Chapitre corrigé!

J'espère ne pas avoir laisser échapper trop de fautes, je suis tellement naze! XD


- HA HA HA!

- Ca va Weasley, pas la peine d'en rajouter une couche, et puis arrêtes de te marrer comme ça! Ca ne te rends pas service!

Le rouquin, mort de rire, se tenait le ventre d'une main, écrasait une larme de l'autre.

- Oh bon sang! Je savais que Harry recherchait un remplaçant, mais laaaaaaaaaahahahaha!

- Tu vas t'arrêter oui?Grogna le blond.

De toute façon, il me le paiera! Je l'ai prévenu! TROIS MOIS d'abstinence pour cette humiliation, dit il en croisant les bras et en relevant son menton pointu, fier de sa décision.

Mais à cet instant, il avait beau dire ce qu'il voulait, Ron ne l'entendait de toute façon pas, trop occupé qu'il était, à ne pas mourir d'asphyxie.

Vexé, le blond s'éloigna disposer correctement les croissants dorés à l'aide d'une pincette métallique.

Ron se calma tout de même, devant la moue boudeuse de son vis-à-vis, Harry était propriétaire d'une petite boulangerie maintenant, après la guerre, le grand brun avait laissé tomber son projet de devenir auror.

Toutes ces atrocités n'étaient plus pour lui.

Avec du recul et sur les conseils de Hermione, il avait décidé d'ouvrir une boulangerie du côté moldu de Londres qui n'était autre qu'une annexe au magasin dont Ron était le directeur.

Sortant de ses pensées, Ron demanda:

- Bon, je prendrai deux croissants et deux pains au chocolat, s'il te plait!

Le blond hocha la tête, sortit un petit sachet et commença à le remplir.

- A part ça, comment te sens-tu? Pas trop dur?

Draco sourit posant une main sur son ventre.

- Ca va, je ne suis pas encore déformé, grimaca t'il.

- Quel rabat joie! S'exclama l'ancien griffondor.

L'aristocrate lui renvoya un sourire exagéré en guise d'excuse, mais ses yeux pétillaient et ne trompaient personne, il était heureux d'être à nouveaux père.

- Tiens, allez, tires-toi maintenant! Dit-il en lui tendant le paquet de viennoiseries, c'est cadeaux, rajouta le blond dans un murmure.

Le rouquin ricana et passa rapidement sa main sur la tête blonde ébouriffant avec joie les cheveux mi-longs.

- Ok! A plus!

- Oh! Vires de là! Belette! Hurla le blond brandissant la pincette argentée d'un air menaçant.

Un dernier regard moqueur et le roux disparut derrière les larges portes coulissante de la boulangerie.

Il s'ennuyait ferme!

C'était le désert complet aujourd'hui.

Il jeta un oeil désespéré à l'horloge, 13h30.

Tss, encore trois heures et demies à agoniser, pensa t'il en levant les yeux au ciel.

Il soupira pour la Nième fois.

A force de rester debout ses jambes lui faisaient mal et c'était sans compter sur son traître de bidon qui criait famine.

Il me fait tellement mal que je suis persuadé que de l'acide citrique me ronge l'estomac, il haussa un sourcil blond, le mélodrame abusif avait toujours été son fort.

Alors avec une lueur d'intérêt, ses prunelles grises dévièrent sensiblement vers le panier à chouquettes , tellement fourni...

Ni une ni deux, il chipa une viennoiserie et la mangea dans la seconde et il ne fallu pas plus de temps pour que la voix de son cher et tendre ne se fasse entendre, accompagnée d'un léger grésillement.

" Draco, arrêtes de taxer mes chouquettes!"

Le "taxeur" de chouquette en question se retourna vers la caméra de surveillance et brandit son majeur, puis, son légendaire sourire sournois aux lèvres, il se resservit.

"Draco, arrêtes de taxer mes chouquettes"

Ron qui enseignait patiemment à une stagiaire comment se servir d'une caisse enregistreuse, éclata de rire.

La boulangerie de Harry communiquant avec son magasin, il en était de même pour les communications radio.

Ce qui l'étonna tout de même, c'est que Draco ne répondit pas...

Harry avala une gorgée de son café brulant, ses yeux émeraudes voyageant de moniteurs en moniteurs pour assurer la surveillance du magasin et de la boulangerie.

Néanmoins, il ne pouvait s'empêcher de s'attarder sur la petite tête à droite.

Des bouffées de tendresse étreignaient son coeur dès qu'il apercevait l'homme à la blonde chevelure, il se passa la langue sur les lèvres quand son cher et tendre se pencha pour détacher un sac sous la caisse offrant ainsi sa croupe à la camera, le brun grogna de désir quand il repensa à tout ce qu'il faisait subir au petit cul de son mari.

Mais il déchanta bien vite quand il s'aperçut que le client qui se faisait servir partageait le même centre d'intérêt.

- Quel enfoiré! S'emporta le brun, outré par tant d'impolitesse.

- Qu'est-ce qui se passe? Demanda Ron en refermant la porte de la pièce derrière lui.

Harry grogna sans même se retourner.

Une seule chose pouvait mettre Harry dans cet état donc instinctivement il zieuta la petite télé qui renvoyait les images de la boulangerie.

Il fronça le sourcils, il ne s'y passait rien d'anormal pourtant.

Apercevant l'incompréhension dans les yeux bleus de son ami, le grand brun daigna enfin parler:

- Laisse tomber, juste un pauvre gars qui matais mon chéri!

- Quoi? S'exclama exagérément Ron, tu laisses ton mari se faire reluquer sans rien faire!

- Me soûle pas!

- Hum hum, d'accord j'arrête, il regarda sa montre rapidement puis pris une chaise pour s'y assoir, il lui reste deux petites heures, il tient le coup...

- Bien sûr qu'il tient le coup, c'est un Potter!

Ron ricana puis se racla la gorge et continua:

- Harry, c'est vraiment impressionnant.

La curiosité du Survivant s'éveilla d'un coup.

- De quoi tu parles Ron?

- De Draco! C'est incroyable, il a changé du tout au tout...Bon, ça à pris plusieurs années mais ça valait le coup!

Harry regarda le moniteur, fier de voir son homme se démener pour contenter les clients qui affluaient depuis quelques minutes.

- Oui c'est sur, approuva t'il, il a changé, d'ailleurs au début de notre vie commune il commençait déjà à accepter plus de choses.

Harry se souvint avec tendresse et nostalgie, les yeux ronds que Draco avait fait quand il avait vu pour le première fois une machine moldue , en l'occurrence la télévision, débouler chez eux.

Ces débuts avec le petit écran avaient été difficile voir hostile mais par la suite il s'était fait une raison, non les moldus n'inventaient pas que des choses stupides et inutiles, c'est pourquoi aujourd'hui il avouait sans aucune gêne et plutôt avec fierté être totalement accro à cette invention.

Harry reprit :

- Mais je crois que ce qui l'a définitivement ouvert au monde moldu c'est Rudy...

Ron esquissa un sourire au nom du premier enfant du couple et Harry continua:

- Il c'est plié en quatre pour lui faire plaisir , il à fait concession sur concession. Je suis sûr qu'il me le reprochera dans quelques années, bougonna Harry les yeux plissés.

Le roux rigola à cette remarque, connaissant le blond, effectivement, il ne risquait pas de louper Harry dans quelques années, puis en pointant le moniteur du menton, dit:

- Ménage le quand même, hein?

- Ne t'en fais pas Ron, je suis pas un tortionnaire non plus!

- Je sais bien, bon allez j'y vais, j'ai une stagiaire qui enchaîne boulettes sur boulettes.

Harry le salua d'un sourire moqueur, Ron était vraiment débordé ses derniers temps.

16H58.

Draco se précipita sur le petit boîtier accroché au mur, y introduisant une petite clé qu'il tourna, un déclic retentit est le rideaux de fer s'abaissa.

Toutefois un bruit inhabituel lui fit tourner la tête.

- Harry?

Son mari referma la porte de la sortie de secoure et s'approcha doucement de lui, enserrant sa taille amoureusement, il lui murmura à l'oreille :

- Ca va, pas trop fatigué?

- Non, je suis en peine forme! Confia le blond un peu trop vivement, ne répondant toujours pas à l'étreinte.

- Tu boudes? Demanda Harry, penaud, mordillant le cou diaphane, point qu'il savait hautement sensible chez sa victime.

- Harry je te déteste!

- Mais nan, tu m'aimes d'un amour démesuré.

Le blond ne put s'empêcher de gémir quand la langue de son partenaire retraça ça jugulaire.

Il plaqua ses mains contre le torse puissant et le repoussa légèrement de façon à planter son regard typiquement Malfoyen dans celui typiquement en manque de sexe de son chéri.

- Ne rêves pas Potter! Tu vas me payer ce que tu me fais en s'amusant tout seul, et pour les trois prochains mois c'est CANAPE...Pour toi évidemment, inutile de préciser.

Le grand brun qui tenait toujours son blond dans ses bras étouffa un éclat de rire.

- Draco chéri, ne dis pas des choses que tu ne tiendras pas.

- Je tiendrai! S'exclama "Draco chéri" avec véhémence.

Deux grandes mains baladeuses agrippèrent fermement son postérieur entamant de doux mouvements.

- Je tiendrai, répéta l'aristocrate d'une voix plus aigüe.

Harry ne put que sourire sournoisement devant les joue rouges de son mari, il ne tiendrai jamais alors dans la seconde qui suivit, le plaqua contre le mur et passa les jambes du blond autour de sa taille.

- Harrrryyy, bouda l'autre.

- Hum? Grogna t'il, occupé à mordiller le lobe laiteux.

- Tu m'énerves!

- Tu es si facilement corruptible, murmura t'il, abandonnant le lobe pour les lèvres délicates.

Mais il ne put poursuivre son numéro de charme, son portable vibrant dans la poche de son pantalon à pince les firent redescendre sur terre.

Le brun soupira et relâcha sa proie qui s'empressa de lisser ses vêtement et de s'éloigner compter sa caisse.

- Allo? Rudy?

Le blond qui calculait la recette de la journée silencieusement, releva la tête au nom de son fils, l'air inquiet.

- Un problème? Demanda t'il du bout des lèvres, mais avant que Harry n'est pu lui répondre il lui avait déjà subtilisé le portable des mains.

- Allo mon bébé? Tu vas bien? Tu as mangé quoi ce midi?

Harry bougonna discrètement devant la réaction de Draco.

Dès que son fils était dans les parages, il ne pouvait s'empêcher de le couver et cela même à plusieurs kilomètres de distance.

- Des chips et du jambon? Hurla le blond, choqué, faisant par la même occasion sursauter son époux qui leva les yeux au ciel.

- Mais chéri, il restait du gratin d'hier, c'est déjà plus consistant!

Pendant ce temps Harry avait eu le temps de faire le compte, et de fermer la caisse, il appela discrètement un responsable de caisse par radio pour récupérer la recette.

- Tu veux sortir? Ou? Avec qui? Encore elle?

Le Survivant se réappropria, non sans mal, le portable.

- Rudy? C'est bon fait ce que tu veux. Nous on rentre bientôt mais sois à la maison pour le dîner, ok? Parfait. Bisous.

Il raccrocha prestement.

- Harry! Il à l'intention de ressortir avec cette...Cette fille vulgaire et cruche au possible dont le quotient intellectuel ne doit pas dépasser celui d'une chaise cassé en...!

- Draco, coupa son mari, laisse Rudy voler de ses propres ailes et puis qui sais, ajouta t'il un sourire goguenard aux lèvres, elle va peut-être faire de notre fils un Homme avec un grand "H".

- Harry! Je t'INTERDIT de parler du dépucelage de mon chéri! De mon innocent petit bébé, prévint le blond des trémolos dans la voix et un doigt accusateur pointé sur son mari.

Ce dernier leva les mains en signe de paix, histoire de calmer la panique qui commençait à submerger son p'tit blond.

- Mais mon ange, il à quinze ans...Sa...heum...Sa quequette commence à le grattouiller, c'est tout à fait...Normal.

Draco faillit tomber en syncope.

- Oh c'est trop! Comment peux-tu...oh, tu m'énerves!

Harry grimaça, lui qui était bien partit pour s'envoyer en l'air se retrouvait finalement confronté à un partenaire au bord de la crise de nerf...Voir du meurtre.

- On lui à déjà expliqué qu'il fallait être prudent, je pense qu'on lui à fait un topo complet non? Tu devrais avoir plus confiance en lui. Laisse les choses faire naturellement.

Il s'appuya doucement contre le mur, les mains dans les poches.

Draco avait toujours été gêné d'aborder un tel sujet de conversation, pudeur maladive oblige et reste d'éducation stricte aussi, évidemment.

- Toi même tu as eu une première fois il me semble? Demanda le brun en s'approchant du blond.

Il passa ses mains dans son dos pour finir par presser délicatement ses épaules.

- C'était comment d'ailleurs? Questionna t'il, curieux.

Le blond hésita un instant puis il finit par glousser:

- Hum, c'était rapide...Très rapide...

Après une seconde de silence, ils pouffèrent tout les deux.

Ils s'embrassèrent doucement.

- On rentre amour? Demanda le brun.

Draco hocha la tête, il était fatigué.