Bonjour à tous, ou plutôt bonsoir !

Un nouveau chapitre s'ouvre, j'espère qu'il vous plaira. Je crois que finalement je vais avoir un peu de mal avant la sortie d'HP 7, j'ai le synopsis, mais tellement de choses à vous raconter que je ne suis pas certaine d'y arriver d'ici samedi...

En tout cas passez un bon moment, et merci à vif d'or pour sa beta lecture !!

BONNE LECTURE

Chapitre 5 :

Le mardi suivant, pendant le petit déjeuné, Harry, Ginny et Hermione discutaient avec animations.

- J'ai encore essayé hier, il a refusé de me voir tout net. Expliquait Ginny. Il était enfermé dans la serre numéro 3, assis au milieu des plantes, le regard dans le vide.

- Peut-être qu'on devrait le laisser assimiler cette nouvelle tranquille, suggéra Harry, je pense qu'à sa place, moi aussi j'aurais besoin d'être seul.

- Moi je pense surtout qu'il a besoin du soutient de quelqu'un qui lui soit proche. Harry je crois que toi tu peux l'aider, et je ne pense pas qu'il soit bon de le laisser se morfondre.

- Mais Hermione, il a refusé de voir tout le monde, je ne vois pas pourquoi moi j'aurais un traitement de faveur.

- Surement parce que tu es le seul à ne pas encore avoir osé aller le voir. Et puis il me semble que ces derniers temps, vous vous êtes rapprochés non ?

- Je ne sais pas, je ne sais pas si je pourrais lui parler, et donc le réconforter.

- Y a pas forcément besoin de parler pour réconforter quelqu'un, sourit Ginny.

- Je ne comprends pas ce que tu veux dire soupira Harry en replongeant sa tête dans son bol.

Les deux jeunes filles se regardèrent et levèrent les yeux au ciel, Ginny posa sa main sur l'épaule d'Harry et pris une grande inspiration avant de tenter sa démonstration.

- Regarde Harry, sans faire de dissertation, tu peux lui poser la main sur l'épaule, la presser un peu, en t'asseyant près de lui, juste pour lui montrer que tu es là.

- mmmmMMMmMm, j'ai déjà fait, ça.

- Dans ce cas, passe à la vitesse supérieure, passe ton bras autour de ses épaules, et serre-le contre toi.

- Mais attend, ça fait carrément…

- Oui, carrément attentionné, le coupa Hermione.

- Tu peux aussi t'asseoir en face de lui et prendre ses mains dans les tiennes comme ça, il te verra et ça le rassurera.

- Moui, peut-être, soupira Harry. Bon, euuh je vais y aller, je vous rejoins pour le premier cour.

Harry se leva et disparu en direction du dortoir Gryffondor. Hermione et Ginny se regardèrent puis passèrent la fin du petit déjeuné à se demander d'une part ; ou étaient passé Ron et Draco, et d'autre part ; quand Harry et Neville arrêteraient-ils d'être coincés à ce point. Dissertant et analysant l'incapacité latente d'Harry à exprimer ses sentiments, elles quittèrent la grande salle.

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Lorsqu'il arriva devant le dortoir des garçons, Harry se demanda s'il ne ferait pas mieux de faire demi-tour. Mais quelque chose le retenait, il s'inquiétait pour Neville et voulait vraiment l'aider. Si seulement il avait été moitié moins doué qu'Hermione ou Ginny, il n'aurait pas eu le moindre problème à entrer dans cette fichue chambre et à réconforter son ami. Mais voilà, il était Harry Potter et désespérément garçon, donc complètement maladroit dans ce genre de situation. Il se souvenait encore de sa dernière tentative de réconfort. Neville et lui avaient fini blottit l'un contre l'autre, et Harry avait passé dans ses bras la meilleure nuit de sommeil qu'il n'avait pas eu depuis longtemps. C'était d'ailleurs surtout cela qui l'avait troublé, comment se faisait-il qu'il se soit mieux senti dans les bras de son ami que dans ceux de Ginny, par exemple ? Le stress l'avait sans doute aidé à dormir, mais tout de même il rougissait à chaque fois qu'il y repensait…

Cela devait bien faire dix minutes qu'Harry, plongé dans ses pensées, contemplait la porte en bois menant à sa chambre. Neville se demandant pourquoi il ne se décidait pas à entrer, finit par passer sa tête dans l'entrebâillement en lui demandant :

- Pourquoi tu n'entres pas ?

Voyant son ami toujours aussi triste Harry eut enfin un élan de spontanéité et le serra contre lui.

- Ça va ? Lui demanda le survivant.

- On fait aller, répondit Neville avant de se mettre à sangloter dans le pull de son compagnon. Désolé, hoqueta-t-il, je dois avoir l'air d'une andouille. Mais… Mon dieu, elle… Elle a détruit mes parents, enfin, ma famille, enfin ma famille adoptive, mais pourquoi ? Si je suis son fils, pourquoi et leur a fait ça ? Pourquoi elle nous a fait ça ? Et pourquoi ma grand-mère ne m'a jamais rien dit ?

Harry tentait tant bien que mal de calmer les pleurs de son ami, inconsciemment il le serrait de plus en plus fort, le maintenant près de lui par une main plaquée sur sa nuque comme pour l'empêcher de se noyer un peu plus dans son chagrin. Plusieurs minutes passèrent alors qu'ils étaient encore enlacés, puis Neville se dégagea doucement de l'étreinte d'Harry s'excusant pour son attitude. Harry allait lui répondre lorsque Seamus déboula dans le couloir.

- Oh les gars maniez-vous ! On va être à la bourre pour le cours de Snape ! S'écria-t-il en se précipitant dans la chambre. Il fouilla sous son lit et récupéra sous une montagne de linge ce qui semblait être son livre de potion. Puis, il tourna les talons et repartit en courant dans les escaliers avant de s'immobiliser quelques marches plus tard. Ça va Neville t'es tout blanc ? T'as pas fini ton devoir sur les potions de mandragores ?

À cet instant Neville devint encore plus pale si cela était possible et porta sa main à sa bouche.

- Oh mon dieu, s'exclama-t-il, il va me tuer !!

Lorsque deux minutes plus tard, les trois Gryffondor arrivèrent dans la salle, Harry se rua sur Hermione.

- Hermione, dis moi que tu as une solution, Neville a oublié de faire son devoir sur les mandragores. Tu peux arranger ça n'est-ce pas ?

- Euh, commença la jeune fille.

- Oh, je t'en pris Mione, fais quelque chose ou Snape va me tuer…

- Vous tuer, certainement pas Monsieur Londubat, répliqua une voix glaciale pendant que, lentement, Harry et Neville se retournaient vers le professeur de potion, quoique l'idée soit tentante j'en conviens… Malheureusement ce genre de pratique étant interdite, je pense que je vais me contenter de retirer cent points à Gryffondor et de vous donner une retenue…

Et alors que tous s'attendaient à voir Neville se liquéfier devant le ton de son professeur honni, il se passa l'improbable. Neville regarda Snape puis haussant les épaules alla s'asseoir au premier rang. Un ange passa, apparemment ni Snape ni la classe ne savait que penser de la réaction du jeune homme. Convaincu que leurs dernières minutes venaient de sonner, Harry regarda Neville une dernière fois, il était plutôt mignon maintenant que l'urgence apparaissait dans le cœur du survivant, peut-être que le bien être qu'il éprouvait dans les bras de Neville s'expliquait très simplement finalement… Mais encore une fois Harry fut coupé dans ses pensées par un grand boum. Une fraction de secondes plus tard, Ron et Draco pénétraient dans la salle de cours complètement essoufflés.

- Pardon professeur, s'excusa Draco, on n'avait pas vu l'heure. Au fait Neville tu n'aurais pas oublié ça à la bibliothèque par hasard ?

Neville prit le parchemin et le déroula, ses yeux s'arrondirent de surprise lorsqu'il vit son devoir de potion rédigé de sa main sans qu'il ne se souvienne l'avoir jamais traité. Il releva la tête et observa alternative Draco et Ron, ce dernier pensant apparemment être discret lui faisait de gros clin d'œil. Alors d'un geste désinvolte, il tendit son devoir au professeur Snape. L'homme le regard noir arracha le parchemin avant d'y jeter un coup d'œil.

- Qu'est-ce qui me prouve que c'est bien le vôtre Londubat ? Grinça-t-il.

- Et bien, c'est mon écriture, non ? Répondit Neville avant de tourner ostensiblement le dos à son professeur et d'ouvrir son manuel de potion avancé.

Snape visiblement furieux s'avança vers son bureau en lançant :

- Fermez la bouche Miss Granger, et ouvrez votre livre page 269.

À la fin du cours, les élèves sortirent en silence, c'était sans nul doute un des pires cours qu'ils avaient jamais eu à subir, Snape ayant retiré 10 points à sa propre maison. Hermione avait arithmancie, mais pour une fois elle ne se rua pas dès la sortie du cours dans les couloirs. Elle attendit patiemment que les garçons sortent et comme une bonne moitié de la classe se jeta sur Neville pour savoir s'il allait bien. Le jeune eut beau affirmer que oui, il se sentait bien, que non il n'était pas tombé sur la tête et que non définitivement, il n'avait besoin de personne pour l'accompagner à l'infirmerie, chacun semblait décidé à élucider le mystère Snape Londubat, vu que non seulement Snape avait accepté le devoir de Neville, mais en plus il avait levé toutes ses sanctions. Lorsqu'un quart d'heure plus tard, Harry, Neville, Draco et Ron se retrouvèrent enfin seuls, ils se dirigèrent vers une salle d'étude se mettant dans un coin pour que personne ne puisse les entendre.

- Pourquoi vous avez fait ça ? Demanda Neville de but en blanc. Et comment saviez-vous que je n'avais pas préparé ce devoir ?

- D'abord la réponse à ta première question Londubat, la deuxième s'expliquera d'elle-même, souffla Draco. Vous vous êtes peut-être rendu compte que Ron et moi n'étions pas là ce matin.

- Tiens c'est Ron maintenant ? Sourit Harry.

- Exact Potter, et si tu avais un peu plus l'esprit à la solidarité masculine tu saurais pourquoi ! Répliqua Ron.

- Bon peu importent, s'énerva Draco, ce qu'il faut que vous sachiez tous les deux c'est que nous n'avons pas l'intention de laisser notre honneur bafoué, même devant nos petites amies. Donc ce matin nous avons tenté de récupérer les clichés de la honte.

- Quels clichés ? Demanda Neville distrait.

- Tu sais bien, répondit Harry, ceux où on voit Ronnette et Dracinouchette avec les cheveux longs…

- Potter, tu veux mourir ? Demanda Malfoy en levant sa baguette.

- Non, c'est bon, j'ai déjà donné, mais votre honneur n'explique pas le devoir de potion…

- Eh bien, en fait, on s'est dit que le meilleur moyen de récupérer les photos serait de rentrer dans la chambre des filles, bafouilla Ron, mais tu comprends Harry, il ne fallait pas qu'on nous voit donc il fallait trouver un truc…

- Non Ron, dis-moi que t'as pas fait ça… Menaça son futur ex-meilleur ami.

- Enfin Harry on n'avait pas le choix, il fallait qu'on soit invisible pour ne pas être repéré, et puis on n'a pas abîmé ta cape… On l'a même remise à sa place…

- Rassurez-moi vous avez les photos, parce que sinon Ron tu vas regretter d'avoir montré un des plus grand secret de ton meilleur ami, parce que, comment dire, jusqu'à il y a une semaine Draco Malfoy non content d'être préfet zélé était, je te le rappelle, notre pire ennemi…

- Ça va Potter, je ne vais pas vous dénoncer ! Cracha Draco, réfléchis, j'ai aussi enfreint le règlement, je suis rentré chez les Gryffy et en plus sous une cape d'invisibilité dans le but de me rendre dans le dortoir des filles, alors ne t'inquiètes pas je ne risque pas de bavarder…

- Mais justement, demanda Neville, comment vous avez fait pour aller chez les filles ? Vous avez réussi à contrer le sort de toboggan ?

- Ben non, on l'avait oublié. Avoua Ron.

- Alors c'était ça le bruit de chute que j'ai entendu ce matin, s'exclamât Neville.

- Ok, ok, vous êtes nuls, pas doués, ET pas digne de confiance, remarqua Harry, un regard lourd de sens braqué sur Ron, mais vous ne nous avez toujours pas expliqué pour le devoir, on s'en fiche de vos exploits pour tenter de prouver que vous êtes bien des hommes devant vos copines…

- Et c'est là que tu te trompe Potty, lui répondit Malfoy avec un grand sourire, tu crois quand même pas qu'on a sorti Londubat de la mouise pour rien ! C'est donnant donnant.

Avec un grand soupir Harry se retourna vers Ron :

- Mon dieu Ron, mais comment as-tu pu tomber si bas ?

- Mais Harry ! Tu dirais quoi si ta copine avait des photos de toi en fille ? Je veux pas que Mione me voit comme ça !

- Il me semble qu'elle t'a vu dans de bien pires états, répondit le brun apparemment très las.

- D'accord pour le pourquoi, recommença Neville après quelques minutes, mais comment vous avez su que je n'avais pas mon devoir ?

Le rouquin et le blond s'entre regardèrent un peu gênés pendant qu'Harry blanchissait.

- Ils étaient à côté de nous dans le couloir, finit-il par souffler, je suppose que vous veniez remettre la cape après avoir échoué… Et vous avez TOUT entendu… ET tout vu, ajouta-t-il un peu plus bas.

- Euh, oui, on était là, avoua Draco alors que Ron contemplait ses lacets, Euhm, et on s'est dit que le devoir serait une bonne technique pour vous obliger à nous aider à récupérer les photos…

- Tu es tombé bien bas Ron, souffla Harry alors que Neville tentait visiblement de rentrer sous la table.

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Deux jours plus tard, Harry rentra dans la grande salle et fit signe à Ron, Draco et Neville de le suivre. Il les emmena dans la salle sur demande, puis savourant à l'avance sa vengeance il expliqua au roux et au blond son plan pour récupérer les clichés compromettants.

- Voilà, c'est très simple, le seul moyen pour pénétrer dans le dortoir des filles est d'être une fille donc je ne vois qu'une solution…

- Potter, non, même pas en rêve ! s'exclama Draco.

- Je suis désolé, dit Harry avec son air le plus innocent, il n'y a pas d'autre solution… Vous voulez récupérer ces photos, oui ou non ? Bien j'ai acheté à Fred et George deux doses de leurs potions, ainsi que deux doses pour reprendre votre apparence normale, je vous les laisse, et vous laisse décider. Pour information, Hermione et Ginny sont chez Hagrid en ce moment, et je crois savoir que les dortoirs sont vides. Tu viens Neville ?

- JE TE HAIS POTTER !! Hurla Draco alors qu'Harry se levait.

Au moment où Harry refermait la porte derrière Neville, il entendit Ron avouer :

- J'ai pas tout suivit, qu'est-ce que c'est sa solution ? On doit faire quoi ?

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Après que les deux garçons eurent récupéré les photos sans encombre apparente : Hermione et Ginny ne semblaient même pas s'en être aperçues, Draco partit passer un WE chez sa mère pour lui demander des informations sur sa famille. Neville n'avait toujours pas le moral, mais l'épisode des photos l'avait un peu revigoré. Il n'était toujours pas au courant pour son père, mais vu qu'il ne posait pas de questions les autres préférèrent se taire.

Le dimanche soir, Draco revint pendant le repas, ou plutôt le fantôme de Draco revint pendant le repas. Il était tellement livide que Ginny paniqua en le voyant pensant qu'il lui était arrivé un accident et que son âme n'étant pas prête à passer dans le royaume des morts, il était revenu hanter Poudlard. Elle le pinça pendant une bonne minute pour vérifier qu'il faisait bien encore parti du monde des vivants, mais vu son absence de réaction, elle se demanda ensuite s'il n'était pas devenu catatonique. Hermione décida qu'il fallait qu'ils émigrent d'urgence dans la salle sur demande pour examiner leur ami.

Une fois confortablement installée Hermione l'examina et vérifia ses réflexes, tout semblait plus ou moins normal, Draco réagissait lentement, mais il réagissait. Malfoy ne répondant pas aux questions, Ginny finit par se jeter sur lui pour l'embrasser sauvagement. Draco sembla sortir alors de sa torpeur, et il gémit :

- Oh mon dieu, Ginny, c'est horrible…

- En effet c'est horrible, remarque Harry, comment réanime-t-on Ron ?

- Comme ça ! Répondit Hermione en giflant à la volé son petit ami. Bien maintenant que Ron est parmi nous et qu'il a enfin compris que sa sœur n'était pas la très sainte Helga, Draco explique nous.

Sous l'œil noir de Ron (à tous les sens du terme) le blond commença son récit :

- Quand je suis arrivé à la maison, notre elfe de maison Sub m'a annoncé que ma mère venait de refaire une crise d'hystérie, et qu'elle était donc sous calmants à Ste-Mangouste, les crises ça la prend souvent depuis que mon père est à Azkaban. Je voulais pas perdre mon temps alors je suis allé m'enfermer dans la bibliothèque, histoire de voir ce que je pouvais trouver sur la famille. Finalement je ne sais pas si c'était une bonne idée de chercher… J'ai commencé par compulser un livre sur la généalogie des Malfoy, puis un sur la généalogie des Black. J'ai rien appris de bien nouveau là-dedans, j'ai juste réalisé que j'avais un lien de parenté avec Neville. C'était déjà un choc en sois, mais c'était rien par rapport à ce que j'ai découvert après ça…

- Oui ? L'encouragea Ginny.

- J'ai trouvé le journal intime magique de ma mère… J'ai eu pas mal de mal à le lire : le texte était plein de sorts et tous ça, mais finalement j'ai eu accès aux infos… Le journal commençait en janvier 1981. Pour résumer, elle parlait de Bellatrix, elle disait qu'elle était enceinte, et que depuis Bella était un peu parano, elle essayait même d'éviter de voir Vol… Enfin, celui dont on ne doit pas prononcer le nom. Ma mère avait l'air de trouver ça normale vu que si le bébé était une fille… Elle serait sans doute tuée… C'est pour ça qu'elles ont fait un sort, enfin une action magique pour être sûre que leur bébé, maman était aussi enceinte, seraient des garçons. Si j'ai bien compris, elles ont réussi à changer nos sexes avant la naissance, mais pas complètement, ma mère disait que si nous étions des filles, on pourrait quand même avoir des bébés, même avec un physique de garçon, j'ai pas tout compris… Donc en résumé, je suis peut-être une fille en fait, dit Draco en se prenant la tête dans les mains…
Mais, il n'y avait pas que ça, Bellatrix fuyait aussi son mari, parce qu'il voulait tuer le bébé, parce que le bébé n'était peut être pas un sang pur, mais Bella, elle était sûre que son enfant était un sang pure donc elle voulait quand même le garder…
Voilà, c'est tous ce que j'ai appris…
Bordel, je suis peut-être une fille, répéta Draco en s'effondrant.

À la suite de cette déclaration un ange passa, mais Neville le dégomma en demanda :

- Attends, je ne comprends pas, pourquoi le mari de Bellatrix voulait-il tuer son propre bébé ? Il avait forcément le sang pur puisque c'était son fils…

- Bah non patate, s'exclama Draco, t'es pas le fils de Rodolphus, sinon il aurait pas été énervé contre toi !

À la suite de cette nouvelle déclaration Draco se ramassa deux baffes bien placées. Pendant qu'Harry se rapprochait de Neville pour lui prendre la main. Ce dernier le repoussa en criant :

- Vous le saviez ! Vous saviez que mon père n'était pas Rodolphus Lestrange ! Mais, c'est qui alors, vous allez me dire !

- On, on ne sait pas qui c'est, dit Hermione.

- Super ! Donc ça pourrait être n'importe qui ! S'effondra Neville. Pourquoi pas Snape, pendant qu'on y est ! Je vous préviens si c'est lui, je…

Mais sa voix mourut dans un sanglot. Ginny attrapa Draco par le col de la chemise, et ils sortirent tous sans bruit, laissant Harry seul avec Neville.

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Cette nuit-là alors qu'Hermione cherchait désespérément une explication cohérente à ce problème, il y eu une énorme tempête, la jeune fille entendit de nombreux arbres hurler sous l'assaut des bourrasques, et Poudlard pleurer devant la violence de la pluie.

Voili, voilou, quoi que vous en pensez ??