La Magie De Gaïa

Note Auteur : Voilà enfin l'épilogue que ma muse a eu du mal à faire venir. J'espère qu'il vous plaira et conclura cette histoire en beauté. Vous êtes les seuls à pouvoir le dire.

SophyWald Je ne penses pas que je ferai une suite. Ce n'est pas prévu et il y a d'autres histoires que je veux faire avancer. Donc ma réponse à cette question est: je ne sais absolument pas.

neverland25 Une rencontre entre Remus et le roi loup? Peut-être plutôt dans les parties d'échecs si ma muse à l'humeur un de ces jours. Sinon dans cette histoire je ne fais que résumer l'influence de l'un sur la vie de l'autre en quelques phrases. Mais je verrai bien leur première rencontre pour une partie d'échec... ^^

grispoils L'ombre a en effet fait une petite (minuscule) apparition à un moment où je disais qui faisait parti de l'alliance ou qui irait se battre au côté de l'alliance (je ne sais plus quel chapitre). C'était un paragraphe de peut-être deux phrases qui disait que Harry les avait nommés 'ombres'. Il est facile pour le lecteur de ne pas faire attention. Mais en même temps ça va bien avec le fait que l'ombre est une ombre et de ce fait facilement passée et oubliée. ^^

Titine : j'ai toujours du mal à faire les épilogues parce que je suis nulle pour 'résumer'. Hors les épilogues sont les résumés de ce qui va ses passer dans l'avenir des personnages. J'ai essayé de faire au mieux et espère que ça suffira. Et le plus important n'est pas de laisser une revue (même si les auteurs rêvent et apprécient d'en recevoir) mais de simplement suivre l'histoire jusqu'au bout parce que ça veut dire qu'elle a été appréciée. Quoique une revue aide l'auteur à prendre confiance ce qui est toujours bon ^^. C'est connu les auteurs manquent tous de confiance.

Bonus: petit crossover... PARCE QUE! ( à celui qui le trouvera ce qui n'est pas difficile)

Disclaimer:les personnages et histoire de Harry Potter ne m'appartiennent pas. Mais le reste est tout à moi ^^ (euh.. juste ma manière d'écrire et l'idée de la magie de Gaïa. Mais c'est déjà bien non ?)


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épilogue

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Le vent se levait tôt aujourd'hui, aussi Harry resserra-t-il le tissu autour de sa bouche qui l'empêchait de respirer le sable du désert. Egypte. C'était là que la nouvelle alliance, celle des humains et non humains maintenant appelés 'enfants de Gaïa', avait décidé d'ouvrir la prochaine porte. Cela faisait des années que Harry accompagnait les équipes de premiers contacts qui devait passer les portes scellées vers les dimensions qui abritait des peuples entiers de créatures. Ces portes que lui seul pouvait ouvrir de par son sang et sa magie.

Il n'était pas si loin le temps de la dernière bataille. Lorsque l'ennemi des créatures avait été vaincu, enfin. Cinq années à peine. Le temps de finir ses études et de prendre conscience que le temps duquel il venait n'était plus rien qu'une mémoire oubliée pour Harry et une mémoire respectée pour Gaïa du fait que ce temps avait vu naître Harry et l'avait vu faire son voeu. Dans cette nouvelle avancée de temps, les sorciers, menés par Lord William Potter avaient aboli toutes les lois d'esclavages et d'injustices à l'encontre des créatures. Le ministre n'ayant toujours été qu'une figure de prou n'avait pas le pouvoir que les sangs purs avaient dans le gouvernement. Heureusement Lord Potter avait su rassembler ses alliés, puis convaincre ses ennemis. Sa force, sa présence, sa magie, son esprit, avaient été à l'origine d'un grand mouvement de changement. Sa participation dans la dernière guerre, qu'aucun sorcier n'avait vu venir, l'avait rendu encore plus célèbre et son avis plus recherché. Après tout, il avait su anticiper ce à quoi tout le peuple magique était resté aveugle. Et de plus, il s'était allié à des êtres considérés plus bas que terre jusque là et avait démontré leur pouvoir et leur valeur au reste des sorciers. Le monde magique avait honte de ses actions envers chacune des espèces qui pour eux avait annihilé la menace de Voldemort. Même si les vampires avaient publiquement annoncés qu'ils n'avaient agis que pour eux-même, ainsi que l'avaient fait quelques autres, il n'en était pas moins qu'ils avaient agis tout court lorsque les sorciers mettaient leurs têtes dans le sable. C'était la leçon qu'avaient appris les humains magiques: l'inaction ne fait qu'empirer le danger. Et aussi... rien n'est plus bat sur cette terre que ceux qui se croient le plus haut.

Les sorciers étaient tombés de haut. Des créatures avaient eu plus de courage et plus d'humanité qu'aucun d'eux. Pour cela, Lord Potter était devenu l'espoir de son monde. L'exemple que voulaient suivre tous les autres. Si un être comme lui pouvait exister, alors rien n'était perdu pour eux, parce que eux aussi pouvait changer et devenir ce qu'il était. Et depuis, les sorciers apprenaient et comprenaient. Petit à petit les deux mondes séparés s'assemblaient. Humains et non humains. L'ère des enfants de Gaïa avait commencée.

Harry était reconnu comme prince de la terre. Fils et héritier de Gaïa. Cependant il n'était ni poursuivi ni usé. Parce qu'il était protégé. Tous les peuples ouverts à la magie avaient jurés sur leurs âmes et leurs coeurs de toujours le veiller. La nuit de la bataille, en relayant la magie de Gaïa aux guerriers de son camps, Harry s'était révélé pour ce qu'il était au yeux du monde. Et personne ne voulait enrager Gaïa en le blessant même involontairement. La solution la plus simple était donc un voeu incassable. Et à ce jour, Harry était traité avec respect et souvent avec amour. Partout où il allait l'influence de son coeur et de son âme touchait tous ceux présents. Une certaine tendresse naissait alors, suivis dans la plupart des cas par un amour pur. Aucun être ne pouvait détester la terre et de ce fait ne pouvait détester le prince porteur de sa magie. Les jalousies non plus n'avaient pas lieu. Parce qu'au fond d'eux, les plus désireux de pouvoir savaient qu'ils ne seraient jamais dignes du même honneur, mais que pourtant Gaïa les aimait tout autant. Les crimes s'étaient réduits, ils n'avaient pas disparus mais avaient perdus de la sauvagerie qu'ils avaient gagnés dans les récentes années. Moins de sang et de souffrances. Les vols et autres trafics avaient toujours lieu. L'humanité n'avait rien de parfait. Et Gaïa ne pouvait pas les changer. Cependant elle était heureuse de souffrir moins. Que les morts autrefois violentes soient plus rapides et plus humaines, et que la terre soit plus saine et plus vivante. Et enfin, les chaines de douleurs et d'esclavages n'étaient plus. Du moins dans le monde magique. L'alliance était forte et grandissait chaque jour.

Harry s'appuya sur le chameau qui l'avait mené au coeur du désert. Il s'était éloigné du campement et de son groupe de protecteurs. Ses anges gardiens n'avaient pas pu protester parce que Gaïa l'appelait lui et rien que lui. Alors Harry avait monté la créature qu'un groupe nomade leur avait offert durant leur voyage à la recherche de la porte d'Egypte. De longues heures avaient passées et Harry étaient finalement arrivé. Il n'y avait rien dans cet endroit. Pas une oasis en vue, pas un être vivant non plus. Mais le pouvoir ici avait la même texture, force, couleur, le même tout qui faisait le noeud de veines entre Poudlard et Pré-au-Lard. Ici, semblait-il les veines de Gaïa se croisaient de la même manière. Harry relâcha sa prise sur l'animal qui l'avait accompagné. Le chameau resta immobile, attendant de voir ce que son propriétaire allait faire. Il savait que l'humain non humain était important et allait faire quelque chose d'important.

Harry s'avança vers le point d'union de la magie et se plaça droit et fier en son centre. Il avait bien granit l'enfant blessé. Cinq années et il était un jeune adulte. Il avait vu, vécu et appris. Ses longs cheveux, touchant la terre, caressaient le sable sous l'effet d'un vent léger. L'air l'entourait de courants chauds et doux. Une clochette sonna en tombant du sac qu'il portait en bandoulière. Harry sourit en voyant le groupe de fées qui venait de se révéler par cette maladresse. Elles avaient tendances à se cacher dans ses affaires pour le suivre partout, peu importe dans quel pays il partait avec ses anges. Souvent le jeune homme ne s'apercevait même pas de leur présence avant de s'éveiller les cheveux pleins de fleurs et l'air rempli de rires. Les petites demoiselles jetèrent un regard sauvage au jeune prince, l'invitant à essayer de protester leur présence. Mais Harry avait appris... il était d'une grande sagesse. Ne jamais au grand jamais se mettre en travers des fées et de leur mission choisie. Hors Harry était leur mission choisie. Il n'avait donc pas le choix.

La magie n'était pas gênée par les fées. Gaïa après tout pouvait très bien toucher son fils sans blesser ses accompagnateurs. Un rire cristallin sortit de la terre et de l'air. Gaïa riait. La magie voletait autour de Harry, le couvrant, le berçant, le réchauffant. Puis la douce voix:

Mon fils. Le temps est venu. Que choisis-tu?

'Cela fait longtemps que j'ai choisi. Je ne suis plus humain, et pas vraiment non humain. J'ai arrêté de vieillir cette année et sens mon immortalité. Je suis changé et pourtant pas tout à fait. Il est temps Gaïa que je sois vraiment ton fils.'

Gaïa rit de bonheur. Elle avait attendu ce jour depuis des millénaires. Avoir un enfant pour la voir et la lier à tous les autres.

Ainsi soit-il. Chanta-t-elle.

Et la magie fondit sur le jeune prince, entrant en lui et le changeant enfin. Les fées, hors de leur sacoche, dansaient autour de lui, en rythme avec la magie. Les runes dessinées par leur chorégraphie prêtant plus de pouvoir et de vie à la métamorphose. C'était leur mission. Donner leur poussière de fée au prince de tous les peuples et protéger son lien au monde. Le corps du jeune homme se fit presque transparent. Brillant comme de la poussière d'or dans un éclat de verre. Gaïa riait.

Le bonheur, la douceur, la réalisation d'un rêve et d'un voeu à leur apogée en cet instant. Le voeu de Gaïa, d'il y a si longtemps, s'était unis au voeu du jeune prince pour donner au monde sa chance de vivre, de survivre et de grandir encore. La fin que Gaïa avait vu n'aurait pas lieu. La fin de la vie et de la terre ne serait pas. Alors... Gaïa riait.

Le son était doux et aimant pendant que Harry changeait. Il avait été enfant, il avait été sorcier, il avait été perdu, il avait été voix de changement, il avait été guide, il avait été prince... allié... ami... frère... destinée. Il était maintenant le lien, le pont, le chemin. Il était la magie de la nouvelle ère. Plus qu'un enfant de Gaïa, il était sur la voix d'une destinée qui le mènerait un jour aux étoiles. En attendant il finissait d'être changé pour cette ère. La magie s'adoucit et le libéra. Rien n'était différent de son corps.

Ses cheveux étaient toujours aussi longs, frôlant la terre. Ses yeux étaient toujours aussi vibrant. Il n'était pas grandit ni rien de plus visible que ce qu'il avait été à la dernière bataille. Juste un peu plus vieux et adulte physiquement, du à ces cinq années. Ce qui était différent? Peut-être la brillance de son aura autour de lui, comme un fin film de poussière de fée. Et quand il remuait la poussière tombée au sol et le sable bougeait, soulevait par une vie nouvelle. Harry marcha vers le chameau immobile, caressant le flan du calme animal. Il monta et attendit que les fées se rassemblent dans son sac, puis tourna la bride et commença son long retour. Le chameau jeta un dernier coup d'oeil à l'endroit de magie. Là... où le prince avait changé... des pousses d'arbres sortaient du sol. Et des fleurs couleurs d'eau entouraient le contour de ce qui serait un jour un lac. Une nouvelle oasis prenait vie.

Le dernier don de Gaïa avait été passé. Le don de vie. Harry aurait pu trouver un monde et le peupler. Mais il avait encore à apprendre et à vivre avec sa mère Gaïa et toute sa famille. Un jour, il irait donner naissance autre part, à ce nouveau monde que Gaïa savait verrait le jour. Et dans un lointain avenir, il danserait avec les étoiles. Ce n'était pour le prince que le début.

Dans le campement qui attendait la venue de la nuit, les anges gardiens et les deux gardiens de Gaïa veillaient avec une nouvelle énergie. Leur lien avec Harry avait passé à travers eux une touche de sa nouvelle magie. Ils avaient tous plus de vie et plus d'espoir.

Regulus et Rodolphe souriaient en lisant les lettres que les frères Potter avaient envoyés. Dracula et Alexandre (gardiens de Gaïa) jouaient aux échecs sur l'échiquier que leur charge leur avait confié, les yeux brillant d'humour à la vue des pièces nudistes allongées sur des hamacs qui bronzaient aux derniers rayons de soleil. L'ancienne reine manticore parlait philosophie avec le grand Nâga, ayant trouvé en lui un esprit capable de lui enseigner et d'apprendre d'elle. Une ombre, l'être même qui avait détruit Voldemort la nuit de la grande bataille, s'était enroulé sous la forme d'un grand chien noir sur le seuil de la tente qui abriterait leur groupe cette nuit. Le chien à l'origine de la légende du Sinistros, porteur de mort signe de mort. Il n'avait plus jamais quitté les anges gardiens après la longue nuit de combat. Et comme son peuple n'était ni vivant ni mort, il avait fallu du temps pour comprendre qu'il était l'un des anges gardiens. Le temps qu'il avait lui-même mis à accepter ce nouveau rôle qui lui ferait quitter sa place parmi les siens et suivre un chemin loin de l'ombre et du secret auquel il était habitué. Harry avait été patient et avait ouvert ses bras au nouvel ange avec des promesses de protection et d'ombres. Car seule l'ombre pouvait vraiment protéger l'un des peuples de l'ombre. Seul un coeur qui pouvait voir la lumière tout en vivant dans l'ombre pouvait vraiment veiller sur une ombre. Et Harry était tout cela. L'équilibre entre la vie et la mort, entre la lumière et l'ombre. Alors le nouvel ange était né.

Les guides sorciers et créatures qui menaient l'expédition, ainsi que le groupe choisit pour le premier contact après ouverture de la porte, observait les anges gardiens de leur prince avec amusement. Tous ceux de l'alliance avait depuis longtemps compris que malgré leur tâche ils n'étaient si différent d'eux, juste un pas en avant dans l'évolution des êtres vivants. En les regardant ils avaient espéré apprendre d'eux... au début.... puis ils avaient vu le rire, la sagesse, la vie.... et ils avaient simplement accepté qu'ils étaient loin d'atteindre ce niveau mais qu'il pouvait partager leurs vies et leurs expériences avec ces frères d'âmes que le prince de Gaïa avait choisi. Et ce faisant ils avaient grandit et s'était approché un peu plus de leur but.

Une petite créature se glissa dans la fourrure d'ombre du chien noir et s'installa confortablement pour une sieste. Le chien grogna un peu avec humour, habitué à servir de lit douillé aux petites créatures de mousse qu'il avait souvent rencontré dans ses voyages avec son groupe. Il avait appris que les créatures avaient été créées par Severus Rogue, le dernier adopté des Potter. Involontairement, mais non moins définitivement. La magie de Poudlard avait prêté vie aux petits êtres et chacun s'était entiché d'un humain ou d'un non humain et l'avait suivi pour une vie loin du château de leur naissance. Nombre de petits êtres de mousses avaient finis en France... très étrangement dans la court d'un vampire qui se lamentait de toutes les catastrophes que provoquaient ses invités non invités. Néanmoins la vie n'en était que plus intéressante pour tous les vampires choisis pour être compagnons des petits êtres et les fous rires étaient nombreux quand un loup garou choisi par les 'mousseux' (comme on les appelait à présent), rencontrait un vampire lui aussi choisit. Les Mousseux avaient forcés tout un groupe de vampires et de loups garous à se serrer les uns contre les autres dans une parodie d'un câlin de masse.... Autant dire que la vie n'était jamais triste avec ces minis mousses.

Severus avait halluciné lorsque le ministère avait enregistré les Mousseux comme une race magique dans les livres au sujet des créatures. Les Mousseux étaient des êtres vivants à part entière avec les mêmes droits et libertés que les autres créatures. Des historiens s'étaient même précipités pour être choisis par l'un des petits êtres pour pouvoir étudier leur comportement et le reporter dans les livres. Autant dire que le câlin de groupe avait finis en photo dans de nombreux ouvrages grâce à un historien trop curieux. Dracula avait bougonné pendant des heures et Alexandre avait passé une bonne semaine écroulé de rire... jusqu'à ce que deux Mousseux s'infiltre dans leur groupe pour choisir de nouveaux compagnons. Les deux anges gardiens s'étaient enfuis si vite qu'ils avaient créés un énorme courant d'air sur leur passage. Heureusement pour eux, les Mousseux avaient choisis deux humains du groupe qui les accompagnait et ils avaient été sauvés.... pour l'instant. Le plus drôle restait l'expression ahurie de Severus en lisant la description des Mousseux dans les nouveaux documents... parce qu'il était référencé comme 'père' et parfois 'mère' de la nouvelle race. Le pauvre avait été obligé de se venger du ministre à l'aide d'une potion qui l'avait entouré de mousse pendant un mois.... puis de se venger de ses frères qui avaient rit un peu trop longtemps et un peu trop fort... à part Harry qui lui avait sourit gentiment et avait adopté les petits êtres à la première rencontre.

La seule autre personne qu'il avait souhaité ensorceler avait été la jeune Amandine, une élève de Poudlard qui été venu l'interroger un beau matin avec le plus grand sérieux parce qu'elle voulait écrire un livre sur les conséquences des accidents de sorts et de potions. Il avait essayé de fuir son attention mais elle lui avait très gentiment expliqué que s'il ne répondait pas elle devrait essayer de recréer la potion qui avait fait naître les mousseux, et que inonder à nouveau les donjons ne la gênait absolument pas. Pour sauver les serpentards, et ils avaient intérêts à s'en souvenir, il avait finit par accepter l'interview. Il n'était pas certain que la jeune élève n'aurait pas créé une race différente à l'aide de potions et de sorts par pur accident.... et ils en avaient tous déjà assez avec les Mousseux, merci bien! Lili avait eu le culot de lui faire la morale en disant qu'il était parfaitement normal qu'Amandine essai de trouver les conséquences des sorts qu'elle jetait. Surtout après avoir touché plusieurs mauvais sorciers en-dessous de la ceinture par accident. Sûrement Severus voulait éviter qu'un innocent se retrouve un jour victime de ce genre d'incident. Severus était sûr qu'il ne voulait pas 'lui' être victime de ce genre 'd'erreur'.

Au cas où, le jeune serpentard avait décidé d'écrire son propre livre de potions avec toutes les précautions à prendre, et en grand sur la première page il avait mis deux avertissements: le premier suivant la photos d'un groupe de Mousseux responsable de la 'grande débâcle' du dîner du ministre quelques semaines après l'entrée des Mousseux dans les races de créatures, pendant lequel les créatures avait lancé la plus grande guerre de nourriture jamais vu (les tables se remplissaient régulièrement de divers plats magiquement).

Le deuxième précédent une photo d'un bébé aux cheveux noirs corbeaux dans tous les sens et aux grands yeux noisettes... Severus avait mis un certains nombres d'années à créer son livre et de ce fait le premier bébé Potter avait vu le jour par le couple James/Lili. Et bien qu'il soit un oncle fier, Severus voyait l'enfant comme une véritable menace et avait décidé de prévenir tous les créateurs de potions du monde. Après tout le bébé avait trouvé le moyen de rajouter de la cendre de Basilic (son ingrédient le plus rare) dans une potion de guérison, créant la plus grande explosion jamais vue dans le bâtiment habitant la confrérie des maîtres de potion et détruisant un tiers de ses murs. Et tout ça après s'être caché dans le sac sans fond de son oncle qui ne s'était aperçu de rien après une visite chez les Potter. Il était donc logique que le bébé soit en photo avec un petit mot au-dessus annonçant 'la menace de tous les maîtres de potions du monde'. James avait été extrêmement fier de son premier né. Severus aimait beaucoup le petit Thomas mais avait promis de ne jamais le laisser à porter d'ingrédients de potion.

Lili quant à elle avait passé une journée très triste à punir son fils qui pour comprendre la gravité de son acte malgré son très jeune âge avait été privé de jouets tout ce temps là. Mais Severus avait remarqué à quel point Lili était triste de devoir choisir les punitions, plus qu'il n'aurait été normal pour tout parent. La jeune femme avait fini par avouer que l'année suivant leur départ de Poudlard elle avait ressenti un immense vide comme si l'enfant qu'elle voulait ne viendrait jamais au monde. Et bien que comblée par l'arrivée de Thomas, elle avait gardé ce sentiment qui lui faisait vouloir rendre le bébé le plus joyeux possible. L'impression qu'il aurait du y avoir un grand frère pour rire et jouer avec lui, un bébé qui n'était pas venu. Harry qui avait tout entendu s'était approché et l'avait serré très fort contre lui. A ce jour, il était toujours le seul par sa présence à combler ce vide et souvent Lili l'appelait 'fils' avec humour sans jamais savoir à quel point elle était dans le vrai.

Gaïa savait, elle, que Lili n'aurait pas pu avoir Harry, parce que l'âme qu'était Harry était déjà dans ce monde et donc n'avait pas besoin de naître. Harry existait déjà.

Ainsi, chacun vivait sa vie. James et Lili construisait leur famille. James apprenant avec son père les responsabilités d'un Lord et allégeant ainsi l'emploi du temps de William. Lili en apprentissage à l'infirmerie de poudlard, le petit Thomas gardé souvent par sa grand-mère et même les elfes de maison.

Remus était devenu le plus jeune professeur de défense contre les force du mal, et le plus doué. Dumbledore avait basé son choix sur ses excellentes notes aux examens et l'avait pris en stage pour les deux premières années avant de l'engager. Il était aussi en tant que membre de la meute des Potter, l'un des loup garou les plus respectés au monde et de ce fait servait souvent de porte parole pour les autres loups dans le monde sorcier. Le roi Alexandre rendit la position officielle trois ans après la bataille, laissant à Remus le temps de finir ses études et de commencer sa vie. Entre l'enseignement, les réunions au ministère et sa famille la vie du jeune loup garou était pleine de vie et il semblait l'absorber comme une potion de jouvence. Avec l'aide du roi Alexandre et étrangement de Dracula qui suivait Alexandre partout (pour l'embêter bien sûr), Remus avait trouvé l'équilibre entre homme et loup et avait finit d'accepter sa condition, c'est à dire qu'il ne refusait plus de chercher l'amour et de fonder une famille... Sauf qu'il devrait attendre un certain nombre d'années pour qu'un certain petit démon aux cheveux roses se jettent sur lui la nuit même où elle serait déclarée majeure.

Sirius était un auror, son énergie et sa ténacité grandement appréciés par ses collègues. Il avait même accepté d'apprendre à gérer les affaires de la famille Black dont il était toujours l'héritier, avec l'idée qu'il pourrait changer ce qu'il voulait une fois au contrôle de sa famille. Y compris reprendre tous ceux qui avaient été déshérités. Et franchement il attendait avec impatience de révolutionner la famille Black et de l'allier officiellement aux Potter. Ce serait alors sa plus belle vengeance. C'était une bonne chose que sa famille soit dans l'impossibilité de le déshériter sans perdre le respect des autres familles pour qui la position de Sirius chez les Potter était digne de respect et très prometteuse pour son avenir. Bien sûr, Sirius ignorait que sa plus belle vengeance sur sa famille serait de devenir plus jeune ministre de l'histoire des sorciers, ainsi que le plus excentrique.... et le plus capable de tous. ハtre élevé par la famille Potter était la meilleure chose qui ait pu lui arriver. ヌa et la secrétaire qui allait refuser ses avances pendant près de dix ans avant de finalement céder à la révélation d'un amour sincère et tenace. Leurs enfants en tout cas seraient tous de véritables menaces. Dumbledore était fier de dire qu'ils seraient à la retraite avant qu'ils n'entrent à Poudlard.

Peter avait trouvé une place au ministère comme professeur de transformation animagus. Il enseignait aux jeunes aurors et même à ceux de la population qui le voulaient. Depuis son arrivée, il y avait eu une augmentation des réussites et il s'était spécialisé en passant une maîtrise en métamorphose. Il pensait prendre un apprenti dans une dizaine d'années. Mais pour l'instant se concentrait sur sa famille, son travail, et la douce jeune fille à qui il avait décidé de faire la cour après l'avoir entendue le défendre auprès d'une horde d'employées en train d'insulter le physique du nouveau professeur qu'il était. La demoiselle avait été la seule à le trouver beau et en plus avoir le courage de le dire à haute voix. Elle ne saurait jamais qu'il en avait été témoin ni le respect qu'elle avait gagné ce jour-là. Tout ce que la douce Sélène saurait est que celui dont elle était tombée amoureuse au premier regard l'aimait aussi et que sa vie serait la plus belle du monde avec lui et sa famille adoptive. De tous leurs enfants, l'un d'eux était destiné à de grandes choses dans le domaine médical. Leur dernier né, qu'ils faillirent perdre à sa naissance prématurée et fut béni par Gaïa et Harry, allait chercher pendant des années des moyens de réduire la mortalité infantile et de ce fait trouver de plus en plus de remède pour sauver les sorciers et les créatures et permettre aux enfants de Gaïa de prospérer.

Severus était le plus jeune maître de potion depuis cent ans. Le plus sarcastiques aussi. Mais aussi le plus aimé possible avec tous ses frères, ses parents adoptifs, sa soeur de coeur (Lili), son neveu favoris quand il était sage, et bien d'autres encore qui avaient su voir sous ses masques après la bataille de Poudlard. Sans oublier les petits Mousseux qui l'appelaient tous 'papa' quand ils le voyaient... les petits diables avaient réussis à apprendre à parler mentalement à qui ils voulaient et ne s'arrêtaient plus... quelque uns d'entre eux osaient l'appeler 'maman'. L'une des raisons pour lesquelles les créatures avaient mérité un avertissement en première page du livre. Il passerait des années à se contenter de 'ses enfants' et de sa famille avant de trouver la personne capable d'aimer et de vivre avec ses sarcasmes et ses humeurs noires. Qui aurait pu dire qu'une certaine Mercredi Adams croiserait sa route et refuserait de le laisser partir et tout ça à cause d'une bande de Mousseux qui avait décidé de la kidnapper pour leur 'papa' après l'avoir croisée par accident dans l'un de leur grands voyages dans le monde. Vraiment, la vie de Severus ne serait plus jamais la même. Tout comme le reste de sa famille qui bien que trouvant les Adams étranges s'adapterait à merveille à la nouvelle addition.

Dumbledore avait volontairement laissé sa place au gouvernement à Lord Potter. Après la bataille il n'avait plus été le même. Il n'avait jamais pris conscience de l'ampleur du combat avant qu'il n'arrive. Il n'avait rien su de l'alliance des créatures et de leur combat. Il n'avait rien vu des sorciers ennemis qui avaient rendus les nobles races esclaves. Cela lui avait fait réalisé qu'il n'était pas omnipotent. Et il avait pu prendre du recul sur sa vie et son idée de l'avenir. Tous ses idéaux pour le monde sorcier n'avait plus aucune nécessité. La jeune génération de Poudlard avait vu et participé à la bataille et avait appris l'égalité de toutes les races. Le Lord noir n'était plus. La menace d'un autre pour le remplacer était maintenue à distance. Tout ce qu'il pouvait faire était veiller sur les élèves de l'école et les voir grandir et s'épanouir. Le soir de la victoire il avait été tiré de l'infirmerie où ses quelques blessures avaient été soignées pour venir danser et manger avec les jeunes gens dans la grande salle. Là, Harry Potter s'était approché et l'avait simplement serré dans ses bras. C'était sa manière de s'excuser pour les blagues de contes de fées et son enlèvement prémédité. Mais Albus ne lui en avait jamais voulu. Il avait été inquiet pour l'enfant fragile et découvrait maintenant un adolescent de grande magie, un prince de la terre. Un garçon qu'il était fier d'avoir eu la chance de rencontrer. En cet instant, Albus Dumbledore s'était sentit libéré d'un lourd poids et comme pardonné d'une faute dont il n'avait pas eu conscience. Après cette nuit, il avait été un grand-père pour tous ses élèves et avait suivi les exploits de la famille Potter avec attention et bonheur. Il était aimé dans son école et le monde s'ouvrait sur un avenir de liberté et de promesses.

L'alliance, reconnue comme 'nouvelle alliance' pour séparer le temps où les sorciers étaient les ennemis du présent où ils étaient alliés, était devenue le chef d'orchestre de changements qui révolutionnaient les gouvernements magiques et la vies des créatures.

Les gardiens de Gaïa étaient pour la plupart avec le groupe d'anges gardiens qui accompagnaient Harry dans sa mission pour ouvrir les portes. Comme Dracula et Alexandre à qui Gaïa avait spécialement demandé de veiller sur lui. Quelques autres avaient été découverts au fils des voyages dans le monde, dont l'un des Mousseux qui, et personne ne savait comment, avait tout le savoir et la sagesse d'un être nés des millénaires plus tôt. Regulus disait souvent que la créature avait sûrement hérité de la mémoire de Severus et avait développé à partir de là ce qui faisait un véritable gardien de Gaïa. Comme Dracula était le gardien du sang et Alexandre le gardien de l'esprit, le Mousseux était le gardien du renouveau. Il prenait en charge les renaissances, les secondes chances, la construction de nouvelles choses et de nouvelles vies à partir d'anciens matériaux, étonnement les phénix étaient sous sa responsabilité. Le monde était très étrange...

Les anges gardiens assuraient la sécurité de leur prince et découvrait avec lui le monde et ses mystères. Ils organisaient aussi le retour des créatures qui voudraient quitter leurs dimensions créées pour revenir sur terre. Et puis lorsque la dernière porte serait ouverte, ils commenceraient à explorer les dimensions et se présenter à chaque peuple. Parce que même séparés depuis des siècles de la terre, les créatures réfugiées dans les dimensions avaient connaissance des prophéties et auraient besoin de quelqu'un pour les lier à nouveau à la terre. Qui de mieux que le prince fils de Gaïa?

Harry continuait son voyage sans mémoire et ne regrettait pas de ne pas pouvoir les retrouver. Sa vie était maintenant et non dans le passé. Et il voyait la magie autour de lui comme étant sa nouvelle demeure, son refuge. Les bras de sa mère la terre étaient tout pour lui. Et il savait qu'il veillerait longtemps avec elle, même après que sa famille vieillirait et s'endormirait. Il profitait de leur amour tant qu'il pouvait, prêt à protéger leurs descendants et leur héritage. C'était l'un des leçons qui lui manquait avant le temps de faire naître sa propre terre et ses propres enfants: être prêt à les perdre. Survivre ses enfants, sa famille et ne jamais perdre espoir ou cesser de les aimer. Les faire grandir et les faire évoluer. Et peut-être un jour trouver lui aussi un enfant digne de devenir ce qu'il était à présent: Le Lien. Dans les bras de sa mère, il vivait et apprenait tout cela. Et il aimait et rirait avec les siens. Au moins il avait pu voir en rêve que ses anges gardiens seraient avec lui pour longtemps et le suivraient dans son nouveau monde dans de nombreux millénaires. Il ne serait plus jamais seul. C'était le don qu'il avait gagné en faisant son voeu. Plus jamais seul au temps de ses blessures et de se peines et plus jamais seul pour partager ses rires et son amour.

Une chose en tout cas provoquait toujours son rire quand il en entendait parler: l'histoire d'un homme nommé Vernon, qui avait épousé une femme nommée Pétunia et avait eu un fils du nom de Dudley. Pétunia née Evans, soeur de Lili, qui pour fuir la magie qu'elle maudissait tant avait quitté le pays et avait trouvé l'homme le plus normal qu'elle pouvait. Harry éclatait alors de rire quand Lili disait d'une voix monotone au combien parfaitement normale la vie de sa soeur était et menaçant souvent d'envoyer un Mousseux à Pétunia si elle n'arrêtait pas d'envoyer des lettres sur sa vie 'normale et parfaite'. Severus était prêt à demander aux Mousseux lui-même dés que Lili donnerait son accord. C'était une mission qui rendrait les petites créatures très utiles à ses yeux et pour laquelle il s'était même promis de leur dire à quel point il les aimait... sans jamais avouer que ce n'était pas du tout un mensonge, parce que plus d'une fois il s'était senti très fier des prouesses des êtres de mousses, surtout du chaos qu'ils créaient au ministère à la première occasion. Les mousseux était des individus très attachant, ce n'était donc pas du tout de sa faute si Severus se sentait comme un fier parent aimant sa progéniture. Il était sûr que c'était un effet secondaire du lien que la magie de Poudlard avait créé entre lui et eux à leur création.

Dans son esprit Harry pensait qu'après tout les Dursley était destiné à exister. Même sans se rappeler de sa vie avec eux il ressentait l'ironie de la situation et une étincelle d'humour lorsqu'une espèce de vision lui venait sur leur vie. Comme le nombre de fois qu'il pouvait les voir croiser des êtres magiques et avoir leur mémoires effacées. Où le nombre de créatures invisibles qui faisaient disparaître leurs clefs ou faisaient tomber en panne voitures et frigos. Dans ses rêves Harry voyait la petite famille entourée de magies et de créatures sans que les trois, ou même quatre avec la tante Marge, ne s'aperçoive jamais de rien. Il ne se passait pas un jour sans que leur mémoire soit retouchée ni leur maison altérée pendant qu'ils pensaient tous qu'ils étaient totalement normaux. Et alors que voisins et collègues de travail les prenaient pour les êtres les plus maladroits et avec la pire malchance du monde. Ils étaient évités et peu aimés. Quoiqu'ils s'enferment dans leurs visions parfaite, Harry et Gaïa eux savaient. Et les Dursley jamais ne trouvaient véritable repos ou véritable bonheur. Ils étaient destinés à exister et à payer le prix de leurs actions.

Harry riait non pas de leurs malheurs qu'ils ne voyaient pas, mais des blagues que les créatures invisibles faisaient. Rien de ce qui arrivait aux Dursley n'était méchant ou cruel. Juste une malchance constante et une vie tout à fait anormale et emplie de magie. C'était ce qui était drôle: toute la magie qui les entourait. L'ironie d'un monde empli de magie et créé par magie. Une terre baignée d'énergie magique. Les Dursley vivait dans un monde dont Harry était prince. C'était toute la justice qu'il pouvait demander.

Et le monde avançait dans le temps. Le temps de la magie de Gaïa.

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FIN

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Note Auteur:

Note Auteur: je ne sais pas ce que j'ai pu oublier et je n'ai pas vérifier toutes les erreurs. Dites moi s'il y en a trop. En tout cas je me suis amusée et enfin cette histoire est finie. Ma première écrite et ma seconde entière cool.

Mes préférés à la fin étaient les Mousseux. Qui aurait pu dire à quel point ils changeraient la vie de Severus? Comme quoi, faite gaffe à ce que vous créez, parce qu'il y a toujours des conséquences lol.

J'ai rit en écrivant cette fanfiction. Mon coeur a battu avec celui des personnages et pour ça je sais que j'ai fait de mon mieux. Je suis fière d'avoir fini, mais encore plus fière de toutes les revues et de tous ceux qui sans revues ont suivi cette histoire (oui avec les stats dans mon compte je peux savoir combien de fois les chapitres sont lu ^^).

C'était une belle aventure qui je souhaite vous a aussi fait voyager. Avec tout mon amour.

Calileane.

P.S: mes dernières notes d'auteurs étaient sens dessus dessous après avoir chargé le document sur le site. Mais à part ça je n'ai pas trouvé d'autres phrases inversées. Comme on sait tous que l'auteur ne voit pas toujours tout, si vous lecteur voyez des bizarreries, prévenez moi.