Bonjour/Bonsoir à tous ! Voici un petit texte de ma composition, je ne sais pas si ça ira beaucoup plus loin, je pense que je vais en faire une mini fic en deux ou trois chapitres. Je vous fais plein de bisous et joyeuse année !

PS : Pour ceux qui fêterais la galette des rois, félicitation aux rois et aux reines. Je viens de la fêter avec mes colocataires qui avaient acheté une galette HP et j'ai eu la fève ! Youpi !!! C'était un Lucius Malfoy… Lol.

PRIDE AND PREJUDICES

Prologue

Sa réputation n'était plus à faire et tu pensais qu'il était un coureur de jupon incorrigible. Lui, pensait que tu n'étais qu'une petite fille fragile et innocente. Il s'était trompé, toi aussi…

Un œil extérieur aurait pu penser que nous nous méprisions, mais ce n'était pas ça… Nous ne jouions pas la même cour, c'est tout.

Même année, même classe, même maison… Dire que vous veniez de remarquer l'existence de l'autre aurait été un mensonge. Non, ce qui vous séparait c'était…

C'était les préjugés, l'orgueil, peut-être…

Tu avais cru le cerner dés le premier jour, sa belle gueule, ses regards charmeurs, ses manières si enjôleuses… Il savait ce qu'il valait et ce qu'il était…

Ca m'exaspérait un peu, le fait qu'il soit si sûr de lui… Moi je doutais constamment de moi, peut-être que je lui enviais son assurance…

Et ces rumeurs qui couraient perpétuellement autour de lui, ces filles qu'on lui prêtait un soir pour lui ôter le lendemain. Et lui, qui ne démentait jamais, qui ne rétablissait pas la vérité. Si quelqu'un osait lui poser la question, il souriait, puis rejetait la tête en arrière et éclatait de son habituel rire en aboiement Toi tu soupirais dans ton coin et tu ne voyais là qu'une tactique de plus pour asseoir sa réputation de Dom Juan. Tu trouvais ça pathétique…

Ca faisait partie de son caractère désinvolte, avec lui, rien ne semblait avoir d'importance, ni les rumeurs, ni les filles, ni les retenues, ni rien d'autre… Et ses sourires séduisants étaient là pour le prouver ; pourtant je ne les trouvais pas sincères. C'est peut-être ça qui me dérangeait le plus chez lui.

Ou la manière dont il te considérait. Comme une jeune fille candide et naïve, ignorante de la vie, de l'amour, du monde qui t'entourais. Et dire qu'il te pensait vierge quand il t'a mise dans son lit pour la première fois.

Il avait cette image de moi, cette image de poupée de porcelaine qu'il faut ménager et manipuler avec précaution.

Tout ça parce que tu avais des anglaises brunes qui tombaient sur tes épaules, un teint laiteux qui faisait tellement ressortir tes yeux verts et tes pommettes roses. Tes jupes plissées bleues marines, tes chemisiers blancs réglementaires et tes bas bleues qui cachaient tes cuisses pourtant appétissantes venaient renforcer chez lui, ce sentiment que tu n'étais qu'une petite fille sage.

Sage, sérieuse, studieuse, une fille qui n'en valait pas la peine, pas assez audacieuse… Une demoiselle qui n'avait sûrement pas l'habitude de l'amour, un cœur trop facile à briser… Attention danger…

Il ne te l'avait jamais di mais tu le lisais dans ses yeux quand au fil de vos rares conversations il posait ses yeux sur toi. Ca t'énervait au plus au point cette image toute faite qu'il avait de toi. Il t'avait jugée, tu l'avais jugé. Et vous aviez jugé que vous n'en valiez pas la peine. La peine de se donner du mal pour apprendre à vous connaître…

Je ne faisais pas partie de la catégorie de filles qu'il fréquentait. Elles étaient faciles, entraînée à l'amour, trop maquillées, trop sûres d'elles et de l'effet qu'elles produisaient, je les trouvais vulgaires. Elles, contrairement à moi apparemment, savaient qu'on peut parfois faire l'amour pour une nuit. Ensuite s'en aller sans rien attendre en retour, sans poser de question. Il croyait peut-être que j'étais trop naïve pour savoir ça.

Lui n'étais pas ton genre, et d'ailleurs jusqu'à ce jour là, tu ne l'avais jamais vraiment regardé… Tu ne comprenais pas pourquoi il faisait soupirer tant de cœur mais tu n'avais jamais pris le temps de l'observer, tu n'avais même pas remarqué qu'il avait coupé ses cheveux bruns et que, maintenant, on voyait bien mieux ses yeux gris.

Et puis il y'a eu ce jour, un jour comme les autres ou presque. C'était en janvier, il faisait un froid de canard, je traînais un rhume depuis Noël, je n'étais pas bien, j'étais passée à l'infirmerie. C'était pour ça que j'étais en retard en cours.

Le prof n'a rien di, tu as cherché une place pour t'asseoir, il n'y en avait plus… Si encore une, derrière dans le fond, à côté de lui. Tu as froncé les sourcils et tu t'es assise. Il t'as fais un sourire charmeur et t'as di « Bonjour, moi c'est Sirius Black ». Il savait que tu savais, mais il avait envie de jouer.

Alors je suis entrée dans son jeu, je me suis présentée. Il m'a dit que Lucy était un joli prénom. C'est là, que j'ai compris que si moi j'avais éprouvé un sentiment de froideur et de condescendance envers lui, lui n'avait juste pas éprouvé de sentiment pour moi, je faisais partie de son décor, point final.

FIN

Merci beaucoup de m'avoir lue et laissez moi une tite review !!! Merci !