Assise sur les marches du grand escalier, je poussais un soupire à fendre l'âme

Hello tout le monde ! Voici le dernier chapitre de P&P ! J'espère qu'il vous plaira, je vous préviens qu'il contient un passage classé M. Laissez moi une review, j'aimerai encore avoir votre avis une dernière fois !

Pride ans Prejudices : Chapitre 8

- Lucy :

- Je ne comprends pas pourquoi il m'a posé un lapin ! Ce n'est pas moi qui l'ai invité et je ne lui ai rien demandé ! S'il n'avait pas envie de m'accompagner à Préaulard, il n'avait pas besoin de me le proposer, rien ne l'y obligeait, tempêtai-je en me dirigeant vers la tour de Gryffondor.

- Ne te mets pas dans un état pareil, Lucy ! Ça n'en vaut pas la peine !

- Si parce que je trouve qu'il n'y rien de plus irrespectueux! Il aurait au moins pu faire l'effort de se trouver une excuse ! Je ne suis pas une de ces petites traînées qu'on jette comme… Comme ça !

- Moi je pense qu'il y'a quand même quelque chose de beaucoup moins respectueux, dit Jane.

- Ah oui, et quoi ?

- Allonger une fille et la jeter après…

- Il n'y que toi pour trouver tes petites allusions très drôles, Jane ! Je n'en peux rien si je n'attire que les hypocrites et les cons !

- Calme-toi ! Si ça tombe tu te trompes sur toute la ligne, il a peut-être eût un accident ou un empêchement de dernière minute…

- Ah oui ? Je voudrais bien savoir lequel…

- Antimoine, soupira Jane à l'attention du portrait de la grosse dame.

- C'est vrai il a très probablement contracté une maladie hautement contagieuse entre l'heure du dîner et maintenant !

- Je t'adore quand tu es en colère, ton humour est désopilant, commenta Jane et se laissant tomber dans un fauteuil de la salle commune.

- Je te retourne le compliment, répondis-je sèchement.

- Écoute Lucy, je peux comprendre que ça te fasse de la peine…

- Pourquoi ça me ferait de la peine, coupai-je.

- Allez arrête, je sais que t'es complètement folle de ce type !

- T'es à côté de la plaque…

- Comme tu veux… Mais écoute bien ce que j'ai à te dire : tu te laisses mener par le bout du nez avec lui… C'est lui qui est venu te chercher, c'est lui qui a instauré ce petit jeu stupide de séduction entre vous, c'est encore lui qui t'a mis dans la merde jusqu'au cou. Bonnes ou mauvaises, c'est lui qui prend toutes les initiatives. Alors si tu veux être plus qu'une petite godiche qu'il sonne quand il en a envie, impose-toi ! Monte dans cette chambre et botte-lui l'arrière-train, montre-lui que tu n'es pas prête à te laisser marcher dessus…

Je grommelai quelque chose entre mes dents avant de me laisser tomber dans un fauteuil. Je restais songeuse quelques minutes avant de reprendre la parole.

- Tu as raison… Je vais y aller…

- Très bien, soupira Jane.

- Je vais y aller, mais…

- Tais-toi ! Tais-toi, s'exclama Jane en se levant pour me tirer du canapé. Je ne veux plus entendre un traître mot sortir de ta bouche, va lui râler dessus ! Moi, je sature de t'écouter te plaindre, dit-elle en me poussant vers l'escalier du dortoir des garçons.

- Mais, tu ne penses pas qu'il est à Préaulard ?

- Vas-y !

Je jetai un regard mauvais à Jane et elle me répondit par un sourire éclatant. Je déglutis difficilement avant de gravir l'escalier en colimaçon, mes pieds semblaient peser une tonne. Arrivée devant la porte du dortoir de Sirius, mon estomac se serra, j'avais peur de ce que j'allais trouver derrière la porte. Peut-être était-il avec une fille… Mon cœur se serra à cette pensée…

- Faites que ça ne soit pas ça, murmurai-je avant de frapper trois petits coups contre la porte.

- C'est qui, demanda une voix nasillarde.

- Lucy, répondis-je d'une voix ferme.

- Je suis désolé mais…ce n'est pas vraiment le moment…

- Sirius, ouvre-moi, m'exclamai-je sans appel.

- Comme tu voudras…

La porte s'entrouvrit et avant même d'apercevoir le visage de Sirius je me mise à parler.

- Si tu ne voulais pas aller à Préaulard avec moi, ce n'était pas la peine de m'inviter, Black. Je trouve ta conduite pire que grossière : tu aurais au moins pu prévenir que tu avais changé d'avis !

- Lucy…

- Je ne suis pas le genre de fille qu'on plante comme ça et …

- LUCY !

Je levai les yeux vers le visage de Sirius. La vision n'était pas jolie et extrêmement différente de celle que j'avais l'habitude de voir. Son nez était croqué et contusionné, sa lèvre inférieure était fendue et il avait un affreux œil beurre noir. Du sang coulait à flots de son nez et de sa bouche tâchant sa peau et sa chemise blanche. Si je n'avais pas été tellement surprise, j'aurais eu peur…

- Oh mon Dieu, m'exclamais-je en plaquant ma main sur ma bouche.

Il se me fit signe d'entrer tout pressant un chiffon contre son visage.

- Que s'est-il passé ?

Il fit un signe de la main pour me dire qu'il m'expliquerait plus tard.

- Tu devrais aller à l'infirmerie…

Il fit non de la tête.

- Vous avez une pharmacie ?

- À la salle de bains, murmura-t-il d'une drôle de voix.

- Viens, on va essayer d'arranger ça, dis-je en posant ma main dans son dos pour l'emmener dans la salle d'eau.

Il me désigna une armoire d'un geste vague de la main et s'assit sur la tablette à côté du lavabo.

Je farfouillai un instant dans l'armoire où se trouverait tout un tas de potions bizarres et certainement artisanales, des boules de coton colorées, des pommades et des onguents auxquels je n'aurais pas accordé ma confiance et (chose qui me fit sourire) un grand stock de préservatifs.

- Lequel de vous à une vie sexuelle aussi trépidante, dis-je en riant.

Sirius leva les yeux au ciel pour me signifier que ce n'était pas le moment.

Je saisis un tube de crème cicatrisante, deux trois compresses et du désinfectant.

- Il faudrait remettre ton nez en place, dis-je en me rapprochant de lui. Fais-le toi-même, je ne préfère pas m'y risquer !

Il se laissa glisser par terre et se regarda dans le miroir.

- Episkey, marmonna-t-il en pointant sa baguette sur son nez.

Il y eut un horrible craquement, mais son nez reprit instantanément sa forme normale.

- C'est mieux ainsi, non, demanda-t-il en se tournant vers moi.

- C'est moins effrayant…

Je mis du désinfectant sur une compresse et je la posai délicatement sur sa lèvre.

- Aïe ! Cha pique !

- T'es un mec, oui ou non ?

- Humph…

- C'est presque fini, je te mets ça et en quelques secondes ça ne saignera plus, murmurais-je en posant un peu de crème cicatrisante sur sa bouche du bout du doigt. Voilà, t'as été un grand garçon, c'est bien, dis-je pour dédramatiser.

- J'ai droit à une petite consolation, alors, demanda-t-il en m'attrapant par les hanches et en penchant son visage vers le mien.

- Pas avant de t'être débarrassé de tout ce sang, répondis-je en m'écartant de lui.

- Je ne savais pas qu'un nez pouvait saigner autant, dit-il en déboutonnant sa chemise. Moi qui déteste la vue du sang…

Je levais les yeux au ciel devant son manque de pudeur et l'aveu qu'il venait de me faire.

- Les mecs, soupirai-je.

Malgré moi je détournai le regard. Ça me gênait un peu qu'il se déshabille devant moi.

- Je vais te laisser…

- Tu peux rester, dit-il avec un petit sourire bizarre en se débarrassant de sa chemise.

- Arrête d'essayer de m'embarrasser !

- C'est tellement drôle, pourtant !

- Je t'attends de l'autre côté, tu m'expliqueras ce qui s'est passé, dis-je comme si je ne l'avais pas entendu.

Je passai la porte et me laissai tomber sur le lit de Sirius. Je profitai de son absence pour enfuir mon visage dans son oreiller, j'adorai le mélange de l'odeur fraîche de lessive et de celle plus masculine du corps de Sirius. Je n'avais jamais aussi bien dormi que dans ce lit…

Sirius pointa le bout de son nez quelques minutes plus tard, il était beaucoup plus présentable même si son œil au beurre noir était toujours présent. Quand je dis « présentable », je ne parle pas de sa tenue vestimentaire, car de toute évidence, il avait décidé de me provoquer. Il avait juste enfilé un boxer et un jean qu'il n'avait pas boutonné et qui me laissaient voir le bas de son ventre musclé et les motifs qui ornaient son sous-vêtement. Il était terriblement sexy, surtout avec ses cheveux encore humides qui tombaient négligemment sur son front.

Il se laissa tomber à côté de moi, et j'eus quelques difficultés à ne pas me faire d'images mentales trop… Trop… Vous voyez bien ce que je veux dire, non ?

- Alors, j'ai droit à une petite consolation maintenant ?

- Tu m'expliques, d'abord…

- Oh, non !

- Je peux quand même bien savoir pourquoi tu m'as laissée tomber !

- Tout de suite les grands mots ! T'es bien une fille toi…

- Que veux-tu ! Allez, raconte…

- Je me suis battu, dit-il boudeur.

- Ça, je l'aurai bien deviné toute seule ! Avec qui ?

- Avec Regulus, avoua-t-il pas très fier de lui.

- Mais pourquoi, dis-je effarée. Enfin Sirius, c'est ton frère !

- Je n'avais pas l'intention que ça se passe de cette manière ! J'essaye tant bien que mal de l'ignorer, mais je l'ai croisé dans un couloir en venant te rejoindre et il m'a provoqué… Et j'ai répondu…

- Ah toi et ton orgueil, je te jure !

- Oh, ne me fais pas la morale… Je n'ai pas envie là !

- Il t'a bien arrangé en tout cas, dis-je en caressant sa joue.

- C'est plutôt lui que tu devrais plaindre, il est dans un état pire que le mien. Je pense bien que je lui ai cassé deux dents.

- Je ne serai pas fière à ta place, Sirius…

- Je ne le suis pas ! Mais il fallait bien que je lui montre que je suis toujours le plus fort !

Je me rapprochai de lui et posai mes lèvres sur son front.

- Désolée de t'avoir crié dessus, je crois bien que je m'étais faite un fameux film…

- Quand est-ce que tu me feras un peu confiance, demanda-t-il en souriant.

- Hé bien… Ça fait longtemps que tu m'as prouvé que je pouvais te faire confiance, il faut juste que j'apprenne à arrêter de douter tout le temps…

- Tu t'imagines toujours le pire et je ne comprends pas pourquoi tu as tant de mal à me laisser entrer un peu dans ta vie…

- Disons que le dernier garçon que j'ai laissé faire m'a vraiment, vraiment blessée et j'ai du mal à oublier cette histoire ! Elle est toujours dans un petit coin de ma tête et du coup je suis toujours sur mes gardes.

- Mais moi je ne suis pas ce type, là…Laisse-moi te prouver que je ne suis pas un con, murmura-t-il en posant ses mains de chaque côté de mon visage.

Je n'arrivais pas à réfléchir, car mon cœur battait trop fort dans ma cage thoracique, il faisait un bruit assourdissant qui me brouillait l'esprit et m'empêchait de penser normalement.

Sirius ne me lâchait pas des yeux ce qui n'arrangeait pas mon état. Il fit glisser ses mains de mes joues à mes hanches et me fit rouler sur lui. Il m'entoura ensuite de ses bras pour me serrer contre son corps tout blottissant son visage dans le creux de mon épaule.

- Dis oui, supplia-t-il en posant un baiser sur ma clavicule.

Par ces simples gestes, il me fit réaliser plus de choses que par tout ce qu'il avait fait en quelques semaines. La relation que je vivais avec lui n'avait rien à voir avec ce que j'avais vécu avec Will. Sirius était doux, tendre et il était prêt à faire des concessions pour moi. Il ne se cachait pas sous de faux airs protecteurs et innocents, il avait envie de moi et ne s'en cachait pas. Et même si notre relation n'était pas vraiment officielle, il était cent fois plus honnête que ce que Will n'avait jamais été avec moi.

- Je tente, murmurai-je.

Il sourit simplement, d'un sourire sincère, pas d'un de ces sourires satisfaits qu'il avait l'habitude d'afficher et il me serrât à m'en rompre les os.

- Hey, tu vas me casser en deux si tu continues, dis-je en riant.

- Pardon… J'ai douté de toi un instant, dit-il en relâchent sa prise sur moi.

- Ah oui, dis-je un peu septique.

- Oui… J'ai eu peur que tu me laisses tomber pour Pacôme Boots.

- T'es vraiment très drôle… Ah-ah-ah, qu'est-ce que je me marre, dis-je ironiquement.

- Sirius :

Je ne réponds pas, je n'en peux rien si je ne suis pas toujours drôle. De toute façon, je n'ai plus envie de penser à ça.

Elle est là, sur moi, elle affiche une petite mine faussement vexée qui fait que les lèvres de sa bouche sont encore plus attirantes, ça ne me donne pas du tout envie de penser à cet abruti de Boots.

Je passe une main dans sa nuque et j'attire sa bouche à la mienne, elle sourit contre mes lèvres et je la sens gigoter sur moi pour se mettre dans une position plus confortable ce qui fait que son bassin se retrouve plus pressé contre le mien. Je frissonne à ce contact très charnel, mais elle n'a l'air de se rendre compte de rien. Je me demande parfois si elle réalise l'effet pas possible qu'elle me fait.

Tandis que sa bouche bouge sur la mienne, j'en profite un peu pour me laisser faire, je la laisse me toucher, me caresser en me disant que son tour viendra bien assez tôt. Elle est appuyée sur une main tandis que l'autre me caresse doucement le torse et le ventre. Ses doigts vont même jusqu'à s'aventurer à toucher la fine ligne de poil qui s'étend entre mon nombril et l'élastique de mon caleçon, je retiens un petit grognement et elle me regarde comme si quelque chose n'allait pas. Quand je vous dis qu'elle ne se rend vraiment pas compte de l'effet qu'elle fait.

- Tout va bien, dis-je contre la bouche.

Elle hoche la tête et pose sa bouche juste à la base de mon cou, elle aspire doucement la peau, la mordille, la lèche du bout de la langue.

J'entrouvre les paupières pour l'observer, je ne vois évidemment pas son visage, mais j'ai une vue assez intéressante tout de même : le col rond de son sweat-shirt un peu trop large bâille très largement et je peux apercevoir le haut de sa poitrine et de son soutient gorge. Dans cette position, un de ses seins glisse en dehors de son sous-vêtement et je peux en admirer le téton rose et dur.

Cette vision est pire qu'excitante, je ne peux m'empêcher de l'attraper avec délicatesse par les hanches et de la presser contre moi. Soudain, elle semble comprendre, elle se redresse les joues rouges et les lèvres gonflées et j'estime que le moment est venu de lui faire plaisir à elle.

Je la fais rouler sur le côté et je lui ôte immédiatement son pull. Je ne peux m'empêcher de lui caresser la poitrine au dessus du tissu et d'attarder mes doigts sur le téton sorti de sa prison. Ma main caresse aussi son ventre et son bas ventre au dessus du tissu de son jean. Elle gémit à chaque fois que je presse un peu le bout de ses seins ou que je passe ma main entre ses jambes.

Ma bouche se pose sur le téton encore couvert pas le fin tissu de son soutien-gorge et l'aspire doucement, puis un peu plus fort, humidifiant le tissu tandis que ma main se met à frotter un peu plus vigoureusement son entrejambe.

Elle est à bout de souffle, les lèvres gonflées, elle est superbe. Elle déboutonne son jean tandis que j'essaye de dégrafer son soutien. L'attache cède libérant sa superbe poitrine, elle ôte son jean et enfin elle est presque nue, allongée sur mon lit, complètement offerte à mon regard, mieux que dans les plus érotiques de mes fantasmes.

Je ne peux pas m'empêcher d'admirer un instant ses seins ronds, son ventre et les courbes bien accentuées de ses hanches. Elle pousse un petit soupire, apparemment ça ne lui plait pas trop que je la détaille de cette manière.

Je l'embrasse en guise d'excuse et je me débarrasse aussi de mon pantalon. Elle pose son regard sur mon caleçon maintenant bien déformé depuis un certain temps et rougi en détournant rapidement le regard, je ne peux m'empêcher de sourire devant sa pudeur.

Elle vient toute d même se blottir contre moi et elle quémande un baiser que je lui donne sans me faire prier. Ses bras viennent se nouer dans ma nuque ce qui est sa manière à elle de me dire qu'elle me donner carte blanche.

Ma main se glisse entre ses jambes et prennent son sexe en coupe au dessus du tissu de sa culotte, je frotte ma paume contre son intimité et sa réaction n'est pas longue à venir. Elle gémit, pousse des petits soupires, ses mains se glissent dans mon dos et ses doigts s'enfoncent dans ma peau.

Je presse encore ma main quelques minutes sur son sexe avant de glisser mes doigts sous le tissu de sa culotte. Elle semble se figer quelques secondes et je l'interroge du regard.

- C'est …un peu… nouveau pour moi, avoue-t-elle timidement.

Sur l'instant je suis réellement surpris et je pense que ça se voit sur mon visage, car elle fronce les sourcils. J'essaye de redevenir impassible, mais je ne peux pas m'empêcher de me demander comment ce débile de William lui faisait l'amour s'il la touchait à peine.

Tout d'un coup je comprends pourquoi elle est tellement pudique, elle est réellement beaucoup moins expérimentée que ce que je le pensais. Je m'en veux un peu d'avoir insisté comme un gros lourd par certains de mes gestes.

- Tu n'es pas o…

- Chut, me coupe-t-elle en posant un doigt sur ma bouche.

Je glisse un doigt entre ses lèvres intimes le plus délicatement possible, je la touche et je caresse son clitoris, elle a les yeux fermés, l'air concentré, elle se mord les lèvres pour ne pas gémir.

- Laisse-toi aller…

Je ne la lâche pas du regard, car l'expression du plaisir sur son visage m'excite plus que tout. Mon sexe est pressé contre sa hanche et à chaque mouvement que j'effectue avec mon doigt sur son clitoris elle se cambre ce qui fait que ça hanche vient bouger contre mon pénis, c'est à en perdre la tête.

Mon doigt se glisse plus bas jusqu'à titiller l'entrée de son vagin. Je la caresse tout autour, elle est humide, je la sens détendue. Elle ouvre doucement les yeux et attrape ma main qui est inoccupée pour l'embrasser, en lécher les doigts, soudain elle plonge mon index dans sa bouche au moment ou mon autre index se glisse en elle. C'est mouillé, très chaud, d'un côté sa langue me caresse le bout des doigts de l'autre c'est moi qui touche ses parois intimes, elle se cambre, soupire, gémit.

Sa bouche lâche mon doigt, et je soupire de plaisir, mais aussi de soulagement. J'essaye de reprendre mes esprits quelques secondes, mais elle accélère le rythme avec son bassin, je vois ses tétons durcir, ses hanches s'agiter, son sexe se frotter contre mes doigts. Je lui donne du plaisir encore quelques minutes, mais quand je sens son sexe se contracter alentour des deux doigts que j'ai glissés en elle, je les retire délicatement.

Elle soupire de frustration, mais ses grands yeux verts son rempli d'un petit je-ne-sais-quoi que je ne lui ai jamais connu.

Je l'embrasse sur la bouche tout en faisant glisser sa culotte humide le long de ses cuisses et j'en profite pour terminer de me déshabiller également.

Je ne prends pas le temps de l'observer une nouvelle fois, car je sens qu'elle est prête, j'aurai tout le temps de le faire par après.

Je m'allonge délicatement sur elle, et elle m'entrouvre ses cuisses, nos sexes son maintenant en contact l'un avec l'autre et c'est une sensation plus qu'excitante. C'est elle qui bouge la première donnant un très léger coup de hanche. Elle se met à se frotter contre moi, pressant son sexe contre le mien, faisant monter encore un peu plus l'excitation. Je la laisse faire en répondant très légèrement, mais au bout de quelques minutes alors que le rythme s'accélère je suis obligé de l'arrêter.

- Arrête, Lucy, dis-je en lui embrassant le cou.

Elle comprend tout de suite et un petit sourire satisfait s'affiche sur ses lèvres.

Pour la première fois, sa main se glisse entre nous deux et se pose sur mon sexe. Je la laisse me guider, de toute façon je n'ai pas le choix je suis réellement troublé par le contact de sa paume sur mon pénis, rien que ça, ça me donne envie de…

Elle me conduit jusqu'à l'orée de son intimité et je la pénètre très légèrement, à peine de quelques centimètres. Sa main quitte mon sexe, ses cuisses s'écartent un peu plus et ses bras entourent mon cou : elle s'en remet à moi.

Son visage et concentré et je n'arrive pas à déterminer si ce qu'on fait lui plait ou pas. D'un coup de hanche délicat je la pénètre totalement. Je lui laisse quelques secondes pour s'accommoder à ma présence, mais je ne peux pas m'empêcher de m'inquiéter de son manque de réaction.

- Tu es sûre que ça va ?

Pas de réponse, mais elle hoche doucement la tête. Je mets un premier coup de hanche léger, puis un deuxième sans la lâcher du regard. Au troisième, elle semble émettre, un léger soupire, ses cuisses s'écartent encore un peu plus. Au quatrième, elle gémit faiblement, au cinquième sans retenue, au sixième c'est un petit cri de plaisir qu'elle pousse.

Rassuré, je peux enfin me permettre de profiter de l'étroitesse et de la chaleur humide de son sexe qui entoure mon pénis, j'essaye de trouver les mouvements qui lui font le plus de bien. Je sens qu'elle aime quand je la tiens par les hanches, car à chaque fois que je les touche ses ongles s'enfoncent dans ma peau.

Mes mains se glissent dans le creux de ses genoux et nous changeons légèrement de position. Ses cuisses sont plus relevées ce qui me permet de la prendre plus profondément. Voyant qu'elle apprécie et qu'elle est proche de l'orgasme, je me permets d'accélérer le rythme. Je sens son sexe qui se contracte de plaisir de plus en plus rapidement autour du mien, elle s'agite, ses hanches viennent buter une ultime fois contre les miennes et un petit cri strident s'échappe de ses lèvres rougies par mes baisers, elle jouit en même temps que moi.

Je l'embrasse tendrement et sa bouche me répond à peine, ses grands yeux sont fermés, ses boucles brunes sont éparses sur l'oreiller. Elle semble sur une autre planète et je ne peux pas m'empêcher de me sentir fier de moi.

Je me détache d'elle pour la laisser reprendre sa respiration et revenir à ses sens, mais je la garde quand même contre moi. Au bout de quelques secondes ses yeux papillonnent comme si elle sortait d'un rêve et ses bras se glissent alentour de ma taille, je l'enlace et pause mon menton sur son front. Ses cheveux me chatouillent le visage et l'odeur fleurie qu'ils dégagent m'arrive jusqu'aux narines.

- Tu me fais confiance maintenant ?

- Je viens de te le prouver, non ?

- On laisse tomber les préjugés…

- Ça s'est déjà fait…

Elle bâille et vient blottir sa tête contre son épaule. Je la laisse se mettre à l'aise avant de tirer le drap sur elle pour qu'elle n'ait pas froid.

- T'as plus qu'à te tenir à carreaux maintenant, Black… Je te déconseille de me briser le cœur sinon…

- Dis Patmol, est-ce que tu ne saurai pas où mon… TAYLOR, QU'EST-CE QUE TU FOU LA !

- Oops…

FIN

Voilà c'est fini ! Merci à tous ceux qui m'ont envoyé des reviews, ça m'a fait très plaisir, n'hésiter pas à m'en envoyer encore pour me donner votre avis ou si vous avez des questions. Si vous avez le temps n'hésiter pas à venir faire un tour sur ma homepage qui est en fait un blog où je parle un peu plus de mes fics et de mes futurs projets !

Merci à tous !

Shez !