Et voilà la fin ! Dernier chapitre, assez court, mais juste un petit épilogue tivaien, parce que j'adore ça et que je me suis amusée à l'écrire ! Bon, ça m'a fait très plaisir de partager avec vous cette petite fic que j'ai pris beaucoup de plaisir à écrire et qui, j'espère, vous a plu ! Au fait, je voulais m'excuser pour le chapitre 8 qui n'était pas très bon, j'en suis consciente, mais je n'avais pas trop d'inspiration pour le développer plus. En tout cas, je tiens à vous dire un très grand merci pour toutes vos reviews qui m'ont sincèrement motivée à écrire et qui m'ont vraiment fait plaisir ! Un gros bisou à tous et à bientôt pour une nouvelle fic (que j'ai écrit et que je devrais publier sous peu) !


Domicile de Ziva David, le soir-même.

Ziva : Tony, dépêche-toi, ça va refroidir.

Elle soupira. Décidément, jamais elle n'arriverait à comprendre pourquoi il était toujours en retard. Elle qui aimait tant la ponctualité et lui qui n'arrivait jamais à l'heure. D'ailleurs, il n'arrivait toujours pas. Elle avait l'impression de rappeler à l'ordre un enfant...

Ziva : Tony !

Tony : Ça va, ça va, j'arrive.

Ziva : Mais qu'est-ce que tu fabriques, ça va faire cinq minutes que je t'appelle.

Il apparut enfin dans l'encadrement de la porte et vint s'asseoir auprès d'elle.

Tony, en riant : Refroidir, tu te moques de moi ? Une salade !

Elle sourit à sa remarque. Il était vrai qu'elle aimait le taquiner, et ce, encore plus depuis qu'ils faisaient plus que travailler ensemble.

Ils commencèrent à manger en silence, chacun ne manquant pas de repenser à la journée qu'ils avaient vécu. On se demande souvent ce que l'on ressent au moment de mourir, et bien, eux l'avait expérimenté. Tony avait ressenti le besoin d'assurer celle qu'il aimait de ses sentiments, mais Ziva, quant à elle, n'avait pas su le faire en retour et les mots n'avaient pas franchi ses lèvres.

Après le dîner, les deux amants étaient allés s'asseoir dans le canapé, toujours sans aucun mot. Tony s'était installé et avait accueilli au creux de ses bras, sa compagne, qui se murait dans le silence.

Tony : Ziva, ce que je t'ai dit tout à l'heure, dans cette cave.

Elle acquiesça silencieusement.

Tony : Je le pensais.

Un très léger sourire étira le coin de ses lèvres, et elle se serra plus fort contre lui. Ces mots, dans sa bouche à lui, avaient une telle signification, qu'elle ne savait si elle arriverait à y répondre. Pourtant, elle ressentait la même chose. Elle avait peur que, en ne le lui avouant, elle ne finisse par le perdre.

Il embrassa ses cheveux et renforça son étreinte autour des ses épaules. Elle inspira un bon coup, déglutit difficilement et se décida.

Ziva : Je t'aime aussi Tony.

Il sourit et elle releva le visage vers lui. Déposant un léger baiser sur le bout de ses lèvres, il était rassuré. Il pensait qu'elle ne partageait pas ses sentiments, qu'il n'avait pas réussi à conquérir son cœur de guerrière assassine. Mais ces quelques mots le rassurent sur la décision qu'il a prise. La bague qui attend dans le tiroir de son bureau ne mentira pas sur leurs sentiments mutuels. Lui était sûr des siens, mais ne pouvait jamais savoir ce qu'elle ressentait à son égard.

Bureaux du NCIS, le lendemain

Gibbs entra dans l'Open Space, son sempiternel café à la main. Tony et Ziva étaient à leur bureaux respectifs depuis à peine quelques minutes.

Gibbs : Vous deux ! Qu'est-ce que vous faites ici ? Retournez chez vous.

Ziva : Mais Gibbs…

Gibbs : C'est un ordre, Officier David. Allez !

Les deux agents prirent leurs affaires en se regardant, stupéfaits.

Tony, discrètement : Attends-moi en bas, je te rejoins. Je dois parler à Gibbs.

Et il se sépara d'elle, fit demi-tour pour rattraper Gibbs dans l'escalier du MTAC. Elle le suivit des yeux, ne sachant pas ce qu'il pouvait avoir à dire à Gibbs de si urgent.

Tony : Patron. Patron.

Gibbs : Qu'est-ce que je viens de dire, DiNozzo ? Peut-être as-tu besoin que je te l'écrive ?

Tony : Non, patron, c'est pas à propos de ça. C'est… Hum… Je sais pas trop comment te parler de ça, à vrai dire… Tu vas encore me frapper… Mais j'ai enfreint une de tes règles. (se parlant presque à lui-même, mais Gibbs le regardait d'un œil très intéressé et légèrement amusé, savourant le malaise de son agent.) Voilà. J'aime Ziva et je veux lui proposer de se marier avec moi.

Il dit ces derniers mots très vite et se protégea la tête. Constatant qu'aucune main n'était venue heurter l'arrière de son crâne, il releva prudemment le visage vers son supérieur, qui l'observait d'un œil amusé.

Tony : Tu ne me frappes pas ?

Gibbs : Pourquoi, tu as quelque chose que je ne sais pas à me dire ?

Tony le regarda, perplexe et fronça les sourcils. Cette réplique-là, il ne l'avait pas prévue…

Tony, souriant et gêné : Euh, et bien… Tout dépend de ce que tu sais… D'ailleurs, comment le sais-tu ?

Gibbs : Je le sais, c'est tout.

Tony, triomphant : Ah ah ! Encore tes fameuses intuitions !

Gibbs, quant à lui, toujours impassible, continua son ascension vers le MTAC, sans ajouter un mot de plus. Seul un imperceptible sourire se dessina sur ses lèvres.

THE END


Merci d'avoir suivi !