Comme vous n'adhérez pas au programme 'manger-bouger', que vous préférez m'envoyer des bisous, chose somme toute plus agréables qu'une poignée de choux de bruxelles bien amers, je vous dépose la fin de ce chapitre relativement tant attendue.

Et il y aura de l'explication dans le texte, c'est moi qui vous le dis... Sur ce...

PS: Hermoni, si tu veux que je puisse répondre à tes reviews, il faut que tu penses à me laisser une adresse mail.


Disclaimer : le monde d'Harry Potter appartient à JKR. Cette merveilleuse histoire est la propriété d' IamtheLizardQueen. Vous pouvez d'ailleurs la joindre par mail pour lui dire tout le bien que vous pensez d'elle : melcej at gmail point com. Et la traduction m'appartient bien-sûr.

Warning : Rating M. A priori, il devrait y avoir deux hommes tous nus qui se font des bisous, des trucs et des machins… Donc, les homophobes, les prudes et les âmes sensibles sont priés de quitter cette page.


Chapitre 6 : Ugly the Cousin 2ème partie

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Harry était encore tout rouge quand ils furent rejoints par les deux autres. Il n'osa même pas regarder Draco dans les yeux tandis qu'il enfilait sa veste et qu'ils sortaient par la porte principale. Dès l'entrée ils se séparèrent, Mike leur dispensant un clin d'oeil, Tim donnant une tape amicale sur l'épaule de Draco, tandis que ce dernier et Harry se tenaient aussi éloignés l'un de l'autre que possible. Quand Tim et Mike furent partis, Harry prit la parole avec réticence.

"Draco, je suis…"

"Il est où le métro?". Harry indiqua le chemin et le blond commença à marcher d'un pas vif. Le brun dut courir pour le rattraper.

"Draco, attends, j'ai quelque chose à te dire," interpella Harry en attrapant l'autre par la manche de sa veste.

"Ne me touche pas," gronda Draco. "Je pense que tu en as suffisamment fait tout à l'heure, et je ne me sens pas d'humeur particulièrement généreuse en ce moment même."

Il se dégagea de la prise de Harry et se dirigea à grandes foulées et à propos vers la grande enseigne lumineuse qui indiquait l'entrée du métro. Harry lui filait le train, se demandant comment gérer ces nouvelles complications. Ils firent le chemin en silence et une fois arrivés à l'appartement, Draco alla directement à la chambre et ferma la porte.

"Draco, s'il te plaît, je veux m'excuser, je suis désolé pour ce que j'ai fait."

La porte s'ouvrit si soudainement que Harry faillit tomber à l'intérieur de la pièce.

"Et tu es désolé pour quoi exactement, Harry?"

"Pour, euh, tu sais. De m'être emporté contre toi, enfin…" Harry se passa une main dans les cheveux, visiblement mal à l'aise. "Je suis désolé de t'avoir crié dessus je suppose."

"Tu supposes ?"

"Ben quoi, qu'est-ce que tu veux que je dise ?" dit le brun, sensiblement vexé.

"C'est rien, oublie. Je suis fatigué et je veux dormir. Laisse moi tranquille tant que tu n'as pas trouvé pourquoi je suis en colère contre toi."

Draco tourna le dos à Harry et se glissa dans le lit, laissant un Gryffondor désorienté au seuil de la chambre. Harry se brossa les dents et retira ses verres de contact. Il enfila un boxer et un t-shirt délavé. Il marcha silencieusement vers la pièce à coucher; Draco était endormi. Harry jeta pour la première fois un œil à l'endroit où Draco avait été frappé et il déglutit. Il fit demi-tour vers la cuisine où il enveloppa de la glace dans une poche plastique puis dans un linge et il revint lentement dans la chambre. Il s'agenouilla sur la moquette, à côté du lit et secoua gentiment Draco pour le réveiller.

"Quoi encore ? Tu as intérêt à être mourant ou quelque chose du genre," marmonna Draco.

"Tu as besoin de mettre de la glace sur ton bleu. C'est probablement trop tard mais ça ne peut pas faire de mal et ça fera désenfler," dit Harry.

"Ça va aller. C'est pas comme si c'était la première fois," ajouta Draco, fermant les yeux de nouveau. Il entendit Harry se réajuster puis de la glace froide se pressa délicatement sur sa joue.

"Je sais que ça t'est déjà arrivé avant mais je sais aussi que quand ça m'arrivait, j'ai toujours espéré que quelqu'un vienne, me nettoie et s'assure que j'allais bien," Harry tenait précautionneusement la glace sur la bosse plus que visible, tachant d'ignorer la douleur légère dans ses bras maintenus dans une position peu naturelle. "Et je suis désolé de t'avoir laissé seul faire face à Dudley; de ne pas avoir assuré tes arrières. J'avais peur."

"Ton cousin est un idiot – pas quelqu'un qui droit être craint."

"Je n'avais pas peur de Dudley," souffla Harry.

"Curieux," reprit Draco, "Je n'étais pas certain que tu puisses admettre ce qui t'avais réellement effrayé."

"J'avais peur de toi. Parce que tu étais supposé être en sécurité, quelqu'un pour lequel je n'était pas sensé avoir des sentiments, et si ç'eut été le cas, tu n'aurais jamais dû répondre à mes avances. Et en fait, j'en ai eu, tu as répondu, et c'était trop pour moi."

Draco tapota la main qui maintenait la compresse froide sur son visage. "Excuses acceptées, Harry."

C'était vraiment quelque chose à savourer, une personne qui prend soin de chacune de vos blessures. Quelqu'un avait-il déjà pris soin de Draco avec la même patience et la même tendresse que Harry ? Et le brun avait raison, même si le bleu n'était pas douloureux, avoir quelqu'un pour l'apaiser faisait toute la différence. Draco sentit une centaine d'autres plaies être épongées par les soins de Harry : c'était une guérison intérieure. Il voulait s'imprégner de la compassion chaleureuse qui rayonnait par vagues du Gryffondor. Le blond ne put se souvenir quand pour la dernière fois il avait pu se sentir autant en sécurité et en paix.

Quand deux lèvres chaudes se pressèrent contre les siennes, cela lui sembla prendre le cours naturel des choses. Aucune panique ni gène, juste la sensation la plus parfaite qu'il ait pu expérimenter. Harry rompit le baiser et Draco ouvrit grand les yeux.

"Est-ce que ça te va ?" hésita Harry.

Une question piège. Pour le brun, ce n'était pas seulement une permission d'embrasser mais il s'agissait aussi d'avoir l'assurance que de vouloir ce baiser était normal, tout comme le désir qu'il ressentait et d'être ce qu'il était. Comment Draco pouvait répondre à une question aussi importante ? Quel genre de platitudes pourrait-il lui sortir pour le consoler ou le conforter dans le fait que ce qu'il ressentait était normal ? Que le blond ressentait exactement la même chose, et que même si c'était vraiment effrayant, c'était d'une beauté stupéfiante ?

Draco prit le sac de glace des doigts gelés de Harry. Il le déposa sur la table de nuit et mêla ses doigts à ceux de son adoré. Il voulait lui dire tellement de choses mais il se décida pour la réponse la plus honnête qu'il puisse lui donner. C'était très simple,

"Oui."

Un sourire timide éclaira le visage de Harry et ils s'embrassèrent de nouveau, leurs bouches se mélangeant délicatement d'abord puis avec plus d'enthousiasme. Draco libéra une de ses mains pour la glisser dans les cheveux d'ébène, le rapprochant tout à fait intentionnellement pour approfondir le baiser. Une des mains de Harry se posa, elle, sur le torse du blondinet pour stabiliser son équilibre précaire, tandis que l'autre était fermement prise dans celle libre de Draco.

Combien de temps restèrent-ils comme ça ? Harry devait sûrement avoir mal au dos, avoir les pieds glacés et ses muscles endoloris puisqu' il était à genoux ? Oui cela devait être le cas mais les lèvres restèrent scellées les unes aux autres, avides d'en avoir plus encore. Chaque baiser avait un goût différent, chaque rencontre de leurs bouches semblait aussi douce que la précédente et chaque menue séparation aussi horrible que la précédente également.

Les bouches s'ouvrirent, laissant les langues entrer avec curiosité mais timidement. Les langues jumelles se rencontrèrent, glissant l'une contre l'autre comme du velours chaud, cherchant l'impossible. Dents lisses et aiguisées, peaux humides et satinées. Urgence et révérence ne parurent pas si incompatibles.

Leurs souffles chauds et saccadés résonnèrent alors que les deux amants cherchaient de l'air pour continuer davantage. Draco glissa sa main depuis les cheveux où elle s'y était emmêlée au visage du brun pour retarder le moment inévitable de leur séparation. Harry ressentit la même chose et il risqua son équilibre précaire pour caresser la joue de Draco.

Le petit sifflement de douleur que provoqua le contact avec l'hématome était subtil mais ils étaient tellement proches que Harry ne put l'ignorer. Se libérant de la stupeur que lui avait provoqué le baiser, il commença à ressentir les parfums sous-jacents d'alcool et du goût métallique du sang. Des pensées plus rationnelles lui vinrent à l'esprit et il se retira lentement de l'étreinte en parsemant les lèvres de Draco de baisers si légers et tendres qu'ils en devenaient presque imperceptibles. Presque.

Harry se mit à ricaner silencieusement. Draco, déçu d'être ramené sur terre fit la moue.

"Qu'y a-t-il de si drôle ?"

"Je repensais juste à la tête de Dudley quand tu l'as accusé d'être un pédé," expliqua Harry.

Draco renifla et tourna son visage vers le plafond. "D'abord, je n'ai accusé personne, j'ai simplement suggéré et c'est ton cousin qui a sauté sur les conclusions. Un peu sur la défensive, tu ne trouves pas ? Et autre chose : tu sais vraiment casser l'ambiance toi, tu sais ça ? En me rappelant l'image de cette monstruosité toute droit sortie d'une foire : 'l'homme obèse qui avale son propre visage'…"

"Oh, allez, reconnais qu'il n'est pas si horrible que ça," répondit Harry, riant néanmoins à la description de Draco.

Ce dernier frissonna de dégoût, "Je pense que je suis resté poli. Parce qu'il est ton cousin. Ta tante ne se serait pas accouplée avec un éléphant par hasard ?"

"J'ai du mal à croire qu'il soit de ma famille," dit Harry, sa lèvre déformée par l'aversion.

"Et il ne l'est pas. C'est une connaissance très certainement, mais comme beaucoup de chose, la notion de famille est une fabrication mentale. Tu choisis donc qui appartient à ta famille."

"Qui est dans la tienne ?" demanda le brun.

Draco sourit, "En ce moment même ? Juste toi. Et au cas où tu voudrais faire un peu d'esprit, je t'affirme d'emblée que je ne jouerais pas le rôle de la 'petite femme', compris ?"

"Je laisse tomber l'idée," répondit Harry d'un ton angélique qui détonnait clairement avec l'éclat diabolique de ses yeux. "Mais tu fais partie de ma famille malgré tout. Avec mon parrain, Ron et Hermione."

"Tu es sûr de vouloir cette rivalité fraternelle ? Je veux dire, pense à toute la convoitise que je vais attiser chez eux."

Harry roula des yeux. "Oui mais la position que je te donne dans ma famille n'est pas vraiment celle d'un frère, donc ce ne sera pas vraiment un problème. Je suis sûr qu'ils apprendront à vivre avec ça."

Draco devint sérieux, "Tu le penses ? Tu crois que tu vas leur dire que… je suis ici ?"

"Je ne suis pas très fort pour garder un secret," répondit Harry. Pendant quelques instants, ils échangèrent un regard avant que Harry ne l'interrompe, "En attendant, ton haleine empeste. Règle numéro un quand on sort en boîte, on se brosse les dents quand on rentre."

"Mais quel culot ! Au moins j'ai eu le bon sens de me glisser dans un bon lit confortable moi – j'en suis sûr que tu te gèles."

L'expression de Harry suffit à lui autoriser l'entrée sous les draps. Ce dernier se remit sur ses pieds en étirant les muscles de son cou et attendant le retour de la circulation sanguine dans ses jambes. Finalement, il se rendit compte que ses genoux étaient douloureux.

"Fais moi plaisir : ne mentionne jamais à Mike que j'ai les genoux brûlés par la moquette," dit Harry en se déplaçant jusqu'à son côté du lit.

"Qu'est ce que Mike en a à faire de…. Oh." A la pensée de ce que Harry avait suggéré, un rouge léger colora les traits du blond. Il rabattit les couvertures et s'extirpa du lit.

"Tu vas où ?"

"La règle numéro un, tu t'en souviens ?"

Draco se brossa les dents minutieusement, passa du fil dentaire, puis fit un bain de bouche. Il répéta le processus encore une fois.

"Vraiment mauvaise haleine," marmonna Draco, tout à fait indigné. Il se prit à sourire au souvenir du délicieux échange qui s'était produit dans la chambre. Qu'est-ce qu'il s'en fichait maintenant de s'être pris un poing dans la figure, un baiser le méritait largement. Une nouvelle vague de pensées le fit froncer les sourcils. A moins que Harry n'ait pas trouvé ce baiser si spécial… Bien-sûr, il avait fait de lui un membre de sa famille mais il lui avait aussi dit qu'il avait mauvaise haleine. Est-ce qu'il plaisantait ? Est-ce qu'il avait trop salivé ou même bavé (Ndt : beurk) ? Et si Harry était juste un fétichiste des individus couverts de bleus ? Et si quelqu'un avait glissé quelque chose dans leurs verres ? Ces inquiétudes paranoïaques gardèrent Draco dans la salle de bain pendant un moment.

Quand il revint silencieusement dans la chambre, Harry était dos à lui. Tandis qu'il rajustait les couvertures, le brun se retourna et regarda Draco d'un air concerné mais endormi.

"Il y a un problème ?"

"Est-ce que c'était aussi mauvais ?"

"Hein ? De quoi tu parles ?"

Draco se redressa, les draps serrés dans ses poings jusqu'à les faire blanchir, la tête légèrement inclinée sur le côté, le tout dans une posture crispée. Il paraissait tellement fébrile qu'il semblait pouvoir disparaître au moindre geste. Il avait l'air encore plus frêle dans son pyjama en flanelle (Harry avait insisté pour qu'il le prenne et Draco l'aimait secrètement), sa gueule cassée et ses pieds fuselés qui jouaient l'un sur l'autre comme ceux d'un enfant gêné.

"Le baiser. Est-ce que j'ai été mauvais ?"

Harry sourit en retirant les couvertures des doigts du Serpentard et tapotant sur le lit en signe d'invitation. "Et maintenant, qui est stupide ? Viens là-dessous avant que tu n'attrapes froid."

Draco monta avec précaution, "Donc, c'était bien, malgré la mauvaise haleine et tout ça ?"

"C'était le meilleur premier baiser que j'ai jamais eu," dit Harry sincèrement. "Bien que nous ayons une marge de progression énorme. L'entraînement est conseillé : nous devrons nous embrasser encore et encore, à chaque minute, à chaque opportunité, j'en ai bien peur."

"Esclavagiste," marmonna Draco. "Et est-ce que je peux ajouter que c'est la chose la plus ringarde qui m'ait été donné d'écouter ?"

"Je t'entends pas, je suis profondément endormi," dit Harry, en se blottissant sous les couvertures qu'il avait rabattues sur leurs têtes. Dans un grand geste, Draco défit les draps de nouveau.

"Si tu dormais, tes ronflements feraient trembler les murs."

"Je ne ronfle pas !"

"Je t'entends pas, je suis profondément endormi," rétorqua Draco d'un ton suffisant. Ils se battirent avec les couvertures pendant un moment et comme d'habitude, Draco gagna. Juste quand ils allaient s'assoupir, Harry pressa un dernier baiser sur la tempe du blond.

" 'Nuit, Draco."

"Bonne nuit, Harry."

Et ce fut une bonne nuit. Vraiment une bonne nuit.

Draco fredonnait. En fait, il fredonnait en préparant le petit déjeuner. C'était un jour à marquer d'une pierre blanche pour les Malfoy, qui d'une manière générale, ne fredonnaient jamais. Ils ne riaient pas non plus à gorge déployée, ne chantaient pas, ni ne faisaient de mimiques. Et une fois encore, depuis quand un Malfoy avait été vu dans une joie aussi extatique ? Il se fichait d'être encore en pyjama, et la seule concession qu'il avait faite pour affronter sa matinée était d'avoir passé un coup de peigne dans ses cheveux et de s'être brossé les dents. Deux fois. Ses fines chaussettes de laine gardaient ses pieds au chaud, et à cet instant, en hommage à cette spectaculaire bonne humeur, il prit un peu d'élan et se laissa glisser sur le linoléum. C'était pendant l'une de ces glissades enthousiastes qu'il alla trop vite et fit une figure d'un style douteux à l'issue de laquelle il se retrouva sur les fesses. Et c'est à ce moment là que Harry fit bien entendu son apparition et le prit sur le fait.

"Qu'est-ce que j'ai dit au sujet des glissades dans la maison ?" se moqua Harry d'un air sérieux.

"D'en faire plus souvent ?" répondit Draco, espiègle.

Harry passa délicatement la main sur le visage du blond.

"Ça à l'air d'aller mieux. Ça te fait toujours mal ?"

Soudain haletant, Draco reprit, "Je ne sais pas. Et si nous testions ça ?" Il embrassa Harry sur le coin de la bouche. "Je ne sens rien pour l'instant." Ils pressa carrément ses lèvres sur celles du brun et les laissa s'y reposer tandis que Harry répondait au baiser. "Il semblerait que je sois guéri."

"Et tu m'accuses d'être ringard," gronda Harry, en relâchant Draco de son étreinte.

"Coupable". Le grille-pain fit un pop bien à propos pour Draco. Harry attrapa le beurre qu'il étala finement sur deux tartines. Ils virevoltaient dans la cuisine avec une aisance familière, mettant la table, cuisinant, préparant le café. Quand ils en finirent avec leur petit-déjeuner et qu'ils se reposaient comme des crêpes dans la confortable cuisine, Draco demanda,

"Qu'est-ce qu'on fait aujourd'hui ?"

"Je pensais qu'on pouvait se permettre un dimanche de feignant. Lire le journal, boire du café, ce genre de truc quoi."

"Donc on ne va rien faire ?"

"Ben... Ouais. A moins que tu ais quelque chose à l'esprit ?"

"Tout une journée rien qu'avec toi ?" dit Draco, prétendant peser le pour et le contre. "De temps en temps Harry, tu as vraiment de très bonnes idées."

Le dit Harry rayonna et Draco rit. Il semblait que tout ce qui avait eu de bon la nuit dernière se soit prolongé à ce matin là. Cela s'annonçait comme une bonne journée. Une très bonne journée.


Elle est cool la fin, hein ? Pour les glissades de Draco en musique, je l'imagine très bien à fond sur "Mmh bop" des Hanson... Mais ça n'engage que moi. See you next week !