Eh bien voilà, une semaine jour pour jour après avoir posté le 8ème chapitre, je vous offre le dernier!

Nous remercions tous ceux qui ont reviewé, ça fait vraiment plaisir (comme quoi un ptit coup de gueule ne fait jamais de mal), et j'espère que vous ne vous dégonflerez pas pour ce dernier chapitre.

Je répète une dernière fois, que cette fic appartient à BajaB, et que nous ne faisons que la traduire xChuox et moi.

Bonne lecture!


Chapitre 9:

Le frisson glacé qui précédait toujours l'apparition des Détraqueurs engourdit Harry et un élan de panique le submergea comme à chaque fois depuis son évasion d'Azkaban.

A ses côtés, Sirius semblait perdu.

« Qu'est ce qui se passe ? » demanda Hermione. « Les Détraqueurs n'ont pas le droit d'entrer dans l'école. »

« Fermez les portes, » dit Ron, effrayé.

Immédiatement, Rémus agita sa baguette en direction des portes massives de l'infirmerie, elles se refermèrent dans un claquement sonore qui les fit tous sursauter.

Sirius étant distrait et Rémus ayant détourné sa baguette une seconde pour lancer son sort, Peter tenta sa chance.

Il se changea en rat et se précipita sous le lit le plus proche.

Des cris déchirèrent le silence et Sirius lança un sortilège qui manqua sa cible mais arracha un morceau du sol.

Rémus réagit à son tour et éjecta le lit sous lequel Peter s'était réfugié contre le mur. Mais le rat s'était déjà sauvé et reprenait sa forme humaine.

« Confringo ! » cria le traître, utilisant le même sort qui lui avait permis d'échapper à Sirius la première fois en faisant exploser la ruelle.

Une déflagration lacéra la pièce. Les chaises et les lits se renversèrent et des pierres volèrent dans toutes les directions.

Quelque chose atteint Harry à la poitrine, le faisant tomber à la renverse. Il entrevit Rémus être repoussé au loin et Sirius se transformer mais l'approche des Détraqueurs l'empêchait de réagir comme il l'aurait fallu.

Les cris et les voix autour de lui semblaient incohérents. Ils résonnaient au loin, rendus incompréhensibles par la terreur que provoquait l'aura des Détraqueurs en lui.

Elle était puissante, très puissante, trop puissante.

Après des mois loin d'Azkaban, il n'était peut être plus aussi résistant qu'il l'avait été durant son incarcération mais Harry savait aussi que leur passage près de l'infirmerie n'avait rien d'une simple ronde. Leur présence était presque aussi puissante que lorsque deux d'entre eux entraient dans sa cellule pour lui amener ses repas, et elle ne cessait de grandir.

Il pouvait même dire d'où elle provenait. Elle roulait en vague des portes fermées de l'infirmerie, gagnant en puissance et durée à chaque déferlante.

D'autres bruits l'atteignirent, faiblement puis de plus en plus clairement : des cris.

Les cris de sa mère suppliant d'épargner son fils, les hurlement déformés des autres prisonniers d'Azkaban, les cris d'Hermione le voyant être traîné hors du tribunal.

La terreur s'insinua dans son esprit, noyant ses pensées sous un tsunami d'échos de son passé.

Mais sa mère était déjà morte, donnant sa vie dans une ultime preuve d'amour pour le protéger. Il était loin d'Azkaban, les autres prisonniers et leur folie à des kilomètres de son école bien aimée. Hermione était dans cette pièce, ici même, avec lui, elle l'avait prise dans ses bras juste quelques minutes auparavant et pleuré de joie en le revoyant.

Harry lutta.

Il refusa de se laisser engloutir par les horreurs de son passé comme il l'avait fait tant de fois auparavant. Pas maintenant, pas après tout ça. Il se força à ouvrir les yeux, roula sur lui même et plaça ses mains sous sa poitrine.

La peur l'étouffait mais il bloqua ses pensées et se concentra sur le moment présent.

Abandonner n'était pas une option.

Regardant autour de lui, Harry vit Rémus à terre apparemment inconscient. Il ne voyait pas Ron mais Hermione était à genoux un peu plus loin en train de livrer sa propre bataille mentale. Elle tenait son visage entre ses mains et Harry remarqua qu'elle était agitée de sanglots.

Un fracas de l'autre côté de la pièce lui indiqua que Sirius chassait toujours Wormtail, écartant les lits et les tables qui se trouvaient en travers du chemin de sa monstrueuse stature, il traquait sa proie, aboyant et grondant de colère et de frustration.

Harry savait que Sirius ne raisonnait plus. Padfoot était au commande. Sirius n'aurait jamais pu continuer avec les Détraqueurs si près.

Les portes émirent soudain un grondement assourdissant, comme si quelque chose s'était fracassé dessus, puis cédèrent.

Une douzaine d'abominations entrèrent, se glissant silencieusement dans la pièce tels des spectres. Leurs capes comme portées par une brise invisible flottaient autour d'eux alors qu'ils s'avançaient jusqu'à former un cercle autour de Harry et de ses compagnons.

Rémus gémit misérablement et se couvrit le visage d'une main sans pour autant se réveiller. Les pleurs d'Hermione redoublèrent et elle s'affaissa sur le côté avant de se rouler en position fœtale. Harry lutta de plus belle, essayant désespérément de rester conscient.

Soudain, le froid et la peur qui paralysaient son esprit reculèrent comme si l'aura des Détraqueurs se retirait d'elle même.

Harry inspira profondément lorsqu'il sentit petit à petit qu'il retrouvait le contrôle de ses émotions.

Passant les portes, escorté par une troupe de Détraqueurs, le Ministre de la Magie, Gilderoy Lockhart, fit son entrée dans l'infirmerie.

Il n'avait plus rien de l'homme incompétent qui avait prétendu pouvoir enseigner la Défense contre les Forces du Mal pendant la deuxième année de Harry. Au contraire, il semblait puissant, sûr de lui et bien que toujours aussi arrogant, il paraissait aussi différent.

Gilderoy ne remarqua même pas Harry ou ses amis et avança calmement vers les Aurors que Lucius avait amené avec lui et qui gisaient, toujours pétrifiés, dans un coin, un sourire malveillant au coin des lèvres. Les Détraqueurs s'écartèrent pour le laisser passer.

Il donna négligemment un petit coup de pied à l'un des hommes.

« Pas vraiment les Sangs-Purs d'élites que tu m'avais promis Lucius, hein ? » soupira-t-il, déçu.

Le ton étrangement irritant qu'il employa rappela quelque chose à Harry mais il ne put dire avec exactitude où et quand il l'avait entendu.

« Mon seigneur ! » gémit faiblement Lucius apparemment toujours semi-conscient.

Ces mots réveillèrent un souvenir dans l'esprit de Harry et tout devint clair. Il comprit soudain comment Lockhart avait pu devenir aussi puissant aussi rapidement et ce qui était arrivé au Tom Riddle de 17 ans qui avait hanté le journal.

« Riddle, » grogna Harry.

Derrière lui, Hermione manqua s'étrangler.

L'homme parut surpris un instant puis son visage retrouva son sourire malsain et il se retourna vers Harry, le fixant du regard.

« Bien joué, Harry, » dit il presque fièrement. « Personne d'autre n'a fait le rapprochement, enfin, sauf Lucius, il était plus qu'enthousiaste à l'idée de m'aider à gouverner le Monde Magique. »

« Comment ? » cria Harry, sa colère l'aidant à résister à l'effet des Détraqueurs. « Je t'ai détruis. Je t'ai brulé quand tu possédais Ginny comme j'avais fait avec Quirell ! »

Gilderoy se renfrogna.

« Oh oui, tu m'as expulsé de son corps, mais tu n'as pas réussi à me détruire, non. J'ai été obligé de fuir mais je n'allais pas retourner dans le journal pour y passer quarante nouvelles années sans rien pour m'occuper.

« Je n'étais rien de plus qu'un fantôme, l'ombre d'un souvenir mais j'étais tout de même toujours assez puissant pour quitter la Chambre et chercher un moyen de retrouver mes forces. Heureusement, je n'ai pas eu à aller loin avant de trouver le corps dans lequel tu me vois aujourd'hui. »

« Tu as possédé Lockhart comme tu as essayé de posséder Ginny, » hurla Harry, essayant de rester énervé pour maintenir l'emprise des Détraqueurs loin de son esprit. »

Cela sembla marcher.

« Pas tout à fait. Vu l'état dans lequel j'étais, je n'ai réussi qu'à me réfugier dans son corps. Il avait gardé assez d'esprit pour que je ne puisse pas prendre le contrôle immédiatement. Sinon crois moi aucun d'entre vous ne serait sorti de la Chambre vivant.

« Par contre, j'ai fini par réussir à fusionner avec lui et à retrouver ses souvenirs. L'expérience de toute une vie et le génie de l'héritier de Serpentard combinés en une seule, nouvelle entité. »

Harry lutta pour se redresser. Riddle-Hart tira sa baguette et la pointa juste entre les deux yeux du garçon.

« Pourquoi est-ce que tu es revenu ? Tu as fais tout ça juste pour essayer de me retrouver et me tuer ? » demanda Harry.

Riddle-Hart rit d'un rire froid et cruel, sans véritable humour.

« Te trouver ici n'est qu'un bonus, Harry. Je suis venu récupérer le journal et me débarrasser de Ginny Weasley. Lucius m'a appelé quand il l'a trouvé ici. C'est plutôt ironique qu'il l'ai trouvé maintenant, juste quand le soi-disant « plus grand sorcier de tout les temps » n'est pas présent, tu ne trouve pas ? »

Pour la première fois depuis qu'il était là, Harry réalisa que l'un des lits était occupé. Là, allongée sur un lit qui avait été déplacé mais pas renversé, immobile, d'un pâleur maladive, se trouvait Ginny.

« Pourquoi, Tom ? Pourquoi est-ce que tu ne la laisses pas tranquille ? Est-ce que sa famille n'a pas encore assez souffert à cause de toi ? »

« Souffert ? Mon pauvre garçon, je vais leur rendre un service en mettant fin à son coma. »

Harry renifla de mépris.

« Mais peu importe Harry. Ce ne sera plus l'un de tes soucis très longtemps, » dit Riddle-Hart en levant sa baguette.

« Expelliarmus ! » cria Ron, debout tant bien que mal derrière le chariot où il avait atterrit après l'attaque de Wormtail.

Le sortilège surpris Riddle-Hart et lui arracha sa baguette. Elle tourbillonna dans les airs vers Harry. Plus par instinct que quoi que se soit d'autre, Harry l'attrapa au vol.

Un picotement parcourut sa main et réchauffa son corps. La baguette produisit de petites étincelles dorées lorsqu'elle le retrouva enfin.

« Ma baguette, » admira Harry.

La chaleur qu'elle provoqua courut dans ses veines et réveilla l'espoir dans son cœur.

Ron lança un Stupefix mais l'homme sauta sur le côté et cria un ordre aux Détraqueurs qui tournaient toujours silencieusement au dessus d'eux.

« Détruisez les, » fit-il en pointant Harry.

Immédiatement, les créatures descendirent sur eux, mais Harry savait quoi faire.

« Expecto Patronum ! » incanta-t-il, sa joie de retrouver enfin sa baguette toujours fraîche dans son esprit.

Une forme argentée apparut à son extrémité. Elle toucha le sol sans un bruit, mais inonda l'esprit de Harry de bonheur lorsqu'elle prit une forme solide.

Là, entre lui et les Détraqueurs, le protégeant contre l'aura des spectres tel un bouclier, se tenait un cerf magnifique.

De la chaleur émanait presque de l'animal scintillant qui l'illuminait de son éclat.

« Prongs, » murmura Harry.

C'était la première fois que Harry réussissait à créer un Patronus corporel. Le fait qu'il avait prit la forme de l'Animagus de son père ne fit qu'ajouter à son émerveillement.

« Brillant, » dit Ron ébahi, alors que du sang coulait sur son visage d'une plaie qu'il devait avoir à la tête.

« Il est fabuleux, » chuchota Hermione.

Le cerf tourna la tête, plongeant un instant ses yeux argentés dans ceux de Harry puis se détourna et chargea en direction des Détraqueurs qui s'étaient immobilisés à quelques mètres de lui.

Il se débarrassa d'un premier d'un simple coup de corne. Un second fut piétiné par les sabots implacables mais silencieux du grand cerf. Un autre balancement de sa tête écarta deux autres créatures comme si elles n'avaient été que des capes vides.

En quelques secondes, il chassa tous les Détraqueurs de la pièce. Ne pouvant rien faire contre les attaques du Patronus, ils se précipitèrent pour fuir.

Un sort d'un vert écœurant venant de l'autre côté de la salle, manqua Harry d'un cheveux et s'écrasa dans le mur derrière lui.

Harry cria et se jeta au sol, se retournant pour tenter de contre attaquer. Il vit Ron attraper Hermione par le bras et renverser un des lit pour s'en servir de barricade.

« Tu ne m'échapperas pas cette fois, Potter, » hurla Riddle-Hart en lançant de nouveaux sorts et s'avançant vers lui.

« Je pensais qu'Azkaban me débarrasserait de toi une fois pour toute mais finalement je vais avoir le plaisir de t'éliminer moi-même. »

Harry conjura un bouclier juste à temps pour bloquer le mur de sortilèges qui l'atteignit. Il se déforma, plia, chauffant sous la pression et finalement, après un dernier éclat, disparut.

Et puis l'instant d'après, Sirius était avec lui, debout, tel un ange gardien tout droit sortit d'une légende, sauf que la colère qui déformait son visage lui donnait plus des airs de démon que d'ange.

« Je ne crois pas, non, » grogna-t-il.

Riddle-Hart abandonna son expression condescendante et recula d'un pas, surpris et choqué.

« Black, » dit il sur un ton qui se voulait ennuyé. « Je dois dire que je ne m'attendais pas à te retrouver avec Harry, j'aurais pourtant dû, n'est ce pas ? »

Sirius ne répondit pas mais leva sa baguette, se tenant prêt à s'en servir. Harry se remit sur ses pieds et suivit son exemple. Du coin des yeux il vit Ron et Hermione faire de même et se rapprocher discrètement de Rémus qui était toujours inconscient.

Riddle-Hart les regarda et éclata de rire.

« Vous pensez vraiment pouvoir me battre ? Je suis immortel. Quand bien même vous vous débarrasseriez de ce corps, je survivrais. Que feriez vous si je décidais de prendre le contrôle de l'un d'entre vous, hein ? Et si vous ne me tuez pas, vous croyez sincèrement pouvoir vous en tirer après avoir attaqué le Ministre de la Magie ? »

« Je doute que tu reste Ministre de la Magie encore longtemps, » lança une voix familière. « Surtout lorsque l'opinion publique saura qui tu es en vérité. »

Ils se tournèrent tous pour apercevoir Albus Dumbledore franchirent les portes de l'infirmerie. Harry tourna immédiatement sa baguette contre lui tandis que Sirius gardait Riddle-Hart en joue.

« Dumbledore ! » cracha Riddle-Hart haineux. « Tu n'as pas l'air en forme, Directeur. Tu es sûr que tu veux te battre ? »

Harry inspecta le Directeur. Ses vêtements étaient brûlés et déchirés, et à en juger par le sang séché qui les tâchait, il était blessé. La barbe du vieil homme semblait plus fine et noircie. Un énorme hématome recouvrait une partie de son visage.

Riddle-Hart avait raison. Dumbledore ne survivrait pas à un duel. Pas dans son état.

« Bonjour, Harry, » dit le Directeur en lui souriant. « J'aurais aimé que ce soit en d'autres circonstances mais je suis heureux de revoir. »

Harry ouvrit la bouche mais ne répondit pas. Que pouvait il dire ? Il était piégé.

« Directeur ! » appela Hermione, inquiète, elle allait courir à sa rencontre mais Ron la retint. Elle avait dû remarquer l'état dans lequel il était. « Est ce que ça va, monsieur ? »

Dumbledore balaya sa question de la main et regarda Harry.

« Harry, » dit il calmement. « Écarte toi. »

Confus, Harry faillit obéir avant de réaliser ce que le Directeur avait en tête. Il voulait s'en prendre à Sirius qui se trouvait derrière lui.

« Non, » répondit Harry. « Sirius est innocent, on peut le prouver, c'était Peter Pettigrew le gardien du secret. »

Dumbledore parut surpris puis attristé. Visiblement, il ne le croyait pas.

« Dans ce cas, il n'a rien à craindre de moi. » assura le vieil homme.

Riddle-Hart rit de nouveau.

« Dis moi, Black. C'est ça que tu veux ? Faire confiance à l'homme qui n'a rien fait pour vous sortir de prison, toi et ton filleul ? »

Harry vit qu'à côté de lui, Sirius devenait nerveux.

« Monsieur, Lockhart est possédé par le souvenir de Tom Riddle - » commença-t-il a expliquer.

« Je sais, Harry, » l'interrompit Dumbledore.

« Assez ! » aboya Riddle-Hart. « Je suis le Ministre de la Magie - »

Sirius craqua.

Une pluie de sa malédiction Brise-Os favorite s'abattit sur Riddle-Hart.

Il les bloqua sans même s'en inquiéter et riposta.

Dumbledore décrivit un cercle du bout de sa baguette. Sa magie s'enflamma et éclaira toute la pièce lorsqu'elle la traversa.

Harry créa un bouclier pour protéger le flanc de son parrain. Le sortilège s'écrasa contre juste quand un sort de Riddle-Hart frappa le sol sous ses pieds, l'envoyant s'écraser à quelques mètres de Mme Pomfrey et lui faisant lâcher sa baguette.

Sirius fut aussi repoussé par l'explosion mais de l'autre côté de la salle.

En un instant Riddle redirigea ses attaques contre Dumbledore. Le vieil homme contre-attaqua avant même que le premier sort de son adversaire ne quitte sa baguette.

Sirius se releva d'un bond et rejoignit le duel, Harry ignorait cependant qui était sa cible.

Derrière son parrain, il vit Hermione tenter de protéger le lit sur lequel Ginny était allongée, tandis que Ron trainait Rémus près d'elles, sans doute pour essayer de combiner ses efforts à ceux d'Hermione.

Des éclairs et des explosions ébranlaient la pièce alors que la bataille faisait rage. Chaque sortilège repoussé ou paré repartait dans une nouvelle direction jusqu'à percuter un mur ou une autre partie de la salle causant une pluie de débris qui s'amoncelaient ensuite au sol.

C'était chaotique.

Harry vit le rideau d'un des lits d'hôpital s'arracher de ses crochets et s'enrouler autour de Riddle-Hart alors qu'un chariot repas s'acharnait contre Sirius et qu'un Avada filait vers Dumbledore.

Un pied de lit en métal bondit devant le Directeur, stoppant la malédiction et explosa dans un petit feu d'artifice.

Sirius bloqua le chariot et le redirigea contre l'homme qui se faisait littéralement saucissonner par le rideau avant de lancer plusieurs Stupéfix contre Dumbledore.

Le rideau se dissolut en gouttelettes scintillantes, libérant un Riddle-Hart sans une égratignure qui eu juste le temps de s'occuper du chariot qui fusait à pleine vitesse dans sa direction.

Harry remarqua que Dumbledore essayait d'empêcher que lui ou l'un de ses amis ne soit atteint par les sorts. Il s'efforçait d'animer des meubles ou des objets quand il voulait attaquer ou se défendre et n'essayait même pas de toucher directement ses deux adversaires.

Riddle-Hart dû s'en apercevoir également car il se mit à viser Harry et les autres quand il en avait l'occasion forçant ainsi le Directeur à les défendre et à se fatiguer. Le seul autre sort qui quittait sa baguette était l'Impardonnable verdâtre, rendant chacune de ses attaques plus que dangereuses bien que la plupart soit lancée contre les meubles animés du Directeur.

Sirius continuait d'attaquer simultanément Riddle-Hart et Dumbledore, ne prenant que rarement la peine de se protéger, préférant s'écarter lorsqu'une attaque arrivait sur lui plutôt que de créer un bouclier. Il tirait presque sans interruption, lançant des sorts quasiment mortels contre l'un comme l'autre de ses opposants.

Harry secoua la tête, remettant de l'ordre dans ses pensées toujours embrouillées par l'explosion, et commença à chercher sa baguette. Il ne resterait pas les bras croisés pendant que Sirius se battait, surtout contre Riddle.

A la place de sa baguette, il trouva le journal de Riddle.

Le petit livre était par terre à côté de Malfoy comme s'il était tombé de sa robe. Lucius luttait toujours faiblement contre les liens que Rémus avait créé sans succès. Ses yeux étaient vitreux et Harry réalisa qu'il n'était toujours pas revenu à lui.

Harry rampa jusqu'au journal, ne sachant pas vraiment quoi en faire mais déterminé à ne pas s'en séparer cette fois-ci. Il se sentit inutile, sans baguette, il ne pouvait rien faire.

Un jet bleuté frappa Sirius de plein fouet, le soulevant du sol et le faisant retomber plusieurs mètres derrière.

Harry cria quand il vit son parrain s'écrouler et se leva pour courir vers lui, sachant qu'il ne pourrait pas faire grand chose.

« Harry ! » appela Hermione.

Harry se laissa distraire par le cri de son amie et ne fit pas attention à ses pieds. Il trébucha sur le corps de Mme Pomfrey et s'étala de tout son long par terre, refusant toujours obstinément de lâcher le journal.

« Il n'y a plus que nous deux, vieil homme, » souffla Riddle-Hart, essayant de reprendre sa respiration.

Le Ministre saignait de plusieurs plaies profondes et respirait bruyamment, presque difficilement, mais Dumbledore était encore pire.

Le Directeur, était appuyé contre un mur et sa respiration était irrégulière. Quoi qu'il ait pu lui arriver avant qu'il n'entre dans l'infirmerie, il en était visiblement affaiblit et le combat était de trop. Dumbledore ne pourrait plus tenir très longtemps.

Le regard du vieil homme ignora Riddle-Hart et se posa sur Harry.

Harry ne sut comment mais le Directeur retint ses yeux avant de montrer des siens quelque chose qui se trouvait au sol à côté à quelques mètres de lui, se faisant comprendre d'un simple coup d'œil.

Le crochet du Basilic gisait innocemment là, à porter de sa main.

A cet instant Harry comprit ce qu'il devait faire, ce qu'il aurait dû faire tous ces longs mois auparavant quand Fawkes lui avait apporté le livre.

Il ne perdit pas un instant, ne se relevant même pas, Harry saisit le crochet et le plongea dans la couverture du journal. De l'encre noire jaillit du livre tel du sang d'une plaie mortelle.

Riddle-Hart cria en même temps que le livre.

Horrifié, Harry retira le crochet. De l'encre continua de s'écouler, colorant ses mains d'un noir corbeau.

Une vague de pure magie émanant de Riddle-Hart surpris Dumbledore, le rejetant plus loin. Le Ministre se tourna ensuite vers Harry, baguette levée. Avant qu'il ne puisse l'abattre, un monstrueux chien noir bondit de nul part et lui plongea dessus.

Harry n'hésita qu'une seconde et planta de nouveau le crochet dans le livre, le traversant de part en part.

Un hurlement sinistre emplit la salle quand le corps de Riddle-Hart se mit à briller d'une lumière aveuglante.

Padfoot lâcha sa proie sans cesser ses grognements et recula en boitant.

Le corps convulsa, arquant le dos jusqu'à ce que sa colonne manque se briser en deux tout en continuant de briller.

Ses cris de Banshee résonnèrent dans tout le château .

Puis il s'immobilisa.

La lumière disparut et le corps retomba, silencieux, sans vie.

Ce n'est que lorsque Ron poussa une exclamation qu'Harry sortit de sa torpeur.

Sur le lit que son ami avait défendu avec Hermione, Ginny remua faiblement.


Épilogue

Hey fiston. Harry. Mini Prongs.

T'avais l'habitude de jouer sur mes genoux quand t'étais bébé, tu t'en souviens ? J'étais là quand t'as fait tes premiers pas. Ton père était le meilleur ami dont je puisse rêver. Ta mère avait l'habitude de faire mon plat préféré tous les mercredis parce qu'elle savait que je viendrais.

Écoute moi gamin. Je ne l'ai pas trahi. C'était pas moi.

En fait ça n'a aucune importance si tu me crois ou pas, écoute seulement ce que j'ai à te dire. Quand les Détraqueurs reviendront, dans une heure environ, garde en tête le fait que tu es innocent. Tiens en toi à cette pensée, et à tout ce que ça implique pour toi.

Ne fait pas attention aux souvenirs, les Détraqueurs vont faire ressortir les pires et se nourriront des meilleurs. Continue à te dire que tu es innocent, encore et toujours. C'est pas un souvenir heureux alors ils ne peuvent pas s'en nourrir, et ça t'éviteras de devenir cinglé.

Quoi? Évidemment que t'es innocent. J'ai pas besoin d'une boule de cristal pour savoir que mon filleul serait un homme bien, quoi qu'il lui soit arrivé. On fait tous des erreurs, mais tu ne peux pas les laisser t'atteindre à l'intérieur, sauf si tu veux terminer comme tous ces frappés qui peuvent pas s'empêcher de brailler.

Regarde, qu'est-ce que t'as à perdre? Essaie au moins. Répète le dans ta tête, et encore, et encore. Force toi à te rappeler pourquoi tu es innocent. Utilise le pour garder ton esprit clair.

Quoi? Non, ça rendra pas leur passage moins douloureux, mais au moins tu perdras pas la tête.

Moi? J'ai été dans cet endroit un peu trop longtemps pour être totalement sain d'esprit, mais il y a une chose que je sais – Je suis innocent, et ces satanés créatures pourront pas me l'enlever.

Fais-moi confiance, Harry.

Le faucon se laissa tomber lentement du ciel bleu et clair en direction du jeune couple assis sur les berges du lac. Ils le regardèrent planer avec grâce vers eux, étendant ses ailes pour ralentir avant qu'en un petit « pop », Harry Potter se tienne devant ses meilleurs amis.

Une barrière d'arbres naturelle les cachait d'une vue directe du château, et de toute façon, tous les étudiants étaient en classe. Les Aurors et autre personnel du Ministère enquêtant sur la mort mystérieuse du Ministre étaient partis, il n'y avait donc que peu de danger d'être découvert.

Un journal récent gisait abandonné sur le sol aux pieds de Harry.

Le Ministre de la Magie possédé

Lucius Malfoy arrêté

Les gros titres étaient la parties la plus près de la vérité de l'article; le reste étant construit à partir de rumeurs et de suppositions basées sur les rapports vagues rédigés après le chaos avec le Ministre de la magie.

L'expérience personnelle faisait que Harry arrivait à lire entre les lignes des journaux obscurcis par la corruption pour savoir que cela ne servait à rien d'essayer de faire sortir la vérité par ce biais, mais il se sentait toujours dégouté par certains des mensonges ridicules qu'ils tentaient de faire passer comme la vérité.

Un jour, il voudrait voir les responsables de ces journaux à scandales punis pour leurs crimes; eux et le public crédule qui les suivaient comme des moutons.

« Alors, quel est le verdict? » s'enquit Ron. Il était appuyé contre un tronc d'arbre, un de ses bras passé nonchalamment autour des épaules d'Hermione. « Tu restes ou tu pars? »

« Ce serait beaucoup plus sûr pour toi de rester ici, Harry » dit le vieux Directeur.

Harry laissa son regard s'égarer par la fenêtre tandis qu'il riait amèrement.

« Sûr? Comme en première année ou Quirell a presque réussit à me tuer deux fois? Ou comme en deuxième année? Et qu'est-ce qui arriverait à Sirius? Est-ce que vous empêcheriez les Aurors de l'emmener pour l'interroger? Et que se passerait-t-il si le tribunal décidait qu'il était coupable de quelque chose? »

L'hésitation dans la voix du vieil homme apprit à Harry tout ce dont il avait besoin de savoir.

« Très bien dans ce cas, » se résigna Dumbledore. « Je ferais de mon mieux pour préparer une résidence alternative pour toi. »

« Je pars, » répondit-il tristement. « Dumbledore a essayé de me convaincre, mais je vais où Sirius va, et jusqu'à ce qu'il soit déclaré innocent, Poudlard est un endroit trop dangereux pour lui…surtout maintenant que quelques personnes savent qu'il était ici. »

« Mais ils croient quand même le professeur Dumbledore? » dit Hermione. « Et vous leur avez donné Pettigrew comme preuve. »

« Sirius, où est Peter? » demanda Harry.

Il se reposait lourdement sur la seule table qui avait survécu à la destruction de l'infirmerie, tandis que Remus et Madame Pomfrey soutenait un professeur Dumbledore épuisé et injurié. L'infirmière grognait et marmonnait tellement que Harry la suspectait de vouloir interdire au Directeur de sortir de son lit pendant au moins un mois si jamais elle avait son mot à dire.

Le Directeur avait renvoyé les autres professeurs, qui était enfin arrivés pour enquêter sur les bruits suspects provenant de l'infirmerie, avec de vagues promesses d'explications plus tard.

Sirius ne s'était pas retransformé, préférant rester sous sa forme de chien.

Padfoot trotta vers le fin fond de la salle détruite, pour revenir quelques instants plus tard avec le corps ensanglanté, brisé et sans aucun doute sans vie de Wormtail tenu avec précaution dans ses mâchoires massives.

Il déposa le corps du traître presque tendrement aux pieds de Harry.

Cette simple action lui brisa presque le cœur, et il ne put se résoudre à demander s'il n'y aurait pas eu un autre moyen.

Harry secoua la tête.

« Dumbledore a réussit à lui faire reprendre forme humaine, mais sans la confession de Pettigrew, ce n'est pas aussi simple, » expliqua-t-il, laissant de côté le fait qu'aucun des deux n'avait plus vraiment confiance en le Directeur.

« Et qu'en est-il de Malfoy? » interrogea Ron. « Je sais qu'on lui a effacé la mémoire, mais je ne comprend toujours pas pourquoi. »

« C'est évident, Ronald. » répondit Hermione. « Il vaut mieux que le moins de gens possible soient au courant de Padfoot et Tweety. Tant qu'ils ont besoin de se cacher, ce secret peut-être vital pour leur sécurité. »

« Il est toujours poursuivit à propos du journal de Riddle, et d'autres trucs qu'il a fait durant mon procès, » assura Harry.

« Les souvenirs qu'on a pris ne vont rien changer à ça. Il pense qu'il était inconscient tout le temps après que Tweety ait brisé son aile. »

« Tweety, » s'esclaffa Ron. « Comment est-ce que t'as pu les laisser t'affubler d'un tel nom? »

« Ron! » le sermonna Hermione en souriant néanmoins. « C'est déjà très impressionnant qu'il ait réussit à devenir Animagus. Tu ne peux pas t'attendre à ce qu'il arrive avec un surnom intelligent non plus. »

Harry sourit.

« Tu vois, Harry, » explique Dumbledore, le pétillement dans ses yeux atteignant des limites jamais atteintes jusque là. « Si on m'avait demandé de deviner ce que serait ta forme d'Animagus, j'aurais peut-être choisi le faucon, à cause de ton amour pour le vol, mais plutôt qu'un Pèlerin, j'aurais pensé que tu serais devenu un Merlin. »

« Merlin, » pensa Harry. « Ça c'est un nom de Maraudeur. »

« C'est juste temporaire, » expliqua-t-il. « Le temps que je puisse trouver quelque chose de mieux. »

« J'attendrais pas trop l'inspiration si j'étais toi, » dit Ron. « Un nom aussi horrible que celui-là a la fâcheuse habitude de s'éterniser dans les esprits. »

« Et qu'est-ce qu'il va se passer avec ton nouveau procès? » s'enquit Hermione. « Est-ce que le professeur Dumbledore pense toujours que tu vas être innocenté même si tu ne t'y présentes pas? »

« Je suis tout à fait au courant que le professeur Snape a réussit à entrer dans la Chambre et à enlever le cadavre du Basilic, mais ce n'est plus ta meilleure défense, » expliqua le Directeur à Harry et Sirius. « Quand elle aura suffisamment reprit ses forces, Miss Weasley sera à même de corroborer ta version des faits qui ont résulté à son kidnapping. Sans Gilderoy- »

« - ou Malfoy » interrompit Sirius.

« Tu seras probablement déclaré innocent. »

'Probablement' n'était toujours pas suffisant pour qu'Harry se risque à retourner à Azkaban. Il était hors de question qu'il retombe entre les mains corrompues du Ministère, même pour une petite seconde.

Harry hocha la tête en réponse à la question d'Hermione, choisissant de ne pas répondre verbalement au cas où il en dirait un peu trop par inadvertance. Sa foi en le Monde Magique avait une certaine limite et n'était pas vraiment renouvelable pour le moment.

« Comment va Ginny? » demanda-t-il à Ron à la place.

« Le journal ne contenait pas seulement le souvenir de Tom Riddle, » expliqua Dumbledore. « C'était un objet vil de la plus noire des natures. Mon absence et mes blessures étaient le résultat direct de la quête que j'ai mené dans le but d'obtenir plus d'informations sur celui-ci, et comment défaire le sortilège placé sur Miss Weasley. Je peux t'assurer cependant, que la solution radicale que tu as utilisé était plus qu'adéquate, et Miss Weasley devrait être bientôt sortie d'affaire. »

« Aussi bien qu'on peut s'y attendre, » répondit Ron avec enthousiasme. « Elle a les même Guérisseurs qui m'ont traité, et ils disent qu'elle sera bientôt debout, même s'il faudra encore un peu de temps avant qu'elle se remette d'avoir passé une année entière coincée dans un livre toute seule. C'est bien que Dumbledore l'ait découvert et ait trouvé quelque chose pour la garder occupée, même si elle dit qu'il a mis des trucs vraiment bizarres là dedans. Elle devance tout le monde dans le programme scolaire. Le reste prendra juste un peu plus de temps, mais elle s'en sortira. »

Harry acquiesça; heureux que ses efforts pour la sauver, l'acte qui avait quand même débuté ce cauchemar, n'ait pas été inutile.

« Harry, » commença Ron. « Ma famille, ils voudraient s'excuser- »

« Je sais, Ron, » coupa Harry. « Mais c'est encore trop tôt. Tu devrais raconter aux jumeaux ce qu'il s'est passé entre nous trois par contre – ils le méritent. Le reste devra attendre un peu que je eu le temps de réfléchir à tout ça, d'accord? »

« En parlant de temps, » dit Hermione, en passant la main sous son tee-shirt pour en ressortir un petit sablier doré qui pendait à une délicate et fine chaine.

Elle enleva la chaine de son cou et tendit le tout à Harry. Ron eut l'air surprit mais ne fit pas de commentaires.

« C'est un Retourneur de temps, » expliqua-t-elle. « Je vais te laisser retourner en arrière de quelques heures, mais tu dois être vraiment prudent en l'utilisant. Le professeur Lupin t'expliquera tout mieux que moi. »

Harry savait que sa mâchoire venait de se fracasser par terre.

« Tu sais, ce machin ne va vraiment pas me manquer, » dit Ron. « J'ai l'impression de n'avoir fait qu'étudier, cette année, mais tu ne vas pas avoir des ennuis avec McGonagall, Hermione? »

« Je lui ai dit qu'il s'était brisé pendant le combat dans l'infirmerie, » répondit-elle un peu embarrassée.

Ron éclata de rire et la serra dans ses bras. « T'es géniale, ma Mione, »

Le cerveau d'Harry comprit enfin de quoi ils parlaient.

« C'est pour ça que vous aviez l'air de courir de partout, n'est-ce pas? Vous utilisiez ce truc pour rattraper des cours et tout? Je me demandais pourquoi Tweety arrivait à suivre tout le monde sauf vous deux. »

« C'était le seul moyen pour moi de m'en sortir cette année sans avoir à redoubler, » approuva Ron. « Ça a été assez pratique pour faire quelques blagues aussi. C'est le meilleur alibi au monde. 'Oh non, professeur Snape, j'étais dans la Grande Salle pendant tout le déjeune – vous pouvez demander à n'importe qui!' »

Ils rirent tous les trois avant de tomber dans un silence embarrassant. Le clapotis des petites vagues causées par le Calamar Géant tandis qu'il paressait à la surface du lac, et le joyeux piaillement des oiseaux à la lisière de la forêt, créaient une atmosphère calme et reposante.

« Alors, quand est-ce que tu pars? » demanda Hermione.

« Demain matin, » répondit Harry. « Padfoot et Moony sont déjà partis pour préparer l'une de leur planque, et Dumbledore va m'emmener là-bas et mettre en place les barrières finales. Il dit qu'il doit leur parler une dernière fois aussi, mais je ne sais pas vraiment ce qu'il complote. Ils considèrent que cette maison est l'endroit le plus sûr pour nous jusqu'à ce qu'on soit tous guéris ou déclarés innocents, mais aucun d'eux n'a l'air tellement emballé. J'ai l'impression que ça n'a pas l'air d'être très agréable là-bas. »

« Ça nous laisse pas beaucoup de temps, » dit Ron tristement. « Je suppose qu'on ne va pas être autorisés à venir te voir souvent, une fois que l'école sera terminée? »

Harry rigola et éleva le Retourneur de temps.

« Je pense au contraire qu'on aura tout le temps qu'on voudra Ron. »

« Tout le temps qu'on voudra. »


Dans une cellule sale et humide de la plus basse tour de la plus effrayante prison du Monde Magique, une voix solitaire hurla de triomphe, brisant le silence.

Après des mois de travail, elle avait réussit. Des heures sans fin, à essayer de se rappeler désespérément de petites bribes de conversations espionnées, avait enfin payé.

La voix n'était pas humaine, mais elle appartenait toujours à Bellatrix Lestrange.

Finite Incantatem.

Voilà, c'est bel et bien terminé. J'espère que vous avez aimé, et je remercie chaleureusement tous ceux qui ont suivit cette fic avec acharnement dès le début (et qui ont reviewé!).

Je sais de source sûre que l'auteur n'a pas prévu de suite dans l'immédiat (mais que cette idée n'est pas repoussée), si jamais il enf ait une, je vous promet de la traduire, mais pour l'instant il n'y en aura pas.

Quant à ma potesse et moi (càd les traductrices), on se tâte encore pour savoir si on se lance dans une nouvelle traduction ou si on écrit une fic à 2. Si jamais vous avez des idées de traduction, vous pouvez m'envoyer un message, je ne vous garantie pas de la traduire, mais je peux déjà regarder si elle me plait, et si c'est envisageable. Et je répondrais.

A bientôt tout le monde!

Lil'Sheep