Bonjour tout le monde, je vous présente mon premier OS, j'espère qu'il vous plaira. J'aimerais aussi que vous me laissiez votre avis, les reviews sont là pour ca ! Et ne vous gênez pas, critiquez, c'est comme ca que je pourrais m'améliorer. Dans ce recueil je pensais mettre une série d'OS qui aurait chaque fois les même personnages pour héros, n'hésitez pas à me dire ce que vous pensez de ce projet. Bon je vous laisse, bonne lecture (et rédaction de review ! )

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Elle est là face à moi, je l'observe depuis plusieurs minutes déjà mais elle, elle ne me voit pas. Elle lit. Elle lit et ne se doute pas que je prends autant de plaisir à la contempler, qu'elle à parcourir les pages.

Ses yeux pétillent, ses joues se teintent : apparaît le héros qu'elle apprécie tant. Elle se mordille la lèvre, esquisse un sourire et déjà, détourne son regard du livre. Elle glisse dans le monde de son imagination. Ses traits s'adoucissent encore, son visage se fait plus tendre. Elle représente en cet instant la candeur, l'innocence. Elle est, malgré ses dix sept ans bientôt, restée une belle enfant. Délicatement elle replace une mèche de ses cheveux châtains derrière son oreille. J'aurais aimé le faire pour elle. Elle repose sa main sur son ventre par un réflexe que je lui connais déjà. Elle plane et respire le bonheur, elle me communique son sentiment d'allégresse.

Cette fille ne retourne pas les foules, n'attire pas les regards, elle n'est pas de celles qui se font remarquer, pas de celles qui se pâment, se coiffent, se maquillent. Elle est juste elle.

Un rire non contenu, un rire d'autodérision je crois, s'échappe de cette bouche que je voudrais embrasser. Ses joues rosissent à souhait.

Elle redescend sur terre, regarde autours d'elle. Elle me voit. Ses yeux ne se sont pas débarrassés encore de cette pure tendresse. Je lui souris bêtement, n'y pouvant résister. Le vert de son regard se fait mélancolique, elle tourne la tête. Une larme se met à rouler sur sa joue que je devine si douce. Plus que tout, je voudrais la consoler, la prendre dans mes bras, lui murmurer des mots doux, lui raconter comment une jeune femme au cœur d'enfant a su me faire flancher, moi, le grand, le beau, le fort Sirius Black. Mais je ne bouge pas et elle, elle a reprit ses marques dans la réalité. Elle ne cache pas sa peine, elle auparavant allongée sur ce canapé rouge comme pour y dormir, dorénavant cherche à se lever. Elle prend son livre, en caresse la couverture, regarde vers moi qui ne cesse de la fixer. Sur ses lèvres un sourire malheureux se dessine…elle s'en va.

Et moi je suis là, seul, incapable de respirer, moi qui ne vis que par elle et sa douceur. Ma belle enfant s'est envolée, je me sens lourd, je me sens bête. Remus et James vont arriver, pour de faux je vais l'oublier. Elle est mon songe, elle est partie, comme elle je dois moi aussi retrouver la vrai vie.

Si seulement moi, pauvre Sirius, avait pu seulement savoir, savoir que mon innocente était moins enfant que toute autre, qu'elle aimait et souffrait, mais luttait pour rester elle, pour garder ses précieuses ailes, pour vivre chaque jour vingt quatre heures de plus. Si j'avais su qu'elle aimait et se trouvait idiote, qu'elle se sentait transparente et inexistante aux yeux de l'autre, si j'avais su que cet autre c'était moi.

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