Voilà ma première fanfiction sur Fullmetal alchemist, j'espère que vous aller apprécier !

Il y aura un couple yaoi, je ne sais pas encore lequel !

Bonne lecture !


Encore un jour pénible pour Edward. Voyez-vous, le matin et lui faisant deux, Al avait prit pour habitude de le réveiller lui-même tous les jours. Seulement All était partit voir Winry la veille dans leur village natal, et inévitablement, Edward ne s'était pas levé à l'heure. Une chose en entraînant une autre, il se retrouvait à présent à courir comme un dératé pour ne pas arriver « trop » en retard au QG. Le pire étant qu'il aurait dut se rendre au bureau du colonel il y a plus d'une demi-heure maintenant, et Riza lui avait fait promettre, arme à la main, de ne pas arriver en retard… Raté…

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- Alors mon petit Edo-kun on a fait une grosse sieste ?

Pov Ed : Ne pas craquer, ne pas hurler, self contrôle…

- Et bien alors, tu as perdu ta langue ? Ou peut être n'as-tu pas encore appris à parler, tu es si jeune.

Pov Ed : C'est qu'il le fait exprès ce bâtard ! Mustang de merde… ( devient de plus en plus rouge, yeux exorbités)

- Tu es tout rouge, serait –ce dut à mon incroyable sexe appeal Edo-chan ? NON MAIS C'EST QUOI VOTRE PROBLEME A LA FIN ?

Sourire victorieux de Roy, puis reprenant son sérieux :

- Mon problème Fullmetal, c'est votre retard de 45 bonnes minutes. Une explication peut être ?

- En quoi ça vous regarde ?

Pov Roy : Je suis son supérieur je suis responsable de lui ça me regarde. Saleté de nabot désobéissant et stupide…

- Soit, votre caractère de cochon Fullmetal ( Ed tique une première fois) ne va pas gâcher ma bonne humeur matinale. Votre ordre de mission.

Edward encore fulminant prit le papier des mains de son « supérieur » et s'affala sur le siège à sa disposition, jambes sur l'accoudoir ( Roy tique une première fois suivit de la deuxième fois d'Ed) :

- Quoi ?!

Roy prenant un faux air sérieux et appliqué :

- Allez-y fullmétal, dites-moi quels mots vous ne comprenez pas.

- J'ai une mission d'un mois ?

- Quel est le problème, ce n'est pas la première fois. ( sourire sadique)

- ( Grognant) Mais c'est bien la première que je dois faire avec vous !

- Il ne faut pas bouder, moi non plus ça ne m'enchante pas, ordre du généralissime. Mais heureusement pour ma santé mentale, Hughes, Hawkeye et Havoc sont de la partie.

- Mouai… cracha notre Edward peut convaincu et pas du tout ravi.

- Bien, alors rendez-vous à la gare de central à 17 heures, je ferais le breefing de la mission dans le train. Vous pouvez disposer… gamin.

- GAMIN ???NON MAIS POUR QUI VOUS VOUS PRENEZ…

Roy regarda satisfait son subalterne hurler et gesticuler rouge comme une tomate. Que c'était distrayant ces petites disputes journalières, vraiment, il ne s'en lassait pas.

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17 heures moins 10 sur le quai de la gare, Ed attendait ( encore seul pour l'instant) assis sur sa valise en ruminant quelque chose comme : « Tout un mois… avec … Bâtard ». Hughes arrivant par-là l'interpella joyeusement :

- Ed ! Comment vas-tu ? Oh ! On dirait que ça ne va pas fort, qu'est-ce que…

- Laisse, crise d'adolescence ! Le coupa Roy qui venait d'arriver à son tour.

- Ouai, ouai, c'est ça, moi au moins je ne suis pas un vieux croûton rouillé !

- PARDON ???

Pov Ed : Hahaha c'est moins drôle n'est-ce pas colonel quand les rôles sont inversés !!

Hughes sourit doucement devant la mine réjouit du petit blond. Toujours aussi chibi .

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- Bien, maintenant que tout le monde est arrivé et installé, je vais pouvoir vous parler de la mission qui nous réuni ! Il s 'agit d'aller surveiller un petit village qui, selon nos sources, serait fréquenté par des homonculus…

Déjà Edward n'écoutait plus, connaissant mieux les homonculus que les autres, il savait qu'ils ne restaient pas longtemps au même endroit et était certain qu'ils seraient déjà loin une fois arrivé.

- Edward ? Tu rêves ou tu as deux minutes à accorder à ton vieil ami Maës ?

- Ca dépend pour quoi… Répondit Ed soudain méfiant cherchant à la hâte toute présence inopinée de photos.

Maës rit doucement et répondis :

- Mon adorable femme a prévu des provisions pour le voyage et a fait une part pour toi.

- Ah ! Merci. Répondit Ed visiblement touché.

Pov Roy : C'est pas juste, et moi ??… Sniff.

Contrarié, Mustang regarda son meilleur ami au petits soins avec le plus jeune de ses subordonné et décida d'aller vois du côté de Riza si l'embêter pouvait être distrayant.

Pov Roy : Mais tient, qu'elle est cette succulent odeur de chocolat ?

Tournant la tête vers son « petit » voisin, il put le voir regarder fièrement sa part de gâteau au chocolat fait maison, recouvert d'un glaçage, ma foie bien alléchant. Qu'elle chance ! En bava le colonel. Restant au aguets, il put ainsi assister au spectacle qu'offrait le petit blond.

Se saisissant délicatement du bout de ses doigts, fins et agiles, d'un morceau de gâteau, avec précaution et envie il le porta jusqu'à sa bouche. Fermant les yeux pour en exalter la saveur, il les rouvrit vivement pour faire disparaître toutes miettes de ses doigt d'un bout de langue minutieux. Roy n'était pas le seul à profiter de cette vision, car en effet, une buée dense était apparue sur les lunettes de Maës, Havoc en avait fait tomber sa cigarette qui commençait à brûler son pantalon, et une légère lueur rosée était apparue sur les joues de Riza.

Roy n'en pouvant plus, profita d'un instant d'inattention du plus jeune pour se jeter sauvagement… sur les restes du gâteau.

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Pov Ed : C'est dégueulasse, il n'y a aucune justice, c'est l'autre qui commence et c'est moi qui me fais jeter du compartiment. C'était légitime que je m'énerve, non ? C'est vraiment pas juste, Roy Mustang, ma vengeance sera terrible !

- Ed ?

- Oh ! Maës, tu m'as fait peur, je ne t'avais pas vu venir.

- Tiens, je t'offre ma part de gâteau, comme tu n'as pas put finir la tienne.

- Oh ! Non, c'est trop gentil, garde-la ! S'empourpra le blond.

Maës lui donna d'autorité le gâteau et s'installa à coté de lui sur le sol de l'étroit couloir. Ed, ravi croqua dans sa part retrouvée et se laissa aller à rire aux plaisanteries de son ami. Avec lui, le voyage n'allait peut être pas être si désagréable que ça.

Hughes ébouriffa tendrement les cheveux du petit blond, heureux de lui avoir rendu sa bonne humeur. Roy avait tord quand il disait que le blondinet partageait son temps entre colères et caprices, il était adorable quand on savait s'y prendre.

Le train pilla soudainement projetant Ed en avant, mais heureusement, Maës le saisi héroïquement dans ses bras avant qu'il ne heurte le sol. Et c'est dans un méli mélo de bras et de jambes que Roy les retrouva. Tirant sur le col du blond pour dépêtrer son ami du poids plume qui l'encombrait ( en omettant les méca-greffes) même si étonnement, Hughes semblait plus que ravi de la situation.

- Fullmetal, au lieu de jouer par terre, vient avec moi voir ce qui se passer avec ce satané train.

- Moui ! Répondit Edo de bien bonne humeur.

Roy le laissa passer devant lui, et en s'éloignant, ne put s'empêcher de lancer un regard suspect en arrière, vers l'homme encore accroupit, qui lui détourna les yeux.

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Riza et Havoc, seuls dans le compartiment ne purent qu'en tendre un : « COMMENT » lointain, venant de quelqu'un qu'ils connaissaient bien. Après avoir pouffé de rire, l'idée que ce cri ait un rapport avec l'arrêt du train leur rendit leur sérieux.

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- Bon, tout le monde m'écoute, appela Roy, le train sera immobilisé toute la nuit pour cause de détérioration de la voie. Des couvertures sont mises à notre disposition, et le train n'aillent que peu de passagers, nous pouvons nous étaler dans les compartiments voisins pour passer la nuit. Je propose d'en laisser un à Hawkeye et de faire des groupes de deux pour le reste de la répartition.

Roy voyant Ed s'approcher gaiement de Maës, le mauvais pressentiment de tout à l'heure le reprit et il l'attrapa précipitamment.

- Fullmetal avec moi, je veux te surveiller pour être sûr d'éviter toutes catastrophes !

- MAIEUH…..

Et c'est ainsi que dans les cris, les rires et une pointe de déception que tout le monde rejoignit son compartiment.

Pov Ed : C'est pas possible, la pouasse, me voilà en plus obligé de dormir dans le même compartiment que ce bâtard ! Il le fait exprès pour me pousser à bout j'en suis sûr.

Pov Roy : Bon, qu'est-ce qu'il a à me regarder avec cet air constipé ? Et qu'est-ce qui m'a prit de le prendre avec moi, j'aurais dut aller avec Maës. Enfin je suis quand même le seul à qui je fais confiance pour le surveiller ce môme.

- Dors Fullmetal ! Le ton se voulait dur et sans appels.

Edward ne répondit pas, se contentant de se coucher et de remonter la couette jusqu'à son menton. La lune éclairait faiblement le compartiment, ce qui permettait à Ed de pouvoir observer l'homme sur la banquette d'en face, qui, il faut le dire, le lui rendait bien. Après 5 bonnes minutes de duels dans leurs regards, Edward céda et se retourna vers le dossier laissant son colonel fixer son dos.

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Ed se réveilla au bruit de la porte de son compartiment se refermant. Ouvrant les yeux il constata qu'il était désormais seul, qu'il faisait encore nuit et qu'un orage battait son plein à l'extérieur.

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Roy se rafraîchit passant son visage sous l'eau du robinet, jettent un vague regard à son reflet dans la glace avant de ressortir des toilettes. En ouvrant la porte, il put voir le petit blond, assis par terre, genou repliés contre son torse le regarder avec de grands yeux. La surprise passée, il s'éloigna vers le compartiment pour laisser sa place aux toilettes. Mais contrairement à ce qu'il avait cru, Ed se leva brusquement pour le suivre précipitamment.

- Un problème Fullmetal ? Demanda le colonel d'une voix pâteuse et fatiguée.

Edward ne répondit pas, se contentant de fixer ses pieds en prenant une teinte cramoisie. Le colonel se retourna, agacé, pour pouvoir lui faire face.

- Je … J'ai peur de l'orage. Prononça laborieusement le blond.

Après ses quelques mots, Edward ferma les yeux d'appréhensions, attendant rires et moqueries de son colonel. Mais, la réponse fut tout autre :

- Retournons nous coucher.

Pov Roy : Etrangement, je n'en ai pas profité pour le charrier. Peut être le manque de sommeil ou le fait que malgré toutes les épreuves qu'il a traversé, je sais qu'il n'est encore qu'un enfant. Et puis pour moi aussi, l'orage me rappel des souvenirs bien désagréables…

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Un faible rayon de soleil sur son visage réveilla définitivement Roy. Comme il était encore très tôt, il décida de rester couché, devant lui, Edward dormait recroquevillé sur lui-même, emmitouflé dans sa couette arborant une jolie petite bouille endormie. Le dormeur ouvrit doucement la bouche et marmonna dans son sommeil :

- Rendez-moi mon gâteau…

Roy sourit, amusé, c'est vrai qu'il était excellent ce gâteau. Avec un sourire espiègle, il se leva sans faire de bruit, se faufila jusqu'à Edward et lui souffla à l'oreille :

- Arrête de rêver de moi.

Alors le petit blond frémit, ouvrit un œil et puis l'autre, et assimilant la remarque de son supérieur s'embrasa violement. Roy s'approcha de lui à en être nez à nez, le petit blond sentit son cœur s'arracher, puis regarda les lèvres de mustang s'apprêtant à former des mots :

- Je sais bien que je suis diablement sexy, mais tu es trop jeune pour penser à des choses aussi indécentes.

Pov Ed : Je sais que je parle dans mon sommeil, Al me l'a déjà dit. Mais là de quoi il parle, de quoi j'ai rêvé moi ? Des choses indécentes ?

Devant la mimique ahurie du plus jeune, Mustang se recula ne pouvant empêcher un rire goguenard de franchir ses lèvres. C'est alors qu'un jeune blond enragé, et enfin réveillé, se jeta sur lui, l'ensevelissant sous sa couverture en hurlant :

- ARRETEZ DE VOUS FOUTRE DE MA GUEULE BATARD !!

Maës alerté par les cris, se précipita curieux dans le compartiment de ses amis, et là, il se figeât, la respiration coupée, le cœur figé et des sueurs froides dans le dos. Devant ses yeux écarquillés, Roy et Ed étaient au sol, à moitié recouverts d'une couverture. Il ne voyait que le dos du blond qui était agenouillé ( plutôt en forme de W de haut avec les mains entre les cuisses, vous voyez ?) entre les jambes de Roy.

Pov Roy : Tient, il en fait une de ces tête Hughes ; il doit s'imaginer des trucs, hihi on va rigoler.

Et là, Roy enlaça Edward, le collant le plus possible contre son torse, il plaça une main dans les beaux cheveux du blond et laissa l'autre descendre le long de sa colonne vertébrale.

Pov Ed : Gnnnh ! J'hallucine, il se passe quoi là? Ehhhh !! Mais c'est dégueu, c'est bien sa langue que je sens dans mon oreille ??

- Maës, revient plus tard tu veux ? On est occupé. Susurra lascivement Roy.

Pov Ed : Maës est là en plus ??? EH MERDE !


Voilà, à la prochaine ! J'attends votre avis !