Unsung Hero

Cette histoire est la traduction d'une fanfiction anglophone écrite par MeghanReviews ( dont j'ai l'autorisation pour cette traduction ). Je n'en suis que le simple traducteur, vous n'êtes donc pas logiquement sensés me complimentés sur la qualité de l'histoire. En revanche strictement rien ne vous empêche de donner votre avis ( bon ou mauvais) sur ma traduction ou sur la façon dont s'oriente histoire, vos théories et déductions, etc...

Je tiens a préciser que l'anglais n'étant pas mot a mot du français, c'est un travail assez long qui nécessite entre autre parfois de modifier ( tout en en gardant les informations et le sens) certaines phrases.

Les informations données par l'auteur ( Meghan Reviews je le répète ) sont notés Nda. Les miennes :Ndt.

Chapitre 1

Harry Potter était un futur septième année particulièrement isolé. Aucuns des nombreux souvenirs des longues années de sa vie ne lui plaisait, et pour cause. Depuis sa plus tendre enfance, la destinée avait remplie sa vie de bien nombreuses injustice. La plus lamentable d'entre toute était connue sous le nom de Daniel Potter.

Daniel était le frère jumeau de Harry et était considéré par toute la communauté magique comme 'le garçon-ayant-survécu'. Bien qu'il ne soit qu'a peine plus puissant qu'un sorcier moyen, Daniel Potter était également le golden boy de Gryffondor, de Poudlard, et de Dumbledore. Un peu comme si une lumière divine sortait de son cul.

Et comme si ça n'était pas suffisant, il y avait les parents d' Harry. On aurait put penser que deux personnes aussi formidables que Lily et James Potter, auraient chercher a s' assurer que la renommée d'un de leurs fils n'éclipse jamais l'autre a leurs yeux, mais malheureusement non. C'était Daniel Potter qui était la prunelle des yeux de ses parents. Pas lui.

La plupart du temps Harry ne les blâmaient pas, après tout ses parents n'étaient qu'a peine adulte lors de leurs mariage ou lors de leur naissance a son frère et lui. Quelques fois cependant, cette pensée ne suffisait pas a contenir l'amertume et le ressentiment qui l'envahissait. Mais par dépit il se résignait devant les faits.

Ceux ci se résumait en deux points :

1) Tout le monde aimait et adorait Daniel Potter.

2) Personne ne remarquait ni n'appréciait Harry Potter.

Il était particulièrement dur pour Harry de voir son frère obtenir gloire et admiration pour des choses que lui, Harry, avait faites. Par exemple, en première année lorsqu'il avait combattu le professeur Quirrell pour la pierre philosophale ou lors de l'impressionnante victoire sur un basilic de 50 mètres de long en deuxième année. Et la liste ne s'arrêtait pas la. La capture de Peter Pettigrew et la découverte de l'imposture du professeur Maugrey? Tous crurent voir a l' oeuvre son frère jumeau Daniel Potter

Mais le pire et surement le plus impardonnable dans cette histoire c' était sans nul doute le fait que jamais Daniel ne réfutait ces énorme quiproquos. Jamais il ne révélait la vérité. Jamais il n'avait dissuader qui que ce soit de lui attribuer ces actes héroïques ni n'avait chercher a les convaincre qu'ils faisaient erreur et que c'était lui, Harry, le véritable héros. Et comme personne ne croyait Harry. Que pouvait il faire contre tout cela ?

En fait, une chose était sûr, Harry faisait quelque chose à ce sujet. A la fin de chaque année scolaire, Harry partait discrètement dans la section interdite de la bibliothèque de l'école de Poudlard et volait quelques livres afin de les étudier durant les vacances d'été. Il faisait cela depuis sa première année, et ce faisant, Harry était particulièrement bien informé sur bon nombre de sujet dont il n'aurait pas dut être. Des choses qui auraient rendue Hermione Granger, la reine-je-sais-tout de Serdaigle, verte d'envie. Dans l'hypothèse absurde qu' il les lui révéles.

En tant que véritable (bien que personne n'en soit au courant) roi-je-sais-tout de Serdaigle, Harry avait atteint un niveau bien plus élevé que celui de ses camarades de classes, pas le genre de choses dont sont son papa et sa maman s'apercevaient. Il était également un joueur de Quidditch décent. Un attrapeur pour être plus précis et en fait il ne se souvenait pas d'une seule fois ou il n'ait pas réussit a attraper le vif les quelques fois ou il avait la chance d'y jouer.

Cependant, personne ne lui avait jamais taper dans le dos pour le félicité d'avoir attraper le vif ni n'était venu le voir pour le féliciter pour cette remarquable feinte de Wronski qu'il venait d'exécuter. Mais puisqu'il n'était ni une pulpeuse adolescente chinoise ni son frère, qui était le plus jeune attrapeur que Poudlard ait connut depuis plusieurs siècles, Harry se disait qu'ils devaient avoir raison. Qui s'inquiéterait du jumeau qui ne jouait que rarement ( et encore ) ?

Mais cette année ça allait changer, peut être, maintenant qu'il ne jouait plus comme remplaçant de Cho Chang. Peut-être le remarqueraient ils a l'école. Ils pourraient même l'aimer si Serdaigle gagnait la coupe de Quidditch cette année.

Durant toutes ces années a Poudlard, Harry ne s'était jamais fait un ami. Bien sur il avait essayer au début, mais il perdaient rapidement leurs intérêt pour lui lorsqu'ils finissaient par voir qu'il ne s'agissait que du jumeau avec la cicatrice en forme d'éclair, et pas Daniel Potter. Cela l'avait humilier, Harry ne le niait pas. Il avait pensé qu'au moins une personne a Poudlard essayerait d'être son ami, mais même Hagrid, la personne la plus affectueuse qu'il connaisse, ne prenait le temps de lui dire bonjour lorsqu'il le croisait.

Parfois, Harry se demandait s'il était invisible. Lorsque cela lui arrivait, le professeur Rogue le ramenait rapidement a la réalité en lui infligeant une retenue, le confondant avec son frère. La première année , Harry s'était plaint en vain de ces punitions injustes, mais de toute façon s'il ne les lui donnait pas parce qu'il s'appelait Daniel Potter, il le faisait simplement parce qu'il était un Potter.

Personne ne croyait jamais la version de l'histoire que donnait Harry Potter, alors, résigné, il cessa tout simplement de la donner.

Lorsqu'il arrivait a gagner un tantinet d'attention, l'on concluait rapidement qu'il n'essayait, jaloux, que de s'attribuer la gloire de son frère. A force, Harry en avait eu assez de se préoccuper d'avis qui ne lui était jamais favorables en quoi que ce soit, et avait appris a diriger ses actes indépendamment de ce que pouvait en penser l'opinion publique.

En cinquième année , Daniel Potter avait été élevé au rang de parfait petit préfet , bien qu'un autre candidat aurait certainement mieux mériter ce rôle. Le Professeur Flitwick, le directeur de la maison de Serdaigle, avait calmement expliqué à Harry qu'il ne pouvait pas en être un lui-même parce que personne a l'école ne le connaissait et que confier de l'autorité a un inconnu risquait de provoquer des troubles. Après cette aimable conversation, Harry avait fait exploser de nombreuses choses sur le chemin de son dortoir. Étonnamment, Peeves fut accuser et il s'en sorti pour une fois sans aucune conséquences néfastes.

Il y avait un mois déjà que les jumeaux Potter avaient atteint leurs dix septième anniversaire et étaient donc devenu des magiciens adultes juridiquement. À part qu'il ne pouvait toujours pas boire de Whisky-pur-feu. Seul Harry avait tiré profit du changement de son statut et était allé acquérir des licences de transplanages et de création de Portoloins ainsi qu'un permis de créer des sortilèges auprès du ministère de la magie. Au passage, Harry avait également acheter une carte England gold express pour l'utilisation du réseau de cheminette. Il les paya avec les économies qu'il avait rassembler, pour ne pas employer un autre mot, au fil des années. Ses parents ne lui avaient jamais donné le moindre gallion d'argent de poche.

Au moins il n'aurait plus a faire face a la situation a laquelle il avait été confronter a la fin de sa quatrième année. Plus jamais il n'aurait a recourir a l'auto stop maintenant grâce a son permis de transplanage. Et il s'était munit d'une précaution supplémentaire, afin d' anticiper un éventuel besoin d'utiliser le réseau de cheminette. C'était le seul permis qu'il aurait a remplacer.

Harry avait même eu l'occasion de discuter avec quelques Auror sur leurs formation. Peut-être était ce parce que Daniel avait été inondé sous un monticule de cadeaux, assailli par de multiples arrivées d' hiboux et entouré par quelques dizaine de fans a son anniversaire, qu'il avait oublier de faire ce genre de chose.

Il y a deux jours, les lettres de Poudlard de Daniel et d' Harry étaient arrivées avec le courrier. Daniel avait reçut l'insigne de préfet en chef, Comme Harry s'en était douté, et Lily avait sautillée d'excitation; James, plein de fierté, avait immédiatement appelé ses oncles Sirius et Remus pour partager ensembles les glorieuses nouvelles. Daniel était sans aucun doute leur neveu préféré, bien qu' Harry ait parfois douté qu'ils aient été au courant qu'ils en avaient un second.

Comme récompense pour sa nomination en tant que préfet en chef, Daniel eut un nouveau balai de dernier cri. Un rutilant éclair de feu 4003 d'un rouge éclatant, acheté communément par James et Sirius. Harry désirait ardemment un balai lui aussi. Il avait eu douze BUSE contre six pour Daniel, et il avait espérer que son père et sa mère lui témoigneraient un peu d'attention pour l'occasion. Mais il avait prit ses désirs pour des réalités, les ' bon travail fiston' ça n'avait jamais été pour lui.

Ronald Weasley, le meilleur ami de Daniel vint un peu plus tard ce jour la pour l'accompagner jusqu'au terrain de Quidditch des Potter essayer le balai de Daniel. En fait, l'après-midi se déroula principalement sous les exclamations des adultes exagérant toutes les performances de Daniel. Harry était sûr que chaque lancé, crochet, piqué, et autres figures spectaculaires avaient été grossit et exagérer plus d'une fois, ou d'avantage.

Tandis que les adultes discutaient des chances de Daniel d'effectuer une carrière professionnelle de Quidditch et de jouer en match officiels, Harry était en haut dans sa petite chambre en train de lire sous l'encadrement de la fenêtre. Du deuxième étage de la maison des Potter, Harry pouvait voir son frère et son ami parcourir en un éclair le terrain sur son nouveau balai.

Soupirant tristement qu'un aussi bon balai soit gaspiller en étant confier a son frère, Harry jeta un coup d'oeil dans sa chambre qui lui rappela a quel point il était dépourvu d'effet personnel .

Tout ce qu'il avait c'était les habits dont son frère jumeau ne voulait plus, y compris ses robes trop courtes et ses vielles lunettes. Son sac d'école , qui avait connut bien trop de réparo, semblait plus usé et rapiécé chaque années. De vieux posters de Quidditch et de nombreuses étagères pleines de livres et de vieux jouets couvrait ses mur.

Même sa baguette magique était passée par Daniel. Elle avait été achetée chez M. Ollivander quand lui et Daniel avaient eu deux ans. Le jour ou Daniel eut ses onze ans, James et Lily l'avait confier a Daniel, lui confiant mystérieusement qu'il s'agissait d'une baguette très spéciale. Malheureusement pour eux, Son frère jumeau n'était pas arriver a la contrôler et ils l'avaient à contre-coeur donné à Harry lorsqu'il révéla une aptitude a se servir de la baguette de houx longue de onze pouces composée d'une plume de phénix...

Harry possédait également un oiseau qui avait appartenu a Daniel plus ou moins de la même façon que sa baguette magique. Il le lui était revenu qu' uniquement parce que Daniel avait exiger d'avoir le roi des oiseaux, un phénix comme celui que possédait Dumbledore. Cela n'avait guère étonné Harry de voir cet enfant gâté échouer a obtenir la confiance de l'un d'entre eux.

Hedwige, l'ex-hibou de Daniel, était une magnifique chouette blanche qui était devenue bien plus qu'une porteuse de courrier ou qu'un animal de compagnie pour Harry; elle était sa meilleure amie et quelque chose se rapprochant assez d'une mère poule. Elle lui avait fait avoir de nombreux fou rire en lui apportant a plusieurs reprise des souris mortes lorsqu'il lui semblait trop mince . Elle était également l'une des seules choses qui lui donnait l'impression que la vie valait la peine d'être vécue. Elle était la pour roucouler ou lui crier dessus en fonction de ses actes. Parfois, Harry se disait qu'il se serait peut être suicider sans elle.

Harry leva les yeux de son manuel et les plissa pour repérer son idiot de frère. Il focalisa son attention sur lui tandis qu'il concentrais lentement son énergie . Il la libéra soudainement et vit avec une immense satisfaction son frère tomber de son nouveau balai sur l'herbe au dessous de lui, lorsque son balai glissa de ses mains sous l'effet de l'accio qu'Harry venait de lancer silencieusement.

Hedwige hulula du fond de sa cage d'un ton de reproche mais Harry lui répondit d' une simple grimace.

« Oh quoi ? Tu sais bien que je dois m'exercer si je veux pouvoir maîtriser la magie non formulée ou sans baguette. »

Hedwige hulula avec plus de force qu'avant et Harry baissa la tête, ses joues rougissant tandis qu'il se concentrait de nouveau sur son livre d'animagus. Il espérait devenir un animagus avant la fin de l'année. S'il pouvait montrer à l'examinateur de Métamorphose des ASPIC sa forme animale il serait sûr d'obtenir un Optimal.

Il songea silencieusement a la tête que ferait le Professeur McGonagall. Sans doute serait elle choqué a en devenir aphone ? Elle s'attendait sûrement a ce que Daniel, l'idole de Gryffondor, sache lui aussi se transformer en animal et Harry se retrouverait probablement inonder de plaisir en voyant sa tête lorsqu'elle découvrirait que Daniel en était tout bonnement incapable. Il espérait pouvoir se transformer en un animal magique, même si cela exigeait un entraînement bien moins plaisant et bien plus dur que pour un animal ordinaire. Il se demanda s'il en avait le potentiel.

Harry, plus que tout au monde, adorait les défis.

« Qu'en pense tu, Hedwige? » demanda Harry tout en observant dans son grand livre une femme se transformer en dragon 'vert Gallois'. « Tu crois que je serais capable de me transformer en dragon? »

Hedwig hulula dédaigneusement et Harry éclata de rire avant de refermer son livre pour étudier un diagramme détaillé .

« Je ne pense pas que ce serai trop difficile. Ce serait du même niveau que l' Hongrois a queue de pique ou quelque chose dans ce genre la . »

Un tranquille bruit de plumes lui répondit et Harry hocha la tête pensivement. Il parcouru rapidement quelques autres pages sur de nombreux types d'animagus. Il avait déjà fini le livre sur les formes habituelles d'animagus, tel le chat de gouttière en lequel le Professeur MacGonagall se transformait a loisir . Harry était également persuader qu'en dépit de ses ressemblances avec le Sinistros, l'animagi de Sirius n'était rien d'autre qu'un chien. Harry savait que son père était un cerf, la forme corporelle de son Patronus.

Harry estimait son patronus comme étant l'un de ses plus grands accomplissements, il n'y pensait jamais sans en ressentir une certaine fierté. Il avait apprit a en créer un depuis ses treize ans, lorsque Peter s'était évader d'Azkaban, la prison des sorcier en troisème année. On avait supposé que Peter chercherait a rejoindre Poudlard pour y nuire a Daniel et par conséquent le ministère avait envoyer des Détraqueurs garder l'école et Dumbledore avait engagé Remus au poste de professeur de défense contre les forces du mal.

Harry tout comme Daniel avaient eu a affronter leurs pouvoirs néfastes lorsqu'ils s'approchaient d'eux. Non seulement leurs énergie mais également leurs pouvoirs s' étaient considérablement affaibli. Il fut spécialement accordé a Daniel des cours privés avec le professeur Lupin afin que celui ci lui enseigne comment se défendre contre de telles créatures des ténèbres.

Lorsqu' Harry découvrit qu' il n'avait pas été invité à ces cours particuliers, il était devenu fou de rage. Il s'était aussitôt lancé un sort de désillusion et s'était glisser dans la salle après leurs entrainement, apprenant au bout de plusieurs semaines ce que le professeur Lupin mit quatre mois a enseigner a Daniel.

Son premier essai contre l' épouvantard dans cette salle de classe abandonnée l'avait aussitôt fait s'évanouir. Grâce a plusieurs barres de chocolats volées aux cuisines il s'évita d'autres réveil nauséeux dans le froid des nuits de Poudlard. De la brume puis un entièrement fonctionnel Patronus lui permit de ne plus être tracassé par les détraqueurs entourant l'école.

Cependant, en dépit de cet étonnant exploit de la part d' un magicien âgé d'a peine treize ans, un autre garçon agé de treize ans reçu bien plus d'éloge pour de bien plus mauvais résultats. Daniel avait, d'une façon ou d'une autre, après six mois d'essai, produits assez de brume dorée pour repousser les Détraqueurs et ne plus s' évanouir. Considérant l'impressionnant exploit qu'il avait réaliser il s'était manifestement dit qu'il n'avait plus besoin de pratiquer plus longtemps qu'il ne le voulait et, ô surprise, il ne le voulait plus.

§ Qu'est tu en train de lire? § entendit il dans un doux sifflement.

Harry chercha des yeux puis trouva rapidement en souriant le banal petit serpent vert s'étendre au soleil a sa fenêtre .

§ Petit malin! Serion, bordel comment a tu fait pour arriver jusqu'ici ?§ siffla Harry, Il mit de côté son livre puis ouvrit la fenêtre pour prendre dans ses mains le petit serpent qui commença a doucement s'enrouler autours d'elles.

Serion tourna la tête et, tout en sortant sa langue d'un air suffisant s'enroula autour du poignet d'Harry pour profiter de sa chaleur. Une fois confortablement installé, Serion répondit, § Il y a une gouttière le long du mur, cachée par le bosquet. Ça n'a pas été un aussi dur travail que je ne l'avait penser que d'y monter

§Intelligent.§

§merci bien § répondit Serion en reposant sa tête sur le dos de la main d' Harry.

Hedwige hulula bruyamment d'un air ennuyé puis leurs tourna le dos . Les capacités de Fourchelang de Harry l'avait toujours déconcertée parce qu'elle avait toujours été intimement persuadée qu'elle seule méritait de converser avec son propriétaire. Ses relations avec lui était plus importantes que pour le serpent. Ainsi se résumait en tout cas ses pensées.

Harry rigola en voyant Hedwige se retourner comme offensée puis ouvrit un tiroir dont il ressortit un peu de nourriture pour hibou. Hedwige roucoula et se décida a dévorer ce festin, grignotant sur les doigts d' Harry avant de s'envoler sur le sommier de son lit.

« Et bah voila, Hedwige, » ajouta joyeusement Harry avant de tourner a nouveau son attention sur Serion. §Je suis en train de me renseigner sur la façon dont changer mon corps en animal, mais je compte apprendre les moindres détails du processus avant de m'y mettre.§

§Et c'est pour ça que tu te trimballe un livre d'au moins dix kilos ?§ Siffla un Serion manifestement amusé.

§Hmph... rigole Serion§ indiqua Harry tout en nettoyant ses lunettes d'un air déterminé, § -- mais je vais être le meilleur animagus du siècle.§

Serion quitta le bras d'Harry et s'enroula autour de son cou. §Mais tu dois avoir la puissance nécessaire avant de ne serait ce que commencer le développement de cette faculté, non?§ observa t'il tranquillement, tout en chatouillant de sa langue la clavicule d' Harry.

§ Je sais que j'en ai le potentiel.§

§Si confiant... § siffla Serion , § Mais je sais que tu ne chercherait pas les rituels nécessaire dans tout ces livre si tu n'en avait pas la volonté

§Ils sont dans l'un de ces livres § ajouta Harry nonchalamment . §Ne me demande plus comment je sais que je peut devenir un animagus – Je le sais, c'est tout. §

§Mais ne devrais tu pas en être absolument sur avant de procéder...§

§Quel Reptile-je-sais-tout !§ grogna Harry .

Serion se déroula du cou d'Harry et s'éloigna en glissant d'un air hautain du magicien, la tête toujours pointée vers le ciel lorsqu'il atteignit la fenêtre, il dit. §Si tu est de mauvaise humeur, je ne compte pas rester plus longtemps.§

§ Ne t'en va pas, Serion, § gémit Harry qui avait suivit le petit serpent indigné jusqu'à la fenêtre .

Serion serpentait déjà le long du rebord étroit vers la gouttière lorsqu'il répondit. § Je t'ai connut pourvut de meilleures manières § fut tout ce qu'il ajouta.

Harry secoua la tête et repris son livre. « Quel grognon! Je l'ai juste appelé 'reptile', c'est normal c'est un serpent, il en est un. »

Hedwige approuva d'un petit cri. Heureux de voir Serion prendre congé, elle s'envola sur son épaule et le laissa la caresser. Harry était à elle seule et elle n'allait sûrement pas le partager avec un petit ver mou. Elle l' observa tandis que Harry appuyait le livre contre ses genoux et descendait une fois de plus dans le gouffre de ses pensées. De temps en temps il tournait la tête vers elle, lorsqu'il venait de trouver quelque chose d'intéressant, exprimant tout haut ses idées et ses nombreux projets sur le sujet, et Hedwige l' hululait d'une manière encourageante.

Lorsque ce fut l'heure du dîné, Harry ferma le livre et le cacha sous sa petite pile de vêtements à l'intérieur de son sac d'école. Tout en marchant calmement vers la porte, Harry fit une dernière caresse a Hedwige puis sorti. Une fois assuré qu'elle ne pouvait plus l'entendre, Harry courut dans le couloir pour s'arrêter devant un petit miroir accroché sur le mur.

Il s'examina rapidement . Il tira d'abord sur ses courtes manches pour les rendre plus longues. Puis il passa la main sur ses longues robes jusqu'à ce qu'il puisse entendre le petit vrombissement d'un invisible rouleau épousseter ses vêtements. Enfin il essaya frénétiquement mais sans résultat d 'aplatir ses cheveux. Échouant a cacher a cicatrice en forme d'éclair sur son front

Hedwige avait toujours désapprouvée ces tentatives de se faire passer pour son frère auprès de ses parents ou de ses oncles. C'est pourquoi il le faisait maintenant, hors de sa vue. Hedwige aurait estimer cela humiliant, voir dégradant et aurait sans doute hululer, indignée pour deux, mais il y avait des choses dont ne pouvait pas s'empêcher de tenter Harry. Comme par exemple de faire réellement parti de sa famille, et non de se contenter d'être un simple spectateur les observant.

S'il avait un peu de chance Lily l'étreindrait amoureusement, avant de se rendre compte qu'il n'était pas Daniel et de s'éloigner maladroitement rechercher son frère. Peut-être même que son père s'enquerrait de ses résultats au Quidditch et qu'il pourrait raconter la fois ou il avait put jouer contre un Serpentard et de la façon dont il l'avait feinter, avant d'être interrompu d'un signe distrait. Prenant soin de ne pas trébucher dans l'escalier sur la marche tordue, Harry se dirigea vers la salle a manger.

Mais lorsqu'il arriva au rez-de-chaussée, ses espoirs s' effondrèrent en voyant que Daniel s'y trouvait déjà, captant toute l' attention de ses parents. Harry se tint immobile un certain moment, examinant la scène devant lui. La table avait été prolongée pour accueillir Ron, Sirius, et Remus, tous déjà engager dans ce qui semblait être une fervente discussion sur les équipe participant a la coupe de Quidditch Britannique. Discuter était autant un sport pour eux que le jeu lui-même et vu la couleur rouge auquel virait le visage de Ron, ses Canons de Chudley adorés devaient être particulièrement malmené par les autres.

S'approchant de la table, Harry se rendit compte avec colère qu'il n'y avait pas de chaise pour lui. Soupirant bruyamment il fit un geste de la main et métamorphosa une chaise a partir d'un vase poser dans un coin. Il s'assit rapidement a la table, a un mètre sur la droite des autres convives.

Tranquillement et discrètement, Harry fit apparaitre des couverts et s'installa. Tout en mordillant sa lèvre de découragement, il mit sa serviette et commença a remplir son assiette d'un plat que sa mère avait cuisiné pour d' autres. Il le mangea méthodiquement tout en écoutant les blagues que se racontaient Sirius et son père. Il contint a grande peine ses émotions lorsque sa mère se mit a resservir Ron et son frère, l'oubliant au passage.

Baissant rapidement la tête, de peur que les autres ne voient son expression, Harry se demanda en se lamentant pourquoi il continuait a s'infliger tout ça. Il pouvait aisément aller se servir en nourriture la nuit dans les cuisines lorsque tout le monde dormait sans avoir a manger au milieu d'un groupe de personne qui l'ignorait totalement. Mais Harry ne pouvait tout simplement pas renoncer à l'espoir que peut-être, un jour, ils s'intéresseraient de nouveau a lui comme ils le faisaient avant le 31 octobre.

Une intense brûlure traversa subitement sa cicatrice et Harry, haletant, se plia au-dessus de son plat en la frottant pour tenter d'en atténuer la douleur. A l'autre bout de la table les autres continuaient leurs discussions sur les changements et les problème du ministère depuis la nomination de Fudge, inconscient de sa douleur et de son étrange comportement.

Absolument personne ne s'était inquiéter de son état.

Harry lâcha ses couvert et retint une subite vague de nausée. Ce qui ne fit que l'intensifier. Incapable de se retenir plus longtemps, Harry serra les dents et chancela plus qu'il ne se leva. Tandis qu'il essayait au mieux de maintenir son équilibre, il lança machinalement du bout des doigts un finite sur les objets qu'il avait fait apparaître. Puis il courut hors de la salle a manger jusqu'à la salle de bains ou il vomit bruyamment le repas qu'il venait d'ingurgiter.

Essuyant sa bouche, Harry posa son front sur la lunette des toilettes. Au bout d'un certain temps, il émit un faible rire. Personne ne venait pour voir ce qui n'allait pas. Tout comme personne n'avait réellement remarquer son arrivée a table.

« Ils se demanderont probablement pourquoi le vase a été déplacé » soupira t'il entre deux souffles. Après s'être rapidement rincer la bouche et avoir nettoyer son désordre, il grogna. « Merci pour le dîner. Salopard de Voldemort! «

Le seigneur des ténèbres Voldemort, était le mage noir le plus craint qu'ait jamais connu le monde des sorciers. Le peuple était a ce point terrifier par son existence, qu'ils n'osaient même plus prononcer ne serait ce que son nom et parlaient de lui en le nommant "Vous-savez-Qui". Seul, a sa connaissance, lui et Dumbledore, osaient dire a haute voix "Voldemort", même son frère ne l'osait pas. Ce n'était pourtant juste qu'un nom, bordel, ça n'était même pas le vrai nom de ce connard. Ca n'était simplement qu' un anagramme pour Tom Elvis Jedusor, la chose qui prétendait être l'héritier de Serpentard.

Harry avait appris le vrai nom de Voldemort au cours de sa deuxième année et c'était la mort supposée de ce type aux mains d'un bébé d'un an qui avait attirer gloire et renommée au Survivant. Pour être franc Harry n'aurait sut dire si c'était Daniel ou lui même qui avait arracher Voldemort a son corps pour quatorze ans, mais il lui semblait particulièrement étrange qu'il ait, lui, des talents que son idiot de frère n'avait pas. De plus, Daniel n'avait jamais ressentit la moindre sensation dans sa cicatrice, contrairement a lui.

Il y a deux ans, Voldemort avait retrouvé son corps en enlevant Daniel et en volant son sang. Son évasion du cimetière n'était même pas moitié moins extraordinaire ou héroïque que ce que tout le monde croyait. Il était vrai que, comme le disait la rumeur, de la magie sans baguette avait été employée ce jour pas de la part de Daniel

Personne ne le savait mais, sans qu'il ne sache d'ailleurs lui même comment, Harry avait exécuté son premier transplanage auprès de Daniel lorsque sa cicatrice lui avait brûlée le front. Se désillusionnant, Harry avait examiné la scène et, de loin, les Mangemorts. Il avait ensuite lancé un sortilège afin de couper les cordes de son frère. Une fois libre, Daniel avait couru comme un dératé vers la seule issue de secours disponible... le même objet qui l'avait livré à Voldemort.

Lorsque Daniel s'était effondrer par terre en trébuchant, il avait commencé à ramper tout en jetant des regard désespéré vers la coupe de Quidditch transformée en Portoloin par Barty Croupton junior, qui s'était fait passer durant toute l'année pour l'Auror Maugrey Fol-Oeil. Réfléchissant rapidement, Harry avait attirer la coupe vers Daniel, de tel sorte que celui ci avait crut l'avoir attirée avec un sort sans baguette. Attrapant la coupe, comme le fuyard qu'il était né pour être, Daniel s'était échapper du cimetière, laissant Harry entendre les hurlement de fureur de Voldemort.

Les Mangemorts avaient rampé sur leurs ventres au pieds du magicien en pleine démence. Plusieurs crucios et quelques ordres plus tard, Voldemort avait transplaner ailleurs. Peu après, le cimetière s'était vidé et Harry s'était retrouver seul. Il n'avait pas mit longtemps a se rendre compte qu'il n'avait aucun moyens de revenir a l'école ni même de savoir ou il se trouvait.

Il avait apprit plus tard qu'il se trouvait au Pays de Galle près de Cardiff. Cela lui avait prit quatre jour d'auto stop pour rejoindre un petit village sorcier ou il avait dut supplier le gérant d'un minuscule bar pour pouvoir utiliser son réseau de cheminette, grace auquel il rejoignit finalement Poudlard.

Une fois de retour a l'école, Daniel avait été encenser comme l' héro ayant une fois de plus réussit a s' échapper des mains du mage noir. Ça n'avait été qu'après son retour a Poudlard, au cours de ses nombreuses détentions infligées par le professeur Snape ( comment aurait il put expliquer son absence maintenant ? )qu' Harry avait découvert l'imposture du professeur Maugrey. Malheureusement, comme Daniel avait également été en retenu avec lui au même moment, il avait tiré toute la gloire de cette découverte. Une fois de plus.

Mais en ce moment, tandis qu' il examinait dans le miroir de la salle de bains son pâle visage, il se demandait silencieusement ce qui avait bien pu se passer pour rendre Voldemort à ce point fou de joie, car s'il y avait bien une chose dont Harry était parfaitement sûr en cet instant, c'était qu'il était incroyablement heureux . Et un Voldemort heureux, incroyablement ou pas, n'était jamais une bonne chose.


Ndt: Et bien voilà pour le premier chapitre de cette histoire. C'est sur là, le premier chapitre est un espèce d' aperçu de la vie désabusée d'un Harry replié sur lui même, mais vous verrez par la suite que cette histoire et son scénario mérite le coup d' oeil. Je ne la traduit pas pour rien. :)