Disclamer : Les personnages ne m'appartiennent pas, ils sont a JKR

Paring : HPTJ

Raiting : M ( je pense, euh… sûrement )

Remerciement : Je remercie Redblasskid, ma Beta, pour les miracles qu'elle réalise sur mes chapitres bourrés de fautes. Et je lui souhaite bonne chance pour ceux avenir xD. Tu m'as promis que tu resteras jusqu'au bout, ne m'abandonne pas ^^ !!



Chapitre 6

Il adorait voler que ce soit dans un avion ou même dans un manège. Alors dès qu'il le pouvait, il allait à toutes les foires pour prendre les manèges les plus hauts et voir le ciel. Son préféré était la grande roue, ça n'allait pas vite et il pouvait admirer la beauté du ciel pleinement. Mais aujourd'hui Harry avait pris l'avion, destination la France, plus précisément dans le sud, où les étés sont chauds et les hivers... aussi.

Son avion avait atterrit depuis une demi-heure déjà et aucune trace de son parrain. Pas inquiet une seconde Harry l'attendait assis sur un siège, sa valise à ses pieds. Sirius Black était toujours en retard, tout le temps. Mais il finissait toujours par arriver, alors Harry l'attendait patiemment en feuilletant un magasine.

- Harry ! Cria une voix grave et masculine

Harry leva les yeux de son magasine et le vit. Il courait comme si il était poursuivit par un loup enragé et pourtant un sourire magnifique ornait ses lèvres. Il lui fonça pratiquement dessus et l'enveloppa de ses bras fort en le soulevant du sol. D'abord surpris et étouffé, Harry sourit avec tendresse et le serra à son tour dans ses bras.

- Tu m'as tellement manqué Sirius, sanglota Harry

- Toi aussi mon filleul préféré, sourit Sirius

- Je suis ton seul et unique filleul…

- Voila une excellente raison pour que ce soit le cas !

Ils se séparèrent et se sourirent. Harry s'essuya discrètement les yeux, et empoigna sa valise pour suivre son parrain hors de l'aéroport. Sirius le conduisit à sa voiture, une sobre mais classe voiture noire, et il s'assit à ses coté dans un confortable siège en cuir.

- Jolie voiture, remarque Harry qui trouvait agréable le cuir de son auto.

- Merci ! Je me la suis offerte à Noël, sourit Sirius heureux de son acquisition

Sirius Black, 100% anglais, avait vécu toute sa vie dans une famille bourgeoise très conservatrice. Il en avait suivi le code de conduite jusqu'à sa rencontre avec James Potter, un garçon de classe moyenne qui l'avait défié de le battre au basket dans un terrain désaffecté alors que Sirius faisait une de ses rondes en jaguar dans le bas quartier avec ses copains de son école snobinarde. Il avait perdu ce jour là et jamais ne s'était sentit autant humilié.

Une bagarre avait éclaté et James et lui furent arrêtés. Grace à sa famille il put sortir une heure plus tard tandis que James croupit en cellule jusqu'au lendemain. Il ne savait plus exactement comment ils s'étaient retrouvés à faire les 400 coups ensemble. Peut être au moment où il l'avait défendu quand ses copains bourgeois avaient décidé de lui foutre la raclé de sa vie, ou quand Lily Evans, une fille de bonne famille avait tapé dans l'œil de James et qu'il les avait présenté sans vraiment savoir pourquoi.

Dès lors, ils ne s'étaient plus quittés, ils avaient fait la tournée des bars et boîtes de nuit de toute la ville, à s'en prendre des cuites mémorables. Puis James s'était marié avec la jolie Lily et avait eu un mignon petit garçon, Harry Potter.

A la mort de ses meilleurs amis, il fut tellement attristé qu'il déménagea en France. Il n'avait alors pas les moyens de faire vivre Harry, ayant été rayé du testament de ses parents. A Paris, il trouva un travail dans un magasin de luxe comme vendeur puis décida de créer sa propre marque de luxe.

- Alors comment se passe ton travail ?? demanda Harry curieux

- Plutôt bien, Maraudeurs commence à se lancer progressivement, répondit-il avec un sourire

- J'en suis très heureux, j'espère avoir au moins une petite chose pour frimer devant Ron.

- Bien sur ! Tout ce que tu voudras et même quelque chose d'unique rien que pour toi !

- Merci, tu es mon parrain préféré!

Ils se regardèrent et rigolèrent. Ils arrivèrent dans un joli appartement aménagé avec gout et sobriété. Harry pensa qu'avec Sirius, rien ne pourrait être moche ou dépassé. C'était la personne la plus classe et plus séduisante qu'il connaissait.

Il avait hérité de la beauté des Black, les cheveux noirs et des yeux gris magnétique, une beauté attractive et charmeuse. Toujours habillé de costumes sombres durant le travail et de vêtements simples, moderne et sans fautes de goût durant les jours de repos.

A 44 ans, il faisait encore fantasmer et rien ne pouvait lui être impossible.

En plus de son physique avantageux, il était extrêmement gentil, adorable et très protecteur envers Harry, le considérant comme son propre fils. Généreux et soucieux de son bien être, il le gâtait dès qu'il venait lui rendre visite et pourrait donner sa vie pour lui. Sirius l'aimait tellement et la réciproque était là.

- Viens suis moi, voila ta chambre, je te ferais visiter l'appartement quand tu te seras installé, promis Sirius

- Très bien merci

Harry déposa son sac sur la lit et regarda autour de lui, la chambre était très lumineuse et les murs couleur crème semblaient agrandir davantage la pièce.

Il était tellement heureux d'être là avec son parrain, c'était le dernier membre de sa famille et il le chérissait avec force. Il ne pouvait même pas imaginer le voir partir. Sa seul compagnie le rendait heureux et effaçait toutes ses peines, comme celle de Seamus.

Il secoua la tête et décida de ranger ses affaires dans les placards et rejoignit enfin son parrain qui buvait dans la cuisine un expresso accompagné d'un un croissant.

- Tu veux manger quelque chose? demanda t-il dès qu'Harry mit le pied dans la cuisine.

- Un croissant semble parfait, répondit il en fouillant dans le sac d'une boulangerie française.

Ils mangèrent et se fut à Sirius de s'informer de la vie de son filleul. Il était très inquiet de le voir ici en plein milieu de semaine et la mine triste.

- Alors que me vaut ta visite en milieu de semaine ?

- Plus de travail, plus d'amoureux, une vie merdique en somme.

- Dis pas ca, tu es quelqu'un de très intelligent, de débrouillard et d'indépendant, ce n'est qu'une mauvaise passe, tout s'arrangera !

- Peut être mais tout ce que je veux en ce moment c'est de ne penser à rien et de profiter de mon parrain adoré, tu crois pouvoir faire ça ?

- J'en suis capable !

- Merci

Ils finirent de déjeuner et Sirius l'emmena dans l'atelier où il travaillait.


La nourriture n'allait pas lui manquer, voila déjà plusieurs mois qu'il était enfermé dans ce trou à rats et dans quelques jours, il pourrait enfin sortir de cette prison. La venue de Tom Jedusor avait été comme une réponse aux prières qu'il avait faites tous les soirs. Cet homme allait enfin le faire sortir et il pourrait enfin respirer la bonne odeur de la liberté. La bonne nourriture lui manquait, les femmes aux courbes parfaites, les jeux d'argent, le sport à la télé... Tout ce qu'il n'avait pas ici, et même la pollution des villes, le gémissement du bébé en pleure de sa voisine et ses réactions allergiques aux chats. Il allait pouvoir ressentir tout ça et il y en était euphorique.

- Zabinni, arrête de rêvasser.

Il dériva son regard vers le chef du clan des black-latinos de la prison. Un homme aux biceps d'acier et à la cervelle de la taille d'un tic tac. Il le fixait méchamment, avec ses deux grands yeux noirs, et Blaise détourna les siens.

Tom Jedusor devait partir aujourd'hui et il serait bientôt le suivant.


Tom ouvrit l'enveloppe qui contenait ses affaires personnelles : une montre, une chaine en argent et un paquet de cigarette. Il ne lança aucun regard à l'homme qui lui faisait face et sortit de la prison avec une démarche souple. Il alluma une cigarette, tira une belle bouffée et recracha en faisant des ronds parfaits, puis monta dans la spacieuse voiture noire qui l'attendait depuis quelques minutes déjà.

A l'intérieur, il y avait une bonne odeur de cuir. Les sièges étaient beiges et deux banquettes se faisaient face. La voiture démarra dans un léger vrombissement et Tom sourit, il avait parfaitement réussi sa mission. Drago Malefoy était des leurs.

- Quelle belle journée, Bellatrix, sourit le chef de la mafia.

- Excellente monsieur.

Sur la banquette d'en face de celle de Tom était assise une très séduisante femme de 35 ans. Elle avait une longue chevelure brune et de très jolis yeux bleu clair. Un sourire en coin figurait sur ses lèvres jusqu'où elle dirigea un verre rempli d'un liquide ambré. Elle servit à son patron, un martini et sortit d'une sacoche une chemise bien remplie.

- Nous parlerons boulot quand nous serons à la maison, dit Tom avec une geste désinvolte de la main.

- Très bien monsieur.

Elle déposa la chemise sur le siège à coté d'elle et le chemin se passa en silence.

La voiture s'arrêta devant une fabuleuse maison ancienne, aux murs de pierres apparentes sur lesquels grimpaient un rosier et d'autres végétaux aux odeurs exquises; C'était une très vaste demeure que l'ancien chef de la mafia lui avait offert à son couronnement. Le chauffeur lui ouvrit la portière de la voiture et il descendit lestement. Invisible, des gardes surveillaient la propriété.

Il rentra à l'intérieur et se dirigea vers son salon où un de ses hommes favori et important l'attendait. A son arrivée, son subalterne se leva et le salua en se courbant légèrement comme s'il était devant un roi. Tom ne lui répondit que par un léger sourire et s'assit en face de lui. Bellatrix se posa sur un fauteuil, les jambes croisées, son porte document sur les genoux.

- Avant de commencer, Séverus, je voudrais que tu fasses quelques recherches sur un certain Harry.

Séverus acquiesça, souvent Tom lui demandait de rechercher des personnes alors qu'il n'avait aucunes informations précises. Comme un prénom, dans ce cas là, ou même un lieu et il devait alors tout trouver à son sujet. Jamais il n'avait faillit à sa mission.

C'est pour cela que Tom l'appréciait, il était capable de faire n'importe quelle mission qu'on lui assignait : assassina, recherche d'information, transaction... Séverus Rogue était un homme de 45 ans, brun, les cheveux aux épaules et des yeux noirs profonds. Il était déjà sous les ordres de l'ancien chef de la mafia et était son subordonné préféré.

D'abord déçu et en colère de ne pas avoir été choisit pour être le nouveau boss à la place de ce gosse de 25 ans, il n'en fut pas moins surpris de ses exceptionnelles capacités. Tom Jedusor faisait un patron vraiment extraordinaire et méritait amplement son poste. Peu à peu, sa jalousie disparut pour laisser place à de l'admiration.

- Alors maintenant commençons, je t'écoute Bellatrix

- Comme nous l'avions prévu, les gangs indépendants d'Angleterre ont décidé de se rallier pour nous faire face. Ils forment maintenant un nombre assez conséquent. Mais pas assez pour nous faire peur. Beaucoup de gangs ne sont pas encore décidés à se rattacher à eux.

- Fait des recherches sur les gangs restant et tuez les tous, ne prenons pas le risque qu'ils deviennent encore plus nombreux encore. Tu pourras prendre le nombre d'hommes que tu voudras.

- Bien monsieur,

- Je m'occupe de la sortie de Malefoy et de ce Zabini, mais avant cela allons dîner.

Les trois mafieux se levèrent et se dirigèrent vers la salle à manger.


Harry bailla longuement avant de cligner stupidement des yeux pour se réveiller complètement. Il se leva du lit et se dirigea directement dans la salle de bain pour se prendre une longue douche froide. Cette nuit il avait rêvé de Tom Jedusor. L'homme de son rêve n'avait pas de visage mais il savait que c'était lui et étrangement, il n'avait pas le physique de motard qu'il avait imaginé. Il était plutôt grand, musclé et d'une peau si douce et exquise qu'il en frissonnait encore. Ce rêve haut en température lui avait donné chaud toute la nuit.

Sous la douche, il essaya d'interpréter au mieux son rêve. Il estima que ce rêve érotique était juste un transfert d'amour sur la seule personne homosexuel avait qui il s'entendait bien et qui le comprenait. Tom avait toujours été parfait avec lui durant leurs discutions et peut-être ses nombreux échecs amoureux l'avaient-il désespéré à tel point qu'il s'imaginait avec lui.

Il sortit de la douche et s'habilla pour ensuite rejoindre son parrain dans la cuisine qui avait préparé un petit déjeuner comme tous les matins depuis qu'il était arrivé.

Une semaine était passée depuis que son avion l'avait déposé à Paris et il avait visité la ville avec délice. Il adorait Paris même s'il n'y allait pas aussi souvent qu'il le voudrait. La Tour Eiffel était le monument le plus connu de la ville mais c'était aussi son préféré, alors tout les matins, il allait y aller faire un tour, quelques fois accompagné de Sirius.

Mais aujourd'hui, c'était différent. Ron l'avait appelé et avait envoyé, sans son accord, ses CV dans plusieurs boîtes. Il avait des entretiens d'embauche durant toute la semaine qui allait suivre. Alors il devait malheureusement rentrer aujourd'hui. Il aurait très bien pu refuser mais il avait décidé qu'il devait retourner à Londres pour tourner définitivement la page.

- Ton sac est fait ??

- Presque, il me reste juste quelques vêtements et mes affaires de toilettes

- Essaye de ne rien oublier.

- T'inquiète pas, je ne suis pas comme papa !

James Potter était quelque-peu maladroit et avait l'habitude d'oublier des affaires un peu partout, il avait un jour perdu son porte feuille à cause de son étourderie.

- Oui James était vraiment imbattable à ce sujet ! Le nombre de fois qu'il a raté des rendez vous avec ta mère ! Je n'ai jamais compris pourquoi elle ne la pas jeté.

- A cause du fabuleux pouvoir qu'ont les Potter, il est impossible de rester en colère contre eux ne serait-ce qu'une minute.

Sirius rigola devant la petite moue enfantine et tout à fait adorable de son filleul.

- Allez arrête de faire l'idiot et monte tout préparer, ton avion part dans deux heures.

Harry attrapa un croissant et sa tasse de café et monta à l'étage pour finir les préparatifs. Il fouilla longuement dans sa chambre pour être sûr de n'avoir rien oublié, il trouva quand même une paire de chaussette sous le lit. Il empoigna sa valise et passa devant la chambre de son parrain. Il s'arrêta, rentra, trouva un papier et un stylo sur sa table de nuit et lui écrivit un mot de remerciement qui lui disait à quel point il l'aimait. Il eut un léger sourire en descendant les escaliers et retrouva son parrain.

- C'est bon ?

- Oui


Assis sur son spacieux canapé, Tom regardait le feu gronder dans sa cheminé, un verre de whisky à la main. Il pensait aux gangs qui s'alliaient contre lui et au mécontentement qui lui en résultait. Il détestait qu'on lui tienne tête et qu'on se croie assez malin pour réussir à le détrôner. Ces gangs de secondes zones se croyaient surpuissants ? Et bien qu'ils essayent de s'attaquer à lui.

Il fut coupé dans ses pensées par Bellatrix.

- Monsieur je pense qu'il est l'heure d'aller chercher M. Malefoy, dit-elle sans aucune tonalité dans sa voix

- Oui il est temps.

Il se leva, déposa son verre sur la table basse, un majordome le récupérerait quand le chef de la mafia aurait quitté la pièce. Devant le manoir, deux voitures noires l'attendaient. Il monta dans la première et Bellatrix dans la suivante. Les deux voitures quittèrent le manoir et se dirigèrent vers le centre pénitencier où il fut enfermé durant de longs mois.

Quelques minutes plus tard les portes s'ouvrirent pour laisser place à un jeune homme blond et un autre à la peau foncée. Un des hommes de main du patron leur indiqua dans quelle voiture ils devaient monter. Drago grimpa dans celle de Tom et Blaise dans l'autre. Tom fit face au visage fermé du jeune Malefoy,

- Heureux de te revoir Malefoy, l'attente n'a pas été trop longue ?

- Non, vous avez fait des malheureux en quittant la prison, dit Drago amusé.

- Oh vous m'en voyez désolé.

Les deux hommes se regardèrent un sourire semblable sur les lèvres. Tom avait trouvé l'homme qu'il lui fallait. Froid, sans pitié et avec de bonnes relations.

- Drago Malefoy, bienvenue dans la famille.


Dans l'autre voiture, tout était silencieux. Blaise, mal à l'aise, regardait la femme en face de lui. Il la trouvait belle et attirante mais cette aura de froideur autour d'elle lui donnait l'air d'un iceberg insurmontable.

- Un problème Mr Zabini ??

- Aucun, où allons-nous ??

- Nous sommes bientôt arrivés.

Quelques minutes plus tard, la voiture s'arrêta et Bellatrix en sortit la première, suivit de Blaise. Il regarda autour de lui, tout était désert. La panique le gagna, que faisait-il ici ? Pourquoi la seconde voiture n'était-elle pas là aussi ?? Son cœur s'accéléra, ses mains devinrent moites, sa respiration s'intensifia.

Il se tourna vers la femme qui l'avait accompagné dans la voiture et il la vit mettre des gants en cuir, un sourire cruel sur les lèvres. Quand il croisa son regard, il sursauta en le voyant si brillant, si chaud, comme si ce qu'elle allait faire maintenant la comblait de joie et que rien ne pourrait être meilleur. Elle sortit une arme à feu et vissa le silencieux.

- Mr Zabini étiez vous assez fou pour croire que faire du chantage au chef de la mafia se ferait sans conséquences ? Mon Dieu que vous pouvez être naïf. Il n'a d'ordre à recevoir de personne et Il déteste quand des moins que rien comme vous Lui en donne, dit elle d'une voix pleine de mépris.

Son arme prête, elle leva les yeux vers lui avec un sourire qui lui donna des frissons de peur dans tout le corps.

- Cours mon petit lapin la chasse a commencé !

Il hurla puis plus rien. La balle venait de se loger entre ses deux yeux. Il tomba au sol, mort. La femme brune eut une moue déçue et se tourna vers un homme en noir.

- Coupez-lui les doigts, arrachez-lui les dents et faites disparaitre le corps.

Elle monta dans la voiture et dans un crissement de pneus, elle s'éloigna.


FIN CHAPITRE 6 !