Harry Potter était un garçon somme toute banal. 1 m 60, une chevelure noire parfaitement indomptable qui lui donnait un air enfantin malgré ses 17 ans, il n'avait vraiment rien qui le rende différent des autres jeunes de son âge. Si l'on oubliait bien sûr qu'il était un sorcier orphelin victime d'une prophétie qu'une cicatrice sur son front en forme d'éclair lui rappelait en permanence et qu'il était destiné à tuer un espèce de psycophate dégénéré et mégalomane. Ou de mourir en essayant. Mais pour l'instant, le jeune Harry Potter avait un problème bien plus important que ceux mentionnés ci-dessus.

Il venait d'arriver à Poudlard, le lendemain de ses 17 ans, puisqu'il avait enfin réussit à faire admettre au vieux fou que continuer à jouer l'esclave chez ces moldus frustrés et parano ne l'aiderait en rien à survivre à une énième confrontation avec Voldy-chou. A part si le duel final était un concoursde cuisine ou de ménage, mais monsieur Je-suis-barge trentième du nom n'avait pas une tête à mettre un tablier. Le blanc jurerais horriblement avec sa peau jaunâtre et ses yeux rouges...

Bref, Harry était là, au beau milieu du grand hall, alors que Hermione, Ron et Ginny couraient vers lui pour l'accueillir, comme les gentils petits hypocrites profiteurs et adorateurs de monsieur bisounours-l'amour-vaincra- je-suis-gentil-faites-moi-confiance-un-bonbon-au-citron ? j'ai nommé Dumby premier du nom, lui (il était déjà totalement improbable qu'un être pareil naisse un jour...) qu'ils étaient (comment ça qui ! Mais suivez un peu !), Harry avait un problème.

Il venait d'entendre une voix.

Pas comme Jeanne d'arc, hein! Nan, comme un sifflement désespéré qui résonnait à ses oreilles. Qui envoyait un frisson jusqu'à la moelle de ses os. En trois mots, en Fourchelange.

« A l'aide »