R e t u r n

Cette histoire est la traduction d'une fanfiction anglophone écrite par Karaii ( dont j'ai l'autorisation pour cette traduction ). Je n'en suis que le traducteur, vous n'êtes donc logiquement pas sensés me complimentés sur la qualité du scénario. En revanche strictement rien ne vous empêche de donner votre avis ( bon ou mauvais) sur ma traduction ou sur la façon dont s'oriente histoire, vos théories et déductions, etc...

Je tiens a préciser que l'anglais n'étant pas mot a mot du français, c'est un travail assez long qui nécessite entre autre parfois de modifier ( tout en en gardant les informations et le sens) certaines phrases.

Les informations données par l'auteur sont notées Nda. Les miennes :Ndt.

Résumé : Prisonnier à Azkaban en 1980 du fait d' un étrange paradoxe temporel, Harry lutte pour survivre dans cet enfer au fur et a mesure qu' il revient lentement à son époque.

Nda : Je ne possède aucun des fantastiques personnages de JK Rowling.


Prologue - Une Mauvaise Journée

Harry James Potter, reconnu coupable de la torture et du meurtre de Peter Pettigrew, un sorcier désarmé, ainsi que du meurtre d'un Cracmol également sans défense et de nom inconnu, fut condamné a une peine de sept ans de prison et incarcéré à Azkaban le 31 juillet 1980.

Harry James Potter venait par ailleurs de naître quelques heures a peine avant qu' Harry James Potter ne soit incarcéré, le même jour.

Cet étrange état de fait dépourvu de la moindre explication réellement compréhensible, fut par la suite cataloguée comme un phénomène de voyage temporel catécoriquement impossible, même selon les normes magiques standards. Cependant, il se produisit, et Harry James Potter fut envoyer passer sept longues et horribles années dans les sombres cachots d' Azkaban, et ce malgré l'innocente existence que vécut son autre lui au sein de la famille Dursley durant toute la durée de son séjour.

L'on pourrait se demander comment au juste ce Harry pouvait il s'être retrouver à Azkaban alors qu ' il n'appartenait même pas à cette époque çi, ou pourquoi un Albus Dumbledore ne s'était il pas porter garantie pour lui, ou même pourquoi ses propres parents ne s'était ils pas poser de questions sur son inexplicable apparence . Harry avait été transporté dans le temps par une sorte d' afflux de magie bizarroïdiquement provoqué par diverses malédictions l'ayant frappé au même moment, ce qui avait causé l'aspiration de son corps dans une espèce d'étrange trou noir magique... ou en tout cas, quelque chose comme ça. Personne ne le savait vraiment, ni ne le saurait jamais. Il s'agissait de l' une de ces situations dans laquelle se produit subitement un étrange phénomène, pour toujours inexplicable même avec l'ensemble des technologies modernes, Moldu comme Magique.

Quant à la raison de l'absence d'aide de quiconque, la simple vérité était qu' Harry était coupable. En outre, Albus Dumbledore n'était même pas au courant de cette condamnation, étant donner qu' il était parti prendre de très nécessaires vacances en Amérique du sud pendant deux semaines, limitant ainsi quelque peu ses possibilités de l'aider. Et même s'il avait été présent, il n'aurait rien fait de tel, parce qu' Albus Dumbledore ne connaissait pas ce jeune homme, et que l'étranger était le plus certainement du monde coupable de son crime, toute les preuves ramenant à cette conclusion ; le Veritasérum ne fut même pas nécessaire.

Il n'avait aucune raison de plaider l'innocence de l'homme aux yeux verts. Le directeur de Poudlard fut, bien entendu, informé de ce procès--mais par une brève mention, rien qui n'ait put mériter son attention. La nouvelle du décès du Cracmol et du Magicien avait provoqué une fine tristesse chez le vieil homme, mais le criminel n'avait provoquer rien d'autre qu'un indescriptible sentiment d'échec chez Dumbledore, comme si cela avait été de sa faute si ce jeune homme inconnu avait assassiné Peter Pettigrew.

D'une certaine façon, c'était sa faute. Ou devait l'être.

Les parents d'Harry Potter ignoraient littéralement l' existence de celui çi--enfin, l'existence de ce Harry. Ils étaient, bien entendu, au courant de l'existence de leurs petit nouveau-né, le même Harry James Potter- mais définitivement pas de celle de leurs fils-du-futur. Et n'eurent jamais l'occasion de l'être, parce qu' ils allaient mourir dans précisément un an et trois mois des mains de Tom Elvis Jedusor.

Et puis, le Magenmagot était particulièrement pressé de juger deux Mangemorts récemment capturés, il n'avait pas de temps a perdre à vérifier les origines d'un meurtrier clairement coupable, quel que soit son nom et la probable relation avec James et Lily Potter que celui çi indiquait. Ils ne se préoccupèrent pas de savoir qu'il avait seize ans - après tous, la majorité chez les magiciens était à dix-sept ans et il allait ainsi être considéré comme un adulte dans moins d'un an. Cependant, même ainsi, il avait été tout juste a peine légal de le jeter à Azkaban. Ce verdict a la limite même de la légalité n'eut lieu qu'en raison de la gravité de ses crimes.

Ils n'avaient cependant pas réussit a obtenir qu'il lui soit infliger le baiser du Détraqueur. Dommage.

Tous votèrent l'étrange jeune homme coupable-un an pour l'usage d' Unpardonnables, deux ans de plus pour le meurtre d'un Cracmol, encore trois autres pour le meurtre de Peter Pettigrew et pour finir, un an de rallonge de peine pour pure cruauté. Ce fut un de ces nombreux procès de moins d'une demi heure, malgré les incessantes mais parfaitement inaudibles demandes du meurtrier d'obtenir l'aide d' Albus Dumbledore, de l'Ordre, n'importe qui - après tous, il était soumis a un sortilège de silence.

Quelque instant a peine après que le Magenmagot n'ait prononcer la sentence le condamnant à une peine de sept ans de prison, deux Détraqueurs se glissèrent dans la salle et saisirent le jeune homme par les bras, l' emmenant au loin. Le condamné hurla silencieusement en essayant de se débattre, ses yeux dilatés par les horribles souvenirs et le froid glacial. Mais personne ne ressenti de pitié pour le garçon de tout juste seize ans, et son visage s' effaça peu a peu de leur mémoire, laissant les yeux d'un vert étincelant pourrir entre les épais murs d'Azkaban, oubliés.

Tout cela avait conduit Harry James Potter a ce misérable et long séjour de sept ans à Azkaban.


Ce n'était franchement pas une bonne journée pour Peter Pettigrew senior.

Sa baguette magique avait été accidentellement brisée en croisant, d'une façon ou d'une autre, le chemin d'un des monstrueux pneus fixés sur les machins fumants a roulette qu' utilisent les Moldus de nos jours pour se déplacer, et il devait maintenant- et c'était déjà suffisamment embarrassant- l'amener chez Olivanders la faire réparer pour une plutôt belle somme. Mais pour ajouter l'insulte a l'injure, il s'était fait attaqué par une bande de racailles a peine adolescentes qui lui avait infliger une raclée dans une des sombres allée du Londres Moldu. Il ne pouvait même pas appeler le ministère en aide, lui qui y travaillait, ses réserves magiques étant entièrement épuisées.

C'était incroyablement frustrant.

Actuellement il boitait vers la maison de son vieil ami, le Cracmol de nom de baptême Reuben Malefoy qui, de nos jours, préférait plutôt se faire appeler rob. Peter n'avait jamais osé demandé, mais il était évident que l'homme gardait toujours telle une profonde blessure le fait d'avoir été renié par sa famille après qu'il ait caché son manque de magie pendant presque onze ans, malgré le fait que cela s'était produit plusieurs décennies auparavant. Son absence de magie avait été terriblement embarrassant pour la famille Malefoy— a tel point qu'ils avaient préférer annoncer sa mort plutôt que d'avouer qu'ils avaient donner naissance a un Cracmol et qu'ils ne l'avaient même pas remarquer jusqu'au jours de l'envoi des lettres de Poudlard.

Ils n'avaient pas pleurer sa 'mort' bien longtemps.

Peter Pettigrew Sr s'arracha une grimace pendant qu'il frappait sur la porte du vieux Malefoy, essayant d'ignorer la douleur de ses muscles du mieux qu'il pouvait.

« Qui est là? » répondit une voix bourrue, durcie par la colère accumulée au fil des années.

« Rob » l' appela Peter d'une voix rauque, « Rob, tu est là ? »

« Ah, Peter ! C'est toi vielle crapule? » La porte s'ouvrit aussitôt, et un Cracmol a l'allure misérable l'accueillit par un petit cri de surprise, « Oy ! T'a pas vraiment l'air bien. Qu'est ce qui c'est passé? Entre, entre! »

« Ça a été horrible, rob, » annonça Pettigrew Sr d'un air misérable, « La plus horrible et désastreuse journée de toute ma vie. Ça ne peut pas être pire encore. » Il boitilla à l'intérieur, reconnaissant envers l'aide de son ami. « J'étais dans le Londres Moldu aujourd'hui, a chercher un cadeau pour mon fils qui veut en offrir un à cet ami qu'il a chez les Potter, quand ma baguette magique m' a glissée des mains et s'est faite transformée en bouillie de maïs par un de ces machins a roulette que les Moldus utilisent de nos jours comme moyen de transport... et ce juste avant de me faire tabassé dans une ruelle par une bande de gamins qui m'ont prit tout mon argent... »

« Tout ça n'a pas l'air d'avoir été très agréable, mon ami, » lui répondit rob, compatissant, « Jamais eu moi même beaucoup de sympathie pour les Moldus. Tu veut te laver? Je peut te prêter ma douche. »

« non, non, ça ira, merci quand même. Tu as de la poudre de cheminette ici? »

« heu... ouais, je pense. UM... je vais voir si je peut en retrouver. Moi, je ne l'utilise jamais, alors, il doit sûrement en rester... «

« Merci, j'apprécie vraiment. »

Pettigrew Sr soupira, déplaçant d'un air fatigué sa main sur son crane a moitié chauve. Il n'était pas particulièrement bel homme - il avait de grosses dents proéminentes et une allure de rat, malgré son bon fond. Son visage était potelé et singulièrement dénué de l' habituelle amabilité des Poufsouffles, ses yeux était d'un bleu aqueux et son nez tronqué. Ses vêtements était en lambeaux et ses cheveux en désordre, mais cela pouvait facilement s' arranger par quelques rapides sortilèges et autres sorts de magie.

En tant qu' ancien Poufsouffle il n'avait pas été facile d'obtenir une bonne place au ministère, mais il s'était battu-et plutôt bien, de son point de vue. Il avait un bon salaire annuel, une bonne famille, un bon travail... il n'était pas riche quelle qu'en soit la définition, mais il s'en approchait peu a peu. Il était actuellement suffisamment haut placé sur l'échelle pour être reconnu par le Ministre- il lui avait même parlé à quelques occasions ! Il était un homme ambitieux et espérait monter encore plus haut.

« Ça y est, » la voix de Rob se fit entendre du fouillis d'un de ses placards , « Je l'ai trouvé! »

« Bien, bien, » murmura Peter, « Merci. Je suis désolé pour le dérangement. »

« OH pas de problème mon ami, » répondit le Cracmol d'un ton aimable en émergeant de l'étouffant désordre, « Et remet toi vite fait en forme, d'accord ? Téléphone moi quand que tu te sentira mieux. »

« Féllétone? » demanda Pettigrew Sr d'un ton perplexe tout en acceptant la poudre que lui tendait l'homme.

Le rob lui fit un petit rire, « J'oubliais. Envoi-moi un hibou, alors. »

« D'accord » dit Peter, encore un peu perdu, « Je ferai ça . Merci encore. »

Peter Pettigrew comptait utilisé la poudre pour voyager jusqu'à l'hopital Saint Mangouste. Il s'y aurait fait efficacement et rapidement remettre sur pied, et serait retourné sans risque à sa maison. Il serait arrivez chez lui et y aurait raconter à son épouse ses mésaventures et en aurait peut être même rigoler après coup. Il aurait alors fait réparer sa baguette magique cassée, et sa vie aurait repris son cours comme a son habitude .

Il aurait vécu une vie heureuse.

Si seulement il n'avait pas été tué.

A l'instant même où Peter Pettigrew Sr se trouvait sur le point de jeter la poudre de cheminette dans la cheminée et de prononcer les mots désirés, un énorme et brusque CRACK sonore interrompit son mouvement, effrayant les deux hommes. Presque aussitôt après, un cri de fureur et de rage pure éclata derrière lui.

« QUEUDVER! »

C'était un cri totalement remplit de colère et de haine, un ton glacial qui lui gela les os. C'était l' hurlement d'un fou aveuglé par un irrépressible besoin de vengeance.

Le Cracmol et le sorcier se retournèrent quasi simultanément, effrayé, déconcerté et littéralement paniqué, pour ne voir seulement qu' un jeune homme d' environ seize ans aux cheveux noirs sauvagement emmêlés et aux yeux verts flamboyants, les yeux d'un fou, d' un meurtrier

« Peter Pettigrew, » le démon au cheveux noirs de jais siffla ces mots avec une haine et un dégoût profond, des mots qui n'étaient pas de l'anglais mais pourtant toujours compréhensibles d'une manière ou d'une autre. Puis, des bruits qui n'aurait jamais dut sortir de la bouche d'un humain émergèrent de la gorge du jeune homme, crachant et sifflant comme un serpent hystérique.

Pétrifié, Peter Pettigrew Sr avait l'air complètement confus et effrayé au point de se pisser dessus, ses yeux aqueux se remplissant de crainte. « Qui êtes vous? » parvint-il a couiner, terrifié. « Qu'est ce que vous me voulez? »

Le fou aux yeux verts poussa des cris perçants de fureur, « Tu ne me reconnaît pas ? Espèce de lâche et de meurtrier... tu ose me demandez qui je suis ? » il se calma, les yeux a moitie fermé comme s'il allait s'effondrer, son dos légèrement affaissé, observant les alentours « C'est vrai... tu a toujours été un rat... »

« Qu'est ce que vous me voulez? » chuchota presque a nouveau Peter, horrifié, reculant lentement, loin de ces yeux d' aliénés. rob avait déjà battu en retraite derrière la porte du placard, à tenter de calmer son coeur battant la chamade et la peur qui l'étreignait afin d'essayer de rester silencieux, tandis qu'il assistait en tant que témoin impuissant aux possibles derniers instants de vie de son ami .

L'étranger grimaça un sourire a la manière d'un fou, d'un félin...d'un serpent...

« Je veux seulement t' observer te tordre de douleur, toi et ta répugnante apparence de rat... je veux t' observer crier... » Une idée lui vint. Le rat était acculé. Le sourire s'élargit, « Endoloris. »

Pettigrew Sr hurla. Une douleur inimaginable parcourut tout son corps, du bouts de ses cils jusqu' aux poils de ses orteils, Tout n'était seulement que douleur, douleur, douleur...

« Comment aime tu cela, Queudver? Mes parents ont-ils senti ça au cours de leurs derniers instants? Et Sirius ? Qu'est ce que tu ressent... la douleur de toutes ces personnes innocentes que tu as tué et trahi ? QU'EST CE QUE TU RESSENT ? «

Des cris perçants s'élevèrent dans toute la rue en une sombre et macabre cacophonie. Rob observa la scène avec horreur lorsque que de la mousse commença à sortir de et autour de la bouche de Peter.

« Non... Tu dois ressentir pire encore. Beaucoup plus. Beaucoup plus espèce de fils de chienne! ENDOLORIS! «

« ARRÊTE! » cria Rob de derrière sa cachette, ses mots semblèrent s'échapper tout seul de sa bouche dans une dernière tentative désespérée de sauver la santé mentale fléchissante de son seul et unique ami sorcier, « ARRÊTE ESPÈCE DE FOU ! ENFOIRÉ DE PSYCHOPATHE ! ARRÊTE ! ARRÊTE! «

« TOI FERME LA CONNARD! » Soudain la baguette magique de l'étranger pivota dans la direction du Cracmol, « IL NE MÉRITE PAS DE VIVRE ! AVADA KEDAVRA! «

La lumière verte fut la dernière chose qu'ait jamais vu Reuben Malfoy.

Il y eut un moment de silence tandis que la gravité de l'acte frappait le jeune homme. Son sourire sembla comme fané, et un regard paniqué émergea du plus profond de ses yeux effrayés. Il venait de tuer quelqu'un. Tuer. C'était différent de la torture, qui ne menait pas toujours à la mort. Il venait de tuer. Peut-être pas un innocent, et peut-être avait il rendu le monde un petit peu meilleurs, mais il avait néanmoins tué quelqu'un qui n' était pas parfaitement impliqué.

Il venait de tué quelqu'un.

Il n'y avait plus de retour en arrière possible.

« Regarde ce que tu m'a fait faire, Queudver, » chuchota l'homme aux cheveux noirs de jais, doucement, mortellement, « regarde ce que ma haine pour toi m'a fait faire... » il grimaça de nouveau son sourire, un large sourire , l'intense besoin de lancer a nouveau le sort de magie noire lui fit ressentir un tressaillement qui parcourut son échine et qu'il n'avait jamais ressenti avant « Endoloris ! Endoloris ! ENDOLORIS ! »

Peter cria encore, encore et encore

« AVADA KEDAVRA! »

Et le silence se fit.

Dix Aurors apparurent dans la maison quelques secondes après l'ultime lumière verte, et désarmèrent puis arrêtèrent immédiatement un Harry James Potter. Sa baguette magique, une fois soumise au Priori Incantatum ne révéla rien d'autre que des Impardonnables, preuve suffisante de son crime. En dépit de tout ceci, son procès ne valut a peine qu' un minuscule paragraphe en deuxième page de la gazette du sorcier, en grande partie éclipsé par la capture de deux Mangemorts qui avaient par le passé eu une position très élevée dans la société.

Il fut oublié par les membres de la cour peu de temps après, inconnu et sans nom pour tout ceux qui le connaîtraient à l'avenir, enfermé à clef loin d'eux au plus profond de l'enfer. Tous, si ce n'est peut-être Peter Pettigrew, fils de la victime assassinée, qui se rappellerait vaguement du nom d' Harry James comme de quelqu'un d' autre que le fils de son meilleur ami.

Mais, excepté celui ci...

Il n' allait rien être d'autre pour le reste des sorciers qu'un inconnu oublié, jusqu'au jour de son retour a la lumière du monde... amer et à moitié-fou.