Dernier chapitre, l'épilogue.
Ensuite…
Ensuite tout a continué. Ma vie ne s'est pas spécialement améliorée, ni empirée… Nous sommes rentrés chez nous, avec Harry, et la vie a reprit son court.
Bien entendu, il y a des choses qu'il a fallut régler. Comme faire l'amour à Harry, une fois, deux fois, trois fois, et cela, jusqu'à l'aube. On a manqué de mourir, et je venais de prendre conscience que je n'avais pas encore développé à l'infini mon nouveau potentiel d'action… Il y a un an, jamais je n'aurais cru pouvoir faire autant de choses à un garçon… Ou alors je n'osais l'imaginer.
Je me souviens encore d'hier, où, harassé par une nouvelle journée de travail, Harry est rentré à la maison, et où je lui ai offert la plus belle fellation de sa vie dans le hall même de l'entrée.
Au début, pourtant, ce n'était pas mon intention. Il avait encore perdu ses clés, alors il a sonné, et je lui ai ouvert. Il était sur le perron, les poches retournées et la veste encore ouverte par sa fouille récente. Ses lèvres encore rouges d'avoir été mordues et son regard empreint d'une certaine culpabilité ne me laissèrent pas de marbre, loin de là. D'un simple regard, je m'assurais que la chambre des enfants était bien fermée, je tirais mon mari à l'intérieur de la maison, en refermais la porte… Et l'embrassais voracement.
D'abord surpris, il ne songea pas à répondre, puis avec un soupir bien caractéristique de l'abandon que je lui connaissais, il se laissa faire, faisant tomber sa veste à même le sol, et allant fourrager furieusement dans mes cheveux. Il y avait des moments où nos baisers étaient aussi doux que des caresses… ce moment là n'était pas venu, loin de là. C'était même plutôt tout le contraire ! Nos langues se cherchaient, se touchaient, se mêlaient furieusement dans un ballet des moins coordonnés.
Mes mains étaient déjà parties à l'aventure sous sa chemise, la déboutonnant impatiemment et la tirant hors de son pantalon. Puis nos lèvres se séparèrent, et dans un souffle, je lui dis.
« Bon retour à la maison, mon amour »
Il se vit dans l'incapacité totale de me répondre, ma main droite étant partie se loger sous son caleçon, saisissant son sexe à pleine main. De l'autre main, j'élargissais le passage en descendant le pantalon d'un coup sec. Il glapit de surprise, et je me mis sans plus de cérémonie à genoux devant son entrejambe. Il tenta alors vainement de se défendre, sans bouger un muscle.
« Dray… Les enfants sont à côté…
-Alors ne fais pas de bruit… »
Je lui souris, sachant parfaitement que la tâche serait ardue, et descendis également le caleçon, le laissant à moitié nu devant moi, son érection me narguant ouvertement. L'esprit lubrique, je ne pu m'empêcher, tout en donnant quelques coups de langue sur la verge tendue, de faire quelques commentaires salaces destinés à le chauffer.
Bientôt, je sens ses mains partir se cramponner à mes cheveux, et, la tête renversée en arrière, il me demande de le prendre en bouche. Mon sourire s'élargit, mais je ne lui obéis pas, et continue mes coups de langue, me taisant cette fois ci, et doublant d'ardeur dans ma tâche. Il se retient de grand peine de gémir, et je sens combien cela doit être difficile pour lui, qui est plutôt… Comment dire… Bavard.
Enfin, après quelques minutes de ce traitement atroce, je me décide à combler réellement ses besoins…
Et, alors que je l'engloutissais d'un coup, je crois qu'il n'a jamais été aussi proche de crier, malgré la présence des enfants endormis dans l'autre pièce…
Il a jouit presque immédiatement. Et m'a maudit tout de suite après.
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Quelques semaines après ma libération, une deuxième joie est venue égayer notre vie. En effet, après ces événements, nous avons entamé des poursuites envers Blaise Zabini, qui continuait de harceler Harry et de me maudire des pires façons. Il n'eut pas la même chance que moi, et un jeudi matin, alors que j'ouvrais la Gazette, j'eu la bonne surprise d'y lire.
« Zabini : Six mois ferme pour harcèlement ! »
Nous n'eûmes plus jamais de soucis avec nos futurs, car ils ne nous visitèrent plus du tout. C'était en soit une bonne chose, j'étais à présent certain que tout irait bien dans le meilleur des mondes.
Comme me l'avait si joliment dit Hermione, j'avais trouvé en le cœur de Harry la meilleure des cachettes.
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Deux mois plus tard, je pris officiellement Harry Potter ici présent pour époux, et il fit de même.
Nous devenions officiellement mariés. Ce jour là, j'étais tellement ému que j'en ai même pleuré de joie.
C'était la première fois pour moi que des larmes pouvaient symboliser le bonheur.
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« Draco ?
-Mhhhoui ?
-C'était bien ?
-Le sexe avec toi est toujours super…
-Je… Tu es de bonne humeur, donc ?
-Sauf si tu me redemande de me transformer en chat… Mais oui, je suis de bonne humeur, pourquoi ?
-C'est à dire que…
-Accouche, Potter…
-C'est bien ça le truc !
-… Quoi ?
-Je suis enceint !
-Oh merde… »
Cette nuit là fut le deuxième plus beau jour de ma courte vie. Et le sourire béat que Harry vit sur mes lèvres lorsque je jurais lui apporta le plus beau des cadeaux… J'allais avoir un enfant…
Un petit blond tout choupinet qui me ressemblerait avec le caractère de Harry…
Comme j'étais heureux !
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Le petit blond en question s'avéra être une fille. Toute dégoulinante de sang, et sans cheveux, avec la peau toute plissé… Mais c'était ma fille… Le bébé que j'avais eut avec l'amour de ma vie…
J'étais tout de même soulagé… J'ai crains une seconde qu'il n'accouche d'un chaton.
Nous la nommâmes Gwenn, en mémoire de cet enfant du futur qui avait tout enclenché. Bien entendu, nous savions qu'elle ne serait pas comme son futur, mais nous désirions y mettre un certain clin d'œil.
Et ce prénom était une idée de Harry, qui l'affectionnait particulièrement, ce qui me fit sourire, et flancher devant son regard attendrit.
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« Harry…
-Mmmmmhhhhhh…
-Y a Gwenn qui crie…
-Vas la voir !
-Noon, trop fatigué !!
-Dracoooooooo…. Ca fait trois nuits que j'y vais… A ton tour… Assumes le fait d'avoir éjaculé, mon chéri…
-Harry…
-Bonne nuit, le biberon est en bas, dans le frigo.
-Ha…
-'nuit ! »
Le meurtre étant prohibé par à peu près toutes les civilisations, je fus contraint d'obéir et d'aller faire taire la chair de ma chair, qui, hélas, semblait posséder une voix aussi puissante que moi, si ce n'était plus…
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« Harry…
-Quoi… Gwenn est sage, elle a deux ans maintenant…
-C'est pas ça…
-Quoi alors ?
-Tu m'aimes, einh ?
-Bien sûr…
-Même si je faisais une connerie ?
-Draco, qu'est ce qu'il y a encore, il fait nuit…
-Je…
-Quoi ?
-Eh bah…
-J'ai sommeil, accouche, bordel !
-C'est ça ma connerie…
-Nooooon ?!
-Va y avoir un nouveau môme…Désolé …
-Dray…
-Oui chaton ?
-Je t'aime, je t'aime, je t'aime… »
Quatrième meilleur jour de ma vie….
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Pire jour de ma vie, les contractions sont mille fois plus atroces que les cris d'une demi douzaine de Gwenn réunies ! D'ailleurs, celle ci est restée à la maison, devant une émission télévisée, et elle ne devrait venir que d'ici quelques heures, lorsque son petit frère arriverait.
Et merlin que j'ai mal !!
C'est au terme de longues heures de souffrance que je peux enfin tenir ce petit être dans mes bras… Mon deuxième bébé, notre premier fils. Harry vient quelques minutes plus tard, il est surpris que je n'ai pas tourné de l'œil à la vue de tout ce sang, mais maintenant, je suis immunisé… Et j'ai une petite merveille dans les bras…
Nous décidâmes, cette fois ci après une longue bataille de trois minutes trente secondes de l'appeler Oryon.
Je lui prédis un avenir de battant, et souvenir de ses nombreux coups de pieds dans le ventre.
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« Harry ?
-La ferme, je dors…
-Je t'aime.
-Mhhhh… »
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« Draco ?
-Mhhhh… Je dors…
-Je sais… Je t'aime aussi…
-Connard. »
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Deux enfants, de sept et cinq ans, se promenaient tranquillement dans la rue, marchant bien sagement sur les trottoirs. Leur Papa Harry ne devrait pas tarder à rentrer, et ils avaient tous les deux quelque chose d'important à lui montrer.
Papa Dray avait promis que cela le ferait rigoler, alors ils l'avaient cru, et avaient gentiment obéit.
Ils partirent s'asseoir sur un petit muret, Gwenn tenant possessive ment la main de son frère. Il en étaient encore à l'âge où les jeux se faisaient ensemble, où la pensée était commune, et où ils étaient soudés comme jamais.
Les yeux verts de la fillette, croisèrent ceux tout aussi verts de son frère, et elle remit distraitement une mèche blonde derrière son oreille.
« Tes cheveux sont vraiment en bataille, Oryon..
-Comme Papa Harry… Toit ils sont tout droits par contre.
-Oui… »
Et elle secoua brièvement sa chevelure de la même teinte que son frère avec un sourire. Oui, Papa Harry rigolerait bien à leur surprise…
D'ailleurs, Papa Harry en question arriva bien vite, à pied, comme à son habitude, car il transplanait dans une ruelle vide toujours. Les enfants l'avaient sut très tôt, mais ne l'avaient jamais réellement vu faire… c'était dans la liste des questions répondues par « Tu comprendras quand tu seras grand(e) »
Il s'approcha rapidement de ses enfants, sourcils froncés, et accéléra le pas dès qu'il les reconnu.
« Gwenn, Oryon ?
-Coucou Papa !! Surprise !! s'écrièrent-ils d'une même voix…
-C'est Draco qui vous a fait ça ?
-Ouiii !!
-Je vais tuer cet imbécile ! »
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Dans la salle de bain, accoudé à la fenêtre, je fixais l'extérieur avec un petit sourire en voyant mon petit mari adoré rentrer en vitesse dans la maison, une expression plus que colérique sur les traits. Je jetais un vague coups d'œil en arrière, sur l'évier, où une bouteille de shampoing colorant blond platine prônait, encore à moitié ouverte, à côté de la photo de nos deux enfants, tous deux aussi châtain que leur père… Peut être seulement une teinte en dessous de lui, mais en aucun cas aussi blond que les Malfoy.
« BORDEL DRACO ! TU LEUR A TEINS LES CHEVEUX EN BLOND !! ET RIEN A FOUTRE DE TA FOUTUE FIERTE DES MALFOY ! TU VIENS ICI IMMEDIATEMENT ! »
Un nouveau sourire éclaira mes traits. C'était pas ma faute si la génétique avait fait du blond un gène récessif chez moi, je ne faisais que donner un petit coup de pouce à mes enfants… Et d'ailleurs cette couleur leur allait à ravir…
« DRACO !! »
Bon, vous m'excuserez, j'ai un petit brun à calmer…Je pris le flacon de shampoing colorant avec moi, avec un peu de chance, j'allais avoir l'opportunité de le finir ce soir…
FIN
Et une nouvelle fic de finie !
Je préférais la poster aujourd'hui, le plus rapidement possible, parce que dans les temps prochains, je n'aurais plus tellement le temps.
Alors je vous laisse simplement avec cette fin là, qui j'espère vous plaira.
Merci à tous d'avoir suivis cette fic, elle était l'une de mes plus légères, et j'espère que vous aurez aimé le changement de ton.
N'hésitez pas maintenant qu'elle est finie, à me donner votre avis.
Hanakaya
Juillet 2008