Bonjour à tous !

Me revoila après de longs mois d'absence et avec une nouvelle fic ! Les suites et fins des autres ne devraient plus tarder...

J'aime beaucoup cette petite fic, donc si vous avez une minute, lisez là svp et dites moi qu'elle vous plait (comment ca c'est de la pression psychologique ! Mais pas du tout !!!).

Ishtar, kim, voila une chtite surprise pour vous !

Bonne lecture !

Crayon fugueur…

Harry était vraiment impressionné : comment se faisait-il que Neville, alors qu'il était l'élève le plus étourdi de tout Poudlard, excelle à ce point en Botanique ? Ils sortaient d'un cours particulièrement atroce : Madame Chourave leur avait dit de se mettre en binôme et de recueillir la salive de l'Homocarnarium. Cette plante carnivore particulièrement dangereuse était cultivée pour sa salive très utile dans la confection de potion dégrisante. Les élèves avaient donc dû faire saliver la plante. Jusque-là, rien de très compliqué : il suffisait de se mettre en face de ses organes olfactifs, l'Homocarnarium sentait immédiatement la présence de chair fraîche et elle se mettait à saliver d'envie. Ensuite, et c'est là que la tâche se compliquait, il fallait récupérer sa bave sans se faire manger au passage. Bien sûr, plus le temps passait, plus la plante était frustrée, agressive, et donc, plus il fallait s'en méfier. Trois élèves s'étaient retrouvés à l'infirmerie, et quasiment personne n'avait réussi à récolter une éprouvette pleine du liquide tant convoité et si peu ragoûtant.

Sauf Neville, qui, à lui seul, avait récolté le contenu d'une dizaine d'éprouvettes pleines. Ses exploits avaient valu 30 points à Gryffondor, ce qui n'était pas pour faire plaisir aux Serpentards.

Harry prit une décision : il fallait qu'il demande à Neville de l'aide en botanique s'il voulait obtenir un O à ses ASPICs. Fort de cette résolution, Harry se retourna vers son binôme, qui n'était autre que Neville Londubat, pour lui faire part de sa requête. Mais le jeune homme n'était plus là. En fait, la serre était quasiment vide : plongé dans ses pensées, Harry n'avait pas entendu la cloche sonner et annoncer la fin du cours. Il se dépêcha de ranger ses affaires et alla rejoindre Ron et Hermione qui l'attendaient à l'extérieur.

- Félicitations pour votre prestation ! le congratula Hermione, alors qu'il arrivait à leur niveau.

- Ben, merci, mais c'est Neville qui a tout fait.

Ils se dirigèrent vers le château pour le déjeuner.

- J'ai une faim de loup ! s'exclama Harry en franchissant les portes du hall. Pas vous ?

- Euh, pas vraiment. En fait, je suis en retard pour… Mon… Devoir de potion… Donc, Hermione et moi, on pensait aller à la bibliothèque ce midi… Histoire de ne pas encore perdre des points avec Snape…

Harry sourit, il aurait pu embarrasser encore plus ses amis en leurs faisant remarquer que le fait que le devoir de Ron soit fini ou non ne changerait pas grand chose au nombre de points final que le prof allait retirer à leur maison, mais il savait très bien que de toute façon, le repas de Ron et Hermione serait plutôt occupé au perfectionnement de leur cours de langue qu'à celui de potion.

- Ne mourez pas de faim quand même, se moqua Harry. RDV au cours d'Hagrid !

Puis il entra dans la Grande Salle en faisant mine de ne pas remarquer les rougeurs qui étaient apparues sur les joues du rouquin. Il alla rejoindre les Gryffondors à leur table.

- Ron et Hermione ne sont pas avec toi ? questionna Dean.

- Ils sont en cours de langue, répondit Ginny en s'asseyant à côté d'Harry.

Harry sourit et se pencha vers Neville.

- Neville, j'ai besoin de toi !

Ce dernier, un peu surpris, écouta longuement Harry lui exposer ses problèmes. À la fin du repas, ils étaient arrivés à un accord : Neville aiderait Harry en Botanique, Harry aiderait Neville en DCFM, et ils travailleraient ensemble en Potions pour tenter désespérément de remonter leurs niveaux respectifs assez catastrophiques. En fait, comme l'avait fait remarquer Harry, ils avaient un peu la haine, parce que depuis que le couple Weasley-Granger s'était déclaré, ils passaient leurs cours ensemble et Ron gagnait des points à chaque devoir et dans toutes les matières. Donc, les deux garçons avaient décidé de défendre l'honneur des mecs célibataires et frustrés… Ca c'était Harry qui l'avait rajouté, Neville s'étant contenté d'acquiescer.

C'est sur ces grandes résolutions qu'ils quittèrent la table pour se diriger vers le cours de Soins aux Créatures Magiques. À la sortie de la Grande Salle, ils croisèrent Malfoy qui semblait attendre quelqu'un (ils ne se disputèrent pas, une paix relative s'était instaurée entre eux cette année-là), puis ils gagnèrent la cabane du garde forestier.

Les deux amis discutaient de tout et de rien lorsque Hagrid fit son apparition, sortant de la forêt interdite en tirant derrière lui une énorme « boîte » recouverte d'une bâche. Il la lâcha à bonne distance des élèves et leur adressa son plus beau sourire.

- Bonjour et bienvenue ! Aujourd'hui, nous allons étudier une créature très rare. Il est quasiment impossible d'en voir une de près en temps normal donc, il faut que vous profitiez au maximum de cette magnifique opportunité.

À ce moment-là, le garde forestier fut interrompu par un bruit de course. Ron et Hermione débouchèrent devant l'enclos en sueur et rouges d'avoir couru.

- Désolée, professeur… s'excusa la jeune fille à bout de souffle.

- C'est pas grave, sourit Hagrid. Je disais donc que nous avons le grand privilège d'étudier un Graphorn.

On entendit un gros bruit de déglutition du côté d'Hermione : Harry se retourna et aperçut son amie totalement livide… Il commença alors à se poser des questions sur le taux de dangerosité de l'animal en question. Le professeur poursuivait son cours :

- Cet animal provient des régions montagneuses d'Europe. C'est un animal incompris, seuls certains trolls réussissent à communiquer avec eux. Je vais vous le montrer, il est dans une cage solide, mais ne vous approchez pas trop, ne faites pas trop de bruit non plus, il ne faut pas l'effrayer, dit Hagrid en s'approchant de la grande « boîte ». Il retira la bâche qui la recouvrait pour révéler l'animal aux yeux terrifiés des élèves.

Si ce n'est les deux énormes cornes qui pointaient sur la tête, la bête n'avait pas l'air particulièrement dangereuse. De taille plutôt moyenne (pour un monstre), il était d'un beau violet tirant sur le gris avec une grosse bosse sur le dos. Chacune de ses quatre pattes était complétée par une sorte de pied à quatre doigts, ce qui donnait une allure générale plutôt stupide à la bête. Mais en y réfléchissant bien, cet animal ne semblait pas très chaleureux, il avait même l'air plutôt agressif quand on prêtait l'oreille aux grognements sourds qui s'élevaient de sa gorge.

- Le cours d'aujourd'hui consistera à faire une série de croquis de cette magnifique bête, et vous aurez comme devoir d'essayer de trouver ce dont elle peut bien se nourrir à l'aide de sa morphologie.

Les élèves, moyennement enthousiastes, sortirent leurs crayons et un rouleau de parchemin, ils se disposèrent autour de la cage à une distance moyenne de deux mètres pour tenter de tirer le portrait du monstre.

Neville et Harry se mirent devant lui pour tenter de croquer le faciès de l'animal. Au bout d'une demi-heure, les résultats n'étaient pas très convaincants. Pansy Parkinson vint s'asseoir près de Neville pour observer ce qu'il avait dessiné. Alors que le brun tentait de rajouter un trait à l'œil de son Graphorn, Pansy attrapa le rouleau de parchemin, faisant ainsi déraper Neville qui perdit son crayon, lequel alla rouler près de la cage de l'animal. Neville, par réflexe (il perd souvent ses affaires, rappelons-le !) bondit sur ses jambes et courut vers son crayon. Le temps qu'Harry analyse la situation et qu'il commence à hurler à Neville de faire attention, le Graphorn avait passé la tête au travers des barres de sa cage et d'un puissant coup de corne avait envoyé valdinguer le pauvre étourdi à une vingtaine de mètres. Le survivant courut vers son ami avec à sa suite Hagrid et tous les élèves. Quand il arriva près de son ami, ce dernier était allongé sur le ventre et semblait avoir des difficultés à respirer. Harry le retourna et découvrit l'ampleur des dégâts. Neville avait deux plaies béantes sur le torse, l'une sur le côté droit, plutôt basse, et l'autre, au même niveau mais sur le coté gauche. Le blessé suffoquait et regardait Harry avec une sorte d'espoir dans les yeux. Le survivant ne s'était jamais senti aussi démuni.

Neville fut transporté à l'infirmerie. Madame Pomfresh s'enferma avec lui et Harry attendit pendant quelques minutes qui lui parurent interminables jusqu'à ce que l'infirmière ressorte.

Quand elle le vit, seul, attendant devant la porte, elle l'invita à entrer. Le Survivant s'approcha de son ami qui dormait, blanc comme un linge.

- Comment va-t-il ?

- Mal : j'ai pu refermer les plaies, mais son foie a été déchiré. Je ne peux rien pour cela, il faut qu'il soit transféré à Sainte-Mangouste et qu'on lui fasse une greffe le plus rapidement possible.

- Et sinon ? Si on ne peut pas lui faire de greffe ? demanda Harry en blêmissant.

- Ne vous inquiétez pas Monsieur Potter, j'ai déjà contacté les urgences, ils ne devraient plus tarder. Et puis pour la greffe, M. Londubat a deux parents sains, donc, il n'y a aucune raison de s'inquiéter. Retournez dans votre salle commune et ne vous en faites pas trop, tout se passera bien.

Harry retourna chez les Gryffondors ; à peine eut-il franchi le portrait de la grosse dame que tous les élèves se ruèrent sur lui pour avoir des nouvelles du blessé. Le Survivant expliqua ce que lui avait dit Mme Pomfresh, mais il avait du mal à être rassurant. Après une demi-heure d'explication, le Survivant monta dans son dortoir. Ron lui demanda s'il souhaitait qu'il vienne, mais Harry le remercia d'un geste de la main. Il avait envie d'être seul.

Une fois allongé sur son lit, il repensa aux événements de l'après-midi. Etrangement, il n'arrivait pas à se calmer… L'infirmière lui avait pourtant dit que tout irait bien, mais il sentait une peur panique s'insinuer en lui. Il avait peur que Neville ne s'en sorte pas, il était terrorisé à cette idée. Pourtant ce n'était pas la première fois que son ami se retrouvait à l'hôpital, il était tellement maladroit…

Mais là, c'était différent, Harry s'inquiétait plus pour lui que les autres fois. Sans doute parce que Neville et lui étaient devenus plus amis, plus proches depuis que Ron et Hermione sortaient ensemble.

Il fut coupé dans ses pensées par Ron qui entrait dans la chambre.

- Tiens, on m'a dit de te donner ça, dit le rouquin en tendant un morceau de parchemin à son ami.

Quand Harry fut de nouveau seul, il lut le message.

Harry, il faut que je te parle, viens dans mon bureau dès que possible.

Albus Dumbledore

PS : J'adore les bananes au chocolat.

Harry se leva et se dirigea vers le bureau du directeur. Il prononça le mot de passe, franchit la gargouille et se laissa porter par l'escalier en colimaçon. Il frappa à la grande porte et attendit.

- Entrez ! fit la voix familière de Dumbledore. Ah, Harry, je t'attendais, viens, assieds-toi ici, il faut que nous parlions.

Harry prit place devant le bureau du directeur et attendit. Dumbledore semblait chercher ses mots.

- J'ai de tristes nouvelles à t'annoncer, elles ne te concernent pas directement, mais je crois que tu es la personne la plus apte à aider le principal intéressé. Voilà, la grand-mère de Neville vient de décéder. Or, comme tu le sais peut-être, la famille de M. Londubat habite en Amérique à présent. Neville se retrouve donc grièvement blessé et seul. J'ai appris par les autres professeurs que M. Londubat et toi vous étiez beaucoup rapprochés ces derniers temps. Accepterais-tu de l'accompagner à l'hôpital ? L'épreuve risque d'être dure pour lui, il va être considérablement affaibli, et il va devoir surmonter un deuil… Serais-tu d'accord pour quitter l'école quelques jours ?

- Oui, bien sûr ! s'empressa de répondre le jeune homme. Puis-je partir tout de suite ?

Dumbledore sourit, il avait fait le bon choix en demandant son aide à Harry.

- Bien sûr, va préparer quelques affaires, et retrouvons-nous à l'infirmerie, il y a une liaison directe avec Sainte-Mangouste.

Harry courut dans les couloirs, attrapa quelques affaires qu'il réduisit et mit dans sa poche, puis il repartit en courant. Il fut arrêté dans la salle commune par ses amis qui voulaient savoir ce qui se passait. Il leur dit en deux mots qu'il accompagnait Neville à l'hôpital, et qu'il leur enverrait un hibou pour leur expliquer. Il reprit enfin sa course et retrouva Dumbledore, qui lui expliqua qu'il fallait attendre deux minutes que la cheminée de Sainte-Mangouste soit vide. Harry prit de la poudre de cheminette et attendit le signal du directeur. Dès que celui-ci lui fit signe, il cria haut et fort « Hôpital Sainte-Mangouste ». Il vit alors passer pleins de sorciers à toute vitesse, et sentit son corps s'allonger avant d'atterrir dans un bruit mat dans une petite pièce. Il se releva et, reprenant ses esprits, se dirigea vers la porte où était inscrit en lettres rouges : URGENCES.

Il passa la porte pour se retrouver dans une sorte de hall où tout le monde se dépêchait, il chercha des yeux l'accueil, puis l'avisant, s'avança vers l'infirmière.

- Bonjour, je m'appelle Harry Potter, je viens voir Neville Londubat, il vient d'être admis pour une greffe du foie.

- Ah, M. Potter, votre ami est dans la chambre 304 au troisième étage. Dépêchez-vous d'aller le retrouver, les médecins vous attendent pour lui parler.

Le Survivant se dirigea immédiatement vers les escaliers, grimpa les trois étages au pas de course et courut vers la chambre indiquée. Lorsqu'il entra dans la pièce, il trouva Neville, toujours aussi livide, mais réveillé.

- Harry, mais qu'est-ce que tu fais là ? demanda le blessé d'une petite voix.

- Je t'expliquerais plus tard, comment te sens-tu ?

- Couci-couça, mais bon, ils sont en train de vérifier du côté de mes parents, je devrais être opéré d'ici une heure maximum.

À ce moment-là, un médicomage et deux infirmiers entrèrent dans la chambre. A leur air préoccupé, Harry comprit que quelque chose clochait.

- Messieurs, il y a un petit problème. Nous venons de faire un test de routine sur vos parents, M. et Mme Londubat, or aucun des deux n'est donneur potentiel… M. Londubat, pardon de vous demander cela aussi abruptement, mais nous manquons de temps : êtes-vous sûr qu'Alice et Frank Londubat sont vos vrais parents ?

Alors ??? Ca vous plait...???

REVIEWS please!!!!!