Auteur : Littlebeegees

Disclaimer : Rien à moi sauf Lucy, mais j'ai même pas déposé de copyright pour elle ! '

Note de l'auteur : Oh my god, oh my god...ça y est, il est écrit. Ça a été plus dur que je ne le pensais !! Ces trois ptites lettres déchirantes qui terminent l'épilogue... et cette histoire en général ! Alors promis, je reste digne et accepte l'inévitable : c'est fiiiiniii ouiiiiiiiiiiiiiinnnn !! XD

En tout cas, merci à tous, pour votre fidélité, vos encouragements, vos reviews de dingues, merci à ma Snaky et ma tite Nais, merci à tous ceux qui m'ont suivit dans cette aventure, tout lecteurs confondus, et pardonnez moi pour le retard de cet épilogue !!

Voilà, que dire de plus, à part qu'avec cette histoire se termine 9 mois d'aventure ? (hé oui, la gestation de cette fic a commencé en septembre !!) J'espère que vous avez pris autant de plaisir à lire cette fic que j'en ai pris à l'écrire...

Mais si c'est terminé pour Lucy et Rogue, ce n'est pas le cas pour Littlebeegees ! (coriace, la bête !! ;) Je vais retourner à mon statut d'humble lectrice...mais après un ou deux mois de repos (nécessaire à mon état mental ) peut-être reviendrais-je avec une nouvelle histoire ? ( signifie : en août, une nouvelle fic XD)

Brefouille, je vous laisse lire mes chers lecteurs, et vous dis à bientôt dans les méandres de ce site...merci encore !! (et pour ceux qui arriveraient après la bataille, n'hésitez pas à laisser un pti mot)

Tchouuu !!

ps : (non je suis pas encore partie XD) : musique : somewhere only we know, Keane.

Epilogue

Des bruits de verre qui s'entrechoquaient, une odeur de potions pharmaceutiques, un lit large et confortable et des draps propres, voilà les première chose qu'elle distingua à travers la brume épaisse de son cerveau pas encore totalement opérationnel.

Quoi, même le paradis ressemble à l'infirmerie ?

Lucy venait de reprendre conscience, et n'avait pas encore ouvert les yeux. Elle avait l'impression que son corps tout entier était engourdie, comme envellopé dans du coton – sans compter la désagreable sensation de la bouche pâteuse. Très sexe. La jeune femme entendit alors un bruit de pas à plusieurs mêtres d'elle, suivit d'un nouveau tintement de verre.

Si j'ouvre les yeux et que je trouve Pomfresh en face de moi, je vais faire un massacre...pensa-t-elle avec humeur, agacée par l'impression que décidément, son Karma ne voulait pas la laisser en paix.

Lucy ouvrit finalement les yeux, et après un instant de flou, elle distingua des murs sombres, et des tentures épaisses vertes et argents. Elle se trouvait dans les appartements de Severus.

C'est un miraaaacle !!

Où alors je suis vraiment morte ? s'inquiéta-t-elle soudain.

Mais la douleur, qui avait été anesthésiée par les premières secondes de réveil, refaisait doucement surface, lui prouvant qu'elle était toujours de ce monde, et elle grimaça quand, en essayant de bouger ses doigts, une décharge magique remonta le long de sa main.

Aussitôt, elle entendit quelqu'un s'agiter dans la pièce d'à côté, et un Rogue en pleine forme apparut dans l'embrasure de la porte.

- Enfin réveillée, la salua-t-il.

- Bonjour aussi, chéri, ironisa la jeune femme d'un air faussement blazé, alors que son coeur avait bondit dans sa poitrine à la vue de son amant toujours en vie, et fidèle à lui même.

À sa réplique, Severus se contenta d'hausser un sourcil, pusi il s'avança vers elle et l'embrassa tendrement sur le front, avant de la regarder dans les yeux.

- Tu n'as pas l'air d'avoir subit de séquelles...

- Oui, j'arrive à encore à faire des phrases courtes, on pourra s'en contenter, dit Lucy en souriant.

Personnellement, elle n'était pas sûre que tout ses neurones fussent en excellent état, nottament parce qu'elle trouvait la situation absolument surréaliste : ils étaient vivants après une bataille contre Voldy, et elle reposait tranquillement dans ses appartements, telle la belle au bois dormant.

Et en plus tu fais des références douteuses.

- Severus ? Tu ne crois pas que McGonnagal risque de faire une attaque en voyant que tu soignes des jeunes filles dans tes cachots ? Avança-t-elle prudemment.

Mais Rogue sourit, ce qui l'acheva presque.

- Je ne pense pas. Elle a déjà suffisamment de mal à recenser les survivants. Avec l'agitation des trois derniers jours, personne ne remarquera ta disparition.

- Tu insinues que je suis une personne totalement insignifiante là ?

Severus sourit de nouveau et ne répondit pas.

- Goujat !...Arrêtes de sourire, tu me fais peur, le taquina-t-elle, faussement vexée.

- Cent points en moins pour cette remarque assassine, souffla-t-il en l'embrassant de nouveau.

Après tout, même si je nageait en plein délire, je resterai bien ici, songea-t-elle un instant. Dans le comfort de cette chambre, le silence complice de son amant, son sourire moqueur et ses yeux noirs attentifs, c'était un petit paradis personnel.

- Au fait, amorça Rogue beaucoup plus sérieusement, la tirant de ses pensées. Très interessant ce sortilège évolué de patronus, lâcha-t-il nonchalamment. Créé au XIIIème siècle, puis perdu de vue, et réutilisé en tant qu'arme secrête personnelle par les aurors d'élite du Ministère de la Magie...

- Huuum...

- Un sort que beaucoup, par fierté ou peur qu'il tombe dans de mauvaises mains, préfèrent emporter dans la tombe. Cela explique ton soit-disant mutisme n'est-ce pas ? Une manière de te protéger, peut-être un peu extrème. Mais le Seigneur des Ténèbres aurait pu en effet s'interesser de près à ce sortilège d'Auror chez une jeune fille, continua-t-il comme s'il pensait à voix haute, les sourcils froncés, et aurait probablement essayé de te capturer, te torturer et t' exécuter...

- C'est pas ce qu'il a essayé de faire ? Ironisa-t-elle.

- ... en somme, un sortilège très puissant et risqué, termina-t-il en pinçant les lêvres. Il nécessite un grand pouvoir.

- Ou beaucoup de travail, répondit-elle modestement, génée.

Elle n'avait pas envie de disserter du pourquoi et du comment ce sortilège s'était retrouvé entre ses mains, et de toutes ces années d'entrainement personnel allié à un isolement qu'elle s'était elle même imposé.

- Et sinon, comment s'est passée la petite sauterie de votre côté ? Lui demanda-t-elle d'un ton léger en changeant brusquement de sujet. J'en déduis que nous avons gagné, puisque nous sommes encore en un seul morceau.

Severus se renfrogna alors, et lâcha avec dédain :

- Hé bien, Potter a enfin accompli sa fichue prophécie... ce qui bien sûr le rend encore plus arrog...

- Alors Harry est vivant ? Le coupa joyeusement Lucy dans sa diatribe. Et Hermione, Ron, Neville, Ginny ??

Severus soupira à cet liste de Gryffondors insupportables mais lui répondit tout de même :

- Tous vivants, plus ou moins...dit-il dans un rictus. Miss Granger est dans le coma, Weasley est lui aussi blessé, Londubat est bien vivant, malgrés mes prières et...

- Severus... le gronda Lucy, dont le sourire s'était figé à l'annonce de l'état de ses camarades.

- ... bref, de nombreuses pertes lourdes, continua-t-il, mais personne dont tu ne te remettra pas, étant donné que je suis toujours là.

- Non mais regardez-moi cet air suffisant... rit-elle à sa déclaration. Ça va les chevilles ?

- Tu n'as qu'a tester, murmura-t-il alors, le ton soudain plus sensuel, ses yeux noirs la fixant avec provocation.

Gasp. Il est insatiable, c'est... c'est...génial, termina-t-elle lorsqu'il se glissa à ses côtés dans le lit, commençant par l'enlacer avant de la coller contre lui, et l'immobiliser sous son corps, prenant d'office l'initiative.

- Tu es encore trop faible, souffla-t-il à son oreille en réponse à ses protestations face au manque de libertés qu'il lui laissait.

- Ça, c'est toi qui le dit...

Et elle le fit gémir plus fort qu'elle.

Quelques jours plus tard, après avoir célébrer à la fois les funérailles de nombreux camarades et la victoire contre Voldemort - essayez de faire les deux en même temps, c'est plutôt perturbant - Lucy se trouvait dans le grand Hall, attendant la cérémonie de remise d'Ordres de Merlin qui allait se dérouler dans quelques instants dans la Grande Salle. La plupart des élèves s'était déjà engoufrés dans la pièce, mais Lucy se tenait en retrait, attendant celui que tout le monde, malgré son aide apportée au Survivant, continuait de fuir : Severus Snape, vêtus de ses habituelles et amples robes noires, venait d'apparaitre à l'entrée, se débarassant avec difficultés des photographes et autres reporters qui l'attendaient devant la grande porte – « Fichez le camp, bande de cloportes !! » leur siffla-t-il férocement – refermant violemment la porte derrière lui avant d'épousseter ses vêtements avec humeur.

- Agenouillenons-nous devant le grand et désormais célèbre Severus Rogue... le taquina Lucy en sortant de l'ombre pour l'acueillir.

- Ces vautours n'attendent qu'une chose : le moindre faux pas pour me trainer dans la boue avant de sortir des articles sur « Rogue, l'antihéros » ou encore « la vie tumulteuse de Severus Rogue : la vérité ».

- Oh mais tu ferais un sujet tout à fait interressant, sourit-elle.

- Je ne suis pas prêt à renoncer à ma vie privée, déclara-t-il alors en la regardant avec intensité.

Touchée, Lucy jeta un coup d'oeil aux alentours avant de s'avancer vers lui et de l'embrasser avec passion.

- Tu vas être en retard, souffla-t-elle alors en mettant fin au baiser.

- J'aime me faire attendre... répliqua-t-il dans un rictus. Et cela fera les pieds à ces bureaucrates.

Lucy ne put s'empêcher de sourire, et le regarda entrer d'un pas assuré dans la grande salle. Ses capes sombres volant toujours derrière lui dans un effet de style, il traversa la pièce sous les regards méfiants de l'assistance, à laquelle il adressa un regard noir, et Lucy pouffa en se recognant dans l'ombre de la Grande Salle.

Certaines choses ne changeraient jamais.

FIN.