. Nos deux amis se débarrassent de leurs capes, et vont s'installer sur le canapé.

-Je vous présente Eléa Black Lupin !

A l'entente de son nom la petite fille sort le nez du cou de Rémus, pour y replonger aussitôt. Rémus lui frotte le dos pour la rassurer, en lui murmurant des paroles que personne d'autre qu'elle entend. Elea fini par montrer son petit nez retroussé, et ses beaux yeux bleu océan. Je m'approche précautionneusement d'elle et lui parle doucement.

-Bonjours Elea, moi c'est Lily, je suis ta tatie.

La petite me regarde méfiante, elle n'a pas dû avoir une vie facile jusqu'à maintenant pour être autant peureuse. Mais elle semble déjà très attachée à Rémus au moins, et sûrement Sirius aussi.

-Ça fait longtemps que vous l'avez et que vous nous la cachez ?

Sirius se tortille un peu sur place avant de répondre.

-Deux semaines, on attendait qu'elle se sente bien avec nous pour vous la présenter. Vous nous en voulez pas au moins de ne vous avoir rien dit ? Mais ça c'est fait si vite…

-Bien sûr que non Sirius, c'est normal.

Pendant que je parle avec Padfoot, James s'est installé juste à côté de Rémus, et fait la discussion à Eléa, alors que celle ci se cache toujours dans le cou de Moony. Peter reste à l'écart, il doit lui aussi être perturbé par cette nouvelle.

-...Alors Eléa tu as quel age ? Parce que tu sais j'ai un fils qui à un an aujourd'hui, il va t'adorer. Tu sais on t'attendait tous avec impatience. Je suis très content de te rencontrer enfin, tu es très mignonne, tes deux papas ont bien de la chance de t'avoir...

Au cour des paroles de James, la petite à relevé doucement le nez, elle est encore bien camouflé, mais observe à la dérobée mon drôle de mari. Pendant cette approche délicate je questionne un peu Sirius sur elle.

-Alors elle à quel âge ? C'est une petite sorcière ?

-Elle a deux ans, et oui c'est une sorcière. Ses parents sont des victimes de Voldemort, d'anciens mangemorts. Et tu sais comment sont les gens, personne ne la voulais, alors ils ont enfin accepté de nous la confier. On n'avait pas droit à un enfant « normal » qui sont les plus demandé. Je te dis, il faut refaire toutes les lois sur l'adoption, c'est un scandale. Mais maintenant on l'a, alors tout va bien. C'est pas tout le temps facile, mais qu'est ce que c'est génial d'être parents. En plus maintenant Moony peu s'en occuper toute la journée.

Plongés dans notre discussion nous n'avons pas vue Harry s'approcher, mais surtout que James à maintenant Eléa sur les genoux. Il continue à lui parler, ainsi qu'à Harry, sous l'oeil attentif de Rémus.

-Harry mon filleul adoré, viens voir ton vieux parrain, j'ai un cadeau pour toi. Bon anniversaire ! Maintenant tu es grand, un an déjà. Bientôt tu seras plus grand que moi, dis donc !

Harry est toujours en admiration devant son parrain. Il s'installe confortablement sur ses genoux en l'attente de son présent. D'un coup de baguette Sirius fait apparaître un gros cadeau rouge avec un énorme ruban bleu. Je crains toujours le pire avec ses cadeaux, qu'est ce que notre fabuleux chien à pu encore inventer cette fois pour combler mon fils, et me faire frôler l'apoplexie ? En moins de temps qu'il ne faut pour le dire le cadeau est déballé, et un très gros chien en peluche cours maintenant dans le salon. C'est un Sniffle miniature, mais toujours plus gros qu'un chien de taille moyenne.

-Oui ! Oui !

Harry tape dans ses mains tout en rigolant, le chien gambade gaiment, autour des fauteuils, pour revenir sauter sur mon fils toujours aussi joyeux. Notre après midi se passe parfaitement bien. Sirius et Rémus rayonnent de bonheur. Harry et Eléa s'entendent très bien, on pourrait presque dire qu'ils se connaissent depuis toujours. Nous apprenons qu'en réalité Eléa a été une enfant battu jusqu'à la mort de ses parents il y a six mois, et depuis elle est transportée de foyer en foyer. C'est une enfant qui a terriblement besoin d'amour, et nos amis en on tous les deux à revendre avec les vies pas faciles qu'ils ont eux. Sirius est aussi bon père qu'il est bon parrain, toujours attentionné, prêt à intervenir un moindre problème, mais aussi très joueur, comme toujours. Il se prend au jeu des enfants, et passe des heures à gambader avec eux dans leur monde imaginaire. James, de son coté, a totalement été adopté par Eléa, par contre, Peter a, lui, plus de mal.

-Allez tout le monde à table ! C'est l'heure du gâteau.

Ils s'installent tous autour de la table alors que j'apporte le gâteau. Les bougies sont rapidement allumées par James, et c'est un Harry tout excité qui les soufflent, aidé de son père et son parrain.

-Joyeux anniversaire Harry !

Mon fils rayonne de bonheur en tapant dans ses mains pour s'applaudir en même temps que nous. Eléa s'amuse tout autant, j'en suis heureuse. Elle est installé sur les genoux de Sirius, on dirait qu'il a fait ça toute sa vie. Il est tellement à l'aise et naturel avec elle. Je suis contente qu'enfin ils aient pu avoir un enfant, ils le méritent tellement. Et puis avec la montée au pouvoir de Voldemort ce n'est pas rose tous les jours pour nous.

Peter nous laisse en fin d'après midi, mais Sirius, Rémus et Eléa restent manger avec nous. Harry est Eléa sont devenus inséparables. La petite s'amuse comme jamais, on à l'impression qu'elle découvre totalement le bonheur. Mais malgré leurs divers jeu, Eléa ne manque pas de jeter un oeil sur ses deux papas régulièrement, comme si elle vérifié qu'ils ne partent pas ou ne sont pas en colère contre elle. Les deux parents l'encouragent à continuer son jeu par des sourires à chaque coup d'oeil. Le repas se passe joyeusement, Rémus aide Eléa à se nourrir, alors que je fais de même avec Harry. Eléa n'est pas très avancée pour son age, elle ne parle pas très bien, et ne se nourrit pas encore seule, je n'en fais pas la remarque, mais elle a vraiment dû manquer d'amour et d'attention jusqu'à maintenant. A la fin du repas nous nous installons tous les quatre dans le salon sur les divans. James et Sirius sur le canapés en face de Rémus et moi, ont les enfants sur les genoux. Les deux petits monstres s'endorment dans leurs bras, mais nos hommes ne s'en aperçoivent pas, ils sont encore plongé dans une de leurs papotages. Tout en continuant à les observer je m'installe plus confortablement, et entame une discutions avec Rémus.

-C'est pas trop dur chez vous avec Eléa ? Surtout que Sirius doit être pas mal absent, je sais que James par tout le temps en mission, je savoure les moments où il est là.

-Au début c'était pas facile, Eléa avait peur d'un peu tout, mais elle s'est rapidement attaché à nous, alors à chaque fois que Sirius partait on avait l'impression qu'elle se faisait abandonné une fois de plus. Padfood avait du mal à partir, je le comprend les pleur de la puce, nous brisé le coeur. Puis elle à fini par comprendre que quoi qu'il arrive Sirius finissait toujours par rentrer, alors maintenant ça va mieux. Mais elle est si sage, avant aujourd'hui je ne l'avais encore jamais vue s'amuser. On a essayer, mais elle est si sérieuse, bien que Padfood la face beaucoup rire, tu le connais. Et puis on est si heureux de l'avoir enfin. J'ai l'impression que rien ne pourra atteindre le bonheur que je ressent en se moment. Même toutes les missions de Sirius, ma lycanthropie, ou Voldemort, grâce à elle je n'ai jamais été aussi heureux.

-Je suis heureuse pour vous moi aussi. Vous le méritant tant se bonheur, et puis je sais que vous êtes de merveilleux parents, il suffit de regarder Eléa, comme elle est heureuse pour s'en rendre compte.

-Merci Lily.

Nous nous sourions en silence, au fil du temps il est devenue mon meilleur ami. Moi qui detesté temps les maraudeurs à Poudlard, maintenant il sont mon mari, mon meilleur ami, me parrain de mon fils et un ami très cher, ce sont tous des hommes d'honneurs et de confiance. Notre septième année à changé bien des chose entre nous. Je continue à repenser à cette période où Sirius et Rémus on révélé leurs homosexualité et leurs couple, c'est aussi le moment ou je suis tombé amoureuse de James, la nostalgie m'envahit, jusqu'à l'intervention de Sirius.

-Rémus, on devrait rentrer, Eléa dort, et puis demain j'ai une mission tôt.

Ils prennent tous deux congés, avec Eléa toujours endormis dans les bras de Padfood, on se reverrai bientôt. Aucun de nous ne tiens longtemps sans qu'on se voit.

PoV Rémus

Trois mois plus tard... le 31 octobre 1981

-Non, Eléa ma chérie on ne peut pas aller au parc, il faut qu'on reste dans la maison. On ira voir Harry dès que Sirius sera rentré de mission, c'est promis.

Ça fait deux semaines qu'on n'a pas put mettre ne nez hors de notre appartement, Sirius est en missions avec James tous les jours. Et le soir on va ensemble passer nos soirée chez les Potter. On voit moins Peter qu'avant, il a un nouveau travail qui lui prend du temps. Voldemort est de plus en plus présent, on vit dans la peur constante. Tous les matins j'ai peur que se soit la dernières fois que j'embrasse Sirius. Mais tous les soirs il rentre, fatigué, un peu amoché, mais il rentre. Je suis dans la cuisine à préparer le repas, alors que ma fille joue sur la table avec de petit animaux en plastique qui se promène. Aujourd'hui Sirius doit rentrer tôt et manger avec nous. Ce qui est de plus en plus rare c'est temps si. Je suis encore fatigué de ma dernière pleine lune qui à eu lui la semaine dernière. Sirius reste avec moi, comme avant, lors de mes transformations, c'est James et Lily qui garde Eléa. J'entends Sirius entrer, dans l'appartement, et nous rejoindre dans la cuisine.

-Bonjours mon amour. Coucou ma puce, tu vas bien ?

Sirius dépose un bisous sur les cheveux de notre fille et se poste destrier moi, les bras autour de ma taille, la tête sur mon épaule.

-Alors Siri c'était pas trop dur ce matin ?

-Non non, on est resté au bureau en fin de compte, deux autres aurors ont était envoyer, parce que c'est une mission de plusieurs jours. Et on ne voulais pas partir avec James, je ne voulais pas vous laisser seul, et lui non plus ne voulais pas laisser Lily et Harry.

Je me presse un peu plus contre lui en guise de remerciement. Ça fait si longtemps qu'on a pas eu le temps de passer du temps ensemble. On va avoir toute l'après midi pour nous. On passe tout le repas à discuter de tout et de rien. Eléa essaie de participer, depuis ces trois mois et demi qu'elle est avec nous elle parle de mieux en mieux. Elle grandi et s'épanouit à vue d'oeil. A la fin du repas Sirius va la mettre à la sieste, il n'en a pas souvent l'occasion. Moi je fini de ranger les reste du repas. Une fois cela fait, je vais rejoindre mon amour dans la chambre de notre fille. Elle est dans son lit, alors que Sirius assis à coté d'elle lui caresse les cheveux, en lui racontant une histoire abracadabrante plein de gobelin et d'hippogriffe. Je l'écoute appuyé contre la chambranle de la porte. La puce le dévore des yeux, captivé par son récit, elle suce son pouce. Avec ses yeux bleu et ses cheveux brun elle pourrai passer pour la fille biologique de Sirius. Les paupières d'Eléa ne tiennent plus ouvertes, pourtant elle lutte, elle fini par abandonner ses vaine tentative de rester éveille et sombre dans les profondeur et la plénitude d'un sommeil d'enfant. Je m'approche alors sens bruits de mon compagnon, je le sens tressaillir de surprise quand son dos entre en contact avec mon torse, mais il ne bouge pas et continue à la regarder dormir.

-Elle est si mignonne, si paisible quand elle dort. Rien ne peut l'atteindre. J'aimerai pouvoir la protéger toute ça vie. Que j'aimais elle ne souffre. C'est pour elle, pour toi, pour Harry, et pour tous les enfants sur terre que je suis auror, et que je me débarrasserai de tous ces mangemorts et leur satané mage noir.

-Ne t'inquiète pas trop pour nous, je la protège, je ne lui laisserai jamais rien arriver. Jamais...

C'est sur ses mots que l'on sort de la chambre de notre fille pour aller s'installer sur le divan. Nous restons longtemps dans les bras l'un de l'autre, sans parler sans bouger, juste savourer cette étreinte, profite de la chaleur, et des bras de l'autre. Nous restons sage, mais nous nous embrassons quand même tout l'après midi, comme deux écoliers en manque d'amour. Je déguste ses lèvres, savoure le goût sucré de sa langue, frissonne sous les attouchements qui restent de simple caresse. C'est une après-midi parfaite. Après deux heures comme ça, un petit nez retroussé apparais, s'en suis notre fille qui viens s'installer sur nous, ses yeux sont encore ensommeillé, elle les frotte de ses petits points en baillant.

-Alors ma puce bien dormis ?

-Moui...va voir Ry' ?

-Oui ma puce on y va. Viens on va t'habiller.

Sirius s'occupe de l'habiller, alors que moi je sort nos capes d'hivers, le froids à pointer son nez très tôt cette année. A peine quelques minutes après d'être partit avec notre fille, Sirius et elle se tiennent près dans l'entrée, aussi exciter l'un que l'autre à l'idée de rejoindre leurs amis. Nous transplanons de devant notre porte à devant leur porte pour des raisons de sécurité. Nous n'avons pas le temps de frapper que déjà Lily nous ouvre, elle à du nous entendre arriver.

-Ah ! Vous voilà enfin, mon petit monstre réclame Eléa et Sirius depuis se matin, j'ai même pas pu lui faire faire la sieste.

Une fois pausé au sol notre fille est partit en courant rejoindre son cousin. Nous nous installons avec James et Lily dans le salon en regardant nos enfants jouer. Le temps passe très rapidement, nous parlons beaucoup de la situation actuelle du monde magique. Des dangers encourue par nous tous, de l'ordre du Phénix, nous en faisons tous partit, bien que nous soyons légèrement moins actif depuis que l'on à tout les quatre des enfants. La fin de la journée arrive très vite, et nous devons rentrer chez nous. Nous reviendrons demain, comme tous les autres jours, c'est notre rituel, et puis nos enfants sont inséparable. Une fois chez nous, Eléa mange rapidement et nous la couchons. Comme tous les soirs un de nous lui lit une histoire, une fois endormie, c'est notre moment à tous les deux. On se retrouve, avec tout le stress et la peur que l'on subit en se moment on n'a besoin de ces moments tranquille à deux.

-Rémus je t'aime toujours autant depuis des années, je t'aime même encore plus si c'est possible.

-Moi aussi je t'aime Sirius. Je suis heureux comme jamais avec toi et Eléa.

Sirius se blottit contre moi dans notre lit, il ne le montre pas, mais il à besoin d'affection, c'est très souvent lui qui cherche les calins, qui pourrai le croire, qu'un homme comme le mien, mais ils ne le connaissent pas aussi bien que moi. Je sens les mains de mon compagnon s'infiltrer sous mon haut, ses doigts appuient sur tout mes endroits les plus sensible, depuis le temps il les connait tous par coeur.

-Toc toc...houhou !

Nous sursautons quand le hibou entre dans la chambre, et nous interrompt. Sirius s'empare de la lettre, et la lit. Au fur et à mesure de sa lecture je vois ses couleurs s'effacer et son sourire disparaître. Je panique.

-Siri' ? Qu'est ce qui se passe ? Qu'est ce qu'il y a ?

-Je sais pas, c'est James ou Peter. Je comprend pas, il faut que je vois James, maintenant. Je reviens. Reste avec Eléa, protège là. Je sais pas ce qu'il se passe.

La voix inquiète de Sirius, et les explication embrouillé me font peur. Alors qu'il sort presque en courant pour aller rejoindre son frère, je vais dans la chambre d'Eléa, et la regarde dormir pour essayer de calmer mon coeur et mon angoisse grandissante. Dehors j'entends la moto de mon amour partir. J'ai peur de ne plus jamais le revoir. Quelques larmes s'échappent de mes yeux. Je prend délicatement ma fille dans mes bras, et la serre contre mon coeur alors qu'elle continue à dormir. Sa respiration régulière et les battement de son coeur me calment un peu. Mais j'ai un mauvais pressentiment, j'en tremble.

Plusieurs heures s'écoulent comme ça. Je n'ai pas de nouvelles, rien. Eléa continue à dormir contre moi. Plus le temps avance plus j'ai peur. Le soleil se lève dehors et je ne sais toujours pas où est Sirius. Je me lève et m'approche de la fenêtre, nous habitons du coté moldu, mais dehors des dizaines de sorciers passent, des hiboux parcourent le ciel. Je ne sais que penser de toute cette mascarade. Mon coeur s'accélère quand j'entends qu'on frappe à la porte.

-Sirius ?!

J'ouvre difficilement la porte avec ma fille toujours contre moi. Ce n'est pas mon homme, c'est Dumbledore et le professeur Mac Gonagall, qu'est ce qui se passe ? Ils ne viennent jamais ici.

-Rémus, bonjour.

-Albus ? Qu'est ce qui se passe ? Où est Sirius ?

-Rémus venez vous assoir. Il faut qu'on vous parle.

Je me laisse tomber sur le divan, contre moi, Eléa s'agite un peu. Le directeur s'installe à coté de moi, et pose sa main sur mon bras en regardant ma fille à travers ses lunettes en demi-lune.

-Il s'est passé quelque chose cette nuit. James et Lily Potter sont mort. Voldemort en personne les à tué. Mais ce n'est pas tout Harry est vivant, il va bien, et il a détruit le mage noir.

-Non ! Non ! Pas eux, pas eux...

Les larmes coulent contre mes joues sans discontinuité. Eléa se réveille dans mes bras, elle pleure, elle sens ma panique.

-Non, ça va ma puce, calme toi. C'est rien Eléa, c'est rien mon amour.

Je continue à pleurer, les deux professeurs restent là, sans rien dire pendant longtemps, puis Albus continue.

-Rémus ce n'est pas tout. Peter est mort aussi.

-Non ! Qu'est ce qui s'est passé ? Où est Sirius ? Sirius ! Qu'est ce qu'il lui est arrivé ?

Je me lève, Eléa pleure toujours plus dans mes bras, alors que je crie. J'ai peur de ce qu'ils vont me dire, pas lui aussi...non pas lui...tout mais pas lui.

-Sirius n'est pas mort...

-Où est il alors ? Pourquoi il n'est pas ici ?

-...Sirius s'est fait arrêter, il est a Azkaban. Il a tué Peter, des moldus et fait tuer James et Lily.

-NON ! Pas lui...il a pas fait ça...c'est impossible...pas son frère...

-Je suis désolé, il était le gardien des secret des Potter.

-Non...non c'est pas lui...il était avec moi...il est partit voir James quand il a reçu cette lettre...et...et...NON...!

Minerva me prend Eléa alors que je m'effondre. C'est impossible, il n'a pas fait tout ce qu'ils disent, ce n'est pas mon Sirius... Il n'aurai pas pu nous faire ça. Je récupère Eléa qui est aussi inconsolable que moi, mais elle ne sais pas pourquoi, pas encore. Qu'est ce que je vais lui dire quand elle me le demandera ? Ton papa est en prison il a tuer son frère avec sa femme et un de ses meilleurs amis ? Il n'a pas pu faire ça, il nous aimais trop.

-Et Harry ? Où il est ? Je peux m'en occuper avec Eléa, je ne veux pas qu'il parte dans un orphelinat.

-Harry va bien, il est entre de bonne mains, nous l'avons confié à sa tante et son mari, ils ont un fils du même âge que lui.

Après m'avoir rassuré sur le sort du fils de Lily et James, Albus et Minerva finissent par me laisser seul, à ma demande. Je veux pouvoir pleurer toutes les larmes de mon corps seul avec ma fille. Ses pleurs finissent par se calmer, et c'est elle qui me console, avec ses petits bras autour de mon cou. En début d'après-midi je fini par me reprendre, Eléa n'a toujours pas mangé, il faut que je continue à m'occuper d'elle. Je ne suis pas seul, je suis avec elle. Il faut que je vive pour elle. L'après-midi avance, et va prendre fin, je n'ai toujours pas quitté ma fille, c'est mon seul point d'attache à la vie. Dehors tout le monde est heureux, Voldemort n'est plus, mais moi cette nuit j'ai tout perdu, mes meilleurs amis, et l'amour de ma vie, il ne me reste plus que ma fille. On frappe à la porte. Toujours avec Eléa dans mes bras, elle s'est à nouveau endormiee, je vais ouvrir la porte.

-Bonjours monsieur Lupin. Je suis l'assistante sociale. Je viens à propos de ce qui s'est passé cette nuit. Puis-je entrer ?

Je me pousse à contre coeur pour la laisser entrer. Sans aucune gène elle s'installe à table et sort notre dossier.

-Monsieur Lupin je viens parce que j'ai était mise au courant de e qu'a fait monsieur Sirius Black, votre conjoint.

-Je suis sûr que se n'est pas lui qui à fait ça. Il y a une méprise quelque part.

-Monsieur Lupin, aux yeux de la justice votre conjoint est coupable, nous ne pouvons ignorer ça, et étant donné votre situation nous nous demandons si Eléa peut rester avec vous.

-Vous ne...vous n'avez pas le droit de me la reprendre, c'est ma fille. Je suis tout à fait capable de m'occuper d'elle.

-Monsieur Lupin, vous êtes un loup-garou, je ne pense pas que vous soyez une personne apte à vous occuper d'un enfant.

-Je suis un loup garou une seule nuit par mois, je peux très bien m'occuper de ma fille, et cette nuit là des personnes de confiance peuvent la garder.

Je commence à paniquer, elle est en train de me dire qu'elle veux me reprendre Eléa. Mais elle n'a pas le droit, elle est à moi. C'est ma fille. Je referme un peu plus fort mes bras sur son petit corps fragile.

-Monsieur Lupin, ne faites pas d'histoire, quand on vous a confié Eléa, vous étiez en couple avec un auror renommé, maintenant vous êtes le conjoint d'un criminel en prison, vous n'avez aucun revenu, mais en plus de tout ça vous êtes un loup-garou. De plus, après chaque adoption il y a un délai de un an de mise à l'épreuve pour vérifier que l'enfant est bien placé, cela fait seulement trois mois que vous l'avez et vous avez échoué.

-Je trouverais un travail, je sais que je me débrouillerais, je trouverais un moyen pour qu'Eléa grandisse dans les meilleures conditions possibles. Laissez moi encore un peu de temps, cela ne fait pas un an, vous l'avez dit vous même.

-Non ! Monsieur Lupin, notre décision a été prise, ne faites pas d'histoire je vous prie, et rendez nous l'enfant.

-Non ! Non ! Vous n'avez pas le droit de me faire ça.

-Nous avons tous les droits pour la sécurité des enfants. Allez !

Je n'ai pas le temps de comprendre que plusieurs hommes de la brigade magique me tombent dessus et m'arrachent Eléa. Je me défend comme je peux, je n'ai pas ma baguette. Eléa pleure, hurle, moi aussi. Mais ils partent avec elle. Ils me l'arrachent.

-NON ! NON ! Vous ne pouvez pas, c'est ma fille ! NON ! ELEA ! Eléa...

Mes larmes qui n'ont pas cessé de couler depuis ce matin ne font que redoubler. Je tombe au sol. Vaincu. Les quelques bouts de mon coeur qui ne m'avaient pas était arrachés cette nuit, viennent de m'être enlevés. Je n'ai plus la force de rien faire. Je continue à hurler, crier, pleurer, gémir de douleur, encore des heures. Je suis au sol dans ma cuisine, je suis mort. Mon cœur m'a était arraché, il ne reste plus que des lambeaux qui ne pourront jamais plus être rassemblé. Je me retrouve seul, et meurtri. A vingt-et-un ans j'ai déjà trop vécu. Il ne me reste plus qu'à mourir. Mon cœur est mort avec mon bonheur, mon corps est entrain de mourir, vidé de toutes ses larmes.

FIN



Et voilà, le point final vient d'être mis à ma fic. Je suis désolée de finir comme ça. Ça me brise le coeur d'avoir dû les faire mourir, que Sirius finisse en prison, qu'Eléa soit récupéré par les services sociaux, et que Rémus finisse seul. Mais je ne pouvais pas ne pas respecter le chef d'œuvre que sont les Harry Potter. Alors j'espère que vous n'êtes pas trop déçus de cette fin plutôt brutale.

Ça fait deux ans que j'écris cette fiction, et ça a été un plaisir de l'écrire d'un bout à l'autre, je suis heureuse d'avoir pu partager ça avec vous. Et je vous remercie de m'avoir lu jusqu'au bout, d'avoir su attendre mes chapitres qui se faisaient désirer, mais surtout de m'avoir laissé des reviews.

Pour ce qui est des personnages, vous savez tous ce qui est arrivé à Sirius et Rémus par la suite, c'est écrit dans les livres. Pour ce qui est d'Eléa, c'est plus compliqué. J'ai une autre fiction que j'ai à peine commencé à écrire, c'est un Drarry (Drago/Harry) qui ne sera pas publié avant Septembre voire plus tard, en fonction de mon avancement, cette fois je ne veux pas me faire avoir, je vais essayer d'avoir de l'avance dans mes chapitres pour pas vous faire attendre comme ça. Enfin bref, tous ça pour vous dire que j'ai décidé d'y inclure Eléa, pour savoir ce qui lui est arrivé, il vous suffira de lire ma future fiction.

Dans tous les cas j'espère que vous n'avez pas été déçu, et que vous avez pris autant de plaisir à la lire, que moi à l'écrire.

Gros Bisous

Enaïs